CH403828A - Procédé pour percer un tunnel et appareil pour sa mise en oeuvre - Google Patents

Procédé pour percer un tunnel et appareil pour sa mise en oeuvre

Info

Publication number
CH403828A
CH403828A CH1510562A CH1510562A CH403828A CH 403828 A CH403828 A CH 403828A CH 1510562 A CH1510562 A CH 1510562A CH 1510562 A CH1510562 A CH 1510562A CH 403828 A CH403828 A CH 403828A
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
shield
support
fluid
pistons
tunnel
Prior art date
Application number
CH1510562A
Other languages
English (en)
Inventor
F Kemper Maxwell
Original Assignee
F Kemper Maxwell
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by F Kemper Maxwell filed Critical F Kemper Maxwell
Priority to CH1510562A priority Critical patent/CH403828A/fr
Publication of CH403828A publication Critical patent/CH403828A/fr

Links

Classifications

    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E21EARTH OR ROCK DRILLING; MINING
    • E21DSHAFTS; TUNNELS; GALLERIES; LARGE UNDERGROUND CHAMBERS
    • E21D19/00Provisional protective covers for working space
    • E21D19/04Provisional protective covers for working space for use in drifting galleries
    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E21EARTH OR ROCK DRILLING; MINING
    • E21DSHAFTS; TUNNELS; GALLERIES; LARGE UNDERGROUND CHAMBERS
    • E21D11/00Lining tunnels, galleries or other underground cavities, e.g. large underground chambers; Linings therefor; Making such linings in situ, e.g. by assembling
    • E21D11/04Lining with building materials
    • E21D11/10Lining with building materials with concrete cast in situ; Shuttering also lost shutterings, e.g. made of blocks, of metal plates or other equipment adapted therefor
    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E21EARTH OR ROCK DRILLING; MINING
    • E21DSHAFTS; TUNNELS; GALLERIES; LARGE UNDERGROUND CHAMBERS
    • E21D19/00Provisional protective covers for working space
    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E21EARTH OR ROCK DRILLING; MINING
    • E21DSHAFTS; TUNNELS; GALLERIES; LARGE UNDERGROUND CHAMBERS
    • E21D23/00Mine roof supports for step- by- step movement, e.g. in combination with provisions for shifting of conveyors, mining machines, or guides therefor
    • E21D23/0086Mine roof supports for step- by- step movement, e.g. in combination with provisions for shifting of conveyors, mining machines, or guides therefor in galleries
    • E21D23/0095Temporary supports at the driving front
    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E21EARTH OR ROCK DRILLING; MINING
    • E21DSHAFTS; TUNNELS; GALLERIES; LARGE UNDERGROUND CHAMBERS
    • E21D9/00Tunnels or galleries, with or without linings; Methods or apparatus for making thereof; Layout of tunnels or galleries
    • E21D9/04Driving tunnels or galleries through loose materials; Apparatus therefor not otherwise provided for
    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E21EARTH OR ROCK DRILLING; MINING
    • E21DSHAFTS; TUNNELS; GALLERIES; LARGE UNDERGROUND CHAMBERS
    • E21D9/00Tunnels or galleries, with or without linings; Methods or apparatus for making thereof; Layout of tunnels or galleries
    • E21D9/06Making by using a driving shield, i.e. advanced by pushing means bearing against the already placed lining
    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E21EARTH OR ROCK DRILLING; MINING
    • E21DSHAFTS; TUNNELS; GALLERIES; LARGE UNDERGROUND CHAMBERS
    • E21D9/00Tunnels or galleries, with or without linings; Methods or apparatus for making thereof; Layout of tunnels or galleries
    • E21D9/06Making by using a driving shield, i.e. advanced by pushing means bearing against the already placed lining
    • E21D9/0642Making by using a driving shield, i.e. advanced by pushing means bearing against the already placed lining the shield having means for additional processing at the front end
    • E21D9/065Making by using a driving shield, i.e. advanced by pushing means bearing against the already placed lining the shield having means for additional processing at the front end with devices for provisionally supporting the front face
    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E21EARTH OR ROCK DRILLING; MINING
    • E21DSHAFTS; TUNNELS; GALLERIES; LARGE UNDERGROUND CHAMBERS
    • E21D9/00Tunnels or galleries, with or without linings; Methods or apparatus for making thereof; Layout of tunnels or galleries
    • E21D9/06Making by using a driving shield, i.e. advanced by pushing means bearing against the already placed lining
    • E21D9/093Control of the driving shield, e.g. of the hydraulic advancing cylinders

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mining & Mineral Resources (AREA)
  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • General Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Geochemistry & Mineralogy (AREA)
  • Geology (AREA)
  • Environmental & Geological Engineering (AREA)
  • Architecture (AREA)
  • Structural Engineering (AREA)
  • Civil Engineering (AREA)
  • Lining And Supports For Tunnels (AREA)

Description


  Procédé pour percer un     tunnel    et appareil pour sa     mise    en     aeuvre       La présente invention concerne un procédé  pour percer un tunnel et un appareil pour sa mise  en     oeuvre.       Jusqu'ici, il a été de pratique courante de creuser  un tunnel dans certaines formations souterraines et  de couler dans le tunnel une galerie en béton comme  celle qu'on pourrait utiliser pour l'évacuation des  eaux de vannes ou des eaux de pluie. Il a été clas  sique de constituer ces tunnels au moyen de poutres  ou de supports en acier en H en forme de voûte ou  de fer à cheval espacés successivement dans le sens  longitudinal du tunnel, à mesure que celui-ci pro  gresse.

   Lorsque chaque profilé est mis en position  et est     ainsi    supporté, on enfonce des tronçons de  madriers ou de pieux dans la face du tunnel au  moyen de masses. Il est évident que cette façon de  faire demande une     main-d'oeuvre        importante    et que  la progression du tunnel est comparativement lente.  De plus, particulièrement quand on perce un tunnel  dans un sol sableux, l'enfoncement du pieu dans le  sable le rend meuble, et des fissures ou des ouvertures  sont fréquemment laissées entre les pieux, ce qui fait  que le sable commence à y fluer.

   Bien qu'une faible  quantité de sable dans la structure de support n'ait  pas trop d'importance, un tel fluage pendant une  durée prolongée provoque la formation d'une cavité  dans la structure de la terre au-dessus du tunnel, ce  qui fait qu'il risque de se produire des effondrements  dans une telle cavité, en risquant de ce fait d'exercer  sur les supports arqués et les pieux des charges  subites de poids     importants.    En conséquence, les  supports arqués et les pieux ont été traditionnelle  ment assez massifs afin de supporter les charges  auxquelles ils sont soumis.

      Malgré les frais élevés et les risques inhérents à la  percée d'un tunnel comme on vient de le décrire, un  tel procédé a été de pratique courante pendant de  nombreuses années dans les cas où un profil trans  versal en fer à cheval est nécessaire du     point    de vue  de la résistance mécanique de la structure. Dans les  cas où la rigidité structurale de la section en forme  générale de fer à cheval n'est pas nécessaire, on a  creusé des tunnels annulaires en refoulant dans la  face du tunnel une enveloppe cylindrique qui permet  d'établir une structure de support annulaire à l'inté  rieur de l'enveloppe cylindrique. Bien que de telles  enveloppes cylindriques aient conféré certains avan  tages, leur utilisation a été également accompagnée  de certains inconvénients.

   L'un des principaux incon  vénients d'une enveloppe cylindrique telle qu'on l'a  mentionnée réside dans un manque de contrôle direc  tionnel qui a été une caractéristique de toutes les  enveloppes de ce genre connues jusqu'ici.  



       Avant    la présente invention, la     technique    classi  que d'enfoncement de pieux a été traditionnellement  utilisée lorsque le tunnel du type en fer à cheval       était    nécessaire. Cette technique a été nécessitée par  le fait que, bien que le côté inférieur d'une enve  loppe     cylindrique    telle que mentionnée constitue une  base de support sur laquelle repose ladite enveloppe,  on n'a pas utilisé d'enveloppe dans un profil en fer  à cheval, en raison du manque de dispositifs de sup  port appropriés pour la base de l'enveloppe.  



  En conséquence, la présente invention a pour  objet un procédé pour percer un tunnel, procédé qui  est caractérisé en ce qu'on enfonce un bouclier dans  la terre, en ce qu'on enlève la terre depuis le bou  clier au front de     taille    de tunnel, en ce qu'on édifie  une structure de renforcement     curviligne    ou en arceau      à l'intérieur du bouclier tout en supportant la terre  supérieure sur ce dernier, en ce qu'on avance le  bouclier de manière à découvrir la structure de ren  forcement, en ce qu'on entraîne le bouclier avec  une force hydraulique uniformément     répartie    exercée  simultanément et uniformément en des points situés  sur le sommet et les côtés du bouclier,

   en ce qu'on  détermine toute déviation dans la direction du dépla  cement de ce bouclier par     rapport    à une course  prédéterminée, et enfin, en ce qu'on exerce une pres  sion supplémentaire d'un fluide à l'un des points  précités, pour assurer un contrôle de l'orientation  de la direction du bouclier.  



  La présente invention comprend également un  appareil pour la mise en     #uvre    de ce procédé,  appareil qui est caractérisé par le fait qu'il comprend  un bouclier, un dispositif supportant de manière       déplaçable    ce bouclier en vue d'un déplacement axial  de ce dernier et un dispositif actionné par la pres  sion d'un fluide pour avancer     axialement    le bouclier,  ledit dispositif     supportant,    de façon     déplaçable,    le  bouclier et     comportant    une poutre-caisson placée  dans le sens longitudinal du bouclier et fixée sensi  blement à sa     partie    centrale, une pièce de support,

    un dispositif reliant de façon     déplaçable    ladite poutre  et ladite pièce de support, enfin, une seconde pièce  de     support,    reliée à la poutre-caisson de manière à  être déplacée entre une position où elle     supporte    cette  dernière et une position où elle ne la supporte pas.  



  Le dessin annexé illustre, à titre d'exemple, une  forme d'exécution de l'appareil pour la mise en       aeuvre    du procédé que comprend le présent brevet.  



  La fi g. 1 est une coupe longitudinale dudit appa  reil, le bouclier et le support de la poutre-caisson se  trouvant dans la position qu'ils occupent normale  ment par     rapport    à la     poutre-caisson    à l'achèvement  d'un tronçon de tunnel et avant le refoulement du       bouclier    en avant dans la face du tunnel ;

    la     fig.    2 est     similaire    à la     fig.    1, mais elle repré  sente le bouclier dans une position où il a été     avancé,     et elle montre le support auxiliaire de la     poutre-          caisson    dans une position où     il    est en contact avec le  sol et     supporte    la poutre-caisson, ainsi que les vérins  du support principal de la     poutre-caisson    ayant été  rappelés pour qu'on puisse faire avancer le support  principal de la poutre-caisson dans une nouvelle  position par     rapport    à la poutre-caisson,

   les pis  tons des dispositifs d'avance de     bouclier    étant illus  trés en traits interrompus dans leur position de sor  tie maximum ;  la fi-. 3 est une vue en élévation de l'appareil de  percement de tunnel illustré sur les     fig.    1 et 2 ;  la fi,-. 4 est une coupe transversale faite par 4-4  de la     fig.    1 ;  la fi g. 5 est une vue de détail fragmentaire à  grande échelle en élévation avec coupe partielle,  illustrant la poutre-caisson et le support principal de  la poutre-caisson ainsi que la liaison     déplaçable     entre ces éléments ;  la     fig.    6 est une coupe faite par 6-6 de la     fig.    5 ;

      la fi-. 7 est une vue détaillée à grande échelle,  illustrant en coupe transversale l'appareil de perce  ment de tunnel, faite par 7-7 de la     fig.    2, et elle  montre plus particulièrement le procédé de soulève  ment par vérins de profilés en H de support arqués  ou en forme de fer à cheval pour les appliquer fer  mement contre le bouclier avant de déplacer la posi  tion du     support    de la poutre-caisson et de procéder  à un nouvel enfoncement du bouclier ;  la fi-. 7a est une élévation fragmentaire à grande  échelle, faite par 7-7 de la fia. 7 ;

    la     fig.    8 est une coupe de détail fragmentaire à  grande échelle, faite par 8-8 de la fi-. 7, et mon  trant plus particulièrement le procédé de montage  à feuillure des madriers du couchis qui permet leur  introduction entre les profilés arqués adjacents ;  la     fig.    9 est une vue schématique du système  hydraulique et pneumatique servant à actionner les  divers dispositifs de l'appareil.  



  L'appareil représenté comprend, d'une part, un  bouclier S ayant la forme générale d'un U compor  tant une plaque extérieure 1 de contact avec le  tunnel, qui s'étend vers l'arrière du corps du bouclier  de manière à constituer une jupe de forme allongée  et, d'autre part, une plaque intérieure 2, qui est  convenablement renforcée et reliée à des profilés 3.  A son extrémité avant, le bouclier S     comporte    un  bord de coupe 4. La paroi intérieure du bouclier S  comporte une section avant inclinée 5 constituant  en quelque sorte une surface lisse.

   Le bouclier S com  porte un bord d'attaque supérieur curviligne 6, qui  est disposé transversalement au tunnel, et deux sec  tions 7 s'étendant vers le bas qui constituent les  parois latérales du bouclier et qui s'inclinent en  direction de l'arrière du bouclier depuis sa partie  supérieure vers sa partie inférieure. Dans la partie  centrale du bouclier S est disposée et fixée dans  le sens longitudinal une poutre-caisson N qui sera  décrite plus particulièrement par la suite.

   La     poutre-          caisson    N comporte deux     supports    de cette     poutre-          caisson,    savoir un     support    principal A qui a une  forme générale curviligne ou en U et qui est destiné  à être déplacé par rapport à la poutre-caisson N,  et un support auxiliaire B qui est articulé à ladite  poutre en 8 et est destiné à être déplacé à partir  d'une position inopérante où il est parallèle à la  poutre-caisson, comme illustré sur la     fig.    1, jusqu'à  une position opérante dans laquelle il porte contre le  sol et supporte la poutre-caisson N, comme illus  tré sur la     fig.    2.  



  Lors de l'utilisation de l'appareil, une machine ou  haveuse M, actionnée     pneumatiquement    ou d'une  autre manière, à chargement avant et déchargement  en tête, est réalisée de manière à pouvoir être dépla  cée entre les côtés latéralement espacés du support  principal A de la poutre-caisson N, de manière à  excaver la terre et à la déverser en tête sur un ensem  ble de transporteur X illustré sur la     fig.    1. Les  ensembles de     transporteurs    sont des éléments clas  siques et il n'est pas nécessaire de les décrire plus,      étant donné que leur fonctionnement est bien connu  de tout technicien et qu'on les utilise couramment  dans le domaine des percements de tunnels.  



  Comme on l'a mentionné ici précédemment, le  support A de la poutre-caisson et la poutre-caisson N  peuvent être déplacés l'un par rapport à l'autre et,  comme le montrent plus particulièrement les     fig.    5 et  6, la poutre-caisson N est de préférence constituée  par deux profilés espacés 10 en forme     d'U    qui sont  disposés     dos-à-dos    et sont reliés à leurs extrémités  par des plaques transversales 11. A son côté supé  rieur, la poutre-caisson N est fixée par des boulons 12  à la plaque intérieure 2 du bouclier S, et à la base de  la poutre-caisson sont soudés, ou fixés autrement,  deux rails 13 s'étendant longitudinalement.

   Au sup  port A de la poutre-caisson N sont fixés, à son  extrémité supérieure et sensiblement en son milieu,  deux supports verticaux latéralement espacés 14 dans  lesquels sont montés et tournent deux galets 15 qui  s'étendent transversalement à la poutre-caisson et  roulent sur les rails précités 13.

   De plus, les supports  de galets 14 comportent deux supports de palier 16  s'étendant vers le haut qui supportent, en vue de  leur rotation, deux galets 17, qui sont montés et  tournent sur des axes géométriques parallèles à ceux  des galets 15 et qui roulent sur les ailes inférieures  18 des profilés 10 en forme     d'U.    En outre, les sup  ports de galets 14 comportent des paires opposées  de pattes en saillie 19 et 20 dans lesquelles sont res  pectivement montés deux galets 21 et deux galets 22,  qui sont disposés sur des axes géométriques perpen  diculaires à ceux des galets 15 et 17. Les galets 21  et 22 sont destinés à rouler sur les bords extérieurs  des rails 13.

   De ce fait, on remarquera que les galets  15, 17, 21 et 22 supportent complètement le sup  port A de la poutre-caisson sur celle-ci, de manière  à permettre un déplacement de ces éléments l'un par  rapport à l'autre.  



  Afin d'effectuer un tel déplacement du support A  de la poutre-caisson N par rapport à cette     dernière,     on a prévu deux pistons 23 actionnés par la pres  sion d'un fluide, qui sont reliés en 24 par une extré  mité aux côtés opposés de la poutre-caisson N, et  chaque piston 23 comprend une tige     d'actionnement     25 qui est reliée à un support vertical 26 placé sur  le support A de la poutre-caisson.  



  Les pistons 23     agissent    pour amener le support  A de la poutre-caisson à gauche, comme on le voit  sur la     fig.    1, par rapport à la poutre-caisson et au  bouclier S et à cet effet, on a également prévu un  dispositif pour limiter un tel déplacement. Ce dispo  sitif est constitué de préférence par deux tiges 28,  qui s'étendent vers l'arrière de la poutre-caisson en  chevauchant son support auxiliaire B et qui sont  reliées par une chape 29 à un tendeur de câble 30.  Le tendeur 30 est relié en 31 à deux tiges 32 qui  sont assujetties par leur extrémité à un support fixe  quelconque approprié.  



  Comme clairement représenté sur les     fig.    3 et 4,  le support A de la poutre-caisson comporte sur ses    côtés opposés deux vérins 33 actionnés par la pres  sion d'un fluide, et des pieds télescopiques 34 desti  nés à porter sur le sol à l'endroit de la semelle du  tunnel lors de la sortie des pistons 33, de manière  à soulever grâce à ces vérins la poutre-caisson N  et le bouclier S. Les     vérins    33 servent également à  soulever les pieds 34 comme illustré sur la     fig.    2,  de manière que la poutre-caisson puisse être sup  portée sur son support     auxiliaire    B jusqu'à une nou  velle position de support.

   Le support auxiliaire B  de la poutre-caisson comporte également un vérin 35  qui est représenté comme étant du type à vis, mais  qui peut bien entendu être également actionné par  un fluide hydraulique. Toutefois, en tout cas, le  vérin 35 peut être actionné pour exercer une pres  sion vers le haut sur le bouclier S afin de le suppor  ter à mesure que les pieds 34 des vérins 33 du sup  port principal A de la poutre-caisson sont soulevés  et que ledit support est amené à une nouvelle position.  



  Afin de faciliter le déplacement du support auxi  liaire B de la poutre-caisson, depuis sa position de  support illustrée sur la     fig.    2 jusqu'à une position  élevée inopérante comme représenté sur la     fig.    1,  une     chaîne    36 est de préférence reliée au support B  de la poutre-caisson et elle engrène avec un dispo  sitif d'entraînement actionné par un moteur 37 du  type commandé par voie pneumatique ou hydrauli  que,

   qui est fixé à l'extrémité arrière de la     poutre-          caisson    N et qui sert à faire passer la     chaine    36 par  le dispositif     d'entrainement    de manière à le faire  pivoter autour de l'axe d'articulation 8 jusqu'à la  position inopérante précitée.  



  Pour faire avancer le bouclier S de la     position     illustrée sur la     fig.    1 jusqu'à celle qui est représentée  sur la     fig.    2, on a monté sur le bouclier S une série  de pistons espacés longitudinalement de façon sensi  blement équidistante, qui sont montés dans des  cylindres fonctionnant sous l'effet de la pression d'un  fluide, comme on le voit clairement sur la     fig.    4. Ces  cylindres sont désignés respectivement par les réfé  rences 38, 39, 40, 41, 42 et 43.

   Les pistons de ces  dispositifs     d'actionnement    sont épaulés par un dis  positif qu'on décrira plus     particulièrement    par la  suite, tandis que les cylindres de ces dispositifs sont  rendus solidaires du bouclier S, de manière que lors  qu'un fluide provenant d'une source d'alimentation  est admis dans les cylindres, ceux-ci soient déplacés       axialement    par rapport aux pistons, grâce à quoi le  bouclier S sera poussé     axialement    dans le front de  taille du tunnel.

   Le fluide moteur pour ces cylindres       d'actionnement    38 à 43 est de préférence un fluide  hydraulique qui y parvient en provenance d'un réser  voir cylindrique R monté à l'intérieur de la     poutre-          caisson    N, comme on le voit clairement sur les     fig.     4 et 6.  



  A mesure que le bouclier S avance dans le front  de taille du tunnel, ce front de taille tendrait norma  lement à s'ébouler et le     bouclier    porte de préférence  plusieurs cylindres 44, 45, 46 et 47 de retenue de  boisage. Comme on le voit clairement sur la     fig.    3, les           cylindres    44 et 47 sont de préférence disposés sensi  blement à l'endroit de la       ligne    élastique   du tun  nel, tandis que les cylindres 45 et 46 sont disposés  au voisinage du sommet du bouclier sur les côtés  opposés de l'axe vertical de ce dernier.

   Chacun des  dispositifs à cylindre de retenue de boisage est muni  à l'extrémité libre de son piston d'une équerre de       support    48 ayant la forme générale d'un L, qui sert  à supporter, en les maintenant étendus dans le sens  transversal, un boisage supérieur 49 et un boisage  inférieur 50 qui sont destinés à porter contre la face  du tunnel pour l'empêcher de s'ébouler à un degré  notable. De plus, on peut intercaler, si on le désire,  des madriers disposés verticalement, comme indiqué  en 51, entre le boisage 50 et le front de taille du  tunnel afin de contribuer à empêcher le front de taille  du tunnel de s'affaisser.

   Comme on l'expliquera plus  complètement par la suite, les cylindres 44 à 47       d'actionnement    de boisages sont de préférence action  nés par de l'air comprimé, de manière que lorsque  le bouclier S, sur lequel sont montés les cylindres des  dispositifs     d'actionnement    des boisages, avance dans  le front de taille du tunnel, les pistons respectifs puis  sent être refoulés en arrière dans les cylindres en  comprimant     l'air    de ce fait et, par suite, en tendant  à être maintenus     élastiquement    contre le front de  taille du tunnel grâce à l'air comprimé contenu dans  les cylindres.  



  Lors du fonctionnement et en supposant que  l'appareil se trouve dans les conditions illustrées sur  la     fig.    1, le fluide est envoyé dans les dispositifs  hydrauliques     d'actionnement    38 à 43     entraînant    le  bouclier, depuis le réservoir R afin de refouler     axia-          lement    le bouclier S dans le front de taille du tunnel,  tandis que les     dispositifs        d'actionnement    44 à 47  supportant les boisages servent à maintenir     élasti-          quement    l'agencement de boisages contre le front de  taille du     tunnel    pour en empêcher l'éboulement.

    Quand le bouclier a été avancé jusqu'au point illustré  sur la fi- . 1, les pistons des dispositifs     d'actionne-          ment    38 à 43 se trouvant entièrement sortis, comme  illustré sur cette figure, chaque dispositif de support  successif C en forme de fer à cheval représenté sur  les     fig.    1 et 2 est installé de la même manière,     comme     on va maintenant le décrire en se référant particu  lièrement aux     fig.    7 et 8.  



  Les demi-sections 150 et 151 de la poutre arquée  en H (ou des profilés) seront disposées hors du trajet  du     transporteur    X, mais à son voisinage, de manière  que lorsque les pistons des dispositifs     d'actionne-          ment    38 à 43 ont été rappelés, jusqu'aux positions  illustrées en trait plein sur la     fig.    2, les demi-sections  respectives 50 et 51 puissent être élevées jusqu'à une  position initiale et puissent être boulonnées ensemble  à un point médian 52 de la poutre.  



  Deux vérins 53 et 54 sont respectivement en con  tact avec des saillies 55 et 56 prévues sur les     demi-          sections    150 et<B>151</B> de la poutre curviligne en H, et le  support     curviligne    C est de ce fait maintenu dans sa  position initiale, après quoi en commençant par la    partie inférieure de chaque côté du support arqué, des  madriers ou un couchis désignés dans leur ensemble  par 57, sont mis en place dans le sens longitudinal du  tunnel de façon à combler l'espace entre le support  arqué précédent C et celui qu'on est en train d'instal  ler.

   Afin de faciliter l'installation d'un couchis dans la  tête du tunnel, les bras 27 sont de préférence suppor  tés à une extrémité sur les branches du support A de  la poutre-caisson, et ils s'étendent dans le sens longitu  dinal du tunnel. Ces bras constituent un moyen de  support sur lequel on peut disposer une plate-forme  ou un échafaudage.  



  Comme on le voit clairement sur la     fig.    8, les  extrémités opposées de chaque couchis ou de chaque  madrier 57 sont encochées, ou réunies par une feuil  lure avec l'extrémité de chaque couchis ou madrier  devant être introduit tout d'abord. Il comporte en 58  une feuillure plus importante que celle de l'extrémité  opposée du couchis ou des madriers comme indiqué  en 59.

       Etant    donné que le support C arqué en  forme     d'H,    qui a été précédemment installé, est fer  mement pressé et fixé en position contre le couchis  qui est lui-même pressé contre la surface extérieure 1  du bouclier S, ce montage à feuillure différentielle des  extrémités du couchis 57 facilite l'introduction de       l'extrémité    58 à feuillure plus profonde dans l'espace  compris entre le dernier support mentionné C et le  bouclier S. Comme clairement illustré sur la     fig.    8,  grâce à cet agencement, la paroi curviligne constituée  par le couchis ne porte pas avec un frottement uni  forme contre la surface extérieure 1 du bouclier S, ce  qui réduit sensiblement la force nécessaire pour  déplacer ce dernier.  



  Après avoir introduit le couchis 57, on utilise les  vérins 53 et 54 pour soulever le support arqué C afin  de le mettre fermement en contact avec les extrémi  tés 59 du couchis. On enfonce des cales ou des  coins 60 entre les plaques de base 61 à l'extrémité  inférieure des demi-sections respectives 150 et 151  des supports C, ainsi qu'un madrier     60a    qui est en  contact avec le sol et assure une zone de support con  venable pour les supports C, grâce à quoi ceux-ci  seront maintenus fermement en place par les cales 60.  Cet agencement empêche le bouclier S de     fléchir    à sa  partie arrière au cours de son déplacement en avant.

    On notera qu'avant le raidissement final du support  arqué C en cours d'utilisation, une série de boulons de  fixation 62 s'étend entre les supports adjacents C en  forme     d'H,    de manière à les relier rigidement ensem  ble dans une relation uniformément espacée, ces bou  lons 62 étant de préférence disposés de façon sensi  blement équidistante sur tout le pourtour de la section  du tunnel. En outre, au voisinage immédiat de chacun  des boulons 62, on installe plusieurs entretoises circu  laires 63, qui sont destinées à s'ajuster à l'intérieur des       ailes    du     support    en H précité, comme illustré sur la  fi-. 8, se trouvent aux extrémités opposées respective  ment de ces entretoises.

   Comme on le voit clairement  sur les     fig.    1 et 2, les entretoises 63 constituent une  pièce de renforcement de grande longueur épaulant      les     dispositifs    respectifs     d'actionnement    38 à 43 qui       entraînent    le bouclier, et dont les pistons, comme on  l'a     mentionné    précédemment, sont épaulés contre le  support de     poutre    arqué C installé en     dernier,        comme     illustré sur les     fig.    1, 2 et 8.  



  Après le raidissement final des supports arqués C  de la poutre-caisson qu'on vient juste d'installer  comme illustré sur la     fig.    7, le support auxiliaire B de  la poutre-caisson sera abaissé jusqu'à la position illus  trée sur la     fig.    2, et le vérin 35 sera actionné pour  exercer sur la poutre-caisson N une force orientée  vers le haut, ce qui fait cesser la charge exercée sur le  support principal A de la poutre-caisson. Ensuite, les  pieds télescopiques 34 du support A de la poutre  caisson sont élevés par les vérins 33 qu'ils contiennent  et qui sont actionnés par la pression du fluide, comme  illustré également sur la     fig.    2.

   Lors de cette élévation  des pieds 34, les dispositifs     d'actionnement    23 peu  vent être mis sous pression pour amener le support A  de la poutre-caisson dans la position illustrée sur la       fig.    1. Toutefois, pour que ce déplacement du sup  port A de la poutre-caisson puisse avoir lieu, il faut  que la traction exercée sur le dispositif 28 de retenue  à chape soit supprimée grâce à l'action du tendeur de  câble 30 et, après la remise en position du support A  de la poutre-caisson, ledit tendeur peut être     utilisé     pour étendre les pièces de liaison à chape 28 pour  empêcher le support A de la poutre-caisson de conti  nuer son déplacement vers l'avant.  



  A ce moment, on ramène par les vérins les pieds  télescopiques pour les faire porter contre le sol, et le  vérin 35 est dégagé de son contact avec le sol ; le  moteur 37 actionné par un     fluide    peut alors être  commandé de manière à tirer la chaîne 36 vers  l'arrière pour élever le support auxiliaire de la     poutre-          caisson    jusqu'à la position illustrée sur la     fig.    1.  



  On va se référer à la     fig.    4. Du côté     inférieur    de  gauche de l'ensemble est représenté un tableau de  commande D, et toutes les opérations précédentes  sont de préférence commandées à la main depuis ce  tableau de commande, qui fait partie d'un carter con  tenant un mécanisme     d'actionnement    et des soupapes  de commande appropriées, qu'on décrira plus parti  culièrement plus loin et qui servent à     commander    le  fonctionnement du circuit du fluide sous pression  représenté schématiquement sur la     fig.    9.  



  En examinant maintenant la     fig.    9, on peut voir  que les vérins 33, 33 du support principal A de la  poutre-caisson y figurent sous cette référence. De  même, les cylindres 44 à 47 des boisages sont ainsi  représentés, de même que les dispositifs     d'actionné-          ment    23 déplaçant le support de la     poutre-caisson    et  les dispositifs     d'actionnement    38 à 43 déplaçant le  bouclier. Le réservoir R monté dans la     poutre=cais-          son    N est également représenté sur le schéma.  



  On a illustré schématiquement sur la     fig.    9 une  pompe volumétrique P du type à piston radial, ou  d'un autre type approprié qui est     entraînée    par un  moteur M' et qui est capable d'aspirer, dans le réser  voir R par une canalisation R' à chaque tour de la    pompe, des volumes égaux de fluide hydraulique par  des     canalisations    38a, 39a, 40a,<I>41a, 42a</I> et 43a, qui  aboutissent respectivement aux cylindres     d'actionné-          ment    38 à 43 en passant par des     canalisations    de  branchement 38b, 39b, 40b, 41b, 42b et 43b, et cela  afin de refouler le bouclier S     dans    le sens axial.

   Cha  cune des     canalisations    38a à 43a est munie d'un  manomètre comme indiqué d'une façon générale  en 60' et, de plus, si on le désire, chacune de ces  canalisations comporte un branchement aboutissant à  une soupape d'arrêt 62', ces canalisations de branche  ment étant réunies à un collecteur 63' aboutissant à  une soupape de détente 64'. Les canalisations de  branchement 38b à 43b comportent également des  soupapes de retenue 65 et des soupapes réglables 66,  et elles se groupent dans un collecteur par une canali  sation 67 aboutissant à une     canalisation    d'alimenta  tion 68 dont l'autre extrémité est reliée à un réser  voir R par une canalisation 69 comportant de préfé  rence une soupape d'arrêt 70 et de préférence un  filtre 70'.

   Les canalisations 38b à 43b sont également  reliées à des canalisations d'échappement 71 (repré  sentées en tirets sur la fia. 9) qui sont groupées par  une canalisation 72 aboutissant à une canalisation de  retour 73 débouchant dans le réservoir par une sou  pape 74 à quatre voies, à     actionnement    pneumatique,  dont on décrira plus particulièrement le fonctionne  ment par la suite. On monte de préférence une sou  pape d'arrêt 75 dans la     canalisation    73.  



  Afin de combiner la compressibilité de l'air et les  caractéristiques de déplacement volumétrique d'un  liquide ou d'une huile, le système représenté sur la       fig.    9 est de préférence une combinaison d'un système  pneumatique et d'un système d'huile et,     comme    1e  représente cette     figure,    le réservoir R est partiellement  plein d'huile et partiellement plein d'air.

       L'air    est  envoyé au réservoir par une     canalisation    76, par  l'intermédiaire d'une soupape 77 à     actionnement     pneumatique, en provenance d'une canalisation d'ali  mentation 78 qui est raccordée à une source d'air  comprimé appropriée qui peut être disposée en     arrière     de la structure précédemment décrite et à     l'intérieur     du tunnel, comme en 79. On peut monter un sépara  teur ou un filtre appropriés dans la     canalisation     d'amenée d'air, ou bien si on le désire, ces deux élé  ments peuvent être montés dans cette     canalisation.     



  On remarquera que le moteur pneumatique pré  cité 37, qui sert à commander la chaîne 36  par     l'intermédiaire    d'un mécanisme d'entraînement,  comme on l'a décrit précédemment, est raccordé à  une     canalisation    d'amenée d'air, telle que la canali  sation 76, par l'intermédiaire d'une canalisation de  branchement 80 comportant une soupape de com  mande 81 commandant le fonctionnement du moteur  pneumatique 37.  



  La canalisation d'alimentation d'air 78 est reliée  par l'intermédiaire d'un régulateur classique 82, d'une       canalisation    de branchement 83 aboutissant à un     sur-          presseur    84, et d'une     canalisation    85 au moteur M'  qui est de préférence d'un type connu commandé      par de l'air comprimé. De préférence, la canalisa  tion 85 comporte une soupape de retenue 86. De ce  fait, on peut voir que l'air comprimé admis dans le  système par la canalisation 78 sert à actionner le  moteur et qu'il constitue également une source de  pression pour exercer une pression sur l'huile con  tenue dans le réservoir R.  



  De plus, une     canalisation    de branchement 87, qui  est reliée à la canalisation d'air 78, sert à être sélec  tivement mise en communication, par l'intermé  diaire d'une valve 89 à quatre voies commandée à la  main, soit avec la soupape 74 à commande pneuma  tique par une     canalisation    90, soit avec la soupape 77       (commandée        pneumatiquement)    par l'intermédiaire  d'une canalisation 91. De ce fait, la valve 89 a un  double but, savoir de     commander    l'admission dans  le réservoir de l'air comprimé et de commander le  retour du fluide depuis les pistons 38 à 43, par les  canalisations de retour 71, le collecteur 72 et la cana  lisation 73 dans laquelle est montée la soupape 74.

    La soupape 74 joue encore un rôle quant à la com  mande de l'introduction sélective de quantités sup  plémentaires de fluide dans des pistons choisis dans  la série des dispositifs 38 à 43     d'actionnement    du  bouclier S. A ce sujet, on remarquera qu'un moteur  pneumatique 92 est entraîné par de l'air fourni par  une canalisation 93, qui relie ce moteur et la cana  lisation d'alimentation 78 et qui est, de préférence,  munie d'un dispositif de graissage L, d'un manomè  tre 94 et d'un régulateur 95 pour régler le fonction  nement du moteur pneumatique 92. Le moteur 92  entraîne une pompe de surpression 96 dont la cana  lisation d'admission 97 aboutit, par les canalisations  73, 68 et 69 ainsi que par la soupape d'arrêt 70, à  la masse d'huile contenue dans le réservoir R.

   La  canalisation de refoulement 98 de la pompe de sur  pression 96 peut être sélectivement mise en commu  nication avec une canalisation 99 par l'intermé  diaire de la soupape précitée 74 à commande pneu  matique, quand cette soupape 74 se trouve dans une  position     dans    laquelle elle répond à un     actionnement     approprié de la     valve    89 commandée à la main. De  plus, la canalisation 97 peut comporter un accumula  teur 100 pour maintenir une pression constante dans  le     fluide    circulant dans la canalisation 99 quand la  soupape 74 fait communiquer cette dernière et la  canalisation 97.  



  L'accumulateur 100 sert à     maintenir    une pres  sion supérieure à celle qui règne dans les     canalisa-          tions    de     fluide    38b à 43b comme on peut le déter  miner grâce aux manomètres précités 60 et     grâce    à  un manomètre 101 monté dans la canalisation 99  qui est reliée à une série de canalisations 38c, 39c,  40c, 41c, 42c et 43c qui sont respectivement reliées  aux canalisations 38b à 43b.

   Les canalisations 38c  à 43c comportent de préférence respectivement une  soupape d'arrêt 102 ainsi qu'une vanne d'arrêt 103  commandée à la     main.    En     raison    de cet agencement,  on peut remarquer que, sous la commande sélective  des vannes 103, on peut faire parvenir une quantité         supplémentaire    -d'huile sous pression aux pistons res  pectifs des cylindres 38 à 43 entraînant le bouclier S,  pour que grâce à ce fluide supplémentaire un seul de  ces pistons (ou plusieurs de ces pistons combinés)  sorte un peu plus de son cylindre que les autres  pistons.

   En conséquence, on voit que, dans le cas  où pendant un percement de tunnel, le bouclier com  mence à changer de direction, on peut rétablir sa  direction grâce à une commande d'avance sélective  des pistons respectifs. En pratique, on utilise dans le  tunnel un instrument, comme une lunette pour faire  une visée dans la direction du trajet du bouclier  après la pose de chaque support C. De cette  manière, n'importe quelle déviation du bouclier au  cours de la constitution de chaque tronçon successif  peut être compensée à mesure que le bouclier  avance.  



  Afin d'assurer le rappel des pistons des cylindres  38 à 43 avant la mise en place d'un support C,  comme décrit précédemment, une canalisation 104  est mise en communication avec les dispositifs       d'actionnement    respectifs par l'intermédiaire de cana  lisations 105, la canalisation 104 étant également  mise en communication, par l'intermédiaire de la  valve 89 commandée à la main, avec la     canalisation     précitée 87 qui aboutit à la canalisation d'alimen  tation d'air 78. De ce fait, quand on fait passer la  valve de commande manuellement 89 depuis une  position de déplacement du bouclier jusqu'à une  position de rappel des pistons, ceux-ci seront rap  pelés.  



  On désire que les cylindres     d'actionnement    des  boisages reçoivent de l'air afin de pousser élastique  ment les boisages contre le front de taille du tunnel  et, en conséquence, ces cylindres sont également rac  cordés à la canalisation d'alimentation d'air 78. Les  cylindres inférieurs 44 et 45 de boisage sont reliés à  la canalisation 78 par une canalisation de branche  ment 105' qui comporte un dispositif de graissage,  la canalisation 105 étant reliée à une canalisation  106 par l'intermédiaire de deux valves 107 et 108  à quatre voies, commandée à la main.

   Lorsqu'on  déplace ces deux valves en sens inverse, il s'établit  sélectivement, entre la canalisation 106 et les côtés  opposés du piston du cylindre     d'actionnement    44, une  communication avec une lumière d'échappement,  comme le comprendront facilement les techniciens. La  valve 108 fonctionne de la même manière que la  valve 107, de façon à commander et régler la sortie  et le rappel du piston du cylindre     d'actionnement    45.

    Les cylindres supérieurs 46 et 47 de boisage sont  raccordés à la canalisation     d'alimentation        d'air    78  par une canalisation 109 par l'intermédiaire d'une  canalisation 110 qui amène du fluide par deux val  ves 111 et 112 à quatre voies, commandées à la  main, pour commander l'extension et le rappel des  cylindres 46 et 47 de la même manière par laquelle  les pistons des cylindres 44 et 45 sont actionnés par  la     commande    des valves 107 et 108.

        Comme on l'a précisé précédemment, avant le  déplacement du support principal A de la     poutre-          caisson,    les pieds télescopiques 34 de ce support  sont rappelés par les vérins hydrauliques 33, comme  illustré sur la     fig.    2.

   Comme on le voit sur la     fig.    9,  le système     d'actionnement    des vérins 33 est égale  ment     oléo-pneumatique    dans son mode de     réalisation     préféré, et     il        comporte    de préférence un réservoir  113 auquel l'air parvient par une canalisation 114  qui est reliée à une     canalisation    115     partant    de la  canalisation d'alimentation d'air précitée 78 et abou  tissant à une valve 116     commandée    à la main.

   Cette  valve commande également la mise en communica  tion de la canalisation d'alimentation d'air 78 avec  une canalisation 117 qui communique, par l'inter  médiaire d'une soupape d'arrêt 118, avec une cana  lisation 119 qui est reliée aux deux cylindres des  pistons 33 et débouche sur le côté extérieur de ces  pistons, afin de rappeler ceux-ci dans leurs cylindres  respectifs. L'huile est amenée sous la pression que lui  communique l'air se     trouvant    dans la partie supé  rieure du réservoir 113, par l'intermédiaire d'un  filtre 120, d'une soupape d'arrêt 121 et d'une cana  lisation 122, qui communique avec les cylindres des  vérins ou pistons 33 en passant par deux soupapes  d'arrêt 123 et par deux soupapes d'étranglement 124.

         Etant    donné que l'air sous pression, qui provoque la       sortie    des pistons 33 grâce à l'huile, est compressible,  pendant qu'on désire supporter fermement le support  A de la poutre-caisson au cours du fonctionnement,  les pistons 33 sont initialement dans leur position       sortie    grâce à la pression de l'air, et les soupapes  d'arrêt 123 sont alors dans leur position fermée, ce  qui emprisonne l'air dans les cylindres des pistons  33.

   Pour faire     sortir    les pistons 33 plus loin, chaque  canalisation de branchement du circuit     hydraulique     commandant ces pistons comporte une pompe à  haute pression 125, commandée à la main ou d'une  autre manière, qui est reliée aux cylindres des pis  tons 33 par l'intermédiaire d'une soupape d'arrêt 126  et, de ce fait, par l'intermédiaire des soupapes  d'étranglement 124, du côté fermé des soupapes  d'arrêt respectives 123.

   En conséquence, du fait que  les soupapes 123 sont fermées, on peut actionner à  la main la pompe 125, ou bien si on le désire, de  telles pompes peuvent être actionnées par une     éner-          ffi   <B>a</B>  e, mais en tout cas, ces pompes ont pour fonction  d'introduire des quantités supplémentaires de fluide  hydraulique sous pression élevée dans le cylindre  des pistons 33.  



  Au cours du levage des pieds 34 qu'on peut  obtenir simplement en ouvrant les soupapes d'arrêt  <B>123</B> et en actionnant la vanne<B>116</B>     commandée    à la  main pour permettre à l'air de passer de la canali  sation 117 à la     canalisation    119, tout excès de pres  sion dans la canalisation 119 étant détendu par une  soupape de détente 127, le fluide hydraulique contenu  dans les cylindres des pistons 33 reviendra bien  entendu dans le réservoir 113 par une     canalisation       128 comportant une soupape     d'arrêt    129 et raccor  dant la canalisation 122 au réservoir 113.  



  Une fois que les pieds 34 ont été     ainsi    élevés,  le support A de la poutre-caisson sera alors déplacé  en avant du bouclier vers le front de taille du tunnel  par le support de poutre-caisson déplaçant les pistons  23 des cylindres qui, comme représenté sur le schéma  actuellement décrit, sont actionnés     pneumatiquement     par l'intermédiaire d'une     canalisation    130 qui est  reliée au système     d'alimentation    d'air par un raccor  dement avec la canalisation 87.

   La     canalisation    130       comporte    une valve 131,à quatre voies et comman  dée à la main, qui sert à faire     communiquer    la cana  lisation 130 avec l'un des côtés des pistons 23 des  cylindres     d'actionnement,    par une canalisation 132,  et avec l'autre côté de ces pistons par une canali  sation 133. L'une des canalisations 132 et 133 abou  tit au côté de détente du piston et l'autre au côté de  rappel du piston.

   Chacune des     canalisations    132 et  133     comporte    de préférence un ensemble de com  mande de débit à soupapes, comprenant une soupape  d'arrêt 134 et une soupape d'étranglement 135,     grâce     à quoi le déplacement des pistons 23 des cylindres  en sens inverses est amorti par l'action des soupapes  d'étranglement<B>135.</B>  



  On peut donc voir maintenant que lorsque  l'appareil décrit se trouve dans les conditions illus  trées sur la     fig.    1,     il    fonctionnera de la manière  suivante.  



  Les soupapes 123 du système     d'actionnement    des  vérins de la poutre-caisson seront fermées, ce qui fait  que le fluide contenu dans les     cylindres    des pistons  33 des vérins sera     emprisonné,    mais si on le désire,  cette masse de fluide ainsi contenue peut recevoir un  supplément de fluide, grâce à     l'actionnement    de la  pompe à haute pression 125. Le régulateur 82 est  alors actionné pour faire fonctionner le moteur M,  grâce à quoi la pompe P enverra du fluide sous  pression aux cylindres respectifs 38 à 43 du bouclier,  à raison d'un volume égal à chaque tour de la pompe.

    Toutefois, si l'on désire corriger des déviations du  bouclier qui auraient pu se produire au cours de  fonctionnements antérieurs, on agit sur les valves 74  à 89 de manière que la pompe de surpression 96  envoie du fluide sélectivement dans les     canalisations     38c à 43c,     afin    d'introduire des     quantités    supplé  mentaires de fluide dans un ou plusieurs cylindres  choisis parmi les cylindres 38 à 43, ce qui exerce une  action d'orientation sur le bouclier S au fur et à  mesure de sa progression.  



  Pendant la progression du bouclier S, l'air est con  tinuellement envoyé par la     canalisation    d'alimenta  tion 78 jusqu'aux cylindres supérieur et     inférieur    de  boisages par     l'intermédiaire    de leurs soupapes de  commande respectives 107,<B>108, 111</B> et 112, afin de  maintenir les boisages 50 et 51 en contact élastique  avec le front de taille du tunnel, pour en empêcher un  effondrement intempestif.

   Après une     avance    totale du  bouclier, ce qui fait que les pistons des cylindres de  bouclier 38 à 43 se trouvent dans la position illustrée      en     trait    interrompu sur la     fig.    2, on boulonne alors  ensemble les deux moitiés du support C de la poutre  caisson et on met en position ce support pour qu'il  supporte le couchis se trouvant entre ledit support et  le support C posé en dernier.  



  On pose le couchis de préférence de bas en haut  de chaque côté du tunnel, l'extrémité à feuillure la  plus profonde de chaque couchis étant d'abord intro  duite entre le     support    C de poutre-caisson posé en  dernier et la jupe du     bouclier,    l'autre extrémité du  couchis étant alors facilement glissée en position en  reposant librement sur le support de poutre-caisson,  lequel se trouve, en cours d'installation, entre ledit  support et la jupe du bouclier.

   On utilise     alors    les  vérins 53 pour refouler le support de la     poutre-          caisson    fermement en contact avec le couchis et pour  presser le couchis vers le haut contre la jupe du bou  clier S, les entretoises 63 étant disposées entre le       support    C de poutre-caisson précédemment posé et  celui dont la pose est en cours, et ces entretoises agis  sant sur ces deux supports. On raidit alors les  tirants 63.

   On bloque alors les boulons de fixation 62  pour fixer fermement le support de poutre-caisson  qu'on vient de poser, après quoi, on libère le support  auxiliaire B de la poutre-caisson et on le fait basculer  jusqu'à la position illustrée sur la     fig.    2, le vérin à  vis 35 étant actionné pour faire cesser la charge exer  cée sur le support     principal    ou arceau A de la     poutre-          caisson.    Les soupapes 123 sont alors ouvertes et l'on  agit sur la valve 116 pour envoyer de l'air comprimé  dans la     canalisation    117 afin d'élever les pieds 34 du  support A de la poutre-caisson.

   Une fois que les  pieds 34 ont été ainsi élevés, on actionne le tendeur  de câble 30 pour faire cesser la traction exercée sur  les tiges 28, grâce à quoi le support en     arceau    A peut  être déplacé vers le front de taille du tunnel. Ensuite,  on règle la valve 131 du système de cylindre déplaçant  le support de la     poutre-caisson,    de manière à provo  quer la     sortie    des pistons 23 hors des cylindres des  dispositifs     d'actiornement,    pour amener le support de  la poutre-caisson à la position illustrée sur la     fig.    1.  



  Ensuite, on évacue la     canalisation    117 au moyen  de la valve 116, et les soupapes d'arrêt 123 sont  ouvertes de     manière    à refouler de nouveau les  pieds 34 vers le bas contre la semelle du tunnel. On  règle alors les diverses soupapes pour le système       d'actionnement    des vérins de la poutre-caisson,  comme on l'a décrit précédemment.

   Le moteur pneu  matique 37 reçoit alors de l'air provenant de la sou  pape 81 montée dans la canalisation 80, afin d'élever  le vérin à vis ou     support        auxiliaire    B de la     poutre-          caisson    jusqu'à la position représentée sur la     fig.    1  dans laquelle il peut être     refixé.    Bien entendu, le       fonctionnement    décrit ci-dessus se répète pour chaque  tronçon de tunnel.  



  On voit donc que l'appareil décrit apporte des  avantages     importants    dans la     technique    du creusement  ou du percement des tunnels, car l'on     utilise    un bou  clier protecteur pour supporter la charge de terre  supérieure au     fur    et à mesure du montage d'une struc-         ture    de support sous la protection du bouclier.

   Si on le  désire, on peut     laisser    le tunnel tel quel, c'est-à-dire  avec la terre supportée seulement par les supports C  et avec le couchis disposé dessus, ou bien, si on le  désire, on peut disposer des coffrages appropriés à  l'intérieur de la structure de cadre afin qu'on puisse  introduire du béton hydraulique dans l'espace compris  entre le coffrage et la structure de support de manière  à réaliser une galerie bétonnée.

Claims (1)

  1. REVENDICATION 1 Procédé pour parer un tunnel, caractérisé en ce qu'on enfonce un bouclier dans la terre, en ce qu'on enlève la terre depuis le bouclier au front de taille de tunnel, en ce qu'on édifie une structure de renforce ment curviligne ou en arceau à l'intérieur du bouclier tout en supportant la terre supérieure sur ce dernier, en ce qu'on avance le bouclier de manière à découvrir la structure de renforcement, en ce qu'on entraîne le bouclier avec une force hydraulique uniformément répartie exercée simultanément et uniformément en des points situés sur le sommet et les côtés du bou clier, en ce qu'on détermine toute déviation dans la direction du déplacement de ce bouclier par rapport à une course prédéterminée, et enfin,
    en ce qu'on exerce une pression supplémentaire d'un fluide à l'un des points précités, pour assurer un contrôle de l'orienta tion de la direction du bouclier. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on enfonce le bouclier au moyen de plusieurs pistons espacés actionnés par la pression d'un fluide, et en ce qu'on envoie auxdits pistons des volumes égaux de fluide provenant d'une source de fluide sous pression, distincte pour chaque piston. 2.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on donne au bouclier qu'on enfonce dans la terre la forme générale d'un fer à cheval, en ce qu'on l'enfonce à sa partie supérieure et à ses côtés au moyen de plusieurs pistons hydrauliques, et en même temps en ce qu'on envoie à ces pistons des quantités égales de fluide hydraulique provenant d'une source de fluide sous pression particulière à chaque piston. 3.
    Procédé selon la sous-revendication 2, carac térisé en ce qu'on envoie aux pistons précités des volumes égaux de fluide provenant d'une source séparée de fluide sous pression pour chaque piston, et en ce qu'on envoie dans des pistons choisis un volume supplémentaire de fluide à partir d'une source séparée, afin de provoquer une commande de l'orientation de la direction du bouclier. 4. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on supporte élastiquement le front de taille du tunnel pour l'empêcher de s'effondrer au cours de l'enfoncement du bouclier dans la terre. 5.
    Procédé selon la sous-revendication 4, carac térisé en ce qu'on supporte élastiquement le front de taille du tunnel à mesure que le bouclier avance par rapport au front de taille. 6. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on enfonce le bouclier dans la terre tout en exerçant une pression hydraulique uniforme, pro venant d'une source de déplacement volumétrique positive, en des points espacés autour du bouclier pour le refouler dans la terre, et en ce qu'on aug mente, à partir d'une source de pression séparée, la pression à un point de pression choisi, afin d'obte nir une commande de l'orientation de la direction du bouclier. 7.
    Procédé selon la sous-revendication 6, carac térisé en ce qu'on monte un premier support profilé curviligne à quelque distance du bouclier, en ce qu'on monte un second support profilé curviligne en l'ali gnant à une certaine distance par rapport au premier support précité, en ce qu'on dispose entre lesdits supports et le bouclier un couchis comblant l'espace compris entre ces supports, en ce qu'on soulève avec des vérins ledit second support pour le faire porter fortement contre le bouclier et enfin en ce qu'on fixe en place ce second support. 8.
    Procédé selon la sous-revendication 7, carac térisé en ce qu'on pratique des feuillures dans les extrémités opposées du couchis et dispose les extré mités du couchis entre les supports profilés et le bou clier, de manière qu'une partie du couchis se trouve entre les extrémités à feuillure entre des surfaces opposées desdits supports. 9.
    Procédé selon la sous-revendication 7, carac térisé en ce qu'on pratique aux extrémités opposées du couchis une feuillure plus profonde à l'une de ses extrémités qu'à son autre extrémité, en ce qu'on introduit l'extrémité du couchis comportant la feuil lure la plus profonde entre le premier support et le bouclier, et en ce qu'on introduit l'autre extrémité du couchis entre le support mentionné en second et le bouclier. 10.
    Procédé selon la sous-revendication 9, carac térisé en ce qu'on monte des entretoises circulaires entre les deux montants, et en ce qu'on avance le bouclier par rapport à la structure de renfoncement afin de découvrir cette dernière par rapport à la terre supérieure du tunnel, les pistons hydrauliques étant alors en contact d'épaulement contre le second support en alignement avec lesdites entretoises cir culatoires.
    REVENDICATION II Appareil pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait qu'il comprend un bouclier, un dispositif supportant de manière déplaçable ce bouclier en vue d'un dépla cement axial de ce dernier et un dispositif actionné par la pression d'un fluide pour avancer axialement le bouclier, ledit dispositif supportant, de façon déplaçable, le bouclier et comportant une poutre- caisson placée dans le sens longitudinal du bouclier et fixée sensiblement à sa partie centrale, une pièce de support,
    un dispositif reliant de façon déplaçable ladite poutre et ladite pièce de support, enfin, une seconde pièce de support, reliée à la poutre-caisson de manière à être déplacée entre une position où elle supporte cette dernière et une position où elle ne la supporte pas. SOUS-REVENDICATIONS 11.
    Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que le dispositif supportant de façon dépla- cable le bouclier en vue du déplacement axial de ce dernier comprend une pièce disposée verticalement, et en ce que le dispositif pour avancer le bouclier comprend plusieurs pistons espacés, un dispositif envoyant simultanément à chacun de ces pistons une quantité uniforme de fluide provenant d'une source individuelle de fluide sous pression. 12. Appareil selon la revendication II, caracté risé en ce qu'un dispositif commande l'orientation du déplacement du bouclier. 13.
    Appareil selon la sous-revendication 12, caractérisé en ce que ledit dispositif commandant l'orientation comprend un dispositif pour envoyer une quantité supplémentaire de fluide à des pis tons choisis. 14. Appareil selon la sous-revendication 12, caractérisé en ce que le dispositif servant à orienter le déplacement du bouclier comprend un dispositif pour refouler un volume supplémentaire de fluide dans un piston choisi, ledit volume supplémentaire de fluide provenant d'une source de fluide sous pres sion qui est distincte de celle qui envoie la pression égale précitée auxdits pistons. 15.
    Appareil selon la revendication II, carac térisé par un bouclier en forme d'un long corps de section transversale curviligne ou arquée et dont la partie inférieure est ouverte, par un dispositif pouvant venir porter contre la semelle du tunnel et contre le bouclier afin de supporter ce dernier, et par un dispositif reliant de façon déplaçable ledit dispositif de support au bouclier, le dispositif de support du corps comprenant une poutre-caisson en forme d'aiguille, qui est supportée sensiblement à l'endroit de l'axe longitudinal du bouclier, une pièce s'étendant vers le bas à partir de ladite poutre-cais- son et destinée à porter contre la semelle du tunnel,
    et enfin une seconde pièce de support qui est sup portée par ladite poutre-caisson de manière à passer dans une position où elle supporte la poutre-caisson et dans une position où elle ne la supporte pas. 16. Appareil selon la sous-revendication 15, caractérisé en ce que ledit dispositif reliant de façon déplaçable le dispositif de support au bouclier com prenant, d'une part, des galets coopérant avec la poutre-caisson en forme d'aiguille et la pièce s'éten dant vers le bas à partir de ladite poutre-caisson et, d'autre part,
    une pièce de support qui est articulée à ladite poutre-caisson afin de se déplacer entre une position où elle est en contact avec la semelle du tun- nel et une position où elle ne porte pas contre ladite semelle. 17. Appareil selon la sous-revendication 16, caractérisé en ce que la pièce s'étendant vers le bas à partir de la poutre-caisson précitée est disposée transversalement au bouclier et comporte des pieds latéralement espacés servant à recevoir entre eux une haveuse, une pièce de support, qui est directement reliée à la poutre-caisson, pouvant venir porter con tre la semelle du tunnel. 18.
    Appareil selon la sous-revendication 18, caractérisé en ce que le dispositif envoyant des volu mes égaux de fluide hydraulique auxdits pistons com prend une pompe polycylindrique et un dispositif qui fait communiquer les pistons avec les cylindres respectifs.
CH1510562A 1962-11-28 1962-12-24 Procédé pour percer un tunnel et appareil pour sa mise en oeuvre CH403828A (fr)

Priority Applications (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
CH1510562A CH403828A (fr) 1962-11-28 1962-12-24 Procédé pour percer un tunnel et appareil pour sa mise en oeuvre

Applications Claiming Priority (2)

Application Number Priority Date Filing Date Title
DEK0048321 1962-11-28
CH1510562A CH403828A (fr) 1962-11-28 1962-12-24 Procédé pour percer un tunnel et appareil pour sa mise en oeuvre

Publications (1)

Publication Number Publication Date
CH403828A true CH403828A (fr) 1965-12-15

Family

ID=25715744

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
CH1510562A CH403828A (fr) 1962-11-28 1962-12-24 Procédé pour percer un tunnel et appareil pour sa mise en oeuvre

Country Status (1)

Country Link
CH (1) CH403828A (fr)

Similar Documents

Publication Publication Date Title
FR2588297A1 (fr) Dispositif pour le forage sous-marin de fondations
EP0095795B2 (fr) Machine perfectionnée pour la réalisation de galeries souterraines
EP0021987B1 (fr) Machine pour le creusement des galeries souterraines
FR2545150A1 (fr) Dispositif de boulonnage pour la fixation dans des forages de boulons au moyen d&#39;un agent de cimentation
FR2596084A1 (fr) Dispositif de pose de tubes par poussee, en particulier pour tubes de faible diametre
BE489004A (fr)
CH403828A (fr) Procédé pour percer un tunnel et appareil pour sa mise en oeuvre
CH686144A5 (fr) Train de renouvellement d&#39;une voie ferree.
EP3241985A1 (fr) Tunnelier
CA1280614C (fr) Procede d&#39;exploitation de mines ou carrieres souterraines par enlevures descendantes et foudroyage et installation pour sa mise en oeuvre
BE536171A (fr)
BE1005620A5 (fr) Equipement d&#39;assemblage d&#39;un jeu de combustible nucleaire.
FR2536787A1 (fr) Procede et dispositif de foncage de galerie pour la renovation de collecteurs d&#39;eaux usees
FR2483007A1 (fr) Commande de bouclier a couteaux
FR2815060A1 (fr) Procede de construction de batiment, moyens et installation mis en oeuvre et batiment realise
FR2619137A1 (fr) Procede de construction d&#39;une fondation en beton en sous-sol, notamment dans des terrains batis
WO2007036670A1 (fr) Machine de realisation d&#39;une paroi continue dans le sol
FR2625768A1 (fr) Soutenement d&#39;une fente calotte
FR2641016A1 (en) Public works machine which can be used in particular for installing posts
BE558283A (fr)
FR2478190A1 (fr) Materiel pour l&#39;execution d&#39;un puits, comprenant une plate-forme de travail pour effectuer des operations de percements
CH426919A (fr) Procédé pour déplacer des ensembles de voies et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé
FR2788591A1 (fr) Procede et machine d&#39;extraction de tubes d&#39;echangeurs
EP0952307A1 (fr) Procédé pour la construction d&#39;un ouvrage sous un talus de support d&#39;une voie ferrée ou d&#39;une chaussée
FR3123591A1 (fr) Equipement pour pousser un train suiveur d’un tunnelier