Appareil pour extraire un liquide d'une matière imprégnée de ce liquide La présente invention a pour objet un appareil pour extraire le liquide d'une matière imprégnée de ce liquide, cette matière étant par exemple une ma tière textile fibreuse, telle que la laine et le coton, des articles textiles, tels que des tissus en, pièces, des tricots, des vêtements et des fils, une.
matière fibreuse ou granuleuse, telle que la tourbe, les poussiers de motte, les boues et résidus chimiques, ou une ma tière végétale, telle que des pommes de terre prépa rées, des légumes en purée et des fruits écrasés.
L'appareil selon l'invention comprend un bâti rigide, un sac souple suspendu à une partie supérieure du bâti et des moyens pour gonfler celui-ci par un fluide sous pression, et un tamis situé en dessous et espacé de ladite partie supérieure.
Il est caractérisé en ce qu'une bande sans fin, formée d'une toile de filtre a un brin horizontal supérieur passant au-dessus du tamis et au-dess:ous du sac, en ce qu'un cadre d'étanchéité est suspendu au bâti par des moyens permettant de le déplacer verticalement et de le faire reposer sur le tamis, avec interposition de ladite bande, en synchronisme avec le gorâlement et le dé gonflement du sac,
et en ce qu'il comporte des moyens pour former, en association avec le cadre d'étanchéité et ladite bande, une poche imperméable à la matière qui est comprimée par ledit sac, lors qu'il est gonflé, afin d'expulser le liquide hors de ladite poche.
A titre d'exemple, on, a représenté au dessin an nexé une forme d'exécution. de l'appareil selon l'in vention, dessin sur lequel: Les fig. 1, 1A et 1B représentent, collectivement, une vue en. élévation, latérale de l'appareil.
Les fig. 2 et 2A représentent, collectivement, une vue en bout, en direction de la flèche 2 de la fig. lA. La fig. 3 est une vue en plan à plus petite échelle de l'organe d'étanchéité.
La fig. 4 est une vue en bout de l'organe d7étan- chéité.
La fig. 5 est une vue en coupe selon la ligne 5-5 de la fig. 3.
La fig. 6 est une vue en plan d'un tamis, à la même échelle que la fig. 3.
La fig. 7 est une vue en plan, d'un. réservoir monté dans l'appareil.
Dans l'exemple représenté au dessin, un sac souple en forme de soufflet 10, gonflable par un fluide sous pression, est suspendu à la partie supé rieure 11 d'un; bâti rigide.
Un tamis 12 (fig. 2, 2A et 6) est porté par la partie inférieure 13 du même bâti, lesdites parties laissant un passage longitudinal entre elles. Le soufflet 10 est maintenu en contact avec la face inférieure de la partie de bâti 11 par des ressorts de tension 10',
reliés chacun par leur extré mité supérieure audit bâti et par leur extrémité infé rieure à un cadre du soufflet 10.
Une bande sans fin, 14, en toile de filtre légère perméable au liquide mais imperméable à la matière solide du mélange traité, est fixée entre des chaines 15 qui passent sur des roues 16. Cette bande peut circuler autour de la partie de bâti 13 et elle a un brin horizontal supérieur qui passe au-dessus du tamis 12 et au-dessous du soufflet 10.
Un cadre métallique d'étanchéité 17 est suspendu à la partie de bâti 11 en dessous du soufflet 10, par des moyens, décrits plus loin et qui le rendent verti calement mobile. Le tamis 12 est monté dans un ca dre métallique 18 qui peut faire joint avec le cadre 17.
Une variante non représentée, destinée au traite ment d'une matière à consistance de bouillie et non susceptible d'adhérer à d'autres matériaux, comporte un sac en toile de filtre légère dont le bord est fixé au cadre 17 de façon à emprisonner la matière à traiter.
L'appareil représenté, destiné au traitement d'une matière fluide ou semfluide, comme par exemple un coulis ou une boue, ou susceptible d'adhérer à d'autres matériaux, comporte une seconde bande sans fin 19 en toile de filtre légère. perméable au liquide mais imperméable au solide, fixée entre des chaînes 20 qui sont entraînées par des roues 21. Cette bande 19 peut circuler autour de la partie de bâti 11 et entre le tamis 12 et le cadre 17. La bande 19 est fixée aux chaînes 20 de façon lâche.
Deux pattes opposées du cadre 17 sont reliées chacune à une tige 22 d'un piston mobile verticale ment dans un cylindre 23 à double effet, actionna ble par un fluide sous pression et monté sur le bâti.
Le bord intérieur du cadre 17 est biseauté en 24 (fig. 3 et 5) pour permettre au soufflet 10, lors qu'il est gonflé, de pénétrer dans le cadre 17 afin que toute la matière emprisonnée dans l'espace délimité par le cadre 17 soit au contact du soufflet gonflé 10.
Un anneau toroïdal 25 en matériau élastique et un anneau 26 en caoutchouc éponge, entourant l'an neau 25, sont fixés, à la face inférieure, du cadre 17.
On pourrait interposer entre le soufflet 10 et le cadre 17 une feuille souple (non représentée) dont la face inférieure présente plusieurs nervures équi distantes à section en V s'étendant transversalement à la trajectoire des brins adjacents des bandes 14, 19.
L'appareil comprend un réservoir 27 pour la matière fluide ou semi-fluide dont le liquide doit être extrait. Un conduit 28 relie un orifice de dé charge du servoir 27 à un bec souple 29 pouvant être introduit dans l'espace délimité par le cadre 17 pour y amener de la matière.
L'entrée et la sortie de la matière dans le, et du réservoir est comman dée par un. flotteur 30 et un contrepoids 31, action- nables en synchronisme avec le fonctionnement de l'appareil.
Le contrepoids 31 commande l'admission de la matière dans le réservoir 27 arrivant par un tuyau d'alimentation 38 aboutissant à un clapet de retenue 32, et le flotteur 30 commande l'admission, au réservoir, d'air comprimé pour refouler la matière hors du réservoir 27. Le réservoir 27 comporte en core un flotteur 39 actionnant une soupape de dé charge 40. Le flotteur 39 ferme automatiquement la soupape 40 lorsque le liquide présent dans le réservoir atteint un niveau prédéterminé.
La fer meture de la soupape 40 provoque une montée de pression dans le réservoir 27, qui provoque à son tour la fermeture du clapet 32. Le contrepoids 31 maintient le. clapet 32 fermé jusqu'à ce que la pres sion régnant dans le réservoir redevienne inférieure à la pression de la matière dans le tuyau d'alimenta tion 38, et que l'effet du contrepoids 31 soit sur monté par la différence de ces pressions.
A lyextrémité de décharge de l'appareil, une brosse 33 est montée dans un support 34 fixé au bâti, de façon à pouvoir tourner autour d'un axe horizontal en frottant contre la bande inférieure 14 et une brosse 35 est montée dans un support 36 fixé au bâti, de façon à pouvoir tourner autour d'un axe horizontal en frottant contre la bande supérieure 19. Un tendeur réglable 37 permet de tendre la partie de la bande 19 qui est en contact avec la brosse 35. Les deux brosses 33, 35 servent à enlever la matière qui peut adhérer aux bandes 14, 19.
Des moyens (non représentés), tels que des jets d'eau ou de va peur, ou des tuyères d'air sous pression, peuvent être montés au voisinage immédiat de la surface in térieure du brin de retour de chaque bande 14, 19, à l'extrémité de décharge de l'appareil, de façon à effectuer un nettoyage complémentaire de ces ban des. Dans ce cas, un bac est prévu pour recueillir la matière détachée.
En fonctionnement, la matière dont le liquide doit être extrait est envoyée par pompage, dans le réservoir 27, en passant par le tuyau 38 et le clapet 32 jusqu'à ce que le clapet 32 soit fermé lorsque la matière a atteint un niveau prédéterminé dans le réservoir 27.
Les bandes 14, 19 sont arrêtées et le fluide sous pression est évacué des cylindres 23 pour permettre au cadre 17 de s'abaisser, sous l'action de son propre poids, et de prendre une position dans laquelle il vient reposer sur le bec flexible 29 et sur le tamis 12, les bandes 14, 19 étant superposées et légèrement serrées entre le cadre 17 et le tamis 12.
De l'air sous pression est admis dans le réser voir 27, par la soupape actionnée par le flotteur 30, pour déplacer la matière qui s'écoule par le conduit de décharge 28 et le bec 29 qui se dilate légèrement pour permettre à la matière de déboucher dans l'es pace compris entre les parties des bandes 14, 19 qui sont serrées entre le cadre 17 et le tamis 12 ; la bande supérieure 19, étant lâche, se soulève et forme une poche entourant la matière qui est refou lée du réservoir 27.
Après que la quantité voulue a été refoulée du réservoir 27, le flotteur 30 ferme la soupape à air et provoque ainsi l'ouverture du cla pet d'admission 32, pour l'admission de matière dans le réservoir 27.
Pendant le remplissage de la poche formée par la bande supérieure 19, le poids de la partie rigide du cadre 17 est suffisant pour empêcher le retour de la matière par le bec, mais n'est pas suffisant pour empêcher l'écoulement de la matière dans la dite poche, l'anneau en caoutchouc éponge 26 étant comprimé suffisamment pour former joint empêchant toute fuite de matière, sous réserve que la pression statique de matière remplissant l'enveloppe n'excède pas 150 mm de colonne d'eau.
Le fluide sous pression. est alors admis dans le haut des cylindres 23 pour faire descendre les pistons, ce qui comprime l'anneau en caoutchouc éponge 26 jusqu'à ce que l'anneau toroïdal 25 arrive au contact de la bande supérieure 19 et la serre de manière étanche contre la bande inférieure 14.
Le soufflet 10 est alors gonflé et prend la forme indiquée en pointillé dans les fig. 1A et 1B. Il presse la poche formée par la bande supérieure 19, éven tuellement par l'intermédiaire de la feuille souple si celle-ci est présente, la feuille et le soufflet 10 étant tendus uniformément et s'adaptant facilement à la configuration de la matière contenue dans la poche;
le liquide extrait de la matière traverse d'une part la bande inférieure 14 et le tamis 12 et d'autre part la bande, supérieure 19 en passant éventuelle ment dans les rainures comprises entre les nervures de la feuille souple. Finalement, le liquide est éva cué par un conduit d'évacuation.
Le soufflet 10 est ensuite dégonflé et le cadre 17 est soulevé par les pistons coulissant dans les cylindres 23. Les bandes sans fin sont mises en mou vement et la matière dont le liquide a été extrait est entraînée vers, l'extrémité de décharge de l'appareil. L'opération qui vient d'être décrite est alors répétée avec une nouvelle charge de matière.
Il est bien évident que le cycle de travail de l'ap pareil peut être commandé automatiquement et que les cylindres 23 sont en synchronisme avec le gon flement ,et le dégonflement du sac 10.