Brevet additionnel subordonné au brevet principal NO 330915 Dispositif pour la coulée continue horizontale d'un métal Le brevet principal No 330915, du 12 décembre 1955,a pour objet un dispositif pour la coulée con tinue horizontale d'un, métal,
comportant un réci pient agencé pour recevoir du métal liquide par sa partie supérieure ouverte et ayant une paroi anté rieure verticale munie à sa partie inférieure d'une ouverture communiquant avec une coquille ouverte à axe horizontal, ladite coquille étant constituée en une matière fortement conductrice de la chaleur,
des moyens produisant simultanément le refroidisse- ment interne de ladite coquille et le refroidissement du métal qui sort de ladite coquille, et des moyens pour assurer l'entraînement et le guidage horizontal dudit métal sortant die la coquille, de manière que celui-ci présente une surface inférieure plane,
carac térisé en ce que la paroi antérieure du récipient et la paroi postérieure de la coquille présentent des faces planes en contact étroit l'une avec l'autre, la coquille étant munie d'une partie formant saillie sur sa paroi postérieure et pénétrant dans une partie de ladite paroi antérieure du récipient, de manière à former un joint étanche autour de l'ouverture mé nagée dans ladite paroi antérieure,
l'une desdites parties coopérant entre elles pour former un joint étanche étant constituée en une matière réfractaire de faible conductibilité thermique et facilement dé- formable par écrasement, tandis que l'autre est en métal.
Selon une forme de réalisation particulière de ce dispositif, la coquille comporte, sur sa face pos térieure, un redan, qui pénètre dans la face verticale du récipient, qui est constituée en une matière telle que l'amiante, suivant une ligne continue identique au périmètre de la section de sortie de la coquille. Le dispositif ainsi constitué permet d'obtenir, par coulée continue, sans,
risques d'accrochages dus à des fuites de métal entre le récipient et la coquille, des, lingots pleins, de moyenne ou grande longueur, en profils de toutes dimensions pratiquement utili sables et ayant une section de forme générale poly gonale ou arrondie.
La présente invention se rapporte à un dispositif pour la coulée continue de tubes qui peuvent avoir toutes dimensions et une section rectangulaire ou ronde, par exemple.
Le dispositif conforme à l'in vention, qui présente les caractéristiques, fondamen tales du brevet principal rappelées ci-dessus, est caractérisé en ce que la paroi antérieure du récipient est traversée, dans 1a zone axiale de l'ouverture de la coquille, par un mandrin qui s'étend: à travers:
le récipient dans lequel il est protégé par un revête ment calorifuge et dont la tête, qui présente une légère conicité et une section droite maximum cor- respondant à la section interne du tube à obtenir, fait saillie à l'intérieur de la coquille,
un ou plu sieurs passages de communication étant ménagés à travers ladite paroi antérieure du récipient, entre le mandrin et le périmètre de la section interne de la coquille.
Les fig. 1, 2 et 3 des dessins annexés représen tent, à titre d'exemple, respectivement trois formes de réalisation du dispositif conforme à l'invention, en coupe verticale par un plan passant par l'axe longitudinal de la coquille.
Le dispositif représenté à la fig. 1, comprend un récipient 1 destiné à recevoir le métal en fusion 2, ce récipient comportant des parois latérales.
et pos, térieure métalliques 3 doublées d'un revêtement in- terne d'amiante 4 et une paroi antérieure verticale 5 constituée par une plaque d'amiante de forte épais seur, la paroi postérieure 3 comportant une partie inférieure renforcée 6.
Une coquille 7, par exemple métallique ou en graphite, comportant un canal interne 8 communi quant, d'une part, avec une arrivée 9 d'eau sous pression et, d'autre part, avec une multitude d'orifi- ces d'aspersion 10 débouchant obliquement sur la face antérieure de la coquille, est appliquée contre la face externe de la paroi antérieure 5 du récipient.
Cette coquille est munie, sur sa face postérieure, d'un redan 11, qui, pénétrant dans la paroi 5, assure l'étanchéité entre cette dernière et la coquille.
La partie 12 de la paroi 5 limitée par le péri mètre du redan 11 est percée d'une ouverture à tra vers laquelle passe un mandrin 13, par exemple métallique ou en graphite, qui traverse le récipient et la paroi postérieure renforcée 6 de ce dernier. Dans sa partie située dans le récipient, ledit man drin est protégé extérieurement par un revêtement d'amiante <I>14.
Ce</I> mandrin comporte, à son extrémité avant, une tête 15 ayant un diamètre supérieur à ce lui du corps du mandrin et qui fait saillie. en avant de la partie 12 de la paroi 5, cette tête présentant une légère conicité et étant munie, sur sa face pos térieure, d'un redan 16, qui, comme le redan. 11 de la coquille, pénètre dans la face externe de ladite partie 12.
En outre, le mandrin, 13 comporte un évi dement axial 17 qui est relié à la partie postérieure du mandrin, non représentée, avec une source d'eau sous pression et qui communique d'autre part avec une multitude d'orifices d'aspersion 18 débouchant obliquement à la partie antérieure de la tête 15.
Des ouvertures 19 sont ménagées dans la partie 12 de la paroi antérieure 5 du récipient, autour de la tête 15 du mandrin 13, pour assurer la commu- nication entre le récipient et la coquille.
Enfin, une grille 20, épaulée sur les parois. pos térieure et antérieure 5 du récipient, au moyen de cales 21 et 22, assure le raidissement interne du ré cipient contre la pression exercée sur la paroi 5 par la coquille 7 et la tête de mandrin 15.
Le métal fondu, versé dans le récipient 1, arrive par les ouvertures 19 dans la coquille 7 et commence à se solidifier au contact de la paroi interne de la coquille et de la tête de mandrin 15, en formant un tube 23.
Dès ce début de solidification, il se pro duit un retrait du métal et le tube cesse, de ce fait, d'être en contact sur son périmètre extérieur avec la coquille 7.
Pour diminuer les risques d'une rupture du tube à cet endroit, par -suite de la fragilité du métal insuffisamment solidifié, la coquille 7 est ren due aussi courte que possible,
pour que l'effet de refroidissement du fluide s'échappant par les ori fices 10 se fasse sentir jusqu'à l'intérieur de la co quille et y réduise au maximum l'importance du volume 24 de métal liquide.
En outre-, ce retrait du métal entraîne un frettage de l'intérieur du tube sur la tête 15 du mandrin. C'est pour éviter l'effet de ce frettage, qui tendrait également à déterminer une rupture du tube, que l'on donne à la tête 15 la lé gère conicité dont il a été question ci-dessus.
Dans le dispositif représenté à la fig. 2, on re trouve la plupart des: éléments de rexemple précé dent, les éléments identiques étant désignés par les mêmes références. Comme dans le premier exemple, la coquille 7 comporte un redan 11 et le mandrin 13 présente une tête élargie 15, mais le mandrin ne présente pas de redan.
D'autre part, la partie de la paroi 5 qui se trouve dans la fig. 1, autour du mandrin, est supprimée, le mandrin traversant ladite paroi par une ouverture circulaire 19 qui forme, autour du mandrin, un passage annulaire continu. On peut en effet laisser le métal liquide venir frap per librement l'arrière de la tête du mandrin sans qu'il soit besoin d'assurer de façon particulière l'étanchéité dans cette région.
Le fonctionnement de ce dispositif est exactement le même que celui faisant l'objet de la fig. 1. Dans la variante représentée à la fig. 3 et dans laquelle les mêmes éléments sont désignés par les mêmes références que dans les figures précédentes, le mandrin comprend une tige métallique 33 qui tra verse le récipient 1 et la partie postérieure renforcée 6 de ce dernier et qui s'étend en avant de la paroi frontale 5 en amiante,
en traversant ladite paroi par une ouverture. circulaire 39 de diamètre supérieur à celui de la tige du mandrin mais inférieur à celui de l'évidement axial du tube coulé à obtenir. Dans sa partie située dans le récipient, cette tige est protégée par un revêtement tubulaire d'amiante 34 ;
elle com- porte, à son extrémité avant, une tête élargie 35 pré sentant un diamètre maximum sensiblement égal ou légèrement supérieur à celui dudit évidement axial et une conicité telle que sa section aille en diminuant du côté tourné vers l'avant. Une rondelle d'amiante 38 est appliquée sur la partie postérieure de la tête 35, le diamètre de cette rondelle étant sensiblement égal à celui de l'ouverture 39.
L'ensemble de la tige 33 avec sa tête 35, le- revêtement tubulaire 34 et la rondelle 38 est maintenu en place par un écrou 40 qui vient se visser sur la partie arrière de la tige 33, filetée à cet effet.
Lors de la coulée, le métal en fusion, par exem ple un alliage antifriction tel qu'un alliage alumi- nium-étain à 6 ou 20 % d'étain, est versé dans le récipient 1 dont il s'échappe par l'ouverture 39 en passant dans la coquille 7 où il se solidifie., en for mant le tube 23 dont on peut faire des bagues ou coussinets antifriction pour palier.
La rondelle 38 empêche que le métal, en début de coulée, se re froidisse prématurément au contact de la face. arrière de la tête 35.
On conçoit que la tête 35 peut présenter toute section droite voulue autre qu'une section circu laire, correspondant à la section droite de l'évide ment que l'on désire obtenir à l'intérieur du tube coulé. Dans l'exemple de la fig. 3, le mandrin, n'est pas refroidi et la tête 35 est en conséquence en graphite.
Toutefois, cette tête pourrait être également en mé tal, par exemple en acier et le mandrin serait alors muni de canaux de refroidissement analogues à ceux prévus dans les exemples des fig. 1 et 2.