Machine pour Fimpression de plaques photo-lithographiques La présente invention a pour objet une machine pour l'impression de plaques photo-lithographiques au moyen d'un négatif.
Dans les procédés photo-lithographiques, il est fréquemment souhaitable de réaliser des images mul tiples en des positions espacées et déterminées sur la plaque photo-lithographique, ces images étant obte nues par des expositions répétées. L'obtention d'une série de reproductions identiques<B>à</B> partir d'une seule impression sur plaque permet de réaliser certaines économies et, en ce qui concerne la chromo-litho- graphie, le nombre d'impressions est.égal au nombre des couleurs utilisées. Afin que la qualité du tra vail obtenu puisse être considérée comme acceptable, il est indispensable que les diverses impressions en couleurs soient exactement superposées.
Pour cela, il est nécessaire que les négatifs servant<B>à</B> l'expo sition de la plaque lithographique coïncident de façon précise et viennent correctement en contact.
La machine qui en fait l'objet est caractérisée en ce qu'elle comprend un support de plaque photo- lithographique, un support porte-négatif mobile dans un plan parallèle au support de la plaque et espacé de celui-ci, des moyens pour régler la position<B>de</B> ce support porte-négatif et comprenant des crémail lères verticales et une crémaillère horizontale asso ciées<B>à</B> l'un des supports précités et une série de tronçons de crémaillère disposés verticalement et horizontalement et associés<B>à</B> l'autre support, la den ture de ces tronçons de crémaillère étant déplacée d'une distance au moins égale<B>à</B> la moitié du pas de la crémaillère relativement<B>à</B> l'autre tronçon,
des moyens pour déplacer sélectivement ces tronçons de crémaillère pour les. amener en prise avec lesdites crémaillères, et un mécanisme pour amener le sup port porte-négatif contre le support de plaque photo- lithographique, ledit mécanisme ne pouvant être actionné que lorsque lesdits tronçons de crémaillère sont immobilisés.
Le dessin annexé représente,<B>à</B> titre d'exemple, une forme d'exécution et une variante de détail de la machine objet de l'invention.
La fig. <B>1</B> est une élévation de face de cette forme d'exécution<B>;</B> la fig. 2. est une élévation de côté observée de la gauche de la fig. <B>1 ;</B> la fig. <B>3</B> est une élévation partielle et<B>à</B> plus grande échelle d'un détail apparaissant sur la gauche de la fig. <B>1 ;</B> la fig. 4 est une élévation partielle similaire<B>à</B> la fig. <B>3,</B> mais montrant le levier de man#uvre vertical en une position différente<B>;
</B> la fig. <B>5</B> est une élévation en bout de la fig. <B>3,</B> observée de la gauche de celle-ci<B>;</B> la fig. <B>6</B> est une élévation en bout de la fig. 4 observée de la gauche de celle-ci;
la fig. <B>7</B> est une élévation observée du plan<B>7-7</B> de la fig. <B>6 ;</B> la fig. <B>8</B> est une coupe par la ligne<B>8-8</B> de la fig. 11 <B>;</B> la fig. <B>9</B> est une coupe partielle détaillée et<B>à</B> plus grande échelle par la ligne,<B>9-9</B> de la fig.. <B>11 ;</B> la fig. <B>10</B> est une coupe verticale partielle sem blable<B>à</B> la fig. <B>9</B> mais montrant le levier de com mande du châssis en une position différente<B>;
</B> la fig. <B>11</B> est une élévation partielle détaillée et <B>à</B> plus grande échelle de la fi-.<B>1 ;</B> la fig. 12 est une élévation partielle semblable<B>à</B> la fig. <B>11 ;
-</B> la fig. <B>13</B> est également une élévation partielle semblable<B>à</B> la fig. <B>11 ;</B> la fig. 14 est une coupe similaire<B>à</B> la fig. <B>15,</B> mais montrant le levier de man#uvre vertical dans une position différente<B>;</B> la fig. <B>15</B> est une coupe par la ligne<B>15-15</B> de la fig. <B>3 ;</B> la fig. <B>16</B> est une élévation de face partielle,<B>à</B> plus grande échelle et représentant en détail la partie centrale de la fig. <B>1 ;
</B> la fig. <B>17</B> est une coupe partielle<B>à</B> plus grande échelle par la ligne<B>17-17</B> de la fig. <B>1 ;</B> la fig. <B>18</B> est une coupe partielle, détaillée<B>à</B> plus grande échelle par la ligne<B>18-18</B> de la fig. <B>1 ;</B> la fig. <B>19</B> est une coupe partielle, détaillée et<B>à</B> plus grande échelle par la ligne<B>19-19</B> de la fig. <B>1 ;</B> la fig. 20 est une coupe partielle, détaillée et<B>à</B> plus grande échelle par la ligne 20-20<B>de</B> la fig. <B>1 ;
</B> la fig. 21 est une coupe partielle, détaillée et<B>à</B> plus grande échelle par la ligne 21-21 de la fig. <B>16 ;</B> la fig. 2.2 est une coupe partielle, détaillée et<B>à</B> plus grande échelle par la ligne 22-22 de la fig. <B>16</B> et la fig. <B>23</B> est une coupe verticale partielle<B>à</B> plus grande échelle, qui correspond<B>à</B> la partie inférieure de la fig. <B>18,</B> mais représente une variante de celle-ci.
La machine désignée dans son ensemble par la référence 20 comprend sur un châssis porté par un socle 2,4, un support 22 pour la plaque lithographi que, des brides de montage<B>26</B> pour fixer la position du support 22 sur le châssis, un support porte-négatif <B>28,</B> un dispositif de mise en concordance horizontale <B>30,</B> un dispositif de mise en concordance verticale <B>32</B> et un volant 34 pour assurer le mouvement ver tical du dispositif de mise en concordance horizon tale.
La machine représentée comprend, en outre, un porte-châssis ou porte-négatif <B>36,</B> un négatif<B>37,</B> une plaque lithographique<B>38</B> et une source d'éclairage (non représentée).
Le socle 24 présente un poids et une rigidité suffisants pour constituer une bonne stabilité de la machine 20. Deux montants verticaux 47 et 48 s'élè vent perpendiculairement<B>à</B> partir de ce socle 24. Une série de tringles ou d'entretoises<B>58</B> sont fixées entre les montants 47 et 48 et constituent les brides de montage<B>26</B> auquel est fixé le support 22.
Le dispositif de mise en concordance verticale comprend deux crémaillères<B>59</B> et<B>60</B> qui sont sen siblement identiques et alignées horizontalement. Sur ces crémaillères coulissent deux chariots<B>61</B> et<B>62</B> et, comme il est représenté<B>à</B> la fig. <B>5,</B> ces chariots sont munis de galets<B>63</B> qui roulent dans des rainures<B>23.</B> En surplomb des crémaillères<B>59</B> et<B>60</B> sont prévus de courts tronçons de crémaillères 64,<B>65, 66</B> et<B>67</B> qui sont entièrement complémentaires des crémail- lùres <B>59</B> et<B>60,</B> en sorte que, par application d'une pression relativement peu importante,
les tronçons de crémaillères 64 et<B>66</B> ou<B>65</B> et<B>67</B> sont alignés et mis en prise avec lesdites crémaillères principales <B>59</B> et<B>60.</B> Les tronçons de crémaillères 64 et<B>66</B> ou <B>65</B> et<B>67</B> sont rapprochés ou éloignés des crémaillères principales<B>59</B> et<B>60</B> par la structure représentée dans ses grandes lignes<B>à</B> la fig. <B>1</B> et, puisque les chariots <B>61</B> et<B>62.</B> avec leurs: organes associés sont identiques, la description détaillée d'un de ces ensembles sera suffisante.
Les tronçons de crémaillères 64 et<B>65</B> (fig. <B>3)</B> sont montés sur un pivot<B>39</B> tourillonnant dans un palier 40, et ils sont normalement poussés vers leurs positions libres par des ressorts<B>à</B> boudin 141 (un tel ressort étant associé<B>à</B> chacune des crémaillères 64 et<B>65),</B> comme représenté aux fig. 14 et<B>15.</B> Chaque tronçon de crémaillère 64 ou<B>65</B> est asservi<B>à</B> une came associée 164,<B>165,</B> respectivement, ces cames étant reliées entre elles, munies d'un levier de man#uvre <B>33</B> et clavetées<B>à</B> un arbre horizontal 41 tourillonnant dans des paliers 42 et 43 (fig. <B>13</B> et<B>5)
.</B> Ces paliers 42 et 43 sont respectivement solidaires des chariots,<B>61</B> et<B>62.</B> Quand le levier<B>33</B> est dans sa position haute (fig. <B>1,</B> 2,<B>3, 5</B> et<B>15),</B> le tronçon de crémaillère 64 vient en prise avec la crémaillère <B>59 ;</B> et quand le levier<B>33</B> est dans sa position basse (fig. 4,<B>6</B> et 14), le tronçon de crémaillère<B>65</B> vient en prise avec la crémaillère<B>59.</B> Comme on le voit plus clairement sur la fig. <B>7,</B> la crémaillère 64 est déportée vers<B>le</B> bas sur une faible distance (par exemple<B>1,6</B> mm) mais qui n'est pas inférieure<B>à</B> la moitié de l'écartement entre deux dents.
Le volant 34 permet d'effectuer un premier réglage grossier de la course verticale du support porte-négatif <B>28,</B> due au mouvement vertical des cha riots<B>61</B> et<B>62</B> reliés par une traverse<B>73.</B> Les chariots <B>61</B> et<B>62</B> sont reliés en un point<B>à</B> des chaînes annu laires<B>77</B> et<B>78</B> qui se meuvent sur des pignons supé rieurs<B>86, 87</B> et inférieurs<B>88, 89.</B> Un contrepoids <B>79</B> est monté sur les cheines <B>77</B> et<B>78.</B> Les pignons <B>à</B> cha^Îne <B>86</B> et<B>87</B> sont clavetés sur un arbre trans versal<B>75</B> tourillonnant dans les extrémités supé rieures des montants 47 et 48.
Uarbre <B>75</B> est relié par une extrémité, par l'intermédiaire de deux pignons coniques 44,<B>à</B> un arbre vertical 45, qui est de son côté relié par deux pignons coniques 46<B>à</B> un arbre court 49 et au volant manuel 34. De cette manière, quand le levier de man#uvre <B>33</B> occupe sa position neutre (traits mixtes sur la fig. <B>6),</B> les deux tronçons de crémaillères 64 et<B>65</B> (et<B>66</B> et<B>67)</B> sont hors de prise et la mise en rotation du volant 34 a pour effet de déplacer la traverse<B>73,</B> ainsi que les chariots<B>61</B> et<B>62,</B> vers le haut ou vers le bas, jus qu'à une position approximative désirée (par exem ple<B>à 3,2</B> mm au plus de sa position définitive).
Si l'on agit<B>à</B> ce moment sur le levier<B>33</B> en le dépla çant vers le haut ou vers le bas, l'une ou l'autre série de tronçons de crémaillère vient en prise avec les crémaillères<B>59</B> et<B>60</B> et, lorsque les parties sont complètement en prise, elles occupent une position précise, dans des limites dont la dimension ne dépasse pas la moitié du pas des crémaillères<B>59</B> et <B>60.</B>
Le dispositif de mise en concordance horizontal comprend un coulisseau<B>51</B> qui est destiné<B>à</B> se dépla cer horizontalement le long de la traverse<B>73</B> en étant supporté par une série de galets 264 (fig. <B>1</B> et<B>9)</B> pour lesquels la traverse<B>73</B> fait office de che- min de roulement.
Le coulisseau<B>51</B> peut être ver rouillé en des positions déterminées le long de la traverse<B>73</B> par la venue en prise d'un des tronçons de crémaillère<B>83</B> ou 84 (fig. <B>11)</B> avec une crémail lère<B>80,</B> laquelle est fixée<B>à</B> la surface antérieure<B>de</B> la tiaverse <B>73.</B> Les tronçons de crémaillère<B>83</B> et 84 sont montés sur un pivot<B>52,</B> qui tourillonne dans un palier<B>53</B> monté sur la surface antérieure du cou- lisseau <B>51,</B> ces tronçons étant maintenus hors de prise ou en prise avec la crémaillère<B>80</B> par des cames<B>183</B> et 184.
Ces cames sont solidaires ou for mées d'une pièce avec l'élément<B>à</B> cames<B>185 à</B> par tir duquel s'étend un levier de man#uvre horizontal <B>76.</B> Le mode de fonctionnement et la construction de la crémaillère<B>80</B> et des tronçons de crémaillère <B>83</B> et 84 ainsi que des cames<B>183</B> et 184 sont sensi blement les mêmes que ceux des crémaillères<B>59</B> et <B>60</B> et des tronçons coopérants 64,<B>65, 66</B> et<B>67,</B> de sorte que, lorsque le levier<B>76</B> est en position neutre, le coulisseau<B>51</B> puisse être déplacé<B>à</B> la main le long de la traverse<B>73</B> pour une mise en position appro ximative ou grossière,
après quoi on déplace le levier de man#uvre <B>76</B> vers la droite ou vers la gauche par rapport<B>à</B> sa position centrale pour mettre en prise les tronçons de crémaillère respectifs en vue d'obtenir une mise en position horizontale précise dont le taux de réglage reste dans les limites égales <B>à</B> la moitié du pas de la crémaillère<B>80.</B>
L'élément<B>à</B> cames<B>185</B> pivote dans un palier 54 sur un essieu<B>56,</B> et il présente deux évidements<B>55</B> et<B>155. A</B> la droite d'un palier 104 et en saillie vers l'avant depuis le coulisseau<B>51</B> est prévu un guide <B>25</B> qui glisse sur l'arbre horizontal 41 (dont la sec tion droite est polygonale comme on voit<B>à</B> la fig. <B>9),</B> et maintient cet arbre mince 41 dans une position déterminée par rapport au coulisseau<B>51.</B> La cons truction et la disposition de l'arbre 41 sont telles qu'il présente une surface plate<B>27</B> vers l'avant lors que l'un des tronçons de crémaillères 64<B>à 67,</B> inclus, est en prise complète.
De même, l'élément<B>à</B> cames <B>185</B> et notamment ses évidements<B>55</B> et<B>155,</B> sont agencés et disposés de façon qu'il se place hors du parcours d'une saillie<B>29,</B> quand l'un ou l'autre des tronçons de crémaillère<B>83</B> ou 84 est en prise com plète avec la crémaillère<B>80.</B> Cet agencement permet d'empêcher le mouvement du coulisseau<B>51</B> dans le plan général du support 22 des plaques, pendant qu'un joint hermétique<B>101</B> est appliqué contre la surface de la plaque lithographique<B>38.</B>
En saillie, vers l'avant de la surface antérieure du coulisseau<B>51</B> (fig. <B>11)</B> est monté un cylindre<B>31</B> dans lequel coulisse un piston<B>35</B> muni d'une cré maillère 74 venant en prise avec une roue dentée 102. Cette roue dentée 102 est clavetée<B>à</B> un arbre <B>103</B> qui tourillonne dans le palier 104.<B>A</B> son extré mité inférieure, l'arbre<B>103</B> porte un levier de man#uvre <B>106</B> du support porte-négatif <B>28.</B> De cette façon, un déplacement vers la droite du levier<B>106</B> (observé sur la fig. 12) amène ce levier dans la posi tion qu'on lui voit sur la fig. <B>11,
</B> et le piston<B>35</B> déplace le support<B>28</B> de façon que le joint<B>101</B> vienne en contact avec le support 22 de la plaque lithographique<B>38.</B>
Un verrou<B>107</B> est fixé<B>à</B> la partie supérieure de l'arbre<B>103</B> et ce verrou<B>-</B> est solidaire de la saillie <B>29</B> dont il a été précédemment question. La fig. 12 représente la position de déverrouillage, dans laquelle le levier<B>106</B> est<B>à</B> gauche, et dans laquelle le joint <B>101</B> est espacé vers l'avant de la plaque lithographi que<B>38.</B> La saillie<B>29</B> est constituée par un tenon dirigé vers le haut depuis un bras radial court<B>12.9</B> qui s'étend<B>à</B> partir du verrou<B>107</B> qui forme fourche (fig. 12).
Ainsi, si aucun des tronçons de crémaillère <B>83</B> et 84 n'est en prise avec la crémaillère<B>80,</B> la surface extérieure de l'élément<B>à</B> cames<B>185</B> bloque la saillie<B>29,</B> ou si aucun des tronçons de crémaillère 64,<B>65</B> ou<B>66, 67</B> n'est en prise avec les crémaillères <B>59</B> ou<B>60,</B> les branches du verrou<B>107</B> ne peuvent se mouvoir vers l'arrière par dessus l'arbre 41, et le levier<B>106</B> est immobilisé et ne peut, en conséquence, mettre le joint<B>101</B> en contact avec la plaque<B>38</B> ou une feuille<B>130</B> sur le support 22.
En se référant aux fig. <B>1</B> et<B>16 à</B> 22 inclus, on peut voir les détails de construction du support 22 de plaque lithographique. Le cadre porte-négatif <B>36</B> comprend un cadre principal 140 et un porte-négatif proprement dit mobile<B>111</B> qui sera appelé par la suite élément porteur. Le cadre porte-négatif <B>36</B> com porte des moyens<B>110</B> pour sa mise en contact amo vible avec l'élément porteur<B>111,</B> afin que le négatif <B>37</B> soit pressé contre un rebord 142. du cadre prin cipal 140.
L'élément porteur a de préférence une forme rectangulaire allongée dorit les dimensions extérieures sont déterminées pour lui permettre de s'ajuster<B>à</B> frottement doux dans le cadre principal 140.<B>A</B> la fig. <B>17,</B> l'élément porteur<B>111</B> est repré senté dans une position dans laquelle il est sur le point de s'engager dans le cadre principal 140, tan dis qu'à la fig. <B>18</B> cet élément porteur<B>111</B> occupe une position presque entièrement engagée, et enfin, <B>à</B> la fig. 22, cet élément porteur<B>111</B> est entièrement engagé, c'est-à-dire qu'il presse le négatif<B>37</B> contre le rebord 142,
de telle manière qu'une série de per forations pratiquées dans le négatif<B>37</B> s'engage sur des saillies de mise en position 143. Ces saillies 143 sont dirigées vers l'avant<B>à</B> partir du rebord 142 et sont réparties<B>à</B> intervalles réguliers le long de la partie supérieure de ce rebord 142 et le long de la partie de gauche de celui-ci. La disposition exacte<B>de</B> ces saillies est indiquée en tirets sur la fig. <B>16.</B> Le négatif<B>37</B> est de préférence en une résine synthé tique ayant une bonne stabilité dimensionnelle et la dimension<B>de</B> ce négatif lui permet de s'ajuster dans le cadre principal 140.
Une fois que le négatif<B>37</B> a été monté sur le rebord 142 de façon que les saillies 143 soient engagées dans les perforations correspon dantes du négatif, celui-ci est maintenu dans une position précise par rapport aux autres parties mobi les du dispositif.<B>Il</B> suffit ainsi pour changer le néga tif que le second négatif et les suivants aient des perforations correspondantes grâce auxquelles on obtient une concordance précise. Un négatif monté sur les saillies 143 est maintenu en position appro priée par l'élément porteur<B>111</B> qui est muni d'un élément annulaire d'amortissement 145. Cet élément d'amortissement peut être en caoutchouc.
Uélément porteur<B>111</B> est destiné<B>à</B> s'ajuster avec précision<B>(à</B> frottement doux) dans le cadre principal 140, et il est retenu en place par des pattes 122 et des verrous<B>123</B> derrière lesquels, il est engagé. La position ouverte des verrous<B>123</B> est représentée en traits mixtes sur la fig. <B>16.</B> Quand on les fait pivoter vers leur position de fermeture, ils poussent<B>l'élé-</B> ment porteur de façon<B>à</B> comprimer l'élément d'amor tissement 145 et assurer une mise en place précise du négatif<B>37.</B> Le cadre porte-négatif <B>3 6</B> a une forme rectangulaire allongée et comporte des poignées<B>1</B>12 et<B>113</B> et deux éléments<B>de</B> montage 114 et<B>115,
</B> pouvant être sélec tivement mis en prise. Les éléments 114 et<B>115</B> sont percés d'une série de trous<B>116</B> et<B>117</B> respective ment, qui sont formés en des points précis et sont destinés<B>à</B> s'enfiler sur des chevilles placées de façon correspondante<B>118</B> et<B>119</B> respectivement. Le cadre porte-négatif <B>36</B> est retenu par des paires de bou lons<B>à</B> oreilles 120 et 121 qui se vissent dans<B>le</B> porte-négatif <B>36</B> (voir fig. <B>9</B> et<B>10).</B> En vissant et en dévissant les boulons 120 et 121, on a la possibilité d'utiliser le châssis dans l'une ou l'autre des deux positions angulairement espacées de<B>900.</B>
Le support 22, de la plaque lithographique est réglable pour éviter un gauchissement de sa surface par des tiges filetées<B>125</B> (fig. <B>1</B> et 21) dont les extrémités intérieures<B>126</B> sont reliées au support 22 par des plaques d'ancrage<B>127.</B> Les extrémités. exté rieures des tiges<B>125</B> traversent librement les entre toises<B>58.</B> Le réglage d'écrous<B>12.8</B> permet de défor mer légèrement le support 22 vers l'avant ou vers l'arrière pour qu'il soit bien plan.
Cependant, la nécessité d'une position absolument plane du support 22 est réduite grâce<B>à</B> l'utilisation de la structure sui vante<B>:</B> Le support 22 est associé<B>à</B> une mince feuille plane et flexible<B>130</B> (fig. 20) qui est légèrement espacée (par exemple de<B>1,6</B> mm) en avant de la surface antérieure du support 22. Cette feuille<B>130</B> est retenue en position avec un certain jeu par un rebord<B>131</B> qui est rapporté sur le support 22 par des vis<B>132.</B>
Quand on fait le vide dans l'espace ménagé entre le négatif<B>37</B> et la plaque lithographique<B>38,</B> la feuille <B>130</B> peut fléchir légèrement pour assurer un contact total. Un déplacement excessif vers l'avant est empê ché par l'agencement représenté<B>à</B> la fig. <B>19,</B> suivant lequel la tête<B>151</B> d'un boulon<B>150</B> s'engage dans une partie en forme de disque<B>152</B> de la feuille<B>130,</B> Un fourreau de passage<B>255</B> dans lequel la tige lisse du boulon<B>150</B> peut coulisser peut être prévu sur le support 22. Un mouvement vers l'extérieur de la feuille<B>130</B> tend<B>à</B> être empêché par un ressort<B>à</B> boudin<B>156</B> dont la tension peut être réglée au moyen d'un écrou<B>157.</B>
Ce mode de construction évite l'obligation de donner<B>à</B> une grande surface de support un carac- tùre absolument plan et permet de corriger les défor mations ayant pu se produire après un usage pro longé.
Pour impressionner la plaque lithographique, on la place en position correcte sur la feuille<B>130</B> en faisant porter le bord supérieur et le bord de gauche contre des tenons 2.1 qui sont engagés dans des trous prévus<B>à</B> cet effet (fig. <B>1).</B> Après cela, on dispose le négatif<B>37</B> pour que ses perforations s'engagent sur les saillies 143 du rebord 142.
On met en place l'élément porteur<B>111</B> et on le verrouille, après quoi on met en marche une pompe aspirante<B>160.</B> L'air est évacué<B>à</B> l'aide d'un tube<B>161</B> d'un canal<B>162,</B> et au fur et<B>à</B> mesure que l'air s'échappe, la pression atmosphérique amène le négatif<B>37</B> en contact avec la plaque<B>38,</B> le fléchisse ment de la feuille<B>130</B> permettant de réaliser un con tact intime sur la superficie totale devant être expo sée. Grâce<B>à</B> la construction décrite, on réalise un bon contact entre le négatif et la plaque par la mise en jeu de pressions relativement peu importantes.
<B>Il</B> va de soi que l'on ne met pas la pompe en marche avant de s'assurer que le négatif occupe la position précise appropriée par rapport<B>à</B> la plaque photolithographique, cette mise en place étant obte nue tout d'abord de façon assez grossière en s'aidant d'échelles 94 et<B>95</B> (fig. <B>1</B> et<B>3)</B> dont les indications peuvent être lues<B>à</B> l'aide d'index 194 et<B>195</B> reliés au chariot<B>61</B> et au coulisseau<B>51</B> respectivement<B>;</B> le réglage plus précis s'effectue ultérieurement en manipulant les leviers<B>33</B> et<B>76.</B>
Le terme<B>e</B> négatif<B> </B> utilisé dans, le présent mémoire descriptif ne s'entend pas uniquement pour désigner un négatif photographique vrai, mais aussi toute matière utilisée pour obtenir des différences de l'effet actinique sur la surface sensibilisée de la matière supportée par l'élément<B>de</B> support de la pla que photolithographique.
C'est ainsi, par exemple, que dans la variante du joint hermétique<B>101</B> représentée<B>à</B> la fig. <B>23</B> sur laquelle les éléments correspondants portent les mêmes indices de référence avec l'addition du suffixe <B><I> </I></B><I> a<B> ,</B></I> le joint 10la est composé d'un anneau ou d'une série de bandes annulaires en caoutchouc ou en une matière élastique analogue, et il présente une nervure<B>101b</B> dirigée vers l'avant, dont la section droite est en queue d'aronde ou a la forme d'un poussoir<B>;
</B> cette nervure s'engage de façon amovible dans une rainure de forme complémentaire formée dans le cadre principal du porte-négatif. Cette cons truction permet d'éviter une cémentation du joint pour le retenir en place, procure un joint parfaite ment hermétique et facilite son remplacement en cas de besoin.