CA1280614C - Procede d'exploitation de mines ou carrieres souterraines par enlevures descendantes et foudroyage et installation pour sa mise en oeuvre - Google Patents

Abstract

Procédé d'exploitation de mines ou carrières souterraines par enlevures descendantes et foudroyage et installation pour sa mise en oeuvre. Le procédé est caractérisé en ce que l'on divise le plafond en une pluralité de zones de plafond soutenues indépendamment les unes des autres et, au fur et à mesure que l'on extrait du minerai sous ce plafond, on foudroie de proche en proche lesdites zones sur une hauteur limitée. L'invention trouve une application notamment dans l'extraction du charbon, de minerais métalliques etc...

Description

J~280614 Procéd~ d'exploitation de mines ou carribrea souterraines pflr enl~vu~es des~endante~ et fo~droYsqe et installation Dour sa miae en oeuvre.
L'invention concerne un nouveau procédé d'exploitation de mines ou carribres souterraines et un dispositif pour sa mise en oeuvre. Elle s'applique plus particulihrement aux Amas ou filon~ de minerais de hauteur importante.
Pour les ~isements de ce type, les exploitqtions sont à
Front d'abattage montant ou descendant. Avec les fronts descendants, 108 conditions d'abattaqe sont Dlus faciles tandis que le~ fronts montants peuvent poser des problames de securit~ du fait de l'abattage au toit.
Plu3ieur~ solutions à front descendant ont éte proposées, mais elles ne sont pas entièrement satisfaisantes.
C'est ainsi que les exploitations ll90U9 plancher souple" ne se sont guère développées à cause des difficultés d'exploitetion et des Droblèmes de sécurité qu'elles posent. Les exploitations par soutirage ne permettent pas une récupération complbte du minerai et demandent des travaux de préparation importants.
ûn a au89i proposé de constituer une dalle fixe de béton ancrée dan~ les épontes (c'est-~-dire le terrain entourant le filon de minerai) et d'extraire une trsnche de minerai sous cette dalle, puis de répéter l'opération a des profondeurs croissantes avec formation les unes 90U9 les autres de dalles fixes successive~ à l'abri desquelles on extrsit le minerai : les dalles restent à demeure et sont abandonnées au fur et à mesure de l'exploitation. Une telle pratique est coûteuse b cause de la confection des dalles successives et n'est applicable qu'à des filons d'epaisseur re~treinte ; la tenue des éponte~ au droit du chantier d'exploitation est compromise par les contrsintes induite~ par les dalles restées en plsce à l'amont de celui-ci.
Il n'e%iste donc pas à ce jour de procédé entièrement satisfaisant pour les exploitations qui doivent se développer sur une certaine hauteur.
On distinque par ailleurs les exploitations par remblayage et les exploitation~ par foudroyage. La pratique du foudroyage, qui consiste à l~isser s'~bouler les terrains qui surplombent le minerai -.

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exploité, est plus économique que la pratique du remblayage qui consiste à substituer un matériau au minerai exploite.

Il paraît donc souhaitable de chercher à combiner l'exploitation descendante avec la technique du foudroyage.

La présente invention vise à résoudre ce problème en proposant, pour les amas ou filons de minerais de hauteur importante, un procédé d'exploitation à front descendant avec foudroyage, qui soit relativement simple et peu coûteux, et qui permette l'abattage et la récupération intégrale du minerai avec une grande sécurité.

Selon la présente invention, il est prévu un procédé d'exploitation de mines ou carrieres souterraines par enlevures descendantes sous un plafond, caractérisé
en ce que, ce plafond étant sensiblement horizontal, on le divise en une pluralité de zones de plafond soutenues indépendamment les unes des autres par une pluralité de dalles indépendantes juxtaposées côte à côte et soutenues par des moyens de soutien, en sorte de former conjoitement un toit de protection contre des éboulis de foudroyage, et, au fur et à mesure que l'on extrait du minerai sous ce plafond, on foudroie individuellement de proche en proche lesdites zones sur une hauteur limitée par abaissemen.
successivement de chacune des dalles sous laquelle on a déjà extrait du minerai, en utilisant pour ce faire des moyens mécaniques de support temporaire et d'abaissement fixés sur au moins un châssis amovible utilisé successive-ment pour les différentes dalles.

En d'autres termes, l'invention propose de diviser la voûte en une pluralité (réseau) de zones soutenues independamment les unes des autres et, en parallèle avec B

~280614 -2a-l'extraction du minerai du sol, de foudroyer de proche en proche lesdites zones sur une haute~r limitée. Cela permet un contrôle satisfaisant du foudroyage qui est compa-tible avec les exigences de securite. Les zones envisagées ici sont les portions de la voûte supportées individuelle-ment par les dalles précitées (ces dernières sont dimension-nées en sorte de pouvoir être abaissées). On appréciera que l'invention propose de travailler sous une zone fou-droyée, en surmontant le préjugé de l'homme de l'art quantà ce que permettent, a priori, les normes de sécurité.

Il est important de noter que, lors de cet abaissement, la masse des éboulis résultants reste faible en raison de l'effet de voûte induit dans la masse globale des eboulis de foudroyage par la présence des dalles avoisi-nantes qui restent fixes. Cette propriété permet le choix, pour l'abaissement successif des dalles, de dispositifs (de préférence hydrauliques) dont les caractéristiques techniques (structure et fonctionnement) autorisent une fabrication et une application industrielles.

On appréciera que le procédé d'exploitation selon l'invention conduit à une productivité élevée car elle rend possible une mécanisation de l'ensemble des opéra-tions d'exploitation. D'autre part les investissements sont maintenus à un niveau raisonnable puisque les dalles descendent avec le chantier d'exploitation.

De préférence, les dalles prennent appui sur des piliers de minerai et après enlèvement du minerai entre les piliers, on soutient artificiellement les dalles par lesdits moyens mécaniques de support temporaire et d'abaissement, on diminue la hauteur des piliers et on abaisse les dalles.

~3 ~280614 Selon un autre mode préférentiel de mise en oeuvre de l'invention, les dalles reposent sur des piliers artificiels et on extrait le minerai, en alternance, entre ces piliers et sous ceux-ci. Ces piliers artificiels son-t en pratique liés aux dalles; ils sont avantageusement dépla-cables transversalement au sens d'exploitation.

Dans des chantiers étroits des dalles sont de préférence disposées bout à bout ou côte à côte. Pour les chantiers de plus grande largeur les dalles sont de préfé-rence alignées en files et en rangées, la progression des enlevures et des abaissements de dalles s'effectue de préfé-rence, soit file par file, soit rangée par rangee.
De préférence, l'écartement des murs ou piliers est, au moins en certains endroits, supérieur à la largeurd'engins d'exploitation de manière à permettre la circulation.

Selon encore un autre mode de réalisation préfé-rentiel, plus particulièrement destiné aux veines étroites, on met les dalles en appui latéral contre des épontes, par exemple par arc-boutement, ce qui permet d'extraire le mine-rai au sol sur toute la largeur de la galerie.
L'invention propose également une installation de soutènement pour exploitation de mines et carrières sou-terraines par enlevures descendantes sous un plafond, carac-térisée en ce qu'elle comporte un toit de protection contre30 des éboulis de foudroyage sensiblement horizontal formé
d'une pluralité de dalles élémentaires indépendantes juxta-posées côte à côte, munies de moyens de soutien, ainsi que des moyens mécaniques de support et d'abaissement à hauteur contrôlable, adaptés à l'abaissement individuel de proche en proche de ces dalles, ces moyens de support et d'abais-~28Q61.4 sement de dalles étant fixés sur un ou plusieurs châssisamovibles qui sont utilisés successivement pour les diEfé-rentes dalles.

En pratigue ces dalles sont de preférence en béton armé.

Selon un premier mode de réalisation préférentiel de l'invention, les moyens de soutien sont des piliers ou murs en minerai à exploiter lorsque ce dernier présente une résistance suffisante.

Selon un autre mode de réalisation préférentiel, les moyens de soutien sont artificiels. Ce sont des piliers fixes et solidaires des dalles, ou liés aux dalles avec possibilite de translation le long de celles-ci. Ces piliers sont en pratique, comme les dalles, en béton armé.

Dans le cas de veines étroites, des dalles peuvent aussi être soutenues par une pluralité de vérins horizontaux prenant appui à leurs extrémités latéralement contre un épaulement vertical des dalles et les épontes elles-mêmes;
ces vérins restent en pratique en place pendant qu'on extrait du minerai sous toute leur largeur.

Dans de telles veines étroites, au lieu d'être monobloc, les dalles peuvent aussi être formées d'au moins deux éléments de voûte articulés formant voûte à angle varia-ble, arc-boutée aux épontes, avantageusement complétés par deux éléments latéraux ou extrêmes, articulés aux éléments de voûte, et destinés à longer les épontes. Des vérins horizontaux sont prévus pour plaquer latéralement les éle-ments extrêmes contre les épontes.
On appréciera que de telles dalles permettent ~280614 -~la-de tirer parti du poids des éboulis de foudroyage pour aug-menter la sécurite du travail sous les dalles dans le cas de veines étroites tout en permettant de suivre aisément des variations de largeur de ces veines étroites.

Des espaces sont maintenus entre les dalles ainsi qu'entre les dalles et les parois latérales de la cavité exploitée, de manière à ce que la descente de chaque dalle s'effectue en toute facilité. Des dispositifs permet-tent d'éviter que les éboulis ne passent à travers ces espa-ces.

Un treillis métallique souple est avantageusement interposé entre le toit formé par l'ensemble des dalles et la voute d'éboulis de foudroyage qu'il soutient. En variante, des boucliers supportés par des triangles déforma-bles sont de préférence disposés dans des interstices entre des ~5 /

, B

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delle~ ~d~centes ; de préférenoe, pour un lnterntlce do~n~ entre deux dnlles, le bouolier est portb p~r oelle de~ delle~ qui ~t de~tinée b atre ab~issée en premier tandis que l'autre porte un redent destiné a appuyer vers le bns ~ur ce bouClier lor~ de l'~bni~sement de cette autre dHlle.
De Préférence cette pluralité de dalle~ élément~ireD
comporte au moins un aliqnement ~rengée) dont les moyen~ de ~outien sont suffis~mment écert~s pour permettre le pes~nqe d'engins d'exploitation.
Le~ moyen~ de support et d'ab~i~sement contrBlé comportent de préférence de~ vérins ou cou~3ins hydrauliques a~issant ~ventaqeusement sur le~ dAlles Dsr l'intermédiaire de plaque~ de répartition, ou sur les piliers psr l'intermédinire de ferrures dont ils sont dotés. Ces moyens de support et d'abai~sement contrôlés sont av~ntaqeusement fixés sur un ou plusieurs ch~ssig amovible~ utilisés aucces~ivement pour différentes dalles. Dens le C~8 de delles articulées, les moyens de support et d'abaissement ~gissent sur les élément~ extrêmes; par exemple au moyen de rails trQnsversaux venant sous des portées horizonteles de ce~ éléments.
L'épaisseur des dalles et la aéométrie des piliers sont calculées pour que l'ensemble puisse supporter le mas~e des éboulis du foudroyage~ Des c~pteurs sont avantageusement pr~vus, soit sur les dalles tmesure de la flèche) soit entre dalles et piliers (c~pteurs de pression) pour permettre de suivre le charqe supportée par les dalleA
en sorts de vériFier que celle-ci reste en deQb de~ limites d'utilisation des d~lles.
Des objets, caractéristiques et aventeges de l'invention ressortent de la description qui suit, donnée à titre d'exemple non li~itatif, en regard des dessins annexés sur lesquels :
- ln figure 1 est une vue en coupe lonqitudinale d'un chantier d'exploitation, selon l'invention, d'un filon vertical de minersi, - la fiqure 2 en est une vue en coupe trnnsversale.

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~280614 - le~ flgursa 3 et ~ ~ont des vuen on OOlJpe trMn9vera~le et longitudinnle d'un chantier annlogue, au cours de l'exploitatlon selon le procédé de l'invention, - les figures 5A b 5D sont des vues latérales d'une dnlle b piliers latéralement déplacables en 4 phase~ succeDaive~ d'extrnction, - les figures 6A ~ 6D sont des vues en coupe lonqitudinale d'un chantier analogue ~ celui des figures 1 à 4 illustrnnt 4 phases ~uccessives d'exploitation selon une variante du Drocédé de l'invention, - la figure 7 est une vue en coupe transversale d'un chantier de qrande larqeur, - la figure 8 est une vue de dessus d'un autre chantier de qrande larqeur, - la figure 9 est une vue en élsvation latérale d'une dalle supportée par de~ piliers de minerai dans un chantier étroit, - la figure 10 en est une vue simplifiée dans un stade intermédiaire d'extraction, - la figure 11 est une vue en coupe longitudinale dans le stade intermédiQire de la figure 10, - les figures 12 et 13 sont des veriantes de 1~ figure 9, - les figure3 14 et 15 sont des vues re~pectivement en coupe transversale, et en vue de dessus d'un chantier de grande lsrgeur dens lequel les dalles reposent sur du minerai à exploiter, - la fiqure 16 est une variante de la fiqure 14, - la figure 17 est une vue en coupe tran3veraale partielle de deux dalles ad~acentes munies d'un bouclier de protection.
- la figure 1~ est une vue éclatée de desaus des quetre él~ment~ constitutifs d'une dslle srticulée selon l'invention;
- la figure 19 est une vue de côté d'une telle dalle dans une veine de minerai fortement pentue;
- la figure 2û est une autre vue de côté ds cetta dalle, dans une veine analogue de plus qrande puissance;
- la Figure 21 est une vue schématique partielle en élévation d'un dispositif de soutien et de guida~e en descente d'une 3S dalle arti~ulée selon une variante de réalisation;

: ' ~280614 - 1~ figurn 22 eot une vue on porol)octlve de co (~l~positif de guidaqe en de~cQnte;
- la figure 23 est une vue de côté d'une autre dalle selon l'invention selon une configuratlon complètement aplatie;
- la fiqure 24 est une vue en coupe trsnsverosle d'une gelerie étroite dont 1~ voate est fnrmee de dalles plnne~ munies de vérins de soutien l~téral;
- I8 fiqure 25 est une vue en coupe lonqitudinale montrant un chsriot ~lévateur de mise en place de3 vérins et de support et d'abaisaement des d~lles; et la fiqure 26 est une vue de cette qalerie en coupe longitudinale ~ plu9 petite échelle montrant plusieurA dalles côte à
côte.
Les fiqures 1 ~ 26 représentent diverses variantes de réalisation d'une installation de soutbnement pour l'exploitation de minerai (charbon, minerai~ m~t~lliques...) par enlevures descendante~
et avec foudroysqe proqressif, contrôlé et localisé. L'extraction peut se f~ire psr une technique classique (hsvage, rabotsqe, tir...), le front d'abattage proaressant d'une dalle à une autre. LB hauteur d'enlevure e~t un Dsr~mbtre imPortant mais l'exploitant en est totalement maitre du moment qu'il dispose d'un enain d'ab~ttsqe approprie.
Les fiqures 1 et 2 représentent un chantier d'exploitation conforms à l'invention dans lequel une pluralite de d~lles Dl... sont disposées côte b c~te. Il s'aqit d'un chantier étroit et les dalles, glob~lement p~rsllélépipédiques, sont dispo3~es transversalement.
Ces dalles Dl... sont soutenues Dsr des Diliers P ici dispos~s tr~nsversalement aux dslles en sorte de dégaqer un ou plusieur3 couloirs ou files Cl, C2... Ces piliers repo3ent sur un amas 10 de miner~i b exploiter.
Aux extrémités du chantier sont ici représentées deux qaleries verticsles 11 et 12 destinées à l'entrée d'sir et l'accès du personnel, d'une psrt, et l'~vscuation du minerai et le retour d'air, d'autre part.

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~2q,0614 Ce~ ~nllc~ supportent conJolntement une maan~ 13 constltuée par des éboulis de foudroy~ge ~ entre cen dalle~ et le~ ébouli~ de foudroyaqe est interpos~ un treilli~ métallique 30uple 14 qui est fixé
aux terrain~ evoisin~nts 15 (~pp~l~g éponte~) pnr dc~ boulon3 d'ancraqe 16.
On désiqne P~r Dp-l, Dp, Dp~l... ~en ~ 9 8UCCCD~iV
qunlconques de la plurslité de dalles Dl...
Les figures 3 et 4 illustrent de fa~on 3chém~tique un stade intnrmédiaire d'exploitation dsns lequel une enlevure centrale 1, entre deux Diliers P, a déib ét~ extrsite sur toute 1A longueur du chnntier (en variante non representée, cette enlevure 1 est extraite de fsçon discontinue, d~lle Dar dalle, en alternance avec les enlevures latérales 2).
Le3 enlevures latérales, sous les piliers P, s~nt extr~ites, dalle par dalle, chsque dalle étnnt descendue du pas de l'enlevure, au fur et a mesure, avec foudrovsge contrôlé et locqlisé.
A la figure 4, les enlevures lstérales 2 qui nnt été
extraites 80US les Diliers des dslles juaqu'à Dp-l, sont en cour~
d'extraction sous les Diliers de la dalle Dp. Un dispositif de support (non représenté), de préférence hydraulique, maintient la dalle Dp pendant cette extrsction. Le dispositif assure ensuite la descente de la dalle Dp et des piliers P qui en sont solidaires ~u niveau des dalles précédentes.
Pour des raisons de commodité d'extrsction S0U8 les piliers, ceux-ci sont avsntageusement translstables letéralement sin~i qu'il apparait aux fiqures 5A ~ 5D.
A la fiqure 5A les piliers P' sDnt rapproch~s au msximum ;
on extrait d'abord les enlevures latérales 1 sur toute la longueur du chantier.
30Un écarte ensuite les piliers jusqu'au dessua des enleYures lat~rales extraites puis on sb~isse les dalles ; les piliers P'bordent ainsi une enlevure centrale 2 que l'on extrsit ensuite (figure 5B).
Pour effectuer la phase 3uivante d'extraction, on peut au pr~alable ramener les Piliers en confiquration rapprochée et répéter les opération3 précitées.

~Z80614 Do mnnibro Pr~f~r~e, on proobde do mnnlèro lnverne, en commencant pa~ extralra l'enlevure oentrale 1' tflgure 5C) puls, apres rapprochement des piliers et descente de la dallc, extraction des enlevures latérales 2' (Figure 5D).
Les cycles d'extraction alternent o~nsi, conformém~nt nux figures 5A et 5B, ou aux figures 5C et 5D.
Les fiqures 6A et 6~ illustrent une variante d'exploitntlon dans laquelle une enlevure centrsle est extraite en premler comme précédemment. Chaque dalle est icl équipée de dispoAitifs de support et d'abais~ement 17. Aux figures 6A et 6~, l'extraction des enlevures latérales (Dour des rai~ons de clarté, on a aupprimé le~ piliers "avant" des dalles) eat en oour8 AOUY les ~ilier~ de la dalle D4 qui, comme la précédente dalle D3 est en appui 9ur ses supports 17. Avant d'entamer l'extrsction du minerai sous les piliers de la dalle D5, (fiqure 6C), tQndis qu'on met en appui cette dalle sur ses moyens 17 de support et d'abaisQement, on abai~se la dalle D3 en provoquant un foudroyaqe su-dessus de celle-ci (figure 6D). Il y a ainsi un écart d'une dalle entre la dernière dalle sbaissée et la dalle SOU9 laquelle on extrait du minerai. Cela peut faciliter les manoeuvres d'extraction par auqmentation de l'espace disponible.
En variante il existe un nombr0 réduit d'ensembles de vérins hydrsuliques 17 montés sur un châssi3 mobile 1~ (voir la dalle Dl).
Ces vérins agissent de préférence sur les dalleR par l'intermédiaire d'une plsque de réPartitiOn 19.
La figure 7 pré~ente côte b côte trois files de dalles Dp,l, Dp,2, Dp,3 surmontées p~r un même treillis de protection.
Ls fiqure 8 présente, vues de dessus, quatre files de dalles Dp,l b Dp,4, d~finissant une succession de rangées de 4 dslles.
La Droares3ion des enlevures peut s'effectuer file de dalles par file de dalles,` ou ranqées de dalles par rangée de dalles. Pour faciliter la circulation des engins d'exploitation d'une file à
l'autre, on im~lante de Dlace en place une rangée de dalles particulières D0,1, b D0,4 dont les Piliers P' sont divis~s.

~Z80614 Les figures 9 ~ 16 pr~entent de~ varlanten de réall~ation dans lesquelles le8 dalles Dp reposent nur des murs ou piliers M
constitués par le minerai même ~ exploiter. Les enlevures sont dans ce C88 situées ~ des niveaux différents (voir figure 9).
L'enlevure centrale 1 entre le~ plliers M e~t extraite en premier. On met ensuite successivement les dallea en ~ppul uur leurs aupports 17 puis on extrait du minerai à ln partie haute des piliers M
(voir fiqures 10 et 11, dans le cas d'un chantier btrolt).
Si les DarOis du filon ne sont pas verticsles, le même principe s'applique la descente des dslles devant s'acwmpsgner d'une tr~nslstion hori~ontale (voir figure lZ). En variante, les dslles Dp sont inclinées en sorte d'être sensiblement Derpendiculaires aux psrois du filon (figure 13).
Les fiqures 14 et 15 représentent un chnntier similaire de lS plus qrende lsrqeur, avec plu~ieurs file3 parsllèles de dslles Dp,l Dp,4.
Les mêmes indications ~ue pour les fiqures 7 et 8 s'aDpliouent ici. On peut noter oue les dslles des figures 14 et 15 ~'appuient Dar leur~ extrémités ~ur des murs communs de minersi, qui sont interro~pus soua de~ dalles DO,l à DO,4 pour psrmettre la traversée d'engins d'exploitation.
La figure 16 repr~sente une variante de la figure 14 dans laquelle les dalles d'une m~me rangée reposent sur des murs ou Piliers distincts, d~ageant des couloirs sous, et entre ch~que dalle (le nombre de couloirs Cl à C7 est sup~rieur à celui de la figure 14, pour un nombre inférieur de files de dalles).
Le choix entre l'une ou l'sutre des configur~tions dépendra de la résistance des pilisrs et de la larqeur du chantier.
Comms il est connu en 80i dsns l'art de la mine, la protection des espscea videa entre les dslles est généralement essurée par un treillis métallique aouple et continu déroulé su-dessus des dalles au démsrraqe du chsntier.
On peut, 8'il y Q lieu, assurèr une étanchéité entre les dalles, par tout moyen connu~

~, :... .: , ... . ::

~280614 Cetto Drotnotion eat en vari~nte obtenue au moyen de bouclier~ 20 supportés par des trlangles déform~bles 21 representés la figure 17.
Chaque triangle comporte :
- un c~té AC constitué par la dalle (d~ns l'intervalle concerné) descendant en premier, ~ un côté A~ de lonqueur constante flrticulé en A sur la dalle et srticul~ en B sur le côté ~C. Ce caté A~ supporte le bouclier de protection~
- un cat~ BC de lonqueur varieble, ~rticulé en B sur le c~té
AB et couli~sant en C a travers un étrier, fix~ ~ur la dalle. Ce coulissement peut ~tre freiné au moyen d'une clavette.
La dfllle Dp, descendant en second, comporte en 22 un redent provo~uant la descente du som~et B du trianqle articulé et QssUrant nin~i l'étanchéité du dispositif.
Un dispositif (non représenté) est avantageusement pr~vu pour la protection des esDaces vides entre dalles et perois de la cavité exploitée et pour le soutènement du toit.
Le rôle de ce dispositif est double. Il permet d'éviter l'irruption des éboulis dans le chantier et perme~ d'adapter la méthode a des chanqements de lar~eur du chantier. Le pression des ébouli~ au contact de la paroi du chantier est qéneralement faible par suite de la présence des dslles qui supportent l'ensemble de la charge.
Ce dispositif non représenté permet d'assurer une protection Dar simple avancement d'allonaes b travers des épingles fixées dans la dslle, ces allonqes étflnt charg~e~ d'un matelas de bois ou de fer. Ces allonq&s facilement avan~ables ou rétractable~ permettent de s'fldapter b des vsristions de larqeur du chantier. Un soutènement classique per ~tan~on~ peut flider lors d'une forte extension de ces allonqes.
Ce dispositif peut être ~ comme~de mflnuelle (déplccement des allonqes a la force du poignet~ ou a commande hydrauliaue.
La disposition des dalles en files et r~ngées Permet d'obtenir dan3 le chant~er un d6coupaqe en ch~mbres et piliers avec .

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recoupes. On DeUt dono utill~er paur l'~b~ttnqe du mlnernl les matériels connus dans oes méthodes de chambre~ et pillers (haveuses par exemple).
En outre, l'existence des dalles, pflr 18 facillté qu'elles offrent d'y prévoir ou d'y placer tous les moyens de suspension n~cessaires, Dermet de disposer dans ce type de chnnt~r de tous les moyens n~cessaires de levaqe et de transport pnr monornil ~uspendu.
A titre d'exemDle, DOur l'exploitation d'une veine do minerai de 17 mètres de larqe, on utilise des dalles (ou poutres) de 10 16 mbtres de lonq, 2 mètres de large et 1,5 m de hnut. Les piliers correspondants sont oubiques avec un côté de 2 mètres, et sont distsnts de 7 mètres. Une telle dalle en béton armé peut ~tre concue pour suPporter 200.00Q Kq/m2, ce qui correspond clsssiquement b environ BO m d'éboulis.
Le~ vérins constitutifs des moyens 17 de support et d'ebaissement ont p~r exemDle une oourse de 1.6 m, une chnrqe au coulis~ement de ~00 tonnes et un effort de soulèvement de 170t. Le dispositif complet peut comporter 6 a ~ vérins.
Deux ca8 sont b distinquer pour la conception de ces moyen~
de suDport et d'abAissement :
- ler cas s Les piliers d'appui des dalles sont en minerai et non en béton. Dans ce cas un chAssis amovible comportant les 6 ou 8 vérins Drevus sera amen~ sous la dalle b supporter. La dalle sera priAe en chnrge par le dispositiF qui assurera son supportage pend~nt l'enlevure des Diliers puis sa descente. Il sera snsuite déplacé b la dalle suivante. Si les dslles ont des surfsces telles ~ue la stabilité
ne soit pas assurée par un ~eul chassis, on doublers les dispositifs de descente des dalles ~ui aeront placés de manièr~ a assurer cette ~tabilité.
- 2bme cas : Les piliers d'appui des dalle3 sont en béton.
lère vari~nte : ils ~ont solidaires des dalles. Dans ce cas, on peut utiliser un châssis comme dans le ca8 précédent, ou les vérins Deuvent être fixés contre le~ pilier~ au moy~n de ferrures prévues lors de 1~ coulée des piliers.

~;rj 1~

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2~mq vnrlant~ t ila aont tr~n~l~t~ble~. D~na ce cna, l'utili~ation des ch~asls est impér~tive.
Dans le9 deux varisntes, ai le~ d~lles ont des ~urfaces telles que la ~t~bilité ne soit pas assurée par un seul oha~sia, on doublera le3 di~positifs.
Les fiqures 1~ ~ 20 repré~ontent une dolle ~rticulée en auatre él~ments successifa 31~32,33 st 34 artlculé~ l'un ~ l'autre, de proche en proche. Il s'aqit d'une variante de dqlles (en pratique en béton) pour le 0~9 de filons pentus ayant une épaisseur de 2,8 - 3 m.
.iusqu'b ~ m. pour une orientation voisine de la verticale. voire plus pour des filons d'inolinaison inférieure à 45 Par raDport à la vertic~le.
Le3 elements extremes 31 et 34 sont en pratique sensiblement pRrall~les. L'élement 31 est disposé le long du toit ~5 de la vein~ 36 1~ de minerai tandis que l'él~ment 34 e4t dispo~ le long du mur 37 de cetts veine. Ces éléments, epDeles "elément de toit" et "élément de mur" 30nt adaptes ~ venir en nppui sur le minerai par leurs extrémités inFerieures 31A et 34A.
Les ~léments intermédiaires 32 et 33 forment con~ointement uns voûte dont l'anqle d'ouverture ou est d'autant plus qrand que la larqeur ou puissnnce de le veine de minerai est importante ainsi qu'il re~sort de la comparsison des figures 19 st 20. Cette ouverture variable de la voûte Dermet de suivre les variations de larqeur de la v~ine.
En confiquration extrême. représentée à le figurs 23, cet an~le est de 180~ et la voûte est complètement aplatie.
La masse d'éboulis de foudroyage 38 qui pèse sur 1Q voûte tend à ouvrir l'anqle de la voûte, en l'aplatissant, en provoquant une poussée l~tér~le des bords inférieurs 32A et 33A des éléments de voûte vers le toit et le mur, respectivement, visant Q ~ssurer un ancraqe transversal, ou ~rc-boutement, de la dalle sur le toit et le mur (effet de silo); il en r~sulte pour les ~lements extr~mes un pl~cage énergique contre le toit et le mur qui psut suffire. le ca~ ~chéant, ,, ~

~280614 1~
pour Dermettre la retenue de ln dalle même ~i on abnt le mlnarsl sous les pieds }lA et 34A de ces dslle~ extr~mes. Un vérin d'écsrtement 40, (seulement sch~mstisé psr sa ligne d'action aux figures 19 et 20), peut toutefois être rs~outé pour renforcer ce pl~c~ge tr~n~versnl.
On aDpréoiera ~ue le plao~ge latéral des dnlle~ extremee 31 et 34 contre les épontes, o'est-a-d1re le9 roches oon~titut1ves du toit et du mur~ est d'autant plU9 important que l'anqle d'ouverture de la voûte est arand (9au9 réserve qu'il reste inférleur a 1~0~) : il y a des variations parallèles entre le poids des éboulis de foudroyage a ~upporter et l'efFort transversel de plflcage résult~nt permettant de résister en tout ou partie à ce poids.
La structure des él~ments 31,32,33 et 34 ressort clsirement des figures 1~ et 19 (ou 20), notamment en ce ~ui conoerne leur mode d'articulation.
lS Dans l'exemple représenté, toute articuletion de deux éléments constitutif~ est formée de deux charnons (élémants de chcrni~re~ ~at~raux solidaire~ de l'un des ~léments, encadrant un ch~rnon central solidaire de l'nutre de oes deux éléments. En v~risnte non représentée, les articulstions sont obtenues par imbrication d'un nombre impair de chsrnon~, d'une part, et d'un nombre pair de charnons, d'autre Dart, Dour satisfaire une symétrie d'ensemble des éléments par raDport b un plan vertical perpendiculaire aux axes d'articulations. Il Deut au~si y avoir des chsrnons en nombre éqaux sur chs~ue él~ment.
Les charnons d'une articulation sont maintenus cosxisux par des barres rondes 41, en scier Psr exemple, matérialisant les axe~
d'articulation.
Dans l'exemple repr~senté, chacun des éléments extrêmes comporte un charnon central 31B ou 34B, percé d'un alésa~e 42 pour le 3Q passage des barres 41 d'articulation tandis que les éléments de vo~te 32 et 33 comportsnt chacun une peire de chsrnons latéraux 44 sdsptés ~
encedrer les charnons centraux 31B et 34B, et psrcés d'alésages 43 pour le passsge des bsrres 41. Dsns l'exemple représent~, ces ch~rnons latéreux forment les oord~ inférieurs d'~ppui 32A et 33A des él~ments de voûte.

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-. ... : .

~4 L'élém0nt 32 comporte en outre, h l'oppo~é de ~on extrémite 32A, une p~ire de chnrnons 45, aveo de~ nlé~gen 46, ~d~pté~ b eno~drer un ch~rnon centrsl 47 percé d'un elé~sge 48, ménsgé sur l'élément 33 a l'opposé de son extrémité 33A.
Pour Dermettre nue l'~ngle rel~tlf entre le~ élément~ de voûte Puisse prendre des valeurs ~iguës, un évidement oentrnl 49, de forme trianqulaire, est prevu dens l'élément 32 entre le~ r~olnss des charnon~ 45 t~ndis que des évidements similaires 50 sont prévus sur l'élément 33 de osrt et d'~utre de la raoine du ohernon oentrel 47.
Ces evidement9 permettent une imbrication des racines des chnrnons :
oette imbric~tion est presque m~ximale b la figure 19, les racines des ch~rnons occup~nt, en ~uasi-totalité, le volume des évidements. De préférence, le diam~tre des charnons est supérieur b l'épsisseur des ~léments 31 et 34, ce qui fscilite notamment ces rotations, et réduit le~ évidements néces~ire~.
Ainsi qu'il res~ort plus préci~ément de~ figures 19 et 2û, les él~ments extrêmes 31 et 34 présentent, suprès des ch~rnons 318 et 34B, des zones 31C et 34C Dlus ép~isses W8 leurs extr~mité~
inférieures, sdaptées b résister nux contraintes mécsniques apparaisssnt ~uprè~ de ce~ charnons en service.
Il e~t qénérslement souhsitsble que le pl~n contenant les articulations des éléments extremes 31 et 34 sux élément~ de voûte 32 et 33, soit globalement Derpendiculaire eu toit 35 et eu mur 37. On p~ut orévoir a cet effet des ~léments extrêmes de lonqueurs diff~rentes, adaptés à prendre appui, psr leurs extrémit~s inférieures ~v~nt~geùsement biseautées~ sur un 801 approximativement horizont~l :
l'extraction du minerai dans ce 901 peut ainsi se fsire p~r couches horizontales m~lgré 18 pente du filon 36.
De m~nière préférée des Pions 51 sont pr~vus sur les ch~rnons l~téraux des éléments de voûte, pour l'eccrochaqe de v~rins tempor~ires, représentés psr leurs axes 52, d'sssistance b le descente des dalles.
Des ré~esux d'alésaqes trsnsversaux 53 sont aventageusement pr~vus dsns les ~léments extrêmes 31 et 34, Pour permettre, le css i280614 lG
échéant, un boulonn~ge de aos ~léments d~n~ le toit et le mur. Les figures 1~, 19 et 20 representent deu resenux cerrés d'aléseges 53 de dessins lé~èrement différents.
A titre d'exemple, Dour un filon léqèrement inclin~ (p~r exemple 30 psr rspport ~ 18 vertiosle)~ de ~ mbtres d'ép~isseur, les élements nnt p~r exemDle une même l~rgeur de 1,5 m. nvec de~ ch~rnons de 0,5 m. d'~puisseur. ~e~ eléments 32 et 33 ont une longueur de 4,9 m. (y compris les ch~rnons), et les élements 31 et 34 ont de~
lnngueurs re~pectives de 6,2 et 4 mètres. L~ lsrqeur des d~lle~ peut même être inf~rieure (0,~ a 1 m. p~r exemPle).
En service, on dlspose côte b cOte une plurelité de dslles - erticul~ée~, et l'on extrnit du minerei de oroche en proche 80US
ch~cune d'entre elles. Cette extr~ction peut se feire sous les extr~mités 31A et 34A des dalles extrêmes, dès lors que l'~ncr~ge l~téral de la dalle sur les épontes ~toit et mur) est suffisant. Le vérin 40 est pr~vu Dour consolider cet ancrage en appliqu~nt un effort d'ecartement entre toit et mur, Perpendiculeirement ~ ceux-ci ~d'où
l'intér8t aue les articulations 31-32 et 33-34 soient d~ns un pl~n perpendiculsire ~ ceux-ci); toutefois~ il peut p~rfois Qtre supprimé, voire neutrelisé (au moins en l'sbsence d'extraction) lorsque les ébouli~ de foudroy~qe se sont correctement r~Psrtis sur la voûte 3Z-33. Si nécess~ire des vérins supplémentQires (non représent~s) Deuvent être montés sur la d~lle, en pretique ~OU8 le vérin 40, pour renforcer encore l'oppui des éléments extrêmes sur le mur et le toit.
Après sbattage d'une couche de miner~i sous une d~lle, on f~it descendre cette derniare psr tout moyen epproprié : on réduit l'effort d'~ppui latéral et on contrôle la descente de 1~ dolls le long du mur et du toit.
Pour reduire l'effort d'sppui lat~r~l, on commence bien sûr Dqr réduire 1~ pou~sée d'éc~rtement ~Dpliquée Psr le v~rin 40, et les vérins comPl~mentaires, entre les ~léments 31 et 34. On peut en outre, qr~ce su vérin 52, provoquer un r~pprochement de3 extrémités inférieures 32A et 33A des élément~ de vo~te.

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..... .

~806~4 Dana une ver~lon trèo q~n~r~le, ce guidnge e~t ~ssur~ pnr un dispoaitlf de support et d'~baiusement comportant :
- des moyens hydrauliques (vérins) de prise en charge de la dalle;
- une osssture métallique propre h quider la dalle~
- un moyen de traotion oomplémentaire loroque oel~ D I av~re nécess~ire.
Ce dispositiF est mobile, et de preferenoe ~utomoteur et équipé de pnsum~ti~ues.
D~ns 18 cas où l'on n'a pas besoin d'élément de tr~ction, la descente de la d~lle peut etre contr~lée au moyen de vérins fixés de fa~on ~movible aux éléments de voûte de 18 dQlle, par des ferrure3 prévues dans la dalle lors de sa confection.
Les fiqures 21 et Z2 illustrent, a titre d'exemple et de fa~on partielle, un dispositif mobile 5$ sans disposition de traction.
Ce dispositif comporte un bâti mobile 56, de~ vérins verticnux 57 soutenRnt des treverses 58 sur lesouelles des dalles extrêmes viennent prendre appui à la faveur de décrochements 59 ménagés à~ cet effet; des vérin~ horizontaux 60 sont en outre prévus pour l'ancr~qe lstéral du di~positif sur les dalles encadrant celle3 en cours de descente. Le bâti 56 se complbte d'un bâti similsire ~ côté de celui-ci, pour 1&
descente de l'autre ~lément extrême de la d~lle.
La figure 23 illustre en coupe une v~riante de dalle articulée rendue définitivement plane. Dour le cas pnr exemple où la larqeur de 18 veine devient trop importante. La principale différence entre cette dslle 61 et cslle des fiqures 1~ à 20 (outre des différences mineures de profil) réside dan~ la présence de fers transversaux 62 ménsqés dans les éléments de voûte lors de leur prépsration. Des fers de referraillaqe 63 sont accrochés sur ces fers transversaux, de chaque côté de l'axe 41 d'articulation de 1A voûte, cette dernière ayant été mise à plat. Le maintien de la vo~te en confiquration horizontale Deut être Assuré per venue en butée d'éventuelles surfaces d'~ffrontement prévue~ sur les éléments de voûte et/ou Dsr appui de la zone d'srticulation de la voûte sur les ~1~

fers de referruilln~n. On proobdo ~nnulto h un roooffragc de ces fer~
63 pour rigldiFier 1~ dalle. Leg élém~nt~ extr~men peuvent alors ~tre supprim~s, en sort~ de n'avoir Dlu~ qu'une dalle horlzont~le. Un~
telle dalle monobloc peut être posée en appui sur des moyens appropriés de soutien (mur de minerai ou piliers en béton).
En C~9 d'auqmelltation de Dui~ance de la veine rend~nt inutilisable des dalles d'un type donne, cellea-ci peuvent ~tre lsissées b demeure en boulonnant qux ~pontes les éléments extrêmes qrâce aux aléssges 53; de nouvelles dalles d'un type plus npproprié
sont mises en plsce en dessous des première~ pour continuer l'exploitation.
Selon des dispositions préférées non repré~entées :
- les éléments extrêmes présentent des zones de moindre largeur ~ar80e Dsr exemDle ~ux décrochements 59 précités) Dermettant lS d'enqaoer des cala~es en bois entre ces éléments et les épontes en css d'irré~ul~rité de celles-ci;
- les vérins d'écartement 40 et les vérins de r~pprochement neuvent ~tre remplacés par de8 vérin9 d'écertement et de r~pprochement ~ double e~fet;
- les éléments de d~lle présentent, en regard de la trsnche des ch~rnons des éléments qui leur sont ~rticulés, des t~les arrondies (épousent avec jeu ces tranches) ~ui peuvent faire pertie du coffrags ds ces ~lément~ lors de leur fabrication.
L'~ncrage lat~ral des dolles sur les épontes peut également se fQire su moyen de tiqes de piston venant directement s'sncrer dans les ~pontes, ainsi qu'il ressort des figures 24 b 26 qui représentant des dallea monobloc 71 présentant des cavités 72 d'où partent latéralement de~ cansux 73.
A 1~ figure 24, une dslle 71 est supPortée par des murets 74 et 75 de minerai et est en appui ~ qsuche contre une éponte 76. Dans la cnvité 72 sont dispos~ trensversalement des vérins 77 dont les cylindre~ 77A sont en appui contre la Daroi qauche de la cavité et dont les Pistons 77B sont prolongés psr des broches 78 destinées a passer dan~ les canaux 73 et ~ venir en sppui contre l'éponte droite ~.ri - 1~

::: .: . -. .. -.:

~,2806~4 79. Ces v~rins Aont aliment~a en flulde pnr des tuyaux flexibles non représentes.
Ainsi au'il ressort des figure3 25 et 26, on peut prévoir trois verins 77 b ch~que extrémité de chaque dalle mis en fonction, le 5 temDs d'abattre le miner~i sltué en ha~t dea murets 74 et 75.
Un chariot ~0 munle de roues comporte une struoture de support B2, mobile en hauteur 80U3 l'action de vérins Bl adaptés à
venir s'appuyer su 801 pour des raisons de stabilité, portant des berceaux ~3 pour les qroupes de vérins transversaux 77 et des rails ~4 adaptés à venir en sppui sous les dalles pour en permettre le support et le quidaqe en descente.
Les dalles ont Dar exemple une lonqueur de 7 m. une lsrgeur de 7,5 m. et une cavité de 0,5 m. de profondeur.
Au cours de l'svsnce du front d'exploitstion (de gauche à
droite sur la figure 26) on abst d'abord le fond de la qalerie puis le haut de la ~alerie. Avsnt d'absttre le minersi en haut des murets suDport~nt une dslle (ici deux dalles) on met celle-ci en appui latersl psr mise en place de vérins 77; on abat le haut des minerais (avec le plu9 souvent évscuation du chariot ~0 pour de~ raisons de place) puis on ramène le chariot 80 et on soutient la dalle psr les rails 84 tsndis qu'on relâche la pression dans les vérins 77; la descente des dslles est contrôlée par les vérins 81. On répete ensuite la manoeuvre pour la (les) dalle(s) immédiatement à droite.
Aux fiqures 24 b 26 les vérins 77 aqissent tous dans le même sens en pls~uant la dslle vers une éponte et de~ broches vers l'autre éponte. Dans une variante non représentée, recomm~nd~e lorsque la surface des épontes est irrequlière, les vérins sont disposés tête-bache, avec des broches, venant en saillie, a la faveur de csnaux 73 ménsqés de psrt et d'autre de la cavité centrale, de chaque cBté de la dalle dont les psrois de la cavité centrale reprennent les efforts d'écartement.
Il va de 80i que la de3cription ~ui préc~de n's été proposée qu'à titre indicatif et que de nombreuses vsrisntes peuvent être proposées par l'homme de l'art ssns sortir du cadre de l'invention.
Ainsi, par exemple, les vérins 40 de plac~ge des éléments extrêmes contre les épontes peuvent être remplscés par une plurslité

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~28206~4 de verin~ Dl~qunnt indivlduellement un él~m~nt extr~mo oontre une éponte, en prennnt nppui dlreotoment nur l'nutro eponte, nu trover~ de l'elément extrame oppo~e. De tele verlne peuvent per exemple nglr ~ur la pnrtie év~ée d'un elément extr8me (nuprbs des zones épaisse~ 31C
ou 34C) et trsverser l'élément extrQme en regard b 1~ fnveur d'un décrochement 29 (voir figure 22). De tels moyens individuel~ de pl~cege permettent per exemPle de f~ire descendre en nlternnnce les él~ments extr~mes en reg~rd, un élément extr8me restent flxe pendent que l'outre descend, et inver~ement. L'extraotion QU 801 ~e f~it nlors en alternnnce, tentôt le long d'une éponte, tentôt le long de l'~utre éponte.

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Claims (36)

1- Procédé d'exploitation de mines ou carrières souterraines par enlevures descendantes sous un plafond, caractérisé en ce que, ce plafond étant sensiblement horizon-tal, on le divise en une pluralité de zones de plafond soute-nues indépendamment les unes des autres par une pluralité
de dalles indépendantes juxtaposées côte à côte et soutenues par des moyens de soutien, en sorte de former conjointement un toit de protection contre des éboulis de foudroyage, et, au fur et à mesure que l'on extrait du minerai sous ce plafond, on foudroie individuellement de proche en proche lesdites zones sur une hauteur limitée par abaissement suc-cessivement de chacune des dalles sous laquelle on a déjà
extrait du minerai, en utilisant pour ce faire des moyens mécaniques de support temporaire et d'abaissement fixés sur au moins un châssis amobible utilisé successivement pour les différentes dalles.

2- Procédé selon la revendication 1, caractérisé
par le fait que les dalles prennent appui sur des piliers de minerai et qu'après enlèvement du minerai entre les pi-liers, on soutient artificiellement les dalles par lesdits moyens mécaniques de support temporaire et d'abaissement, on diminue la hauteur des piliers et on abaisse les dalles.

3- Procédé selon la revendication 1, caractérisé
par le fait que les dalles comportent des piliers d'appui et qu'après enlèvement du minerai entre les piliers, on soutient artificiellement les dalles, on enlève le minerai sous les piliers et on abaisse les dalles.

4- Procédé selon la revendication 3, caractérisé

par le fait que les piliers d'appui sont déplaçables latéra-lement et qu'après enlèvement du minerai entre les piliers, on soutient artificiellement les dalles, on déplace latérale-ment les piliers, on abaisse les dalles et on enlève le minerai à l'emplacement d'où les piliers ont été déplacés.

5- Procédé selon la revendication 1, caracté-risé en ce que l'on soutient les dalles par appui latéral contre les épontes, dans le cas de veines étroites.

6- Procédé selon la revendication 1,2,3,4 ou 5, caractérisé par le fait que les dalles sont disposées par files et par rangées et que la progression des enlevures et des abaissements de dalles s'effectue file après file.

7- Procédé selon la revendication 1,2,3,4 ou 5, caractérisé par le fait que les dalles sont disposées par files et par rangées et que la progression des enlevures et des abaissements de dalles s'effectue rangée après rangée.

8- Installation de soutènement pour exploitation de mines et carrières souterraines par enlevures descendantes sous un plafond, caractérisée en ce qu'elle comporte un toit de protection contre des éboulis de foudroyage sensible-ment horizontal formé d'une pluralité de dalles élémentaires indépendantes justaposées côte à côte, munies de moyens de soutien, ainsi que des moyens mécaniques de support et d'abaissement à hauteur contrôlable, adaptés à l'abaissement individuel de proche en proche de ces dalles, ces moyens de support et d'abaissement de dalles étant fixés sur un ou plusieurs châssis amovibles qui sont utilisés successive-ment pour les différentes dalles.

9- Installation selon la revendication 8, caracté-risée par le fait que les moyens de support et d'abaissement de dalles comportent des vérins hydrauliques.

10- Installation selon la revendication 8, carac-térisée en ce que les dalles sont en béton armé.

11- Installation selon la revendication 9, carac-térisée en ce que les dalles sont en béton armé.

12- Installation selon la revendication 8,9,10 ou 11, caractérisée par le fait que les moyens de soutien sont constitués par le minerai lui-même.

13- Installation selon la revendication 8,9,10 ou 11, caractérisée par le fait que les moyens de soutien sont fixes et solidaires des dalles.

14- Installation selon la revendication 8,9,10 ou 11, caractérisée par le fait que les moyens de soutien sont déplaçables latéralement.

15- Installation selon la revendication 12, caractérisée par le fait que les moyens de soutien sont en béton armé.

16- Installation selon la revendication 13, caractérisée par le fait que les moyens de soutien sont en béton armé.

17- Installation selon la revendication 8,9,10 ou 11, caractérisée en ce que, lorsque les dalles occupent la quasi-totalité de la largeur entre les épontes, les moyens de soutien sont des moyens de placage latéral contre ces épontes.

18- Installation selon la revendication 17, caractérisé en ce que ces moyens de placage latéral sont des vérins.

19- Installation selon la revendication 8,9,10,11, 15 ou 16, caractérisée en ce que les dalles comportent deux éléments de voûte articulés formant une voûte à angle varia-ble arc-boutée aux épontes, complétées par deux éléments extrêmes articulés aux éléments de voûte et destinés à longer les épontes.

20- Installation selon la revendication 19, caractérisée en ce que des vérins horizontaux sont prévus pour plaquer ces éléments extrêmes contre les épontes.

21- Installation selon la revendication 19, caractérisée en ce qu'au moins un vérin est prévu pour refer-mer l'angle des éléments de voûte.

22- Installation selon la revendication 20, caractérisée en ce qu'au moins un vérin est prévu pour refer-mer l'angle des éléments de voûte.

23- Installation selon la revendication 15, caractérisée en ce que les dalles de type monobloc comportent une cavité centrale bordée par des parois transversales, et une pluralité de canaux transversaux sur au moins un des côtés de cette cavité, des vérins horizontaux étant adaptés, en prenant appui contre une des parois de la cavité, à venir en appui contre les épontes au travers desdits canaux

24- Installation selon la revendication 16, caractérisée en ce que les dalles de type monobloc comportent une cavité centrale bordée par des parois transversales, et une pluralité de canaux transversaux sur au moins un des côtés de cette cavité, des vérins horizontaux étant adaptés, en prenant appui contre une des parois de la cavité, à venir en appui contre les épontes au travers desdits canaux.

25- Installation selon revendications 9,10,11,15, 16,18,20,21,22,23 ou 24, caractérisée par le fait qu'un treillis métallique souple est interposé entre les dalles et le plafond.

26- Installation selon la revendication 9,10,11, 15,16,18,20,21,22,23 ou 24, caractérisée par le fait que, pour la protection des espaces vides, les dalles comportent des boucliers supportés par des triangles déformables.

27- Installation selon la revendication 22, caractérisée par le fait que, par rapport à une dalle munie d'un bouclier supporté par des triangles déformables, la dalle suivante comporte un redent assurant la descente du bouclier lors du déplacement de cette dalle suivante.

28- Installation selon la revendication 8, carac-térisée par le fait qu'elle comporte au moins une rangée de dalles dont les moyens de soutien sont suffisamment écar-tés pour permettre le passage des engins d'exploitation.

29- Installation selon la revendication 8, carac-térisée par le fait que les dalles voisines de la paroi du chantier comportent des allonges avançables ou rétrac-tables pour assurer la protection entre dalles et parois de la cavité exploitée.

30- Installation selon la revendication 29, caractérisée par le fait que les allonges sont en outre soutenues par des étançons.

31- Installation selon la revendication 8, carac-térisée par le fait qu'un treillis métallique souple est interposé entre les dalles et le plafond.

32- Installation selon la revendication 8, carac-térisée par le fait que, pour la protection des espaces vides, les dalles comportent des boucliers supportés par des triangles déformables.

33- Installation selon la revendication 32, caractérisée par le fait que, par rapport à une dalle munie d'un bouclier supporté par des triangles déformables, la dalle suivante comporte un redent assurant la descente du bouclier lors du déplacement de cette dalle suivante.

34- Installation selon la revendication 9,10,11, 15,16,18,20,21,22,23.24,27,31,32 ou 33, caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins une rangée de dalles dont les moyens de soutien sont suffisamment écartés pour permettre le passage des engins d'exploitation.

35- Installation selon la revendication 9,10, 11,15,16,18,20,21,22,23,24,27,31,32 ou 33, caractérisée par le fait que les dalles voisines de la paroi du chantier comportent des allonges avançables ou rétractables pour assurer la protection entre dalles et parois de la cavité
exploitée.

36- Installation selon la revendication 35, caractérisée par le fait que les allonges sont en outre soutenues par des étançons.