CH364733A - Procédé de soudage de signes sur un cadran d'horlogerie - Google Patents

Description

  Procédé de soudage de signes sur un cadran d'horlogerie    On connaît divers procédés de fixation de signes  en relief sur des cadrans de pièce d'horlogerie. Selon       certains    de ces procédés, les signes sont     fixés    par  soudage électrique ou aux ultrasons sur des cadrans       terminés    ou     semi-terminés,    puis ils sont, après leur  soudage, eux-mêmes terminés par exemple par     facet-          tage.    On n'a cependant jamais réussi à souder sur de  tels cadrans terminés des signes eux-mêmes terminés,  c'est-à-dire ne nécessitant après leur soudage aucune  opération de finissage tel qu'un     facettage.     



  La présente invention a précisément pour objet un  procédé permettant le soudage de signes terminés  sur un cadran lui-même terminé.  



  Ce procédé est caractérisé par le fait qu'on fait  passer l'énergie de soudage par la tranche de cha  cun des signes, de manière à ne pas endommager la  face supérieure de ceux-ci.  



  Dans le procédé décrit ci-dessous, à titre d'exem  ple, on commence par découper le signe dans une  bande de métal, par exemple de laiton ; au cours de  la même opération, on étampe de petites pointes sur  le revers de ces signes. Ceux-ci sont alors remis dans  la bande qui est enrobée dans un support en matière  plastique que l'on monte sur un tambour. Ce tambour  se déplace en regard de burins qui facettent les signes  en attaquant la bande et son enrobage plastique. Ce       facettage    est réalisé de façon définitive, de manière  à ne pas nécessiter de retouches.  



  On enlève alors la bande du tambour, puis on la  dirige sur une machine de soudage électrique sur  laquelle on la positionne de manière à superposer un  des signes de cette bande exactement à la place du  cadran où il doit être soudé. Un levier, dont l'extré  mité est en matière plastique de façon à ne pas    endommager la face     terminée    du signe, vient s'ap  puyer sur cette face de     manière    à     appliquer        élasti-          quement    ce signe contre le cadran.

   On     commande     alors le courant de soudage électrique que l'on fait  passer d'abord à travers la bande, puis de     celle-ci     dans le signe à travers la tranche de celui-ci et enfin  de ce signe dans le cadran à travers les pointes de  soudage prévues à cet effet. La surface de ces     pointes     étant beaucoup plus faible que celle de la tranche  du signe, ce sont     évidemment    ces pointes qui       s'échauffent    et qui fondent. Pendant le soudage, l'or  gane élastique rapproche légèrement le signe du  cadran de manière à rattraper le jeu provoqué par la  fusion du métal. Une fois le soudage terminé, on  écarte la bande laissant le signe     fixé    au cadran.

   Ce  procédé permet donc, en introduisant l'énergie de  soudage par la tranche du signe, de ne pas altérer  la surface     terminée    de ce dernier et, en     conséquence,     de le terminer avant son soudage. Ce résultat     entraîne     une rationalisation considérable et inattendue dans  les procédés de soudage actuellement connus.  



  Bien entendu, ce procédé n'est pas     limité    à ce qui  est décrit.     Ainsi    le soudage peut intervenir par l'inter  médiaire     d'ultra-sons,    ou par un courant électrique  superposé à un courant d'ultra-sons. De même, les  signes pourront être obtenus ou terminés par d'autres  moyens et être fixés sur toutes les sortes de cadrans       connus.  

Claims (1)

1. REVENDICATION I Procédé de soudage de signes sur un cadran d'horlogerie, caractérisé par le fait qu'on fait passer l'énergie de soudage par la tranche de chacun des signes, de manière à ne pas endommager la face supérieure de ceux-ci. REVENDICATION II Cadran obtenu par le procédé selon la reven dication I. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que l'énergie de soudage est constituée par un courant électrique. 2. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que l'énergie de soudage est constituée par un faisceau d'ultra-sons. 3.

   Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que l'énergie de soudage est constituée par un courant électrique superposé à un faisceau d'ultra-sons. 4. Procédé selon la revendication I et la sous- revendication 1, caractérisé par le fait que chaque signe ou le cadran présente des pointes ou des ner vures sur sa face destinée à être soudée, de manière à concentrer le courant électrique de soudage dans ces pointes ou dans ces nervures. 5. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que chaque signe est appuyé contre le cadran pendant le soudage par un organe conformé de manière à ne pas en altérer la face supérieure. 6.

   Procédé selon la revendication I et la sous- revendication 5, caractérisé par le fait que ledit organe est en matière plastique. 7. Procédé selon la revendication I et la sous- revendication 5, caractérisé par le fait que ledit organe appuie élastiquement sur le signe, de manière qu'au moment du soudage, il rattrape le jeu provo qué par le retrait du métal. 8.

   Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que les signes sont découpés dans une bande en métal, qu'ils sont maintenus dans cette bande pour y être facettés, puis pour être soudés sur le cadran, l'énergie de soudage étant transmise par ladite bande. 9. Procédé selon la revendication I et la sous- revendication 8, caractérisé par le fait que les signes sont facettés dans la bande. 10. Procédé selon la revendication I et les sous- revendications 1, 4, 5, 6 et 8.