CH364428A - Machine à traiter la surface d'objets métalliques - Google Patents

Description

  Machine à     traiter    la surface d'objets     métalliques       La présente invention a pour objet une machine  pour traiter la surface d'objets métalliques par pro  jection de liquide.  



  Ce traitement peut consister en un nettoyage de  petites pièces, en un crémage de cadrans pour appa  reils de mesure, notamment de cadrans de montres.  En ce qui concerne ce dernier traitement, on sait  que les cadrans, après l'argentage, sont blanchis par       giclage    au pistolet d'une bouillie composée essentiel  lement de crème de tartre. Jusqu'ici ce traitement se       faisait    à la main, avec toutes les irrégularités d'un  travail manuel. Il est en effet matériellement     ïmpos-          sible    à l'ouvrier préposé à ce travail de traiter     iden-          tiquement    tous les cadrans et même de traiter régu  lièrement toute la surface d'un même cadran.  



  La machine selon la présente invention obvie à  ces inconvénients et fournit une production consi  dérablement plus grande que celle d'un ouvrier. De  plus, elle ne demande pas l'emploi d'une     main-          d'oeuvre    spécialisée, son servant se     limitant    à y pla  cer les pièces à traiter et à     enlever    les pièces traitées.  



  Cette machine est caractérisée par un porte  pièces rotatif entraînant les objets à traiter et les pré  sentant successivement dans deux positions diver  gentes d'environ     90o    en regard de deux gicleurs se  déplaçant à la même fréquence et avec une même  amplitude.  



  Le dessin annexé montre, à titre d'exemple, une  forme de     réalisation    de la machine selon     l'invention.     La     fig.    1 en est une vue en perspective, tandis  que  la     fig.    2 est une vue schématique en plan de la  machine.  



  Cette machine comprend, supporté par deux  paires de jambes 6, un carter 1 en tôle de forme  approximativement parallélépipédique à     l'intérieur     duquel a lieu le traitement de la surface de pièces    métalliques que l'on pose sur un porte-pièces consti  tué par un plateau tournant horizontal 4 qui déborde  partiellement du     carter    1. La paroi antérieure 2 de  ce     carter    est constituée par une porte s'ouvrant vers  le haut ; une partie du     panneau    de la porte est consti  tuée par une plaque de verre 3.

   Ce verre 3 descend  jusqu'à proximité du plateau 4 ; la     distance    entre  son bord     inférieur    et le plateau 4 est un peu supé  rieure à l'épaisseur des pièces à traiter. Un réglage  de la plaque de verre en hauteur peut être prévu.  



  Ce plateau 4 est constitué par un disque en     fin          treillis        fixé    sur un arbre     vertical    27. Une table de  travail 5 est au-devant du carter 1, au niveau du  plateau 4.  



  Au-dessous du carter 1 se trouve une     trémie    8  avec robinet de vidange 7 dans laquelle se rassemble  le produit utilisé pour le traitement.  



  La partie supérieure 1a du carter contient (voir       fig.    2) le mécanisme de la machine qui actionne le  plateau 4 et les gicleurs 11 dont il sera question  plus     loin.    Ce     mécanisme    comprend un moteur élec  trique 12, un premier variateur de vitesse 13, un  deuxième variateur de vitesse 14, une     transmission     allant du variateur 13 à l'axe du plateau 4 et un       cinématisme    reliant le variateur 14 aux gicleurs 11'  et 11".  



  Le moteur 12 entraîne par courroies simultané  ment les deux variateurs. L'arbre de sortie 25 du  variateur 13 porte une vis sans     fin    26' qui attaque  une roue hélicoïdale 26" calée sur l'extrémité supé  rieure de l'arbre 27 du plateau 4.     Celui-ci    peut donc  être entraîné en rotation à vitesse constante et régla  ble à volonté en     manoeuvrant    le levier 9 du varia  teur 13     (fig.    1).  



  L'arbre de sortie du variateur 14 porte une mani  velle 15 qui est reliée par une bielle à l'une des  extrémités d'un levier coudé 17 dont l'autre extré-           mité    est articulée à une bielle 18 reliée d'autre part  à un bras 19 solidaire d'un arbre vertical 21'. Cet  arbre 21', monté sur coussinets à billes 21, porte à  son extrémité     inférieure    un bras     horizontal    22' dans       l'extrémité    libre duquel est monté un gicleur vertical  11' dirigé vers le bas. L'arbre 21' est placé à droite  de l'arbre 27. Un arbre analogue 21" avec bras 22"       portant    un gicleur 11" est disposé symétriquement  à gauche. Une     tringle    23 relie les deux bras 22' et  22".

   Le     point    d'articulation de la bielle 18 au bras 19  est réglable le long de ce bras grâce à la fente longi  tudinale 20. Il est clair que lorsque le moteur 12 est  mis en marche, les gicleurs 11' et 11" décrivent tous  deux un arc de cercle en     oscillant    dans le plan hori  zontal. L'ampleur de l'oscillation peut être réglée en  déplaçant le point d'articulation de la bielle 18. La  fréquence     d'oscillation    se règle en agissant sur le  levier de     manoeuvre    10     (fig.    1) du variateur 14.  



  Les gicleurs 11' et 11" peuvent être réglés aussi  en hauteur en     déplaçant    les bras 22' et 22" le long  des arbres 21' et 21".  



  On dispose ainsi. de plusieurs facteurs de réglage  pour adapter la machine au genre de traitement et à  la nature et aux dimensions des pièces à traiter. En       supposant    qu'il s'agisse de cadrans de montres à  blanchir, par exemple, on procède de la façon sui  vante  On dispose dans la trémie 8 une quantité con  venable de     bouillie    dans laquelle on fait plonger deux  tubes souples (non représentés) raccordés aux gicleurs  11' et 11" qui sont en outre raccordés à une source  d'air     cDmprimé.     



  On ouvre le robinet de l'air comprimé et cet air  s'écoule dans les gicleurs en aspirant de la     bouillie.     On obtient ainsi deux     jets    verticaux     ,que    l'on peut  régler en agissant sur le robinet de l'air comprimé. On  pose alors sur le plateau 4 quelques cadrans dont les  pieds passeront à travers les mailles du     treillis    ; ces  cadrans sont posés près du bord du plateau.

   On met  le moteur 12 en route ; les cadrans sont     ainsi    amenés  successivement d'abord sous la trajectoire du pre  mier gicleur qui les balaye chacun plusieurs fois, et  ensuite sous la trajectoire du deuxième gicleur qui  balaye les cadrans dans une direction sensiblement  perpendiculaire à celle du premier balayage, l'angle  11'-27-11" étant d'environ     90##.    On voit que tous les       cadrans    sont ainsi traités exactement de la même  manière.

   L'ouvrier ajoute     constamment    des     cadrans     à traiter sur le plateau 4 et retire les cadrans traités  au fur et à mesure de leur sortie de la     machine.    Le  panneau transparent 3 le protège des éclaboussures  et lui permet de surveiller le travail.  



  Selon une autre méthode de travail, le     porte-          pièces    étant amovible, on pourrait le charger, avant    son introduction dans le carter, de plusieurs rangées  de cadrans. Le traitement terminé, on n'a qu'à res  sortir le porte-pièces et à recommencer la même  opération.  



  Un ventilateur (non représenté) est monté dans  la     partie    postérieure du carter 1 pour évacuer l'air  et éviter que ce dernier ne     sorte    de la fente entre  le verre 3 et le plateau 4 ou ne soit refoulé dans la       partie    supérieure du carter 1. Un filtre placé devant  le ventilateur retient la bouillie que l'air aspiré pour  rait entraîner.  



  La     porte    2 sert à l'inspection et le nettoyage de  la machine.  



  Dans une autre forme d'exécution non repré  sentée, les gicleurs, au lieu d'être portés par deux  bras     oscillants,    pourraient, tout en occupant la même  position que celle indiquée au dessin, être montés  sur une     barre    coulissante animée d'un mouvement  de va-et-vient qui lui est communiqué par l'intermé  diaire d'un     cinématisme    par le variateur 10.

Claims (1)

1. REVENDICATION Machine à traiter la surface d'objets métalliques par projection de liquide, caractérisée par un porte pièces rotatif entraînant les objets à traiter et les pré sentant successivement dans deux positions diver gentes d'environ 900 en regard de deux gicleurs se déplaçant à la même fréquence et avec une même amplitude. SOUS-REVENDICATIONS 1. Machine selon la revendication, caractérisée par le fait que les deux gicleurs sont disposés à égale distance de l'axe de rotation du porte-pièces et oscillent en arc de cercle autour de leur axe paral lèle à celui du porte-pièces. 2.

   Machine selon la revendication, caractérisée par le fait que les deux gicleurs sont disposés à égale distance de l'axe de rotation du. porte-pièces et se déplacent selon une droite parallèle à une tangente du porte-pièces. 3. Machine selon la revendication, caractérisée par des dispositifs pour régler séparément la vitesse de rotation du porte-pièces et la fréquence d'oscil lation des gicleurs. 4. Machine selon la sous-revendication 3, carac térisée par des moyens pour régler simultanément l'amplitude d'oscillation des deux gicleurs. 5.

   Machine selon la sous-revendication 4, carac térisée par le fait que les gicleurs sont réglables en hauteur par rapport au porte-pièces.