CH399257A - Procédé d'application de matière de revêtement par voie électrostaique et dispositif pour sa mise en oeuvre - Google Patents

Procédé d'application de matière de revêtement par voie électrostaique et dispositif pour sa mise en oeuvre

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Publication number
CH399257A
CH399257A CH26061A CH26061A CH399257A CH 399257 A CH399257 A CH 399257A CH 26061 A CH26061 A CH 26061A CH 26061 A CH26061 A CH 26061A CH 399257 A CH399257 A CH 399257A
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CH
Switzerland
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electrode
air
gun
coating material
particles
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Application number
CH26061A
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English (en)
Inventor
W Juvinall James
Kock Erhard
C Marsh James
Original Assignee
Ransburg Electro Coating Corp
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    • B05B5/0535Electrodes specially adapted therefor; Arrangements of electrodes at least two electrodes having different potentials being held on the discharge apparatus, one of them being a charging electrode of the corona type located in the spray or close to it, and another being of the non-corona type located outside of the path for the material
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Description


  Procédé d'application de     matière    de revêtement par voie électrostatique  et dispositif pour sa mise en     aeuvre       La présente invention concerne un procédé d'ap  plication de matière de revêtement, par exemple de  peinture, par voie électrostatique dans lequel la ma  tière de revêtement est pulvérisée par son interaction  avec de l'air et déposée sur un objet à revêtir, un  champ électrostatique à haute tension étant maintenu  entre une électrode de chargement et ledit objet.  



  L'application de peinture à des objets au moyen  d'un jet de particules de peinture finement pulvérisée  par son interaction avec de l'air est pratiquée depuis  longtemps, la peinture étant pulvérisée au moyen  d'un pistolet alimenté en air comprimé. On obtient  de bons résultats, et ce procédé peut être mis en       oeuvre    dans des conditions très variées, mais son ren  dement est faible quant à l'utilisation de la peinture  pulvérisée, car une partie de celle-ci n'est pas dé  posée sur l'objet à revêtir.  



  Même dans les systèmes électrostatiques anté  rieurs de revêtement les plus efficaces, utilisant des  pistolets à air, la quantité de peinture perdue en de  hors de la zone de pulvérisation est suffisamment  grande pour poser de véritables problèmes en ce qui  concerne la protection de la santé des opérateurs, la  suppression des dommages aux propriétés dus à     l'im-          mission    d'excédents de peinture évacués, et la réduc  tion des risques d'incendie. Dans la production in  dustrielle, l'opération a dû être exécutée dans des  cabines de pulvérisation équipées de systèmes de  ventilation capables de fournir des vitesses d'air d'au  moins 30 mètres à la minute, et ces vitesses de l'air  augmentent elles-mêmes les pertes dues à ce que la  peinture est emmenée trop loin.

   Un équipement pour  recueillir cette peinture, tel que des écrans pouvant  être nettoyés, et, dans beaucoup de cas, même des  rideaux d'eau, est nécessaire. Aucun des systèmes    électrostatiques antérieures, dont les demandeurs ont  eu connaissance, ne permet d'utiliser un pistolet à air  tenu à la main pour la peinture de bâtiments, d'équi  pements installés, de canalisations, et d'installations  analogues, sans dilapider un excès appréciable de  peinture créant à la fois un danger pour la santé de  l'opérateur, et la     possibilité    d'endommager des sur  faces non destinées à être peintes.  



  Le procédé selon l'invention permet d'éviter ces  inconvénients. Il est caractérisé en ce qu'on emploie  une électrode dont la partie la plus rapprochée     du-          dit    objet a la forme d'une pointe afin qu'une zone clé  forte ionisation soit produite au voisinage immédiat  de cette électrode, en ce qu'on dirige dans cette zone  la matière de revêtement délivrée par un dispositif  de pulvérisation présentant un orifice de     sortie    ad  jacent de cette zone, afin que des particules de ma  tière de revêtement finement pulvérisée .produites ou  amenées dans cette zone soient chargées     électrosta-          tiquement    et par conséquent se déplacent sous l'ef  fet du champ entre l'électrode et l'objet,

   en ce qu'on  fait en sorte que pratiquement toute la matière de  revêtement délivrée par ledit orifice soit amenée à  passer par cette zone, et en ce qu'on dispose la par  tie en forme de pointe de ladite électrode et ledit ob  jet de manière que l'espace qui les sépare soit exempt  de tout élément présentant un potentiel susceptible  d'attirer lesdites particules et de modifier la réparti  tion du champ.  



  Les demandeurs ont découvert qu'il est possible  ainsi d'obtenir des rendements de dépôt très élevés,  tout en conservant les avantages du pistolet à air  comprimé, en ce qui concerne le volume de matière  de revêtement     pulvérisée,    la forme du jet de parti  cules, le début et la cessation instantanés de la pul-           vérisation,    et la pulvérisation commercialement satis  faisante de matières difficilement pulvérisables. Les  demandeurs ont- en outre constaté qu'il est possible  d'obtenir ces avantages avec un pistolet à air com  primé qui peut être manipulé à la main, en toute  sécurité, malgré     l'utilisation    d'une tension électrique  élevée.

   Avec les rendements de dépôt facilement at  teints les problèmes de ventilation et de récupération  de l'excédent de matière de revêtement pulvérisée  sont grandement     simplifiés,    des vitesses réduites de  l'air de ventilation ainsi que des réductions corres  pondantes dans la consommation de puissance, et  des pertes de chaleur moindres sont rendues possi  bles, de simples filtres peuvent remplacer des rideaux  d'eau, et le champ d'utilisation pratique d'un pistolet  tenu à la main, sans le secours d'une cabine, est  grandement étendu.  



  Le dessin annexé illustre, à titre d'exemple, des  modes de mise en     oeuvre    du procédé selon l'inven  tion. Dans ce dessin,  la     fig.    1 représente, en coupe axiale, un pistolet  à     air    comprimé;  la     fig.    2 est une vue en bout, par l'avant, du pis  tolet représenté à la     fig.    1 ;  la     fig.    3 est vue de détail, en coupe transversale,  du pistolet représenté aux     fig.    1 et 2 ;  la     fig.    4 représente une autre forme d'exécution  du pistolet à air comprimé, agencé pour fonctionner  tenu à la main ;

    la     fig.    5 représente le pistolet de la     fig.    4, utilisé  pour peindre des cadres de bicyclettes ;  la     fig.    6 représente, en coupe axiale, une autre  forme d'exécution d'un pistolet à main ;  la     fig.    7 est une coupe par la ligne 7-7 de la       fig.    6 ;.  



  la     fig.    8 est une coupe par la ligne 8-8 de la     fig.     6, et montre des détails du mécanisme de distribu  tion ; et  la     fig.    9 est une coupe partielle par la ligne 9--9  de la     fig.    6.  



  A la     fig.    1, le pistolet, désigné dans son ensemble  par 10, est monté sur un support 11 à l'extrémité  d'une tige 12 en une matière très isolante. Le pisto  let 10     comprend    essentiellement un corps principal  14, un gicleur à liquide 15, et un capot 16 à air,  toutes ces pièces étant en métal, avec une tige     mé-          tallique    17 s'étendant     axialement    dans le corps et à  travers le gicleur 15 et le capot 16.

   Un canal 20 est  agencé pour être raccordé à un tuyau flexible d'ali  mentation en matière de revêtement liquide, par  exemple de peinture ; une canalisation 21 est raccor  dée à un tuyau     flexible    d'amenée d'air de pulvérisa  tion ; une canalisation 22 est raccordée à une source  d'air comprimé pour commander le fonctionnement  du pistolet, et une borne 23 est connectée à une  source de haute tension.  



  Le gicleur de liquide 15 est vissé dans le corps  14 du pistolet et présente un conduit axial 15a. Le  capot de l'air 16 est monté concentriquement autour  du gicleur de liquide 15 au moyen d'une bague ta-         raudée    25. Le capot 16 peut présenter un ou plu  sieurs trous pour l'air de pulvérisation, le plus impor  tant étant un trou circulaire disposé     axialement,    dis  posé pour     entrourer    la partie antérieure du gicleur de  liquide 15 de manière à ménager un trou annulaire  d'air 16a autour du conduit de liquide 15a. Des trous  d'air supplémentaires peuvent être prévus, tels que  ceux clairement visibles aux     fig.    2 et 3.  



  En se     reportant    maintenant aux     fig.    2 et 3, on  voit que le capot 16, en plus du trou 16a, est muni  de quatre paires de trous d'air supplémentaires de  pulvérisation. Quatre trous d'air identiques 16b sont       alignés        verticalement    et les axes de ces trous d'air  16b sont parallèles à ceux du conduit de liquide 15a  et du trou d'air annulaire 16a. Les quatre trous d'air  16c sont placés horizontalement dans le plan de  l'axe du pistolet, et les axes de chacun de ces trous  sont disposés pour projeter un courant d'air trans  versalement par rapport à l'axe principal du pistolet,  comme on l'observe le mieux à la     fig.    3.  



  Le capot d'air 16 comprend également deux  buses à air 27 et 28 de conformation du dessin, fai  sant saillie vers l'avant, au-delà du capot 16. Ces  buses à air 27 et 28 sont réalisées en une matière  très isolante, telle que le  nylon , et présentant un  ou plusieurs trous qui dirigent des courants d'air  transversalement par rapport au prolongement anté  rieur de l'axe du pistolet 10.  



  La tige 17 remplit trois fonctions, à savoir la  commande de l'alimentation à la fois en matière li  quide de revêtement et en air, à l'extrémité anté  rieure du pistolet 10, et également la création d'une  zone fortement ionisée, en avant de l'extrémité du  pistolet, comme on le décrira plus complètement     ci-          après.    La tige 17 est agencée pour pouvoir se dé  placer dans l'axe du pistolet 10, vers l'avant et vers  l'arrière, et elle     porte    un tiroir cylindrique 17a dis  posé pour bloquer la canalisation d'air comprimé 21,  et une soupape conique ou pointeau 17b, disposé  pour s'appuyer sur un siège correspondant pratiqué  dans le gicleur de liquide 15, pour commander la  circulation du liquide dans le conduit 15a.

   Le dia  mètre de l'extrémité antérieure de la tige 17 est ex  trêmement faible, et cette extrémité peut être un fil  métallique 17c d'environ 0,5 mm de diamètre ou, de  préférence, même plus faible, qui, lorsque la tige est  dans sa position arrière, et le pistolet en fonctionne  ment, s'étend approximativement sur 13 mm au-delà  de la face antérieure du capot de l'air 16.  



  La tige 17 peut se déplacer de sa position ar  rière (de non-fonctionnement) vers sa position avant  (de fonctionnement), sous l'action d'un mécanisme  classique à air comprimé. Un     ressort    en hélice 30,  s'appuyant contre un piston 31 monté sur l'extrémité  arrière de la tige 17, pousse cette dernière vers  l'avant de manière à appliquer le pointeau 17b sur  son siège dans le     gicleur    de liquide 15 et que le ti  roir 17a bloque la tuyauterie d'air 21. Lorsque de  l'air sous pression est admis par le canal 22 dans la  chambre d'air 32, le piston 31 se déplace vers Par-           rière    en opposition à la réaction du ressort 30 et il  entraîne la tige 17 vers l'arrière pour ouvrir le con  duit de liquide 15a et le     canal    d'air 21.

    



  De la matière de revêtement liquide est normale  ment admise dans le canal 20, sous une faible pres  sion, normalement égale à 0,14 à 0,21     kg/cm',    et de  l'air comprimé est admis dans le canal 21 sous des  pressions de 0,84 à 1,05     kg/em=    et, de préférence,  ne dépassant pas 1,4.0     kg/cm2.    Lorsque la tige 17  est déplacée vers l'arrière, la matière de revêtement  liquide s'écoule par le conduit<I>15a</I> autour du fil 17c.

    En même temps, de     l'air    sous pression s'écoule par  le trou annulaire d'air<I>16a,</I> et à travers les trous à  air 16b et 16c, pour pulvériser le courant de liquide  jaillissant à l'air libre de l'extrémité du conduit<I>15a,</I>  en un jet de particules finement divisées de matière  de revêtement liquide. Ce jet, s'il n'est pas modifié  ultérieurement, se dépose sur l'article à enduire dans  une aire de forme générale circulaire qui, pour la  plupart des opérations de peinture industrielle, n'est  pas acceptable.

   En conséquence. des courants d'air  sont projetés transversalement à travers le jet pulvé  risé, par les buses à air 27 et 28, comme indiqué  clairement à la fia. 1, de manière à étaler en   éven  tail   le jet vers l'extérieur pour lui donner une sec  tion elliptique oblongue et étroite,     avantageuse    pour  pour la plupart des opérations industrielles de revête  ment par pulvérisation.  



  L'ensemble du pistolet 10 est maintenu à un po  tentiel négatif élevé, de l'ordre de 100     kilovolts,    en  connectant la borne 23 à une source de haute ten  sion 34. Le pistolet 10 est disposé en face de l'ar  ticle à revêtir, et à environ 30 cm de cet article qui  peut se déplacer en face du pistolet sur un transpor  teur. Le pistolet est de     préférence    disposé de ma  nière à projeter le jet de matière de revêtement li  quide directement sur l'article à enduire ; il peut  toutefois être avantageux, dans certains cas, de dis  poser le pistolet obliquement par rapport à l'article  ou à la ligne d'une série d'articles déplacés devant le  pistolet, sur un transporteur.  



  Les articles à revêtir sont habituellement mis à  la masse par l'intermédiaire de leur transporteur et,  lorsque l'extrémité du fil d'électrode 17c est à envi  ron 100     kilovolts,    une zone fortement ionisée est  créée au centre du jet, ce qui constitue un dispositif  de chargement électrostatique extrêmement efficace  pour les particules du jet qui ont été pulvérisées dans  une zone en arrière de l'extrémité du fil 17c. Les par  ticules sont projetées par les courants d'air issus des  orifices d'air (trous d'air 16a, 16b et 16c) générale  ment le long des lignes de force partant de l'extré  mité du fil<B>17e</B> et aboutissant sur l'article à revêtir.

         Etant    donné que les buses d'air 27 et 28 sont en  matière isolante et que la masse du pistolet<B>10,</B> bien  qu'en métal, est située considérablement en arrière  de l'extrémité du fil 17c et ne présente pas de bords  aigus ni de parties saillantes, les lignes de force issues  de l'article se concentrent sur le fil 17c, au voisinage  de son extrémité. Si les buses d'air 27 et 28 sont suf-         fisamment    arrondies et placées quelque peu en ar  rière de l'extrémité du fil, par exemple à 13 mm,  elles peuvent être en métal sans diminuer sérieuse  ment le rendement.  



  Pour obtenir l'effet maximum, l'extrémité du fil  17c doit être placée en avant de la zone de pulvéri  sation du liquide, de manière que les particules du  jet soient projetées à travers la zone hautement ioni  sée créée autour de l'extrémité de l'électrode. En  tout cas, l'extrémité du fil 17c doit dépasser d'au  moins 3 mm la face avant du capot de l'air, dans la  pulvérisation telle qu'elle est présentement décrite.  Le fil 17c peut être prolongé de 25 mm, ou même  de plusieurs fois 25 mm,     axialement    en avant du  pistolet 10, au-delà de la face antérieure du capot 16,  et assurer encore le chargement, et le dépôt sur l'ob  jet à revêtir, d'une proportion remarquablement  élevée de la matière pulvérisée.

   Toutefois, un dé  placement radial de l'extrémité de l'électrode en de  hors de l'axe a pour résultat une diminution rapide  de cette proportion et donc du rendement du dépôt,  et l'extrémité de l'électrode doit être plus près de  l'axe du jet que l'extrémité de l'orifice de sortie du  liquide ou que de la face antérieure du capot de  l'air.  



  A titre d'exemple d'un montage donnant un ren  dement de dépôt très élevé, le pistolet     réalisé    comme  le montrent les     fig.    1 à 3 est installé à 30 cm d'un  article et 100     kilovolts    (de polarité négative) sont  appliqués sur l'extrémité du fil 17c à partir d'un  bloc à haute tension présentant une ondulation al  ternative de     5'%,    100 cm- à la minute d'un émail au  four couramment utilisé dans l'industrie, sont en  voyés dans le canal 20 et de l'air de pulvérisation  sous une pression de 0,84     kg/cm     est envoyé dans le  canal 21. Le fil 17c se prolonge sur 13 mm au-delà  de la face antérieure du capot d'air 16 et son dia  mètre est de 0,25 mm.

   Dans ces conditions, la zone  d'atomisation du     liquide    est d'environ 3,2 mm, ou  légèrement moins, en avant de la face antérieure du  capot d'air 16. L'extrémité avant du gicleur 15 du  liquide entourant le fil 17c est un tube cylindrique à  paroi mince dont le diamètre intérieur est de 1 mm  et le diamètre extérieur de 2,5 mm, son extrémité an  térieure     affleurant    dans la face antérieure du capot  de l'air 16.  



  Dans ces conditions, la vitesse de l'air au voisi  nage de la surface de l'article, lui-même à 30 cm de  l'extrémité avant du pistolet, est approximativement  de 360     m/min.    On a constaté qu'avec l'agencement  de charge et de dépôt décrits, il est avantageux que  la vitesse de l'air à la surface de l'article ne dépasse  pas 10     m/sec    environ, et que les vitesses de l'air à la  surface de l'objet à revêtir beaucoup plus élevées  provoquent une diminution marquée du rendement  du dépôt.  



  Des tensions voisines de/ou supérieures à 100       kilovolts    sont avantageuses pour l'utilisation du pis  tolet des fi g. 1 à 3, mais présentent un danger d'étin  celles ou de jaillissement d'arc dans le cas où l'un      des objets à revêtir (ou quelque autre objet à la  masse) est approché trop près du pistolet en charge.  Pour diminuer cette possibilité et pour que le pisto  let fortement chargé puisse être placé au voisinage  de l'article, une forte résistance 36, de l'ordre de 100  mégohms, peut être insérée dans la ligne qui conduit  de la source de tension 34 à la borne 23, et, de pré  férence, au voisinage immédiat de la borne.

   Alors  que la valeur de cette résistance peut varier en fonc  tion de la tension du pistolet 10, une résistance d'en  viron 1 mégohm pour chaque     kilovolt    appliqué au  pistolet, donne une réduction sensible du danger de  jaillissement d'arc ou d'étincelles.  



  Les     fig.    4 et 5 représentent un pistolet 40 agencé  pour être utilisé en le tenant à la main. Ce pistolet  est raccordé, par des canalisations d'alimentation  disposées dans une conduite 41,à une source 42 de  matière de revêtement liquide, une source 43 d'air  de pulvérisation, et il est connecté à une source 44  à haute tension par un conducteur contenu dans la  conduite 41. Pour que le pistolet puisse fonctionner  sans danger d'étincelles ou de jaillissement d'arc pou  vant provoquer un incendie ou une gêne pour l'utili  sateur, on lui applique certains principes énoncés  dans le brevet suisse No 361744. Le pistolet 40 com  prend un corps principal tubulaire 45 en une ma  tière appropriée, fortement isolante, telle que le    nylon<B> ,</B> dont la longueur est approximativement de  30 cm.

   Le corps 45 est perforé     axialement    pour pré  senter un canal 45a, pour la matière de revêtement  liquide, un canal<I>45b</I> pour l'air de pulvérisation, et  un canal central qui reçoit un tube isolant 46 qui  contient des moyens pour transmettre la tension éle  vée à l'extrémité du pistolet.  



  L'extrémité arrière du tube 46 contient un fil  métallique 48     recouvert    de polyéthylène et provenant  de la source 44 à tension élevée. L'extrémité avant  du fil 48 est connectée à une résistance 49 de va  leur élevée, par exemple de l'ordre de 450 mégohms,  lorsque la tension de     sortie    du bloc à haute tension  44 est de 150     kilovolts.     



  Du liquide est admis à l'extrémité avant du pis  tolet 40,à partir de la source d'alimentation 42, par  une canalisation 50 de liquide, sous la commande  d'une soupape à pointeau 52,     manceuvrée    à la main,  et, finalement, par le canal 45a. De l'air de pulvéri  sation est amené à l'extrémité avant du pistolet en  provenance de la source 43 d'air comprimé, par la  canalisation     d'alimentation    en air comprimé 54 sous  la commande d'un tiroir 56 et, finalement, par le ca  nal 45b. Le pointeau 52 et le tiroir 56 sont com  mandés par la même détente 58 pivotée au voisinage  d'une poignée métallique 60.

   Le pistolet 40 est  agencé pour être tenu dans la main de l'opérateur  par cette poignée 60, qui est mise à la masse comme  l'indique la     fig.    5, et l'utilisateur peut commander le  débit du liquide et de l'air comprimé à l'extrémité  antérieure du pistolet en actionnant la détente 58.  



  L'extrémité avant du pistolet 40 présente un  gicleur de liquide 61 muni d'un canal axial de li-         quide    61a, et un capot d'air 62 muni d'un ou plu  sieurs trous 62a d'air de pulvérisation situés au voi  sinage immédiat du canal de liquide 61a. Le gicleur  61 et le capot 62 sont en une matière très isolante  telle que le  nylon , bien que, si des matières très  abrasives doivent être pulvérisées, une chemise cy  lindrique en métal, en quartz ou élément analogue  puisse être insérée dans le gicleur 61, autour du ca  nal 61a. Les trous d'air     d'atomisation    dans le capot  d'air 62 peuvent être disposés en principe comme  montré aux     fig.    2 et 3 décrites précédemment.

   Le ca  pot d'air 62 comprend aussi deux buses d'air 62b  de conformation du dessin de pulvérisation qui pré  sentent des trous disposés pour projeter des courants  d'air transversalement à l'axe du jet pulvérisé, de  manière à conformer le jet suivant le dessin en   éventail  avantageux industriellement.  



  Une électrode 64 constituée par une fine aiguille  métallique s'étend     axialement    dans le canal de li  quide 61a jusqu'en un point un peu en avant de la  projection extrême des buses d'air 62b. L'électrode  64 est montée dans l'extrémité antérieure du corps  45 du pistolet, et l'extrémité postérieure de l'élec  trode est reliée électriquement par un ressort 65 avec  l'extrémité avant de la résistance élevée 49 pour  créer une zone fortement ionisée au voisinage de  l'extrémité de l'électrode 64.

   En raison de la très  faible capacité électrique de l'électrode 64 et du res  sort 65, ainsi que de la limitation du courant due à  la résistance élevée 49, la présence d'un objet mis à  la masse (ou d'une personne) au voisinage immédiat,  de l'électrode à aiguille 64 à charge élevée, ou même  en contact avec cette aiguille, n'a pas pour résultat  un arc ou une décharge électrique qui puisse pro  voquer un incendie ou gêner l'opérateur.

   La capacité  électrique effective des éléments conducteurs tels que  l'électrode 64 et le     ressort    63, qui se trouvant     au-          delà    de la résistance 49, cette capacité étant mesurée  par leurs caractéristiques de décharge, est avantageu  sement maintenue aussi basse que possible et, dans  le cas d'un pistolet tenu à la main, et de préférence  même dans le cas d'un pistolet automatique, cette  capacité ne doit pas dépasser celle d'une sphère mé  tallique d'environ 3 cm de rayon, et elle est de pré  férence inférieure à celle d'une sphère métallique de  1 cm de rayon.  



  La     fig.    5 montre le pistolet 40 utilisé pour pein  dre une série de cadres métalliques de bicyclettes 66,  qui se déplacent devant l'opérateur soutenus par des  crochets 67 suspendus à un transporteur 68, mis à  la masse. Avec 150     kilovolts    appliqués à une résis  tance 49 de 450 mégohms, et le pistolet étant placé  aux distances habituelles de pulvérisation (15 à  30 cm) des cadres à peindre, mis à la masse, la  chute de tension à travers la résistance 49 est appro  ximativement de 50     kilovolts,    ramenant ainsi le po  tentiel de l'électrode 64 à environ 100     kilovolts.     



  Aux courtes distances de pulvérisation qui se  présentent occasionnellement dans l'utilisation d'un  pistolet tenu à la main, c'est-à-dire aux distances in-           férieures    à 15 cm, la poignée, à la masse, du pistolet  40, n'a pratiquement pas d'effet ; avec un corps de  pistolet d'une longueur de 30 cm, la poignée est con  sidérablement plus éloignée de l'électrode de charge  que l'objet à revêtir, et le gradient moyen de poten  tiel du champ entre l'électrode de charge et l'objet  sera d'autant plus grand que celui du champ entre  l'électrode de charge et la poignée, de sorte que ce  dernier champ détermine effectivement les condi  tions d'ionisation de l'atmosphère au voisinage de  l'électrode de charge.

   Cependant, lorsque la distance  de pulvérisation augmente au-delà d'environ 15 cm,  la poignée 60 commence à exercer sur le rendement  de dépôt une action mesurable qui augmente d'une  manière appréciable à mesure que la distance de pul  vérisation augmente. Lorsque la distance de pulvé  risation égale ou dépasse la distance entre l'électrode  64 et la poignée à la masse, l'augmentation du ren  dement de dépôt attribuable à la présence de la  poignée est très marquée.  



  L'utilisation d'une poignée ou de quelque autre  élément monté à une distance déterminée de l'élec  trode de charge, à titre de contre-électrode, offre la  possibilité d'utiliser une source de potentiel d'une  tension de sortie inférieure à celle mentionnée     ci-          dessus,    car, en réduisant la distance séparant ces  deux électrodes, le même gradient moyen de poten  tiel peut être obtenu avec une réduction correspon  dante de la différence de tension maintenue. En outre,  la réduction de la différence de tension facilite l'in  troduction de caractéristiques de sécurité avanta  geuses. Le pistolet représenté aux     fig.    6 à 9 est un  de ceux qui présentent ces possibilités.  



  Le pistolet 70 représenté aux     fig.    6 à 9 com  prend un corps tubulaire 71 en matière isolante, re  cevant à ses     extrémités    des embouts 72 et 73, égale  ment en matière isolante, et mis en place par un col  lage approprié. L'embout avant 72 porte un gicleur  de liquide 74 et un capot d'air 75 pourvu des buses  d'air 76. Au point de vue du fonctionnement, le gi  cleur de liquide 74 et le capot d'air 75 sont sembla  bles aux éléments correspondants des pistolets déjà  décrits, le liquide débité par l'extrémité du gicleur de  liquide étant pulvérisé par l'air débité par un orifice  annulaire entourant cette extrémité et, si on le dé  sire, par des trous adjacents sur la face avant du ca  pot d'air.

   Les buses d'air 76, sur leurs faces tournées  vers l'axe du corps, présentent des trous 77 inclinés  vers l'avant et vers l'intérieur, pour fournir des jets de  conformation du jet de pulvérisation. Dans le canal  central du gicleur de liquide 74, en arrière de l'extré  mité du gicleur, est disposé un support 78, en ma  tière isolante, et présentant une section transversale  cruciforme, pour une électrode de charge 79 qui  s'étend dans ce support et se prolonge à l'avant     au-          delà    de l'orifice de jaillissement du liquide.  



  L'embout antérieur 72 présente plusieurs ca  naux parallèles à l'axe, et une cavité centrale 80, ou  verte à l'avant, qui communique avec l'intérieur du  gicleur de liquide 74. Les canaux dans l'embout 72    comprennent un canal 81 à travers lequel l'air pour  conformer le jet de pulvérisation est envoyé aux  buses 76, un canal 82     (fig.    7) pour l'air de pulvéri  sation et un canal 83 à travers lequel le liquide est  amené dans la cavité centrale 80. L'air de pulvéri  sation débité par le canal 82 arrive dans une gorge  annulaire, à l'extérieur du liquide 74, et s'écoule à  travers les canaux excentrés 84 dans un espace an  nulaire qui entoure l'extrémité du gicleur de liquide  et qui communique avec les orifices d'air de pulvéri  sation, sur la face antérieure du capot d'air 75.  



  L'embout postérieur 73, creux, s'étend à l'arrière  au-delà du corps 71 pour la     fixation    d'une poignée  comprenant avantageusement deux pièces complé  mentaires et analogues 85, présentant des parties 86  qui entourent l'extrémité arrière en saillie de     l'em.-          bout    73 et sont     fixées    à cet embout. Fixé dans la  poignée, à son extrémité inférieure, est disposé un  bloc 87 à travers lequel s'étendent un premier pas  sage pour un conducteur à haute tension 88, et deux  canaux conduits agencés pour être raccordés respec  tivement aux conduites 89 et 90 d'amenée d'air et de  liquide     (fig.    9).

   Un corps de boite à soupape 92 est  également fixé dans la poignée 73, à l'arrière de  celle-ci. Les éléments de poignée 85 et, avantageuse  ment, le bloc 87 et la boite à soupape 92, sont en  métal et sont mis à la masse, d'une manière décrite  ci-dessous.  



  A l'intérieur du corps 71 et de la poignée 85, est  disposé un manchon 93, en matière isolante, et avan  tageusement en polyéthylène dont l'extrémité avant  est engagée dans un évidement central sur la face  arrière de l'embout 72. Sur une certaine distance en  direction de l'arrière, le trou du manchon 93 est  agrandi pour recevoir une résistance 94 dont l'extré  mité avant est connectée à     l'extrémité    arrière de  l'électrode 79, par un raccord 95 qui s'étend à tra  vers la matière de l'embout 72, dans la cavité 80.  Ce raccord 95 est avantageusement en fil métallique  fin de manière que sa capacité combinée avec celle  de l'électrode 79, soit aussi faible que possible et au  plus égale à celle indiquée comme un maximum  dans la description ci-dessus du pistolet 40.  



  Le conducteur à haute tension, désigné dans son  ensemble par 88, comprend un conducteur central  97, un revêtement isolant 98, une gaine en fil tressé  99 entourant le revêtement 98, et, si on le désire, un  revêtement extérieur 100. Ce revêtement extérieur  100 du conducteur à haute tension 88 aboutit dans  le bloc 87 pour découvrir la gaine de fil métallique  tressé 99 qui se prolonge vers l'intérieur dans un  évidement fraisé dans la face supérieure du bloc où  elle reçoit un anneau extenseur conique 101 qui  épanouit l'extrémité de la gaine et l'applique en con  tact étroit avec le bloc 87, en fixant ainsi le con  ducteur 88 sur le pistolet et en établissant une con  nexion électrique effective entre la gaine tressée et  le bloc 87, et par l'intermédiaire de ce dernier, avec  la poignée 85.

   En mettant ainsi à la masse la gaine  99 dans le bloc d'amenée de courant, on met aussi à      la masse la poignée. Le conducteur 97, avec son re  vêtement isolant 98, se prolonge vers le haut à tra  vers le manchon isolant 93 et vient en contact avec  l'extrémité arrière de la résistance 94 à laquelle le  conducteur 97 peut être connecté électriquement de  toute manière convenable.  



  La     fig.    8 représente des détails du corps de boîte  à soupape 92. Comme on peut l'observer, la boîte  à soupape 92 présente un orifice d'entrée d'air 105  et un orifice d'entrée de liquide 106, communiquant  respectivement par les tubes 107 et     10$    avec les ca  naux d'air et de liquide dans le bloc 87, à l'extré  mité inférieure de la poignée.

   Sur sa face avant     (fig.     6 et 9), la boîte à soupape 92 présente un orifice de  sortie d'air de pulvérisation<B>110</B> raccordée, par un  tube<B>111,</B> au canal d'air de pulvérisation 82 dans  l'embout avant 72, un orifice 112 de sortie d'air de  conformation du jet pulvérisé raccordé, par un tube  113, au canal 81 dans l'embout avant, et un orifice  de sortie de liquide 114 raccordé, par un tube 115,  au canal de liquide 83 de l'embout avant. Les tubes  <B>111,</B> 113 et 115 sont tous en matière isolante.

   L'ori  fice<B>1</B>12 de sortie d'air de conformation du jet pul  vérisé est raccordé à l'orifice 110 de sortie d'air de  pulvérisation, par l'intermédiaire d'un canal 112'       (fig.    9) qui est pratiqué dans la boîte de soupape 92  et qui contient une soupape 116 réglant le débit d'air  de conformation du jet pulvérisé à travers l'orifice de  sortie 112. La communication entre l'orifice d'en  trée d'air et les orifices de sortie d'air, 110 et 112,  est commandée par une soupape 117, tandis que la  communication entre l'orifice d'entrée de liquide 106  et l'orifice de sortie de liquide 114 est commandée  par une soupape 118.

   Les soupapes 117 et 118 sont  pourvues de tiges 120 qui s'étendent à travers les  branches 121 qui sont d'une seule pièce avec la  boîte 92 et font saillie vers l'avant et vers l'arrière  sur les faces opposées du manchon isolant 93 dans  la poignée 85. A leur     extrémité    avant, les tiges 120  sont pourvues de têtes 122 guidées pour coulisser  dans les branches 121 et poussées par des ressorts de  compression 123 qui sollicitent les soupapes 117 et  118 vers leur position fermée.  



  Une détente 125 est montée pour pivoter dans  l'angle formé entre le corps 71 et la     partie    par la  quelle on saisit la poignée 85, et elle porte des vis  réglables 126 disposées pour venir en contact avec  les têtes 122 des tiges de soupapes, lorsque la dé  tente est rapprochée de la     partie    par laquelle on sai  sit la poignée 85 de manière à ouvrir les soupapes  117 et 118. Une vis de butée réglable 127 est mon  tée dans la détente 125, en position pour venir en  contact avec la partie par laquelle on saisit la poignée  85 pour limiter le mouvement d'ouverture des sou  papes 117 et 118. Les vis<B>126</B> permettent la com  mande de l'ordre dans lequel les soupapes 117 et  118 s'ouvrent lorsqu'on actionne la détente 125.  



  Le pistolet réalisé comme montré par les     fig.    6 à  9 comprend un canon d'une longueur telle que la  distance axiale entre l'extrémité antérieure de la par-         tie    86 de la poignée et la face antérieure du capot  d'air 75, soit d'environ 13 cm. Pour ménager une  zone satisfaisante de charge du jet pulvérisé, au  voisinage de l'électrode 79 de ce pistolet, on a     utilisé     un bloc d'amenée de courant ayant une tension de  régime (négative) de 60     kilovolts.    Pour garantir la  sécurité d'emploi du pistolet, on a utilisé une résis  tance 94 de 160 mégohms et on a introduit une  résistance supplémentaire de<B>100</B> mégohms dans le  circuit de sortie du bloc de puissance ou d'amenée  de courant.  



  Lorsqu'un pistolet, comme celui qui vient d'être  décrit, est placé de manière que la distance entre  l'extrémité de l'électrode 78 et la poignée à la masse  ne soit pas supérieure à celle entre l'extrémité de  l'électrode et quelque autre objet à la masse, l'ex  trémité de l'électrode a un potentiel négatif d'environ  50     kilovolts,    et le champ entre l'électrode 79 et la  poignée 85-86 a un gradient moyen de potentiel  dans l'air d'un peu plus de huit     kilovolts    par 2,5 cm,  qui est approprié pour maintenir une zone à la con  centration élevée désirée en ions atmosphériques, au  voisinage de l'électrode 79.  



  Comparée avec le pistolet 40, la distance la plus  faible entre l'électrode de charge et la     contre-élec-          trode,    dans le pistolet 70 permet de maintenir une  zone de charge suffisamment efficace sur l'électrode  79, avec une tension appliquée inférieure ; et la pos  sibilité d'utiliser une tension appliquée plus faible       permet,    à son tour,     d'utiliser    un bloc de puissance  plus petit et moins coûteux, et un conducteur à  haute tension 88 plus léger et plus souple. Cette der  nière caractéristique est importante dans un pistolet  tenu à la main puisqu'un conducteur lourd, relative  ment rigide tel que l'exige une tension élevée, est un  handicap pour l'opérateur pour déplacer le pistolet.  



  Dans tous les pistolets représentés et décrits     ci-          dessus,    l'électrode de charge est un fil métallique fin  unique, qui s'étend en avant et au-delà de l'orifice du  liquide du pistolet. Bien que cette forme et cette dis  position donnent les meilleurs résultats et soient pré  férées, elles ne sont pas essentielles. En ce qui con  cerne la     forme,    la base de l'électrode est moins im  portante que sa partie extérieure, et cette base peut  avoir un diamètre supérieur à n'importe lequel de  ceux mentionnés ci-dessus, si le reste est réduit con  venablement, et par exemple de     forme    effilée.

   Quant  à la disposition, l'électrode de charge peut être dis  posée d'un côté de l'orifice de liquide, mais, à me  sure que sa distance latérale à partir du liquide sor  tant augmente, son aptitude à charger les particules       liquides    et à produire un rendement de dépôt élevé,  tombe rapidement. Il en résulte qu'on n'emploie pas  ordinairement une électrode excentrée disposée en  dehors du trajet du jet pulvérisé, à moins qu'elle ne  soit pas placée à plus de 13 mm de l'axe de l'orifice  de     liquide,    et qu'on préfère qu'une telle électrode ne  soit pas à plus de 6 mm de cet axe. Comme on l'a  déjà remarqué, on préfère, si l'électrode est excen  trée, que son extrémité soit plus près de l'axe de      l'orifice de liquide que du plan de l'orifice.

   L'effica  cité d'une électrode excentrée pour charger les par  ticules peut être augmentée, dans une     certaine    me  sure, en prolongeant l'électrode en avant dans le jet.  On a obtenu de bons rendements de dépôt avec un  fil métallique de 0,25 mm de diamètre s'étendant en  avant sur 1.5 cm à     .partir    de l'orifice de la peinture  décalé de 19 mm de l'axe, et maintenu à un poten  tiel de 90     kilovolts,    mais le rendement de dépôt peut  être augmenté d'une manière significative en ré  duisant le décalage de l'électrode à 6 mm. On pré  fère que la charge ne soit obtenue que par une élec  trode de charge unique, toute électrode supplémen  taire abaissant la charge désirée.

   Dans la plupart des  conditions industrielles, non seulement une petite  électrode     axiale    mais même une électrode unique dé  calée     radialement    d'une petite distance par rapport à  l'axe du jet, produit un meilleur chargement que  deux électrodes écartées de la même distance de  l'axe. En tout cas, la zone ionisée créée par l'élec  trode de charge est située de manière qu'elle soit tra  versée par les particules de peinture tandis que, aussi  bien les     particules    du jet dans la zone que les ions  atmosphériques dans la même zone sont dans un  état de concentration spatiale élevée.

   Un exemple  d'une telle zone est celle qui entoure un point loca  lisé du gradient de potentiel de l'ordre de celui exis  tant autour de l'extrémité isolée, c'est-à-dire non pro  tégée par un écran, d'un fil de 0,25 mm de diamètre,  présenté longitudinalement vers une électrode oppo  sée, dont il est écarté de 30 cm, la différence de po  tentiel entre cette électrode et l'extrémité du fil étant  d'environ 100     kilovolts.    Pour obtenir les meilleurs  résultats, le potentiel de l'électrode de charge     _    doit  être négatif.  



  Il est évidemment important que l'extrémité de  l'électrode soit placée dans une région qui ne soit pas  indûment protégée électriquement. La présence de  grosses particules dans un jet de peinture pulvérisée  peut affecter d'une manière défavorable la qualité du  fini obtenu, et il est avantageux, pour les finis de la  meilleure qualité exigés dans l'industrie, que le jet  produise des points d'impact dont la grandeur ma  ximum ne dépasse pas 0,38 mm.

   La   grandeur ma  ximum du point d'impact , envisagée ici, est définie  comme le diamètre moyen des dix plus grandes  taches ou points d'impact assurés sur une cible plate,  à la masse, de 10 sur 15 cm, qui traverse suffisam  ment rapidement la zone du jet dans un plan perpen  diculaire à l'axe du pulvérisateur, et à 30 cm de sa  partie la plus en avant, de manière que pratiquement  toutes les particules du jet déposées forment des  points d'impact qui ne se chevauchent pas.  



  L'effet des électrodes dans le jet pulvérisé sur la  qualité de la pulvérisation obtenue ne dépend pas  uniquement de leur diamètre, mais il est également  influencé par d'autres facteurs tels que la distance  sur laquelle elles s'étendent dans le jet et l'effet des  jets d'air auxquels elles sont exposées.

   Ainsi, une  électrode en fil métallique de 0,25 mm de diamètre,    s'étendant sur 6     mm    au-delà de l'orifice de liquide  n'a que peu ou pas d'effet sur la qualité de la pulvé  risation, même à des pressions faibles d'air de pulvé  risation, voisines de 0,840     kg/cm2    ;     mais    si elle  s'étend beaucoup plus, ou dans la région où les jets  d'air de pulvérisation s'étalent d'une manière appré  ciable et perdent de la vitesse, on peut s'attendre à  une altération de la pulvérisation.  



  Cependant, à moins que la longueur de l'élec  trode ou de son support ne soit anormalement  grande, tout effet nuisible à la pulvérisation, d'une       électrode    s'étendant profondément dans le jet peut  être effectivement éliminé en     dirigeant    un ou plu  sieurs jets d'air     transversaux    sur l'électrode. Dans les  pistolets représentés aux dessins, les jets d'air de       conformation    débités par les buses d'air peuvent ser  vir à cet effet.  



  Compte tenu des considérations ci-dessus, on  préfère     utiliser    des électrodes dont le diamètre ne  dépasse pas 0,25 mm environ, bien que des électro  des dont le diamètre atteint 1,3 mm puissent être  utilisées si la qualité du fini n'est pas déterminante,  ou si l'électrode est exposée à des jets d'air de vi  tesse convenable.  



  On a trouvé qu'en disposant la contre-électrode  en arrière de l'extrémité antérieure du pistolet et en  dehors de la région traversée par le jet, on peut at  teindre un rendement du dépôt meilleur qu'avec un  pistolet ne présentant pas de contre-électrode. Ce ré  sultat peut être atteint sans que des particules de  matière pulvérisée ne se déposent sur la     contre-élec-          trode,    ce qui diminuerait le rendement de l'appareil  et pourrait même provoquer la formation de grosses  particules susceptibles de détériorer le fini du revête  ment. Par  région traversée par le jet , il faut en  tendre ici l'espace occupé par le jet et adjacent à  celui-ci et qui doit être exempt de tout élément pré  sentant un potentiel susceptible d'attirer les parti  cules de peinture pulvérisée.  



  Alors qu'un chargement hautement     efficace    des  particules du jet peut être obtenu avec un champ  entre une électrode de charge et une contre-électrode,  et alors que cette charge     efficace    de particules pro  voque par elle-même des rendements de dépôt éle  vés, on considère encore comme ayant quelque im  portance le fait qu'un champ appréciable existe entre  l'électrode de charge et la pièce à enduire. Dans  toute installation donnée, au moins une mesure gros  sière de l'intensité effective du champ s'étendant de  l'électrode de charge à la pièce à revêtir, est fournie  par l'intensité du courant de champ qui s'écoule vers  cette pièce à revêtir lorsque le pistolet n'est pas ali  menté en liquide et en air comprimé.

   On préfère des  agencements dans lesquels, dans ces conditions, la  circulation du courant de champ vers la pièce est au  moins d'environ un     microampère    et, plus avantageu  sement, d'au moins cinq     microampères.    Ce facteur  a une influence dans la détermination de la distance  minimum pratique entre l'électrode de charge et la       contre-électrode.         Afin d'atteindre des rendements de dépôt amé  liorés par rapport aux systèmes commerciaux de pis  tolets électrostatiques, il est nécessaire de charger les  particules du jet à un certain rapport minimum de la  charge à la masse. Des avantages sensibles supplé  mentaires découlent d'une charge à un certain rap  port plus élevé.

   Un procédé pour déterminer le rap  port de la charge à la masse consiste à déposer des  particules chargées sur une cible appropriée et à  mesurer le courant amené à la cible par les parti  cules et à mesurer le poids des particules déposées  sur la cible par unité de temps. Pour qu'un tel essai  donne des résultats sûrs, il est nécessaire de tenir  compte de tout courant produit par la décharge  d'ions atmosphériques sur la cible. Il est également  nécessaire d'étalonner le débit de la peinture issue du  pistolet, la vitesse de l'air et la peinture pulvérisée.  



  On a constaté que la procédure d'essai suivante  donne des résultats précis, acceptables comme me  sure des rendements relatifs de différents agence  ments de charge du jet  On utilise une cible à la masse en forme de  feuille plane, avantageusement en clinquant d'alu  minium, d'environ 1 m de long et 50 cm de hauteur,  disposée dans un plan vertical. Le pistolet est dis  posé à une distance de 60 cm de cette cible et dirigé  pour débiter perpendiculairement au centre de     celle-          ci.    Si le contour du jet n'est pas circulaire,     l'axe    prin  cipal doit être horizontal.

   A mi-chemin entre la  cible et le pistolet, et centrée à la fois par rapport au  pistolet et à la cible, on dispose une grille à la masse  constituée par 24 tiges métalliques verticales, de  2,5 cm de diamètre et 1,06 m de longueur, leurs     axes     étant à 7,6 cm les uns des autres et dans un plan pa  rallèle à la cible. Un premier et un second     micro-          ampèremètre    sont respectivement insérés sur les con  ducteurs qui mettent à la masse la grille et la cible.  Le débit d'air du pistolet est réglé pour donner une  vitesse maximum de 12     m/sec    à une distance de  30 cm du pistolet.

   Presque toutes les     particules    d'air  ionisées sont attirées sur la grille et déchargées sur  elle, mais une petite partie des ions atmosphériques  traverse la grille pour être déchargés sur la cible.  



  L'appareil décrit ci-dessus étant installé en air  calme, et le dispositif de charge     étant    excité à la ten  sion de fonctionnement, de la peinture est admise au  pistolet à raison de 100     cm3    par minute et les indica  tions des deux     micro-ampvremètres    sont enregistrées.  Le débit de peinture est alors interrompu, ce qui pro  voque généralement une augmentation dans les indi  cations du premier micro-ampèremètre.

   Lorsqu'une  telle augmentation se produit, la tension est réduite       jusquà    ce que les indications du premier     micro-am-          pèremètre    atteignent leur valeur originale, et les in  dications de second     micro-ampèremètre    sont notées.  La     différence    entre ces dernières indications et les  indications originales du second     micro-ampèremètre,     représente, d'une manière satisfaisante, le courant       amené    à la cible par les particules de peinture seules,  dans les conditions d'essai.

   Si les indications du pré-         mier        micro-ampèremètre    augmentent lorsque le dé  bit de peinture est interrompu, le courant amené par  la peinture est obtenu en soustrayant le courant à  travers le second micro-ampèremètre, à la tension de  fonctionnement, sans peinture, des indications de ce       micro-ampèremètre    avec la peinture.  



  Le rapport (R) de la charge électrique au poids  de la peinture d'essai pulvérisée, qui peut avanta  geusement être exprimée en micro-coulombs par  gramme, est déterminé par la formule  
EMI0008.0022     
    dans laquelle I représente le courant dans les     micro-          ampères    amené par la peinture chargée, et déterminé  au précédent     paragraphe    ;     Wl    représente le poids de  la cible en grammes avant l'essai,     W_,    représente le  poids de la cible après exposition, dans les condi  tions d'essai, à la peinture pendant un intervalle de  temps déterminé avec précision, d'approximative  ment 10 secondes, puis, après cuisson de la cible  peinte, pendant 20 minutes à 150e C ;

   t représente le  temps exact en secondes pendant lequel la cible est  exposée au jet ; et S est la fraction représentant en  poids la teneur en matière solide de la peinture  d'essai.  



  Le rapport de la charge à la masse obtenu avec  n'importe quelle installation de charge de jet peut  être affecté par les caractéristiques de la peinture  utilisée. Pour réduire au minimum les variations qui,  autrement, résulteraient des différences entre les  peintures, on utilise une peinture standard présen  tant les caractéristiques suivantes  - 1 partie en poids de bioxyde de titane à  99 0/0, rutile ;

   32 parties en poids d'un     alkyde    sicca  tif pur en milieu d'huile de soja exempt de solvant       (48        %        d'huile        de        soja,        34        %        d'anhydride        phtalique          et        18        %        de        glycérol)

  .        L'alkyde        doit        avoir        un        indice     d'acide inférieur à 12 et doit être tel que la viscosité  d'une solution obtenue en diluant     l'alkyde    jusqu'à  une teneur de     5011/o    en produits non volatils, avec  des essences minérales, doit se trouver dans la  gamme de 36 à 120 poises, à 25  C.  



  - Un pigment et de la résine sont broyés jus  qu'à une finesse de 7 NS en calibre     Hegman.    Après  broyage, la peinture est étendue avec des essences  minérales jusqu'à une viscosité de 16 secondes, me  surée dans une coupelle Ford     NI)    4, à     25     C ;

    - Les essences minérales mentionnées ci-dessus  doivent avoir une teneur en produits aromatiques de       18,%    ;     un        indice        de        Kauri-butanol        de        38,        une        gamme     de distillation de 156 à 196e C, et un point d'éclair  de 400, essayé dans la coupelle Tag fermée.  



  Le système de charge peut permettre d'atteindre  des rapports charge à masse, mesurés par procédure  d'essai ci-dessus, beaucoup plus élevés que ceux  obtenus avec les systèmes électrostatiques de pisto-      lets du commerce. On a déterminé que, pour obtenir  ces rendements de dépôt plus élevés, le rapport de la  charge à la masse doit être d'au moins     3/1    de     micro-          coulomb    par gramme ; et on obtient d'autres avan  tages appréciables en utilisant un dispositif de charge  qui donne un rapport de la charge à la masse d'au  moins trois micro-coulombs par gramme.

   Lorsqu'on  se réfère ci-dessous à un dispositif de charge capable  de charger un jet à au moins un     certain    nombre de  micro-coulombs par gramme, on envisage le fonc  tionnement de ce dispositif dans les conditions de la  procédure d'essai ci-dessus.  



  Lorsque dans ce qui précède, on a parlé de pein  ture, il doit être entendu que ce terme doit être pris  dans un sens très général pour comprendre les la  ques, les émaux, les frittes de     porcelaine,    etc. D'une  manière générale, le procédé et l'appareil dont des  exemples ont été décrits sont utilisables pour l'appli  cation de tout type de matière liquide qui, après ap  plication sur une surface d'un objet, et soit du fait de  ses caractéristiques propres, soit du fait d'un traite  ment ultérieur, se stabilise en formant une pellicule  sèche sur la     surface    en question.  



  L'application du procédé n'est pas limitée aux  pistolets dans lesquels le liquide est pulvérisé en uti  lisant de l'air comprimé. Ce procédé comprend des  caractéristiques qui peuvent être avantageusement  utilisées dans des pistolets hydrostatiques, dans les  quels le liquide est éjecté sans air sous une pression  élevée à travers un petit orifice et pulvérisé par inter  action avec l'atmosphère.

Claims (1)

  1. REVENDICATION I Procédé d'application de matière de revêtement par voie électrostatique dans lequel la matière de re vêtement est pulvérisée par son interaction avec de l'air et déposée sur un objet à revêtir, un champ électrostatique à haute tension étant maintenu entre une électrode et l'objet, caractérisé en ce qu'on em ploie une électrode dont la partie la phis rapprochée dudit objet a la forme d'une pointe afin qu'une zone de forte ionisation soit produite au voisinage immé diat de cette électrode, en ce qu'on dirige dans cette zone la matière de revêtement délivrée par un dis positif de pulvérisation présentant un orifice de sor tie adjacent à cette zone,
    afin que des particules de matière de revêtement finement pulvérisée produites ou amenées dans cette zone soient chargées électro- statiquement et par conséquent se déplacent sous l'effet du champ entre l'électrode et l'objet, en ce qu'on fait en sorte que pratiquement toute la matière de revêtement délivrée par ledit orifice soit amenée à passer par cette zone, et en ce qu'on dispose la partie en forme de pointe de ladite électrode et ledit objet de manière que l'espace qui les sépare soit exempt de tout élément présentant un potentiel sus ceptible d'attirer lesdites particules et de modifier la répartition du champ. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'on effectue le chargement électrostatique desdites particules au moyen d'une électrode unique placée dans le jet ou dans son voisinage immédiat, à proximité du point où ces particules sont produites, on charge l'électrode pour créer autour d'elle une zone de haute ionisation apte à porter les particules à une charge d'au moins trois quarts de micro-cou- lomb par gramme. 2.
    Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'en l'absence de matière de revêtement projetée, l'intensité du courant de champ circulant de l'élec trode de charge à l'objet est d'au moins un micro- ampère. 3. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'électrode est chargée à un potentiel né gatif d'au moins<B>20</B> kilovolts. 4. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'une contre-électrode est maintenue à un po tentiel différent de celui de l'électrode de charge.
    REVENDICATION II Appareil pour la mise en #uvre du procédé selon la revendication 1, comprenant un dispositif de pul vérisation et de charge de la matière de revêtement, dans lequel la pulvérisation de la matière de revête ment sortant d'un orifice de sortie est provoquée par l'interaction de cette matière avec de l'air et dans lequel le chargement électrostatique de ladite ma tière est effectué en maintenant une haute tension entre l'électrode de charge et un objet à revêtir, ca ractérisé par le fait que l'électrode de charge pré sente une pointe disposée en avant de l'orifice de sortie et connectée à une source de haute tension,
    en ce que le dispositif de pulvérisation de la matière de revêtement est agencé de manière à amener les par ticules de matière pulvérisée dans le voisinage immé diat de ladite pointe, et en ce que ladite pointe est séparée de tout élément mis à la terre par un inter valle d'au moins deux fois la distance entre ladite pointe et l'orifice de sortie. SOUS-REVENDICATIONS 5. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que toute sa partie sise en avant du dispositif de pulvérisation, sauf l'électrode de charge, est en matière isolante. 6. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que l'électrode de charge est un fil métallique. 7.
    Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que l'électrode de charge est connectée à la borne négative de la source à haute tension, ladite borne étant à un potentiel d'au moins 20 kilovolts. 8. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que le dispositif de pulvérisation comprend une contre-électrode montée en arrière de l'électrode de charge en dehors de la région traversée par le jet de particules, et maintenue à un potentiel sensiblement différent de celui de l'électrode de charge. 9.
    Appareil selon la revendication II, compre nant un pistolet à air comprimé, caractérisé en ce que ce pistolet comprend un corps principal en ma tière isolante présentant un premier canal pour éjec ter la matière de revêtement en un jet qui est fine ment pulvérisé par de l'air comprimé issu d'un se cond canal dans ledit corps, une électrode en ma tière conductrice disposée dans une zone susceptible d'être balayée par les particules de matière pulvé risée, et un conducteur à haute tension dans ledit corps du pistolet, agencé pour appliquer un potentiel d'au moins deux kilovolts à l'électrode de charge. 10.
    Appareil selon la sous-revendication 9, ca ractérisé en ce que le conducteur à haute tension comprend une résistance d'au moins deux mégohms placée dans le corps du pistolet. 11. Appareil selon la sous-revendication 9, ca ractérisé en ce que le pistolet présente des canaux supplémentaires pour diriger sur le jet de particules de matière de revêtement pulvérisée au moins un jet d'air pour modifier la forme de ce jet. 12. Appareil selon la sous-revendication 9, ca ractérisé en ce que l'électrode de charge est un fil métallique fin d'un diamètre de moins de 1,3 mm placé dans l'extrémité du canal de liquide. 13. Appareil selon la sous-revendication 9, carac térisé en ce que la contre-électrode est montée à l'ar rière du corps de pistolet. 14.
    Appareil selon la sous-revendication 13, ca ractérisé en ce que la contre-électrode constitue une poignée pour la manipulation à la main du pistolet.
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