Dispositif de fermeture inviolable d'un récipient
La présente invention a pour objet un dispositif de fermeture d'un récipient fixant le couvercle sur le récipient, d'une façon inviolable, c'est-à-dire nécessitant, pour obtenir l'ouverture, la rupture visible d'un ou de plusieurs éléments essentiels composant le dispositif de fermeture.
La présente invention s'applique à des récipients en matière plastique de formes et de conceptions très diverses et destinés à contenir des produits liquides, pulvérulents, granulés, à l'état pâteux, voire même en morceaux, en pastilles, en comprimés, etc., à l'état solide.
Elle est caractérisée par le fait que l'un des éléments de l'ensemble du récipient comporte au moins une patte de largeur croissante de son extrémité à sa base, reliée audit élément par un pédoncule de largeur plus faible que la base de la patte, tandis que l'autre élément du récipient comporte au moins une fente dont la largeur est inférieure à la base de la patte, I'emplacement de la fente sur ce second élément du récipient correspondant à l'emplacement de la patte sur le premier élément.
Dans une forme d'exécution, I'épaisseur de chaque patte est croissante vers le pédoncule de liaison, son maximum étant supérieur à l'épaisseur de ce pédoncule.
Dans une autre forme d'exécution, chaque patte est rendue déformable élastiquement dans le sens de sa largeur par une encoche la scindant en deux mors et s'étendant à cet effet de son extrémité au pied du pédoncule.
Dans une autre forme d'exécution encore, chaque fente est bordée, dans sa plus grande dimension, par au moins une lèvre s'étendant entre deux encoches découpées dans la saillie de l'élément correspondant du récipient, ces encoches débouchant dans la fente pour conférer à celle-ci, par l'intermédiaire de la lèvre, une élasticité transversale.
Toujours dans une autre forme d'exécution, chaque fente est bordée, dans sa plus petite dimension, par au moins une languette délimitée par une perforation de la saillie de l'élément correspondant du récipient, perforation qui est prévue pour conférer à la fente par l'intermédiaire de la languette une élasticité longitudinale.
Le dessin annexé représente, schématiquement et à titre d'exemple, divers modes de réalisation de l'invention.
Sur ce dessin,
la fig. 1 est une vue en élévation d'un pot ou récipient muni de pattes de forme appropriée, permettant la fixation inviolable du couvercle;
la fig. 2 est une vue en demi-coupe suivant I-I de la fig. 1 ;
la fig . 3 est une vue en plan par-dessus du couvercle montrant les fentes correspondant aux pattes représentées sur les fig. 1 et 2
la fig. 4 est une vue en coupe du couvercle suivant IV-IV de la fig. 3
la fig. 5 est une vue en plan par-dessus d'un pot ou récipient de forme analogue à celle du pot de la fig. 1, mais muni de fentes permettant la fixation du couvercle;
la fig. 6 est une vue en élévation du couvercle montrant les pattes correspondant aux fentes représentées sur la fig. 5;
la fig. 7 est une coupe suivant VII-VII du pot ou récipient représenté à la fig. 5, avec son couvercle en position de fermeture;
la fig. 8 est une vue en perspective d'un récipient parallélépipédique portant les pattes de fermeure ;
la fig. 9 est une vue en perspective du couvercle du récipient précédent, portant les fentes correspondant aux pattes;
la fig. 10 est une vue en perspective d'un récipient parallélépipédique dont la partie supérieure porte des saillies latérales dans lesquelles sont pratiquées les fentes;
la fig. 11 est une vue en perspective du couvercle du récipient précédent, montrant les pattes de fermeture correspondant aux fentes ci-dessus;
la fig. 12 est une vue en perspective d'une partie d'une boîte plate de forme rectangulaire dont un bord porte une fente de fermeture;
la fig. 13 est la vue en perspective du couvercle de la boîte précédente, se posant par-dessus et portant une patte de fermeture;
la fig. 14 est une vue en perspective d'une partie de boîte plate rectangulaire dont un des bords porte un évidement nécessaire à la fermeture ;
la fig. 15 est une vue en perspective d'une partie du couvercle de la boîte précédente, qui porte une patte de fermeture et se ferme par coulissement;
la fig. 16 est une vue en perspective d'une partie de boîte plate rectangulaire se fermant par coulissement du couvercle et portant une patte de fermeture
la fig. 17 est une vue en perspective d'une partie du couvercle de la boîte précédente, portant la fente correspondant à la patte de fermeture de la boîte;
la fig. 18 est une perspective en vue synoptique illustrant le corps et le couvercle d'un récipient faisant application des perfectionnements du dispositif auxquels correspondent les fig. 19 à 27;
la fig. 19 est une élévation latérale partielle du corps représentant à grande échelle une forme de réalisation d'une patte du dispositif;
la fig. 20 est une coupe partielle prise suivant la ligne XX-XX de la fig. 19;
les fig. 21 et 22, 23 et 24 sont des vues analogues aux fig. 18 et 19 respectivement, montrant deux autres formes de réalisation
la fig. 25 est une vue en plan partielle du couvercle représentant à grande échelle une forme de réalisation d'une fente du dispositif;
la fig. 26 est une coupe partielle prise suivant la ligne XXVI-XXVI de la fig. 25 ;
les fig. 27 et 28 sont des vues analogues aux fig.
25 et 2.6 respectivement, montrant une autre forme de réalisation.
Dans le premier mode de réalisation représenté sur les fig. 1 à 4, le pot ou récipient 1 de forme tronconique porte, à sa partie supérieure ouverte, un rebord 2 dans lequel vient s'engager le couvercle 3.
Dans ce rebord 2 sont pratiquées deux ou plusieurs encoches 4 (deux dans le cas de la fig. 2).
Dans l'axe de chaque encoche se trouve une patte plate 5 en forme de fer à lance triangulaire qui est réunie audit rebord par un pédoncule plus étroit 5'.
Le couvercle 3 porte à sa périphérie deux oreilles plates 6 qui, lors de sa mise en place, viennent se loger dans les encoches 4 du rebord 2. Chaque oreille 6 porte en son centre une fente 7. La largeur de ladite fente 7 est très légèrement supérieure à l'épaisseur de la patte triangulaire 5 de manière que cette dernière puisse s'engager dans la fente 7. Cependant, la longueur de la fente 7 est inférieure à la largeur maximum de la patte 5.
Le fonctionnement est le suivant:
Le couvercle 3 en polyéthylène ou matière plastique équivalente, possédant les mêmes propriétés de déformabilité élastique, est présenté à la partie supérieure du récipient 1, de manière que les fentes 7 se trouvent en regard des pattes triangulaires 5 portées par le rebord 2 du récipient 1.
Les sommets des triangles des pattes 5 commencent à s'engager dans les fentes mais l'enfoncement total des pattes 5 dans les fentes 7 n'est possible qu'en exerçant une pression notable sur le couvercle.
Sous cet effort, les fentes 7 se dilatent dans le sens de leur longueur, tandis que les pattes ont tendance à se comprimer lors du passage dans les fentes de la partie la plus large des pattes. Lorsque l'enfoncement est terminé, les pattes se trouvent enclenchées au-dessus des oreilles 6, la fente ayant repris sa forme après le passage de la partie large de la patte 5 dont le pédoncule 5', de moindre largeur, se trouve emprisonné dans la fente 7.
Il est, dès lors, impossible d'enlever le couvercle sans briser les pattes triangulaires 5. Cette opération, d'ailleurs, qui constitue le mode normal d'ouverture de l'emballage ou récipient par l'usager, peut être facilitée et préparée en pratiquant une petite rainure - amorce de cassure - dans le support étroit de la patte triangulaire.
Le dispositif de fermeture ci-dessus décrit, est donc inviolable puisque l'ouverture nécessite la rupture immédiate visible des pattes de fermeture de forme triangulaire.
Dans le deuxième mode de réalisation représenté sur les fig. 5, 6 et 7, le récipient 8 porte, à sa partie supérieure ouverte, une collerette 9 circulaire, comprenant une bordure horizontale 91 et un rebord vertical Q.
Dans la partie horizontale 91 sont pratiquées deux fentes 10. Le couvercle 11 (fig. 6) comporte une base élargie 12 dont le rebord vertical 12 est d'un diamètre très légèrement inférieur à celui du rebord vertical 92 du récipient 8, de manière à s'y engager exactement en formant joint.
Sous la base élargie 12 du couvercle 11 se trouvent deux pattes de fermeture en forme de fer de lance triangulaire 13 (fig. 7). Ces pattes sont représentées superposées en 13 (fig. 6) dans la vue de profil du couvercle 11.
L'écartement des pattes 13 est identique à celui des fentes 10 pratiquées dans la bordure horizontale Q du récipient 8.
Comme dans le premier mode de réalisation, la base du triangle formé par chaque patte 13 est sup- rieure à la longueur de chaque fente 10.
Le fonctionnement est identique à celui du premier mode de réalisation.
Le troisième mode de réalisation ou d'application du dispositif, objet de l'invention, et représenté sur les fig. 8 et 9 concerne un récipient parallélépipédique 14, figuré en perspective et dans lequel les bords de deux faces opposées portent en leurs milieux des pattes en fer de lance triangulaire 15.
Le couvercle 16 qui vient coiffer l'ouverture du récipient 14 porte, dans son fond, deux lumières 17 dont l'écartement est identique à celui des pattes triangulaires 15 et 151 portées par le récipient. La longueur des fentes 17 est inférieure à la largeur des bases des triangles formés par les pattes 15.
Le fonctionnement est identique à celui du premier mode de réalisation. Bien entendu, la forme de la boîte importe peu, elle pourrait tout aussi bien être cylindrique.
Le quatrième mode de réalisation et d'application représenté en perspective sur les fig. 10 et 1 1 concerne une boîte parallélépipédique 18 dont deux faces opposées portent, à leur partie supérieure des oreilles 19 au centre desquelles sont pratiquées des fentes 20.
Dans le couvercle 21 deux bords opposés portent des pattes de fer de lance triangulaire 22.
Comme dans les modes de réalisation précédents, les bases des triangles formés par les pattes 22 sont supérieures à la longueur des fentes correspondantes 20.
Le fonctionnement est le même que dans le premier mode de réalisation. Comme précédemment, la forme de la boîte 18, au lieu d'être parallélépipédique pourrait être cylindrique. Dans ce cas, les fentes 20 pourraient être pratiquées dans une saillie extérieure circulaire du corps de la boîte.
Le cinquième mode de réalisation et d'application représenté partiellement, en perspective, sur les fig. 12. et 13, concerne une boîte plate rectangulaire 23 dont une des extrémités est seule représentée.
Le bord 24 de la boîte 23 présente une partie en retrait 25 dans le haut de laquelle est pratiquée une lumière 26.
Le couvercle 27 qui vient coiffer la boîte porte au centre du bord de sa partie supérieure 28, une patte en fer de lance triangulaire 29.
Le principe de construction des pattes et des lumières et le fonctionnement sont les mêmes que dans les cas précédents.
Le sixième mode de réalisation et d'application représenté partiellement en perspective sur les fig.
14 et 15 concerne une boîte rectangulaire 30 dont les côtés opposés 31 portent à leurs parties supérieures des nervures ou rebords 32.
D'autre part, le couvercle 33 porte, sur ses bords 34, des cannelures 35 (fig. 15) dans lesquelles viennent s'emboîter les rebords ou nervures 32 de la boîte, en vue d'assurer la fermeture par coulissement.
La partie supérieure du couvercle 33 porte, au centre de son bord 36, une patte en fer de lance triangulaire 37.
Dans le bord correspondant 38 de la boîte 30, se trouve en son centre, une oreille 39 percée d'une fente 40 correspondant à la patte triangulaire 37 du couvercle 33.
Le principe de construction des pattes et lumières et le fonctionnement sont les mêmes que dans les cas précédents. I1 est cependant figuré sur la patte 37 du couvercle une amorce de cassure facultative 41 en forme de rainure dont il a été question précédemment et qui est applicable dans tous les modes de réalisation précédents.
Le septième mode de réalisation et d'application représenté partiellement en perspective aux fig.
16 et 17 concerne, comme dans le cas précédent, une boîte se fermant par coulissement du couvercle.
A cet effet, la boîte 42 porte sur ses bords opposés 43, des nervures ou rebords 44 et le couvercle 45 porte sur ses bords correspondants des rainures 46 (fig. 17).
Au centre du bord 47 de la boîte 42 se trouve une patte en fer de lance triangulaire 48 et placée horizontalement. Au centre du bord correspondant 49 du couvercle 45 se trouve placée une fente 50.
Le principe de construction des pattes et lumières et le fonctionnement sont les mêmes que dans les cas précédents.
La pénétration complète de la patte triangulaire dans la fente, dans tous les modes de réalisation cidessus décrits ne peut se faire que sous un effort ou une pression notable qui allonge temporairement la fente pour permettre le passage complet de la patte triangulaire, laquelle se trouve, ensuite, enclenchée par la fente reprenant sa longueur normale lorsque le pédoncule de la patte plus étroit a atteint la fente, ceci étant dû à l'élasticité de la matière plastique dont sont constitués le récipient et le couvercle. Du fait de cet enclenchement, l'ouverture du récipient est rendue impossible par tout autre moyen que par la rupture visible de la patte triangulaire.
La fig. 18 montre un récipient se fermant par emboîtement. Ce récipient comprend un corps cylindrique 51 et un couvercle circulaire 52, devant obturer avec étanchéité ce dernier.
A cet effet, le couvercle 52 comporte un rebord annulaire 53 profilé en U, pour coiffer le bord 54 du corps 51, corps qui est d'ailleurs solidaire d'une jupe extérieure concentrique 55, prévue notamment pour compléter le profil du joint 53-54 ainsi obtenu, à la manière d'un labyrinthe.
La jupe 55 est prolongée au-dessus du corps 51 et constitue un élément de centrage pour le couvercle 52 dont le rebord 53 présente latéralement deux saillies 56-57 diamétralement opposées, qui sont logées, lorsque ledit couvercle est en place, dans des échancrures 58-59 de cette jupe.
Le dispositif de fermeture inviolable du récipient comporte, d'une part, deux pattes 60 et 61 s'éten dant dans les échancrures 58-59 en prolongement de la jupe 55 du corps et reliées au fond de ces. échancrures par des pédoncules 62-63 dont la largeur est plus faible que la largeur maximale desdites pattes, d'autre part, deux fentes 64-65 situées dans les saillies 56-57 du couvercle et dont la largeur est inférieure à la largeur maximale des pattes. Il est bien évident que l'emplacement des fentes doit correspondre à l'emplacement des pattes.
I1 peut être avantageux que le corps 51 soit constitué par une matière plastique relativement rigide et le couvercle, par une matière plastique relativement souple, ces matières constitutives présentant toutefois une élasticité propre.
Lorsque la déformation des fentes décrites dans ce qui précède risque de devenir permanente, le dispositif de fermeture pouvant alors ne plus être inviolable, les perfectionnements décrits dans ce qui suit peuvent être mis en oeuvre. Ces perfectionnements se rapportent aux pattes et/ou aux fentes. Ils ne sont représentés sur les fig. 19 à 28 que pour la patte 60 et pour la fente 64, bien qu'ils concernent toutes les pattes et toutes les fentes et bien qu'ils puissent être combinés de toutes les manières possibles entre eux.
La patte 60 présente une forme arquée dont la largeur maximale est plus grande que celle du pédoncule de liaison 62. L'épaisseur de cette patte est croissante, de son extrémité libre vers ledit pédoncule et son maximum est supérieur à l'épaisseur de celuici. La différence entre les dimensions de la patte 60 et celles de la fente 64 peut alors être réduite, à seule fin que la déformation de cette dernière soit limitée au domaine élastique. L'accrochage obtenu est en outre plus efficace.
Suivant une première forme de réalisation illustrée par les fig. 19 et 20, la patte 60 présente une face 66 située dans le prolongement du pédoncule 62 et une face en pente 67 reliée à ce dernier par un épaulement 68. Le profil ainsi obtenu (fig. 20) est celui d'un demi-fer de lance.
Suivant une deuxième forme de réalisation représentée aux fig. 21 et 22, la patte 60 présente deux faces en pentes symétriques 69-70, reliées au pédoncule 62 par des épaulements 71-72. Le profil est alors celui d'un fer de lance.
Les conformations décrites ci-dessus, de la patte 60 permettent, non seulement de limiter la déformation de la fente 64 au domaine élastique, mais aussi de répartir cette déformation de manière sensiblement uniforme.
Suivant une troisième forme de réalisation (fig.
23 et 24), la patte 60 est rendue déformable élastiquement dans le sens de sa largeur. A cet effet, la patte est scindée en deux mors 73-74 par une encoche 75 s'étendant de l'extrémité libre de ladite patte jusqu'au pied du pédoncule 62 et même au-delà.
Ainsi, lors de l'introduction de la patte 60 dans une fente 64, la déformation qui prend naissance est répartie sur chacune d'entre elles, puisque les mors 63-74 de la patte tendent à se rapprocher et, par suite, que l'allongement de la fente est moins important.
Les perfectionnements décrits dans ce qui précède concernent les pattes 60 et 61. Ils peuvent être combinés ou non aux perfectionnements décrits dans ce qui suit pour la ou les fentes 64-65.
Suivant une première forme de réalisation représentée aux fig. 25 et 26, la fente 64 est bordée dans sa plus grande dimension, par au moins une lèvre 76 rendue plus déformable élastiquement que les autres bords de ladite fente. A cet effet, la lèvre 76 s'étend entre deux encoches 77 et 78 découpées dans la saillie 56 du couvercle pour déboucher dans la fente. Ainsi, les encoches 77 et 78 confèrent à ladite fente par l'intermédiaire de la ou des lèvres 76, une élasticité transversale plus grande.
Suivant une deuxième forme de réalisation illustrée par les fig. 27 et 28, la fente 64 est bordée dans sa plus petite dimension par au moins une languette, deux languettes par exemple 79-80. Celles-ci sont délimitées, d'une part, par la fente 64 et, d'autre part, par des perforations 81-82. de la saillie 56 du couvercle. Les languettes 79-80 sont évidemment solidaires par leurs extrémités, de la saillie 56. En conséquence, les perforations 81 et 82 confèrent à la fente 64, par l'intermédiaire des languettes, une élasticité longitudinale plus grande.
Device for tamper-proof closure of a container
The present invention relates to a device for closing a container fixing the lid on the container, in an inviolable manner, that is to say requiring, in order to obtain the opening, the visible rupture of one or more several essential elements making up the closing device.
The present invention applies to plastic containers of very diverse shapes and designs and intended to contain liquid, pulverulent, granular products, in the pasty state, or even in pieces, in pellets, tablets, etc. , in the solid state.
It is characterized in that one of the elements of the entire container comprises at least one leg of increasing width from its end to its base, connected to said element by a peduncle of smaller width than the base of the leg, while the other element of the container has at least one slot the width of which is less than the base of the tab, the location of the slot on this second element of the container corresponding to the location of the tab on the first element.
In one embodiment, the thickness of each leg increases towards the connecting peduncle, its maximum being greater than the thickness of this peduncle.
In another embodiment, each tab is made elastically deformable in the direction of its width by a notch dividing it into two jaws and extending for this purpose from its end to the foot of the peduncle.
In yet another embodiment, each slot is bordered, in its largest dimension, by at least one lip extending between two notches cut out in the projection of the corresponding element of the container, these notches opening into the slot for impart to the latter, via the lip, transverse elasticity.
Still in another embodiment, each slot is bordered, in its smallest dimension, by at least one tab delimited by a perforation of the projection of the corresponding element of the container, which perforation is provided to give the slot by longitudinal elasticity through the tongue.
The accompanying drawing represents, schematically and by way of example, various embodiments of the invention.
On this drawing,
fig. 1 is an elevational view of a pot or container provided with appropriately shaped legs, allowing the tamper-evident fixing of the lid;
fig. 2 is a half-sectional view along I-I of FIG. 1;
fig. 3 is a top plan view of the cover showing the slots corresponding to the tabs shown in FIGS. 1 and 2
fig. 4 is a sectional view of the cover along IV-IV of FIG. 3
fig. 5 is a top plan view of a pot or container similar in shape to that of the pot of FIG. 1, but provided with slots for fixing the cover;
fig. 6 is an elevational view of the cover showing the tabs corresponding to the slots shown in FIG. 5;
fig. 7 is a section along VII-VII of the pot or container shown in FIG. 5, with its cover in the closed position;
fig. 8 is a perspective view of a parallelepipedal container carrying the closure tabs;
fig. 9 is a perspective view of the cover of the previous container, carrying the slots corresponding to the legs;
fig. 10 is a perspective view of a parallelepipedal container, the upper part of which bears lateral projections in which the slits are formed;
fig. 11 is a perspective view of the lid of the previous container, showing the closure tabs corresponding to the above slots;
fig. 12 is a perspective view of part of a rectangular flat box, one edge of which bears a closure slot;
fig. 13 is the perspective view of the cover of the previous box, resting on top and carrying a closing tab;
fig. 14 is a perspective view of a part of a rectangular flat box, one of the edges of which bears a recess necessary for closing;
fig. 15 is a perspective view of part of the cover of the previous box, which carries a closing tab and closes by sliding;
fig. 16 is a perspective view of a portion of a rectangular flat box closing by sliding the lid and carrying a closure tab
fig. 17 is a perspective view of part of the cover of the previous box, carrying the slot corresponding to the closing tab of the box;
fig. 18 is a perspective in synoptic view illustrating the body and the cover of a container making application of the improvements of the device to which FIGS correspond. 19 to 27;
fig. 19 is a partial side elevation of the body showing on a large scale one embodiment of a leg of the device;
fig. 20 is a partial section taken along the line XX-XX of FIG. 19;
figs. 21 and 22, 23 and 24 are views similar to FIGS. 18 and 19 respectively, showing two other embodiments
fig. 25 is a partial plan view of the cover showing on a large scale one embodiment of a slot of the device;
fig. 26 is a partial section taken along the line XXVI-XXVI of FIG. 25;
figs. 27 and 28 are views similar to FIGS.
25 and 2.6 respectively, showing another embodiment.
In the first embodiment shown in FIGS. 1 to 4, the frustoconical-shaped pot or container 1 carries, at its open upper part, a rim 2 in which the cover 3 engages.
In this rim 2 are formed two or more notches 4 (two in the case of FIG. 2).
In the axis of each notch is a flat leg 5 in the form of a triangular lance iron which is joined to said rim by a narrower peduncle 5 '.
The cover 3 carries at its periphery two flat ears 6 which, when it is put in place, are housed in the notches 4 of the rim 2. Each ear 6 has a slot 7 in its center. The width of said slot 7 is very slightly greater than the thickness of the triangular tab 5 so that the latter can engage in the slot 7. However, the length of the slot 7 is less than the maximum width of the tab 5.
The operation is as follows:
The cover 3 made of polyethylene or equivalent plastic material, having the same elastic deformability properties, is presented at the upper part of the container 1, so that the slots 7 are located opposite the triangular tabs 5 carried by the rim 2 of the container 1. .
The tops of the triangles of the tabs 5 begin to engage in the slots but the total insertion of the tabs 5 into the slots 7 is only possible by exerting significant pressure on the cover.
Under this force, the slots 7 expand in the direction of their length, while the tabs tend to compress when passing through the slots of the widest part of the tabs. When the insertion is complete, the legs are engaged above the ears 6, the slot having resumed its shape after the passage of the wide part of the leg 5 whose peduncle 5 ', of less width, is trapped in slot 7.
It is therefore impossible to remove the cover without breaking the triangular tabs 5. This operation, moreover, which constitutes the normal method of opening the packaging or container by the user, can be facilitated and prepared. by making a small groove - starting point - in the narrow support of the triangular leg.
The closure device described above is therefore inviolable since the opening requires the immediate visible breaking of the triangular shaped closure tabs.
In the second embodiment shown in FIGS. 5, 6 and 7, the container 8 carries, at its open upper part, a circular collar 9, comprising a horizontal border 91 and a vertical edge Q.
In the horizontal part 91 are formed two slits 10. The cover 11 (FIG. 6) comprises an enlarged base 12, the vertical rim 12 of which has a diameter very slightly smaller than that of the vertical rim 92 of the container 8, so as to engage it exactly by forming a joint.
Under the enlarged base 12 of the cover 11 are two closing tabs in the form of a triangular spearhead 13 (fig. 7). These tabs are shown superimposed at 13 (fig. 6) in the profile view of the cover 11.
The spacing of the tabs 13 is identical to that of the slots 10 made in the horizontal border Q of the container 8.
As in the first embodiment, the base of the triangle formed by each tab 13 is greater than the length of each slot 10.
The operation is identical to that of the first embodiment.
The third embodiment or application of the device, object of the invention, and shown in FIGS. 8 and 9 relates to a parallelepipedal container 14, shown in perspective and in which the edges of two opposite faces bear in their centers triangular spearhead legs 15.
The cover 16 which covers the opening of the container 14 carries, in its bottom, two slots 17, the spacing of which is identical to that of the triangular tabs 15 and 151 carried by the container. The length of the slots 17 is less than the width of the bases of the triangles formed by the tabs 15.
The operation is identical to that of the first embodiment. Of course, the shape of the box does not matter, it could just as well be cylindrical.
The fourth embodiment and application shown in perspective in FIGS. 10 and 1 1 relates to a parallelepipedic box 18, two opposite faces of which carry, at their upper part, ears 19 in the center of which slots 20 are formed.
In the cover 21 two opposite edges carry triangular spearhead legs 22.
As in the previous embodiments, the bases of the triangles formed by the tabs 22 are greater than the length of the corresponding slots 20.
The operation is the same as in the first embodiment. As before, the shape of the box 18, instead of being parallelepiped, could be cylindrical. In this case, the slots 20 could be made in a circular outer projection of the body of the box.
The fifth embodiment and application shown partially, in perspective, in FIGS. 12. and 13, relates to a rectangular flat box 23 of which only one end is shown.
The edge 24 of the box 23 has a recessed portion 25 in the top of which a slot 26 is made.
The cover 27 which covers the box carries in the center of the edge of its upper part 28, a triangular spearhead tab 29.
The principle of construction of the legs and lights and the operation are the same as in the previous cases.
The sixth embodiment and application shown partially in perspective in FIGS.
14 and 15 relate to a rectangular box 30 whose opposite sides 31 have ribs or flanges 32 at their upper parts.
On the other hand, the cover 33 carries, on its edges 34, grooves 35 (Fig. 15) in which fit the edges or ribs 32 of the box, in order to ensure the closing by sliding.
The upper part of the cover 33 carries, in the center of its edge 36, a triangular spearhead tab 37.
In the corresponding edge 38 of the box 30, is in its center, an ear 39 pierced with a slot 40 corresponding to the triangular tab 37 of the cover 33.
The principle of construction of the legs and lights and the operation are the same as in the previous cases. However, there is shown on the tab 37 of the cover an optional break initiator 41 in the form of a groove which was discussed previously and which is applicable in all the previous embodiments.
The seventh embodiment and application shown partially in perspective in FIGS.
16 and 17 relates, as in the previous case, to a box closing by sliding the cover.
For this purpose, the box 42 carries on its opposite edges 43, ribs or edges 44 and the cover 45 carries on its corresponding edges grooves 46 (FIG. 17).
At the center of the edge 47 of the box 42 is a triangular spear tab 48 and placed horizontally. In the center of the corresponding edge 49 of the cover 45 is placed a slot 50.
The principle of construction of the legs and lights and the operation are the same as in the previous cases.
The complete penetration of the triangular tab into the slot, in all the above-described embodiments can only be done under a significant force or pressure which temporarily lengthens the slot to allow the complete passage of the triangular tab, which is located, then, engaged by the slot returning to its normal length when the peduncle of the narrower leg has reached the slot, this being due to the elasticity of the plastic material of which the container and the cover are made. Due to this interlocking, opening of the container is made impossible by any means other than by the visible rupture of the triangular tab.
Fig. 18 shows a container closing by interlocking. This receptacle comprises a cylindrical body 51 and a circular cover 52, which must seal the latter.
To this end, the cover 52 comprises an annular rim 53 shaped in a U, to cover the edge 54 of the body 51, which body is moreover integral with a concentric outer skirt 55, intended in particular to complete the profile of the seal 53- 54 thus obtained, in the manner of a labyrinth.
The skirt 55 is extended above the body 51 and constitutes a centering element for the cover 52, the flange 53 of which laterally has two diametrically opposed projections 56-57, which are housed, when said cover is in place, in notches 58 -59 of this skirt.
The tamper-proof closure device of the container comprises, on the one hand, two tabs 60 and 61 extending into the notches 58-59 as an extension of the skirt 55 of the body and connected to the bottom of these. notches by peduncles 62-63 whose width is smaller than the maximum width of said legs, on the other hand, two slots 64-65 located in the projections 56-57 of the cover and whose width is less than the maximum width of the paws. It is obvious that the location of the slots must correspond to the location of the legs.
I1 may be advantageous that the body 51 is made of a relatively rigid plastic material and the cover, of a relatively flexible plastic, these constituent materials however having their own elasticity.
When the deformation of the slots described in the foregoing risks becoming permanent, the closure device then no longer being able to be tamper-proof, the improvements described in what follows can be implemented. These improvements relate to the tabs and / or the slots. They are not shown in fig. 19 to 28 only for the tab 60 and for the slot 64, although they relate to all the tabs and all the slots and although they can be combined in any possible way with each other.
The leg 60 has an arcuate shape, the maximum width of which is greater than that of the connecting peduncle 62. The thickness of this leg is increasing, from its free end towards said peduncle and its maximum is greater than the thickness of the latter. The difference between the dimensions of the tab 60 and those of the slot 64 can then be reduced, for the sole purpose of ensuring that the deformation of the latter is limited to the elastic range. The attachment obtained is also more effective.
According to a first embodiment illustrated by FIGS. 19 and 20, the tab 60 has a face 66 located in the extension of the peduncle 62 and a sloping face 67 connected to the latter by a shoulder 68. The profile thus obtained (fig. 20) is that of a half-iron spear.
According to a second embodiment shown in FIGS. 21 and 22, the tab 60 has two faces in symmetrical slopes 69-70, connected to the peduncle 62 by shoulders 71-72. The profile is then that of a spearhead.
The conformations described above of the tab 60 make it possible not only to limit the deformation of the slot 64 to the elastic range, but also to distribute this deformation in a substantially uniform manner.
According to a third embodiment (fig.
23 and 24), the tab 60 is made elastically deformable in the direction of its width. For this purpose, the leg is split into two jaws 73-74 by a notch 75 extending from the free end of said leg to the foot of the peduncle 62 and even beyond.
Thus, during the introduction of the tab 60 into a slot 64, the deformation which arises is distributed over each of them, since the jaws 63-74 of the tab tend to approach and, consequently, that the The elongation of the slit is less important.
The improvements described in the above relate to the tabs 60 and 61. They may or may not be combined with the improvements described in the following for the slot or slots 64-65.
According to a first embodiment shown in FIGS. 25 and 26, the slot 64 is bordered in its largest dimension by at least one lip 76 made more elastically deformable than the other edges of said slot. For this purpose, the lip 76 extends between two notches 77 and 78 cut in the projection 56 of the cover to open into the slot. Thus, the notches 77 and 78 give said slot, via the lip or lips 76, greater transverse elasticity.
According to a second embodiment illustrated by FIGS. 27 and 28, the slot 64 is bordered in its smallest dimension by at least one tab, two tabs for example 79-80. These are delimited, on the one hand, by the slot 64 and, on the other hand, by perforations 81-82. of the projection 56 of the cover. The tongues 79-80 are obviously integral at their ends with the projection 56. Consequently, the perforations 81 and 82 give the slot 64, by means of the tongues, greater longitudinal elasticity.