CH403534A - Machine à trancher et procédé de fabrication de cette machine - Google Patents

Description

  <B>Machine à trancher et procédé de fabrication de</B>     cette   <B>machine</B>    La précision d'une machine à trancher à main,       c'est-à-dire    son aptitude à couper les     tranches    très  fines et     très    régulières de     viande,    de pain ou d'autres       aliments,

      dépend en     premier        lieu    de la     qualité    du sys  tème de     fixation    de son couteau     circulaire.    Ce cou  teau doit     âtre        maintenu        dans    le plan de     coupe    d'une  manière rigoureuse pendant qu'il     tourne,    sans     que    le       frottement    résultant de sa fixation soit trop élevé.  



  La plupart des machines à trancher     présentent     un couteau monté     sur    un axe solidaire du bâti de  la machine par l'intermédiaire d'un     disque-ressort          métallique    et d'une vis     serrée    sur l'axe du     bâti.        Le          frottement    entre le     disque-ressort    et le     couteau,    d'une       part,    et entre le couteau :

  et le bâti,     d'autre        part,     peut être sensiblement diminué à l'aide de rondelles       intercalaires    en     fibres    ou encore en     remplaçant    la  zone dentée     métallique    solidaire du couteau par une  roue dentée en matière     plastique.     



  Avec ce genre de     fixation    il n'est pas     possible     de maintenir facilement le couteau     dans    le plan de  coupe à     moins    d'un usinage très précis des     pièces     assemblées ou d'un ajustage individuel     lors    du mon  tage.

   Il est d'autre     part        difficile    de     limiter    la tension  en serrant plus ou moins la vis     car        celle-ci    a ten  dance à se bloquer par la rotation même du cou  teau : un serrage correct     n@est    donc que     difficilement     possible et la tension du     couteau    sur le bâti     est    de  ce fait<B>soit</B> trop forte, soit trop faible.

   Si le serrage  est trop     fort,    il devient     difficile    de     faire        tourner    le  couteau et si il est trop faible, le jeu du couteau par  rapport au bâti nuit au bon     fonctionnement    de la  machine.  



  Le démontage et le remontage du     couteau    néces  saires lors du nettoyage de la machine, sont en  outre longs et     relativement    compliqués.    On     connaît        également    des machines à     trancher     dont le couteau est fixé sur le bâti au moyen d'un  ressort     solidaire    de ce bâti, venant s'engager     dans     une     rainure        circulaire    ménagée sur     l'axe        pontant     le couteau.

   Ce mode de     fixation    implique égale  ment un     usinage    précis des pièces     assemblées    qui  seul permettra d'obtenir la tension     correcte    du cou  teau sur le bâti.  



  La     présente    invention a précisément pour but       l'élimination    de ces inconvénients.     Elle    a pour objet  une machine à     trancher        comprenant    un bâti, un       couteau        circulaire    fixé     amoviblement    sur ce     bâti    et  un dispositif     pour        l'entraînement    en rotation du cou  teau, caractérisée en ce que les moyens de     fixation     du couteau     comprennent,    d'une part,

   un     évidement     pratiqué dans le bâti et     dans        l'axe    du     couteau,        dont     au     moins    deux     parois    sont     parallèles    sur une     partie     de leur longueur et sont évasées     cylindriquement    en  leur milieu, ces parties     évasées        présentant    des     stries,     et, d'autre     part,

      un organe de     verrouillage        com-          prenant    une tête en     prise        avec    une     ouverture    cen  trale du     couteau    et une tige     traversant        cette    ouver  ture présentant deux     faces    latérales     correspondant     aux     parois        parallèles    de     l'évidement    et dont au  moins une     partie    des faces     frontales        comprises    

  entre  ces     faces        latérales    est     taillée        cylindriquement    de  manière correspondant à     l'évasement    de l'évidement  et     présente    des cannelures     correspondant        aux        stries,          l'ensemble        étant    agencé de manière à     réaliser    le       verrouillage    du     couteau    en portant     :

  en    prise les canne  lures et     les    stries par     déplacement        angulaire        dudit     organe :dans     l'évidement    du :bâti.  



  L'invention a     également        trait    à un     procédé    de  fabrication de la machine,     caractérisé    parle     fait    que  l'on     introduit        l'organe    de     verrouillage,    .alors que les      faces frontales de la chemise en     matière    plastique  sont encore lisses, dans l'évidement du bâti de la  machine et     que    l'on déplace     angulairement,cet    organe  de manière à     fariner    sur les faces     -des    cannelures  correspondant aux stries,

   par action des flancs de  ces     stries.     



  Les     dessins    annexés représentent, à     titre    d'exem  ple, une forme     d'exécution    de l'objet :de la pré  sente invention.  



  La     fig.    1 est une élévation latérale du bâti de  la machine.  



  La     fig.    2 est une coupe selon     II-II    de la     fig.    1.  La     fig.    3 est une     coupe    selon     111-11I    de la<B>hg.</B> 1  à plus     grande    échelle.  



  La     fig.    4 est une coupe partielle selon IV-IV  de la     fig.    3.  



  La     fig.    5 est une coupe selon     V-V    de cette  même     fig.    3, à plus grande échelle.  



  Au dessin, la machine est     constituée    par un  bâti 1, fixé sur une base<I>la et</I> sur lequel est monté  pivotant un couteau circulaire 2,     fixé    sur une roue  dentée 3 en prise avec un pignon d'entraînement 4  que     ports        l'extrémité    droite d'un axe 5 auquel se  fixe une manivelle non représentée.  



  Le bâti 1 présente unie ouverture 6 pour l'axe 5,  un bossage cylindrique 8, dans lequel est pratiqué un  évidement 7, et unie couronne 9 s'étendant     concen-          triquement    autour du bossage 8, sur environ les trois       quarts    de son tour. Le diamètre interne de cette  couronne     correspond    sensiblement au diamètre exté  rieur de la roue dentée 3, qui est     centrée    sur     le     bossage 8     par    son     ouverture    3a.  



  La fixation de la roue dentée 3 au couteau 2  est assurée par des     rivets    10 :en     prise    avec une  collerette 3b, formant une portée annulaire 3c par  laquelle -la roue dentée 3 est en     contact    avec la       couronne    9.  



  L'évidement 7, pratiqué     dans    le bossage 8, pré  sente deux     parois    latérales et opposées, 20 et 21,       parallèles    à leurs deux extrémités et     évasées        cylin-          driquement    en leur     partie    médiane en 22 et 23.

   Les       parois    de ce dégagement     cylindrique        présentent    des  stries, dessinées à très     grande        échelle    en fi-. 4, cons  tituant des segments de rainures     annulaires        super-          posées    ou,     dans    une     variante,    des segments d'un  filetage     taillé        dans    le bossage 8.

   La paroi 21 est  en outre découpée de manière à     fariner    un évide  ment en arc de cercle     2la    sur sa moitié     supérieure.     



  La     fixation    du couteau     circulaire    2 et de sa roue  dentée 3 sur le bâti s'effectue dans la     machine     représentée par engagement d'un organe de ver  rouillage indiqué     génériquement        par    11     (fig.    3) et       mis    en prise avec     ce        couteau    et avec     les        stries    des       dégagements        cylindriques    22 et 23 de     l'évidement    7,

         ainsi    que cela va être     décrit.     



  Cet     organe    comprend une tête 12 engagée dans  une     ouverture    cylindrique 3d de la roue dentée 3 sur  la face     inférieure    de     laquelle    fait     saillie    une tige 13,  enveloppée par une chemise 14 de matière plasti-    que, par exemple de nylon, fixée à la tige 13 par  une vis 13a et une     rondelle    13b.  



  La     moitié        inférieure    de la chemise 14 est décou  pée de     manière    à     présenter    deux faces planes et       parallèles    14a et 14b reliées l'une à     l'autre    par des  faces courbes 14c et 14d, la courbure de ces faces  étant     identique    à celle des dégagements cylindriques  22 et 23 de l'évidement 7. Comme représenté à la       fig.    3, les facettes 14e et     14d    présentent en outre  de rainures destinées à être     mises    en prise avec les  stries     pratiquées    dans l'évidement.  



  Sur sa moitié supérieure, la chemise 14 présente  en outre un: secteur     circulaire    15,     s'étendant        au-des-          sus    de la facette 14b et de la facette 14d. Ce sec  teur constitue une butée pour l'organe 11 limitant  le déplacement     angulaire    possible de cet organe dans  l'évidement 7 à un     quart    de tour.  



  Il a     également    pour but de ne permettre l'enga  gement de l'organe 11 dans l'évidement 7 que dans  une seule position représentée en trait fort au     dessin     et indiquée par I.  



  L'organe 11 ne peut donc être introduit     dans    la       creusure    7 que d'une seule façon, en disposant     ses     faces latérales 14a et 14b     dans    le prolongement des       portions    planes des faces 20 et 21 de l'évidement.

    On pivote     alors    l'organe 11 d'un     quart    de tour  jusqu'à ce que la face gauche du secteur 15 vienne  buter contre l'extrémité gauche de la face de l'évi  dement: ce faisant, les     cannelures    portées par la  facette 14c pénètrent graduellement à l'intérieur des  stries du dégagement cylindrique 22 alors que celles  portées par la     facette    14d viennent en prise     avec        les     stries du dégagement 23.  



  Lors du démontage, on pivote l'organe 11 d'un  quart de tour à gauche,     jusqu'à    ce que la     face        droite     du secteur 15 vienne buter contre l'extrémité droite  de la face 20 de l'évidement. De ce fait, il n'est pas       possible    de réengager les cannelures de la facette 14c  dans les     stries    du     dégagement    cylindrique 23, ni les  cannelures de la     facette    14d dans les stries du déga  gement cylindrique 22.  



  La position     représentée    en trait mixte et     indiquée     par II correspond au verrouillage du     couteau    2  <B>sur</B> le     bâti    1.  



  Grâce à l'ensemble décrit, le positionnement du  couteau sur son bâti peut être réalisé chaque fois de  manière absolument     correcte        sans        nécessiter    d'ajus  tage supplémentaire parce que les cannelures     portées     par la chemise 14d de l'organe 11 sont     faites    sur  mesure.  



  En effet, avant le montage des éléments consti  tuant la     machine    représentée, les     faces    14c et     14d     de l'organe de verrouillage 11 sont absolument     lisses     et présentent une     courbure    analogue à celle du fond  des     stries        creusées        dans    la     paroi    des     dégagements    22  et 23.

   On monte alors le couteau 2 sur le bâti 1  puis engage     l'organ:e    11     dans    l'évidement 7 en sa       position    I et     le    déplace de 900 en     agissant        axiale-          ment    avec une     pression    déterminée de     sorte    que les  parois des     stries    de l'évidement 7 forment sur les      facettes 14c et 14d des cannelures correspondantes.

    Il est évident que, en     démontant    la machine et en  la     rassemblant    ensuite, on retrouvera nécessairement  lors de chaque assemblage la juste     position    du cou  teau 2     sur    le bâti et     le    serrage nécessaire au décou  page de     précision        désirée.     



       T    'intensité de ce serrage sera variable     selon    la  pression     exercée    lors du premier montage ou encore  selon le pas des stries taillées dans l'évidement 7.

Claims (1)

1. REVENDICATION I Machine à trancher, comprenant un bâti, un couteau circulaire fixé amoviblement sur ce bâti et un dispositif pour l'entraînement en rotation du cou teau, caractérisée en ce que les moyens de fixation du couteau comprennent, d'une part, un évidement (7), pratiqué dans le bâti et dans l'axe du couteau dont au moins deux parois (20, 21)

   sont parallèles sur une partie de leur longueur et sont évasées cylin- driquem.ent (22, 23) en leur milieu, ces parties éva sées présentant des stries, et, d'autre part, un organe de verrouillage (11) comprenant une tête (12) en prise avec une ouverture centrale (3d) du couteau et une tige (13, 14)

   traversant cette ouverture présen tant deux faces latérales (14a, 14b) correspondant aux parois parallèles de l'évidement et dont au moins une partie des faces frontales (14c, 14d) comprise entre ces faces latérales est taillée cylindriquement de manière correspondant à l'évasement de l'évide ment et présente des cannelures correspondant aux stries,

   l'ensemble étant agencé de manière à réaliser le verrouillage du couteau en portant en prise les cannelures et les stries par déplacement angulaire dudit oraane dans l'évidement du bâti. SOUS-REVENDICATIONS 1. Machine selon la revendication I, caractérisée par le fait que les stries et les cannelures sont conte- nues dans des plans perpendiculaires à l'axe du couteau.

   2. Machine selon la revendication I, caractérisée par le fait que les stries et .les cannelures sont hélicoïdales. 3.

   Machine selon la revendication I, caractérisée par le fait qu'elle comprend des moyens limitant la course angulaire dudit organe de verrouillage dans l'évidement, dans un sens comme dans l'autre,

   de m am îùre que les cannelures portées par une face frontale (14c, 14d) de la tige (13, 14) ne puissent faire prise qu'avec les stries d'une seule partie éva sée (22, 23) de l'évidement (7). 4.

   Machine selon la revendication I, caractérisée par le fait qu'elle comprend des moyens empêchant l'introduction dudit organe dans l'évidement en une position angulaire autre que celle permettant ledit verrouillage. 5.

   Machine selon la revendication I, caractérisée par le fait que ladite tige est formée par une âme métallique (13) solidaire de ladite tâte (12) et par une chemise (14) de matière plastique parc laquelle ledit organe est en contact avec les parois de l'évide ment en position de verrouillage de cet organe.

   REVENDICATION II Procédé de fabrication de la machine selon la revendication I et la sous-revendication 5, caracté risé par le fait que l'on introduit l'organe de ver rouillage, alors que les faces frontales de la chemise en matière plastique sont encore lisses,

   dans l'évide ment .du bâti de la machine .et que l'on déplace angulairement cet organe de manière à former sur les faces des cannelures correspondant aux stries, par action des flancs de ces stries.