FR1444008A

FR1444008A - Perfectionnements aux machines à couper le carton

Info

Publication number: FR1444008A
Application number: FR45911A
Authority: FR
Inventors: Benoit Monfray
Priority date: 1965-04-23
Filing date: 1965-04-23
Publication date: 1966-07-01

Description

Perfectionnements aux machines à couper le carton.
La présente invention est relative à des perfectionnements apportés aux machines à couper le carton et elle concerne plus particulièrement celles utilisées pour fendre ou rainurer les feuilles de carton ondulé.
On sait que dans l'industrie de l'emballage on emploie fréquemment des éléments de calage en carton, propres à combler les espaces vides ménagés entre l'objet à emballer et les parois intérieures de la caisse ou analogue. Ces éléments de calage sont le plus souvent constitués par une pièce en carton ondulé, fendue ou rainurée de manière à être susceptible d'être pliée en accordéon.
Dans la pratique courante de tels éléments de calage sont généralement réalisés à partir de feuilles de carton ondulé de grandes dimensions, qu'on déplace en vis-à-vis de dispositifs de coupe disposés audessus et au-dessous du plan horizontal de déplacement desdites feuilles de façon à couper la nappe centrale ondulée et l'une seulement des deux épaisseurs de couverture. On comprend qu'une fois ainsi rainurées, les feuilles de carton ondulé peuvent être découpées transversalement pour obtenir les éléments de calage à pliage accordéon.
On conçoit que les couteaux tournants de rainurage doivent être susceptibles d'être déplacés transversalement par rapport au sens de déplacement des feuilles de carton ondulé sur la machine, de façon à permettre de modifier la largeur des éléments de calage à obtenir. De plus et surtout il est nécessaire que ces couteaux soient réglables en hauteur afin de ne pas entamer l'épaisseur de couverture du carton ondulé opposée à celle en vis-àvis de laquelle ils sont disposés. Ce réglage en hauteur doit être effectué en fonction non seulement de la nature du carton ondulé à travailler, mais encore de l'usure des couteaux tournants; or l'expérience démontre que cette usure n'affecte pas de manière régulière tous les couteaux de la machine, de telle sorte qu'il est indispensable de prévoir un dispositif de réglage indépendant pour chaque couteau.
Il va de soi que ce réglage indépendant des couteaux tournants dans le sens transversal et dans le sens vertical complique considérablement le mécanisme d'entraînement en rotation qui leur est associé, lequel mécanisme détermine un encombrement suplémentaire notable au-dessus et au-dessous de la table de la machine.
Les perfectionnements objets de la présente invention ont plus spécialement pour but de remédier aux inconvénients qui précèdent et de permettre la réalisation d'une machine du genre en question de construction simple et qui soit susceptible de répondre particulièrement bien aux divers desiderata de la pratique.
La machine suivant l'invention est principalement remarquable en ce que l'entraînement de chacun des couteaux tournants est opéré au moyen d'un galet de friction appliqué contre la feuille de carton à travailler de manière à être mis en rotation lors du déplacement longitudinal de ladite feuille.
On comprend immédiatement que cette disposition facilite considérablement le réglage des couteaux tournants, lesquels peuvent être positionnés indépendamment les uns des autres sans interférer avec un mécanisme commun d'entraînement en rotation.
Conformément à un mode de mise en :oeuvre préféré de l'invention, l'ensemble constitué par chacun 'des couteaux tournants et le galet d'entraînement qui lui est associé est porté par un châssis monté à basculement sur un bâti réglable longitudinalement sur une traverse fixe de la machine, l'axe de pivotement dudit châssis coïncidant avec l'axe de rotation du galet précité de manière à permettre le réglage de la hauteur du couteau par rapport audit bâti. Le galet d'entraînement est relié au couteau par un système démultiplicateur agencé de façon à ce que ledit couteau tourne à une vitesse supérieure à celle du galet.Ce système démultiplicateur est avantageusement constitué par une roue dentée solidaire latéralement de deux garnitures de friction qui forment le galet d'entraînement. et par deux pignons entre lesquels est fixée la lame circulaire du couteau, la roue dentée comportant une gorge annulaire propre à permettre le passage de la lame précitée.
Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer.
Figure 1 est une coupe longitudinale d'une machine suivant l'invention. montrant, avec arrachement, l'un des mécanismes de couteau tournant de ladite machine. Figure 2 est une coupe à échelle double suivant

Le mécanisme représenté comprend un bâti comportant deux montants parallèles 1 reliés l'un à l'autre par une traverse supérieure 2. Chacun des montants 1 de ce bâti 1-2 est découpé d'une fenêtre la à profil rectangulaire, à l'intérieur de laquelle est engagée une traverse fixe 3 solidaire de la machine, le grand axe du profil de section de ladite traverse 3 étant orienté obliquement par rapport à la table horizontale de la machine. Le bâti 1-2 peut ainsi coulisser longitudinalement par rapport à cette traverse 3, une vis 1 assurant le blocage à la position désirée.
Au voisinage de leur extrémité inférieure, les montants 1 portent un axe transversal 5 formant support pour deux flasques 6, reliés l'un à l'autre à l'une de leurs extrémités par une traverse 7 disposée en amont par rapport au sens de déplacement des feuilles de carton ondulé sur la machine (sens indiqué par la flèche F de figure 1). On comprend que les flasques 6 et la traverse 7 constituent un petit châssis susceptible de basculer par rapport à l'axe 5 précité. Le réglage de l'orientation angulaire de ce châssis 6-7 par rapport au bâti 1-2 est opéré au moyen d'une tige filetée 8 vissée dans un taraudage ménagé transversalement dans la traverse 7 et pourvue à son extrémité supérieure d'un bouton de man u̇vre 8a.Cette tige traverse avec jeu un alésage pratiqué dans une noix 9 maintenue à articulation entre les extrémités en vis-à-vis d'un étrier ou collier 10, fixé au bâti 1-2 au moyen de vis telles que 10a. Au-dessous de cette noix 9 la tige filetée 8 est solidaire d'une butée 8b goupillée en place, et elle reçoi un contre-écrou 11 destiné à porter contre la face supérieure de la traverse 7 du châssis 6-7. On comprend que la man u̇vre du bouton 8a permet de faire pivoter ce châssis autour de son axe d'articulation 5, le contre-écrou 11 s'opposant à tout déréglage intempestif. Sur l'axe 5 est montée folle une roue dentée 12, creusée d'une gorge annulaire profonde 12a (fig. 2).Les parois latérales de cette roue dentée 12 sont alésées de manière à présenter deux épau-

bagues 13 dont la périphérie porte des garnitures de friction 14, présentant un diamètre extérieur plus grand que celui de la roue dentée 12. Cette dernière engrène avec deux petits pignons 15. angulairement solidaires d"un arbre transversal 16. parallèle à l'axe 5 précité, et convenablement supporté par des roulements 17 dans les flasques 6 du châssis 6-7. Entre les deux pignons 15 est maintenue une lame circulaire 18, du type usuellement employée pour former couteau tournant de découpage ou rainurage; la fixation de cette lame ou couteau 18 est assurée au moyen d'un ou de plusieurs goujons transversaux 19 qui opèrent simultanément l'assemblage des deux pignons 15.On comprend que ce couteau 18 vient se loger à l'intérieur de la gorge 12a de la roue dentée 12, sans gêner en aucune manière la liaison dentée entre ladite roue et les deux pignons 15. le tout comme clairement montré.
Comme dans les machines de type usuel, les feuilles de carton ondulé 20 (fil-. 1) à rainurer sont déplacées en continu au moyen de rouleaux ou tambours entraîneurs appropriés (non représentés), placés en aval de la traverse 3. La hauteur de cette dernière au-dessus du plan de déplacement des feuilles 20 a été réglée de façon à ce que les garnitures de friction 14 associées à la roue dentée 12 soient au contact de l'épaisseur de couverture supérieure 20a desdites feuilles, de sorte que ces garnitures 14 et la roue dentée 12 soient entraînées en rotation par simple friction. Ce mouvement de rotation est ainsi communiqué par les pignons 15 au couteau 18. lequel tourne à une vitesse supérieure à celle des garnitures 14.
On comprend dans ces conditions que si l'on a pris soin de régler, au moyen de la tige filetée 8. l'orientation angulaire du châssis 6-7 de manière précise. le couteau tournant 18 découpe l'épaisseur supérieure 20a et la nappe intermédiaire ondulée 20b de chaque feuille 20, sans entamer l'épaisseur inférieure 20c. Les différents mécanismes de coupe portés par la traverse 3 peuvent être réglés indépendamment les uns des autres dans le sens transversal comme dans le sens vertical par rapport aux feuilles 20 à travailler.
Ii est bien entendu nécessaire de prévoir en vis-àvis de chacun des mécanismes de coupe portés par la traverse 3. deux contre-rouleaux 21, préférablement prévus réglables en hauteur: ces contrerouleaux 21 sont évidemment positionnés de façon à se trouver disposés en dessous des garnitures 14 et du couteau tournant 18. On conçoit en outre qu'ils peuvent avantageusement être supportés par un bâti de dimensions analogues à celui des mécanismes de coupe, de telle sorte que les traverses 3 prévues au-dessus et au-dessous du plan de déplacement des feuilles de carton ondulé 19 peuvent indistinc-' tement recevoir des mécanismes de coupe ou des contre-rouleaux 21 pour le rainurage de l'une ou l'autre des deux faces desdites feuilles 20.
Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents.
On comprend notamment qu'on peut associer au galet d'entraînement des moyens propres à l'appliquer élastiquement contre la feuille de carton ondulé. Il va en outre de soi que la liaison entre ce galet et le couteau tournant peut être assurée soit par simple friction, soit au moyen d'une chaîne, d'une courroie ou autre.

Claims

RÉSUMÉ Machine à couper le carton, notamment pour fendre ou rainurer longitudinalement les feuilles de carton ondulé en vue de la réalisation d'éléments de calage à pliage accordéon, principalement remarquable en ce que l'entraînement de chacun des couteaux tournants est opéré au moyen d'un galet de friction appliqué contre la feuille de carton à travailler de manière à être mis en rotation lors du déplacement longitudinal de ladite feuille. ladite machine pouvant en outre présenter les autres caractéristiques ci-après, envisagées séparément ou en combinaison :

1. L'ensemble constitué par chacun des couteaux tournants et le galet d'entraînement qui lui est associé est porté par un châssis monté à basculement sur un bâti réglable longitudinalement sur une traverse fixe de la machine, l'axe de pivotement dudit châssis coïncidant avec l'axe de rotation du galet précité de manière à permettre le réglage de la hauteur du couteau par rapport audit bâti;
2. Le galet d'entraînement est relié au couteau par un système démultiplicateur agencé de façon à ce que ledit couteau tourne à une vitesse supérieure à celle du galet;
3. Le système démultiplicateur visé sous 2[deg] est constitué par une roue dentée solidaire latéralement de deux garnitures de friction qui forment le galet d'entraînement, et par deux pignons entre lesquels est fixée la lame circulaire du couteau, la roue dentée comportant une gorge annulaire propre à permettre le passage de la lame précitée.