CH370307A - Procédé pour stériliser des matières organiques, et installation pour la mise en oeuvre de ce procédé - Google Patents

Description

  Procédé pour stériliser des matières organiques,  et installation pour la mise en     #uvre    de ce procédé    Le présent brevet a pour objet un procédé pour  stériliser des matières organiques et une installation  pour la mise en     #uvre    de     ce    procédé.  



  Le procédé sert à stériliser des matières organi  ques contenant de l'eau et emplissant des tubes faits  en feuille de métal mou ou de résine synthétique  qui sont aplatis à un bout, sont munis à leur autre  bout de moyens de fermeture étanche et ont une sec  tion transversale non     circulaire    sur une partie au  moins de leur longueur à partir du bout aplati et  replié, procédé dans lequel on dispose ces tubes dans  une enceinte à parois métalliques pour les y chauf  fer. Ce procédé est caractérisé en ce qu'on ferme  hermétiquement ladite enceinte et y introduit un gaz  sous une pression plus élevée que la pression déter  minée à l'intérieur desdits tubes, par l'élévation de  leur température, afin d'éviter la déformation de  ces tubes lors de     leur    refroidissement.  



  L'installation pour la mise en     #uvre    de ce pro  cédé comprend donc une enceinte devant contenir  lesdits tubes et être chauffée. Elle est caractérisée en  ce que     cette    enceinte est munie de moyens de fer  meture     hermétique    ainsi que de moyens pour la mise  en communication de son intérieur avec une source  de gaz sous pression et des instruments nécessaires  à indiquer à l'extérieur la température et la pression  régnant à l'intérieur.  



  On a déjà tenté de stériliser des denrées alimen  taires de     consistance    pâteuse lorsqu'elles sont déjà  dans leurs emballages définitifs que sont des tubes  faits en feuille de métal mou ou de résine synthéti  que ayant une     certaine    souplesse et de stériliser     ces     denrées en échauffant ces tubes et leur     contenu    au  moins jusqu'à la température de l'eau bouillante.

    Mais avant que     cette    température soit atteinte, les    tubes se déforment à cause de la dilatation de leur  contenu, de sorte qu'on ne peut pratiquement les       échauffer    que jusqu'à environ 75 degrés., car, à l'ef  fet de la dilatation s'ajoute celui de la tension de  vapeur de l'eau contenue dans les denrées.     alimen-          taires.    La déformation d'un tube par     ces    forces in  ternes est possible parce qu'il n'est pas cylindrique  sur toute sa longueur mais seulement au voisinage  de son col et qu'il est aplati au bout opposé.

   Un  tube     échauffé    se gonfle donc dans ses     parties    où sa  section transversale n'est pas circulaire et se plisse  d'une manière inadmissible lors de son refroidisse  ment.  



  La présente invention a pour but d'obvier à cet  inconvénient et, par suite, de permettre un échauf  fement jusqu'au-delà de 120 degrés, ce qui assure  une     stérilisation    parfaite.  



  Dans la     mise    en     #uvre    du procédé, on     ferme     hermétiquement l'enceinte à parois     métalliques    telle  qu'un autoclave dans lequel on a placé les tubes  pour les échauffer, et on y introduit un gaz sous  une pression plus élevée que la pression que l'échauf  fement détermine à l'intérieur des tubes. La quan  tité de gaz comprimé que l'on doit introduire dé  pend, entre autres choses, du fait que les tubes sont  placés à sec dans     l'enceinte    ou avec une certaine  quantité d'eau. Dans le cas du     chauffage    à sec, les  tubes reposent sur une grille quelque peu distante  du fond chauffé.

   Dans les deux cas,     l'enceinte    est de  préférence à double paroi entre les deux fonds des  quelles est disposé un corps de     chauffe    qui peut  baigner dans de l'eau emplissant en grande partie       l'espace    compris entre les deux parois.  



  Quand les tubes     baignent    dans de l'eau, la ten  sion de vapeur est automatiquement la même à leur      extérieur qu'à leur intérieur quand tout leur contenu  a atteint la température de l'eau extérieure dans la  quelle ils baignent. Mais cela ne     suffit    pas à em  pêcher la déformation des tubes par     gonflement    parce  qu'il s'ajoute à la     tension    de vapeur à l'intérieur  des tubes     raccroissement    de volume de leur contenu  par dilatation.

   Pour un contenu de 80     cm3,    cet ac  croissement de volume atteint déjà     environ,    3,3     cm3     à     100o    C, d'après les coefficients de dilatation de  l'eau, à     partir    de     20o    C. Cela correspond à 5,5 mm  de longueur sur la     partie    cylindrique d'un tube de  30 mm de diamètre ayant un volume total de  100     cm3.    La dilatation des 80     cm3    de matière pâteuse  â base d'eau peut donc avoir la valeur ci-dessus et  gonfler sensiblement le tube dans sa     partie    plus ou  moins aplatie.

   Mais on conçoit que lors d'un     simple     refroidissement,     cette    matière ne se     rétracte    pas  comme un solide homogène mais se fissure intérieu  rement et devient poreuse sans diminuer notablement  son volume     global        dans    le tube, mais en diminuant  sa section transversale dans ses     parties    primitivement  cylindriques.

   Il s'ensuit que la dépression concomi  tante de la vapeur d'eau dans le     tube        permet    à l'at  mosphère extérieure de déformer le tube dans ses       parties    primitivement cylindriques au lieu de refou  ler vers celles-ci la matière pâteuse qui s'est rappro  chée du bout aplati     lors.    de son échauffement.  



  Au contraire, lorsqu'on introduit     dans        l'enceinte     contenant les tubes un gaz comprimé de manière à  créer au moins dès le début du refroidissement, une  surpression d'au moins une atmosphère, cette sur  pression tend à refouler vers la     partie    cylindrique du  tube la matière pâteuse qui     occupe    la     partie    aplatie  du tube, cela parce que, dans cette     partie    aplatie, la  surface de chaque élément de longueur du tube est  plus grande relativement à l'élément de volume cor  respondant que dans la partie     cylindrique.    Par con  séquent,

   la matière- pâteuse y est soumise à une plus  grande force extérieure que dans la     partie    cylindrique.  



  Une installation pour la mise en     #uvre    du pro  cédé décrit ci-dessus peut comprendre une chaudière  pouvant être fermée hermétiquement et munie de  moyens pour la mise en communication de son inté  rieur avec une source de gaz sous pression ainsi que  d'un thermomètre et d'un manomètre à organes indi  cateurs visibles de l'extérieur.  



  La source de gaz sous pression peut être un tube  du     commerce    contenant de l'air ou du gaz carboni  que par exemple. Elle peut consister aussi en une  pompe à moteur ou à main, c'est-à-dire en un com  presseur quelconque.  



  Si l'on chauffe les tubes jusqu'à     120o    pour assu  rer la     stérilisation    de leur contenu, la pression à leur  intérieur atteint 1,959 atmosphère, et l'on donne à  la surpression extérieure à     ces    tubes une valeur de

Claims (1)

1. REVENDICATIONS I. Procédé pour stériliser des matières organiques contenant de l'eau et emplissant des tubes en feuille de métal mou ou de résine synthétique qui sont aplatis à un bout, sont munis à leur autre bout de moyens de fermeture étanche et ont une section transversale non circulaire.

   sur une partie au moins de leur longueur à partir du bout aplati et replié, procédé dans lequel on dispose ces tubes dans une enceinte à parois métalliques pour les y chauffer, caractérisé en ce qu'on ferme hermétiquement ladite enceinte et y introduit un gaz sous une pression plus élevée que la pression déterminée à l'intérieur desdits tubes par l'élévation de leur température, afin d'évi ter la déformation de ces tubes lors de leur réfroidis- sement. II.

   Installation pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, comprenant une enceinte devant contenir lesdits tubes et être chauffée, carac térisée en ce que l'enceinte est munie de moyens de fermeture hermétique ainsi que de moyens pour la mise en communication de son intérieur avec une source de gaz sous pression et des instruments né cessaires à indiquer à l'extérieur la température et la pression régnant à l'intérieur. SOUS-REVENDICATIONS 1.

   Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on chauffe la matière à stériliser jusqu'à une température comprise entre 100 et 120o C et en ce qu'on donne à la surpression extérieure aux tubes une valeur de une à deux atmosphères ou plus grande, de sorte que la valeur absolue de la pression dans l'enceinte atteint deux à trois atmosphères. 2.

   Installation selon la revendication II, caracté risée en ce que ladite enceinte est une chaudière à double paroi, en ce que l'espace compris entre les fonds et les parois latérales de cette chaudière con tient un liquide destiné à favoriser la répartition de la chaleur provenant d'une source située sous l'un des deux fonds. 3. Installation selon la revendication II, caracté risée en ce que la source de gaz sous pression est un groupe moteur-compresseur. 4. Installation selon la revendication II, caracté risée en ce que la source de gaz sous pression est un tube de gaz comprimé du commerce.

   une à deux atmosphères ou plus grande encore, de sorte que la valeur absolue de la pression dans l'en ceinte peut dépasser trois atmosphères.