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Compteur horaire à mécanisme avertisseur L'objet de la présente invention est un compteur horaire à mécanisme avertisseur, comprenant un organe moteur à ressort pourvu d'un remontoir à commande manuelle ainsi qu'un mécanisme de réglage assurant une rotation uniforme de l'organe moteur.
De tels compteurs sont utilisés notamment par les automobilistes pour contrôler les temps de parcage ; ils trouvent aussi un emploi dans les ménages, de même que dans, certaines entreprises, partout où l'on désire mesurer de façon pratique la durée d'une opération quelconque et être averti lorsqu'un certain laps de temps s'est écoulé.
Les compteurs de type connu possèdent en général un organe moteur à ressort, dont un des éléments est fixe par rapport au bâti du compteur, tandis que l'autre élément est mobile sur un axe et solidaire d'un remontoir à commande manuelle. Ce remontoir comprend en général un bouton pourvu d'un repère. On règle le temps de marche en remontant plus ou moins le compteur, la durée pour laquelle le méca- nisme est remonté se mesurant au moyen du repère dont est pourvu le bouton de remontage.
Une fois remonté, l'organe moteur tourne lentement par rapport au bâti, la vitesse de rotation étant réglée par un mécanisme comprenant plusieurs mobiles et un régulateur, qui peut être à échappement ou d'un type quelconque. Une fois que l'organe moteur a tourné d'un angle correspondant à la durée pour laquelle il a été réglé, un signal avertisseur, utilisant une partie résiduelle de la tension du ressort, se déclenche. Dans les compteurs de type connu, l'organe moteur est situé approximativement au centre du boîtier. Le remontoir est directement monté sur l'axe de l'organe moteur.
Il est donc coaxial au boîtier ; d'autre part, pour que ledit bouton de remontoir puisse être utilisé en même temps comme repère du temps de marche, il est nécessaire que le remontage se fasse en un tour au maximum, ce tour d'armage accumulant dans le ressort l'énergie nécessaire pour actionner le mécanisme réglant la durée de marche et le mécanisme avertisseur. Comme le compteur doit être suffisamment sensible et précis pour pouvoir mesurer des durées de l'ordre du quart d'heure et même moins, il n'est guère possible de donner à son ressort, en un tour d'armage,
une énergie suffisante pour une marche de durée relativement longue. Aussi les compteurs avertisseurs du type connu utilisés actuellement ne sont-ils prévus que pour des durées de marche d'une heure, voire deux au maximum.
Le but de la présente invention est de créer un compteur horaire utilisable comme parcomètre et dont la durée de marche puisse être portée à quatre heures, le ressort moteur s'armant en un tour de l'organe de remontage au maximum. Pour cela, ledit organe moteur comprend deux éléments mobiles coaxiaux entre lesquels est intercalé ledit ressort et reliés l'un à l'autre par un engrenage débrayable agencé de façon qu'une rotation dans un sens de l'un desdits, éléments entraîne une rotation dans l'autre sens de l'autre élément,
lorsque ledit engrenage est embrayé.
Une forme d'exécution du compteur faisant l'objet de la présente invention est représentée, à titre d'exemple, au dessin annexé dans lequel la fig. 1 est une vue en plan partielle dudit compteur dans. la position de remontage;
1a fig. 2 en est une vue en élévation, dans la même position, certaines parties étant représentées coupées, et 1a1 fig. 3 en est une vue en plan partielle, dans la position de fonctionnement du signal avertisseur.
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Le compteur représenté aux fig. 1 à 3 comprend deux parties fixes constituées par une platine 1 et un pont 2, qui portent les différents éléments mobiles.
Un organe moteur 3, constitué par un barillet 4, un rochet 5 et un ressort (non représenté), est montés sur un arbre 6 solidaire du rochet 5 et pivoté entre la platine 1 et le pont 2. Une extrémité 6a dudit arbre s'étend au-delà du pont 2, à travers une ouverture d'un boîtier (non représenté), dans lequel l'ensemble du mécanisme du compteur est enfermé ; cette extrémité de l'arbre 6 porte un bouton de remontage (non représenté).
Deux pignons 7 et 8, en prise l'un avec l'autre, sont montés sur une bascule 9, de façon à former un mécanisme à engrenages débrayable. Un arbre 10, coaxial au pignon 7, forme l'axe de rotation de la bascule 9. Il est pivoté entre la platinel 1 et le pont 2, de façon que le pignon 7 soit toujours en prise avec le barillet 4. Un ressort 11, fixé par l'une de ses extrémités à la platine 1, appuie par son autre extrémité contre ladite bascule de façon que le pignon 8 soit normalement en prise avec la roue à rochet 5.
La bascule 9, qui affecte la forme générale d'un triangle, est pourvue d'un tenon 12 - engagé dans une ouverture du pont 2 et dont l'extrémité s'étend au-dessus dudit pont.
Un mécanisme de réglage 13 comprend deux mobiles 14 et 15, dont l'un est en prise avec le rochet 5. Un pignon 16 appartenant au mobile 14, en prise avec le rochet 5, est monté à friction sur ledit mobile, de façon à pouvoir tourner indépen- damment de ce mobile, lorsqu'il est soumis à un couple dépassant une valeur déterminée, par exemple au moment du remontage.
On pourrait aussi, dans une variante, disposer sur la roue 14 un mécanisme à roue libre de conception connue, de sorte que cette roue ne serait ent@ainée que lorsque le rochet 5 tourne dans le sens correspondant au déroulement du ressort, c'est- à-dire dans le sens antihoraire dans la fig. 1.
Le compteur comprend en outre un mécanisme avertisseur 17, dont un pignon 18 est en prise avec le barillet 4. Ledit mécanisme comprend aussi une roue 19 à dents de loup, qui entraîne une ancre 20, pourvue, à l'une de ses extrémités, de deux goupilles 21 s'engageant dans les dents de la roue 19. A son autre extrémité, ladite ancre porte une masse 22, montée sur elle par l'intermédiaire d'une tige 23, passant à travers une ouverture du pont 2 et dont l'extrémité 24 fait saillie au-dessus de ce pont. L'ancre 20 est enfin montée sur un arbre 25 pivoté entre le pont 2 et la platine 1.
Un gong (non représenté) entoure le bâti du compteur; il est disposé de façon que la masse 22 puisse frapper contre lui, lorsque le marteau, formé par l'ancre 20 et cette masse 22, est actionné par le mouvement de la roue 19. Le mécanisme avertisseur 17 comprend enfin, entre le pignon 18 et la roue 19, qui sont coaxiaux, un accouplement 26.
constitué par une denture Bréguet agencée de façon que, lorsque le pignon 18 tourne dans un sens, il entraîne la roue 19, alors que lorsqu'il tourne dans l'autre sens, il se déplace axiale- ment de façon que les, faces inclinées de sa denture glissent sur les faces inclinées de la denture corres- pondante de la roue 19, sans que cette dernière soit entraînée. Au-dessus du pont 2 est placé un verrou 27 constitué par une plaque découpée et emboutie 28 pourvue d'un pivot 29, monté sur le pont 2.
La plaque 28 comprend en outre une languette 30 pliée à angle droit et engagée dans une ouverture 31 du pont 2. Cette languette se termine au voisinage de la face supérieure du rochet 5, qui porte un tenon 32, placé de façon à buter contre ladite languette, après que le rochet a effectué un tour dans le sens de la marche.
La plaque 28 comprend enfin une arête 33 qui appuie contre le tenon 12 et un bec 34 qui est destiné à intercepter l'extrémité 24 de la tige 23.
Pour terminer la description du mécanisme compteur représenté au dessin, il convient enfin de mentionner qu'il comprend une butée 35 solidaire de la platine 1 et qui sert d'arrêt à un tenon 36, dont est pourvu le barillet- 4, ce tenon 36 venant appuyer contre la butée 35, après que le barillet a effectué un tour complet dans le même sens.
Dans le fonctionnement du mécanisme décrit, on distingue trois périodes: le remontage, le temps de marche et le fonctionnement du signal avertisseur.
Au début d'un remontage, les différentes parties du compteur se trouvent dans la position représentée à la fig. 3, correspondant à la fin du fonctionnement du mécanisme avertisseur. Le tenon 32 fait appuyer la partie 30 du verrou contre l'un des bords de l'ouverture 31 du pont 2 et le tenon 36 est appuyé contre la butée 35, de sorte que l'organe moteur est immobilisé, quoique son ressort soit encore tendu par trois tours d'armage préalable, effectués avant le montage du compteur. Le verrou 27 libère le marteau et le pignon 8 est débrayé. Au moyen du bouton de remontage casé sur l'extrémité 6a de l'arbre 6, on fait tourner le rochet 5 dans le sens horaire.
Au début de ce mouvement, seul le rochet 5 est entraîné, le barillet 4 étant arrêté par la butée 35. Dès que le tenon 32 s'est écarté de la languette 30 du verrou, la bascule 9, poussée par le ressort 11, pivote. Le tenon 12 pousse le verrou 27, qui pivote autour de son axe 29 ; le bec 34 s'engage devant ou derrière l'extrémité de la tige 23, selon la position du marteau 20, 22. A la fin de son déplacement, le pignon 8 vient en prise avec le rochet 5.
A ce moment, le mécanisme à engrenages étant embrayé, le pignon 8 tourne dans le sens d;, la flèche a (fig. 1) et le pignon 7 dans le sens de la flèche b, ce qui entraîne le barillet 4 dans le sens de la flèche c (fig. 2), c'est-à-dire dans le sens contraire à celui du rochet 5. Le pignon 18 tourne dans le sens de la flèche d et, comme le marteau (20, 22) est bloqué par le bec 34, il tourne à vide, l'accouplement 26 étant débrayé, sans entraîner la
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roue 19.
Il est ainsi possible de faire faire à l'arbre 6 un tour complet de remontage pendant que le barillet 4 effectue également un tour dans l'autre sens. Ainsi, pour un tour de remontage, le ressort subit deux tours d'armage. Au lieu d'un tour complet, il est aussi possible de n'effectuer qu'une partie d'un tour, selon le temps de marche désiré.
Si l'on n'effectue qu'unc fraction d'un tour avec le bouton de remontage, le signal avertisseur ne se remonte également que d'une fraction de sa capacité. II est toutefois également possible, grâce au fait que le pignon 16 est monté à friction sur le mobile 14, d'effectuer avec le remontoir un tour complet de remontage, puis de revenir en arrière, de façon que la fraction de tour qu'il reste au rochet à parcourir corresponde au temps de marche désiré. Le ressort aura ainsi emmagasiné l'énergie maximum pour actionner le signal avertisseur, même si le temps de marche désiré est très court.
Si la roue 14 est entraînée par un mécanisme d'encliquetage à roue libre, on peut, pour que ce mouvement de retour en arrière soit possible, monter le rochet 5 à friction sur l'arbre 6. Dans ce cas, un organe remplaçant la goupille 32 ou portant cette goupille doit être fixé rigidement à l'arbre 6.
Ainsi, en ramenant l'arbre 6 en arrière, après un tour de remontage complet, l'organe provoquant le déclenchement de la sonnerie, solidaire de l'arbre 6, vient se placer dans la position désirée, tandis que le rochet 5 et le mécanisme 13 restent immobiles.
Afin d'éviter une rupture du ressort moteur, par exqmple après que le bouton de remontage aurait été actionné alternativement en avant et en arrière, plusieurs fois de suite, sans que la pièce ne marche, ni ne sonne, on peut naturellement utiliser un ressort à bride glissante, de type connu, de façon à obtenir un remontoir dit d'ivrogne .
Une fois le remontage effectué, commence la période de marche du compteur. Le barillet, sous l'influence de la tension du ressort tend à tourner dans le sens contraire à la flèche c (fi-. 2). Mais comme le marteau (20, 22) est bloqué par le bec 34 du verrou, tout le mécanisme avertisseur est bloqué, ainsi que le barillet. Seul le rochet 5, dont la rotation est contrôlée par le mécanisme 13, est en rotation dans le sens de la flèche e.
Les pignons 7 et 8 étant immobilisés par le barillet 4, chaque dent du rochet 5, en prise avec le pignon 8, glisse sur la denture de ce pignon, en faisant pivoter légèrement la bascule 9. Une fois le temps de marche écoulé, le tenon 32 arrive en contact avec la languette 30 du verrou, et fait pivoter celui-ci. L'arête 33 fait pivoter la bascule 9, ce qui provoque le débrayage du pignon 8. Puis le bec 34 libère le marteau (20, 22).
Le mécanisme avertisseur se met en marche, le barillet tourne dans le sens de la flèche f (fig. 3), tandis que l'ancre 20, oscillant sous l'action de la roue à rochet 19, provoque le battement rapide de la masse 22 contre le gong fixé au bâti du compteur. Le signal avertisseur fonctionne de cette façon jusqu'à ce que le tenon 36, solidaire du barillet 4, arrive contre la butée 35, après avoir effectué une rotation complète ; il immobilise ainsi le mécanisme dans la position de départ pour un nouveau remontage.
Les avantages de ce compteur résultent de la description ci-dessus : comme un tour de remontage provoque environ deux tours d'armage du ressort, la durée de marche du compteur peut être plus grande que dans les cas où le ressort ne peut être remonté que d'un tour. D'autre part, il est possible de régler le temps de marche et la durée du signal avertisseur de façon indépendante.
La durée du signal avertisseur pourra être réglée à volonté entre une valeur maximum correspondant à un tour d'armage du ressort et une valeur minimum, proportionnelle au temps de marche.
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Hour meter with warning mechanism The object of the present invention is an hour meter with warning mechanism, comprising a spring-driven motor member provided with a manually operated winding mechanism and an adjustment mechanism ensuring uniform rotation of the motor member. .
Such counters are used in particular by motorists to control parking times; they also find employment in households, as well as in certain enterprises, wherever it is desired to measure the duration of a given operation in a practical way and to be notified when a certain period of time has elapsed.
Known type counters generally have a spring-loaded drive member, one of the elements of which is fixed relative to the counter frame, while the other element is movable on an axis and secured to a manually operated winder. This winder generally comprises a button provided with a marker. The running time is adjusted by winding the counter more or less, the time for which the mechanism is wound up being measured by means of the reference mark with which the winding button is provided.
Once reassembled, the motor member rotates slowly relative to the frame, the speed of rotation being regulated by a mechanism comprising several moving parts and a regulator, which can be exhaust or of any type. After the motor unit has rotated by an angle corresponding to the time for which it was set, a warning signal, using a residual part of the spring tension, is triggered. In meters of known type, the motor member is located approximately in the center of the housing. The winder is mounted directly on the axis of the motor organ.
It is therefore coaxial with the housing; on the other hand, so that said winding button can be used at the same time as an indicator of the running time, it is necessary that the winding is done in one revolution at most, this winding revolution accumulating energy in the spring necessary to activate the mechanism regulating the running time and the warning mechanism. As the counter must be sufficiently sensitive and precise to be able to measure durations of the order of a quarter of an hour and even less, it is hardly possible to give its spring, in one winding revolution,
sufficient energy for a relatively long walk. Also warning meters of the known type currently used are only intended for running times of one hour, or even two at most.
The object of the present invention is to create an hour meter which can be used as a parking meter and whose operating time can be increased to four hours, the mainspring being armed in one revolution of the winding member at most. For this, said motor member comprises two coaxial moving elements between which is interposed said spring and connected to each other by a disengageable gear arranged so that a rotation in one direction of one of said elements causes a rotation. in the other direction of the other element,
when said gear is engaged.
An embodiment of the meter forming the subject of the present invention is shown, by way of example, in the accompanying drawing in which FIG. 1 is a partial plan view of said counter in. the reassembly position;
1a fig. 2 is an elevational view thereof, in the same position, certain parts being shown cut away, and 1a1 fig. 3 is a partial plan view, in the operating position of the warning signal.
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The counter shown in fig. 1 to 3 comprises two fixed parts constituted by a plate 1 and a bridge 2, which carry the various mobile elements.
A motor member 3, consisting of a barrel 4, a ratchet 5 and a spring (not shown), is mounted on a shaft 6 integral with the ratchet 5 and pivoted between the plate 1 and the bridge 2. One end 6a of said shaft s' extends beyond deck 2, through an opening of a housing (not shown), in which the entire counter mechanism is enclosed; this end of the shaft 6 carries a winding button (not shown).
Two pinions 7 and 8, in engagement with one another, are mounted on a rocker 9, so as to form a disengageable gear mechanism. A shaft 10, coaxial with the pinion 7, forms the axis of rotation of the rocker 9. It is pivoted between the plate 1 and the bridge 2, so that the pinion 7 is always in engagement with the barrel 4. A spring 11 , fixed by one of its ends to the plate 1, bears by its other end against said rocker so that the pinion 8 is normally in engagement with the ratchet wheel 5.
The rocker 9, which has the general shape of a triangle, is provided with a tenon 12 - engaged in an opening of the bridge 2 and the end of which extends above said bridge.
An adjustment mechanism 13 comprises two wheels 14 and 15, one of which is engaged with the ratchet 5. A pinion 16 belonging to the mobile 14, engaged with the ratchet 5, is frictionally mounted on said mobile, so as to be able to turn independently of this moving part, when it is subjected to a torque exceeding a determined value, for example during reassembly.
One could also, in a variant, have on the wheel 14 a freewheel mechanism of known design, so that this wheel would be ent @ ainée only when the ratchet 5 turns in the direction corresponding to the unwinding of the spring, that is, - that is to say counterclockwise in fig. 1.
The counter further comprises a warning mechanism 17, a pinion 18 of which is engaged with the barrel 4. Said mechanism also comprises a wolf-toothed wheel 19, which drives an anchor 20, provided at one of its ends, two pins 21 engaging in the teeth of the wheel 19. At its other end, said anchor carries a mass 22, mounted on it by means of a rod 23, passing through an opening of the bridge 2 and of which the end 24 protrudes above this bridge. The anchor 20 is finally mounted on a shaft 25 pivoted between the bridge 2 and the plate 1.
A gong (not shown) surrounds the frame of the meter; it is arranged so that the mass 22 can strike against it, when the hammer, formed by the anchor 20 and this mass 22, is actuated by the movement of the wheel 19. The warning mechanism 17 finally comprises, between the pinion 18 and the wheel 19, which are coaxial, a coupling 26.
constituted by a Bréguet toothing arranged so that, when the pinion 18 rotates in one direction, it drives the wheel 19, while when it rotates in the other direction, it moves axially so that the inclined faces of its teeth slide on the inclined faces of the corresponding teeth of the wheel 19, without the latter being driven. Above deck 2 is placed a lock 27 consisting of a cut and stamped plate 28 provided with a pivot 29, mounted on deck 2.
The plate 28 further comprises a tongue 30 bent at right angles and engaged in an opening 31 of the bridge 2. This tongue ends in the vicinity of the upper face of the ratchet 5, which carries a tenon 32, placed so as to abut against said tongue, after the ratchet has made one turn in the direction of travel.
The plate 28 finally comprises an edge 33 which presses against the tenon 12 and a nose 34 which is intended to intercept the end 24 of the rod 23.
To end the description of the counter mechanism shown in the drawing, it should finally be mentioned that it comprises a stop 35 integral with the plate 1 and which serves as a stop for a pin 36, with which the barrel 4 is provided, this pin 36 coming to press against the stop 35, after the barrel has made a complete revolution in the same direction.
In the operation of the mechanism described, there are three periods: winding, running time and the operation of the warning signal.
At the start of reassembly, the different parts of the counter are in the position shown in FIG. 3, corresponding to the end of the operation of the warning mechanism. The tenon 32 causes the part 30 of the lock to press against one of the edges of the opening 31 of the bridge 2 and the tenon 36 is pressed against the stop 35, so that the motor member is immobilized, although its spring is still tensioned by three pre-winding turns, carried out before mounting the meter. The lock 27 releases the hammer and the pinion 8 is disengaged. By means of the winding button fitted on the end 6a of the shaft 6, the ratchet 5 is rotated clockwise.
At the start of this movement, only the ratchet 5 is driven, the barrel 4 being stopped by the stop 35. As soon as the tenon 32 has moved away from the tongue 30 of the lock, the lever 9, pushed by the spring 11, pivots . The tenon 12 pushes the latch 27, which pivots about its axis 29; the nose 34 engages in front of or behind the end of the rod 23, depending on the position of the hammer 20, 22. At the end of its movement, the pinion 8 engages with the ratchet 5.
At this moment, with the gear mechanism engaged, the pinion 8 rotates in the direction d ;, the arrow a (fig. 1) and the pinion 7 in the direction of the arrow b, which drives the barrel 4 in the direction arrow c (fig. 2), that is to say in the opposite direction to that of the ratchet 5. The pinion 18 turns in the direction of the arrow d and, as the hammer (20, 22) is blocked by the spout 34, it turns empty, the coupling 26 being disengaged, without causing the
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wheel 19.
It is thus possible to make the shaft 6 make a complete winding revolution while the barrel 4 also performs one revolution in the other direction. Thus, for one winding turn, the spring undergoes two winding turns. Instead of a full lap, it is also possible to do only part of a lap, depending on the desired walking time.
If only a fraction of a turn is made with the winding button, the warning signal also only goes up to a fraction of its capacity. However, it is also possible, thanks to the fact that the pinion 16 is mounted in friction on the mobile 14, to perform with the winder a complete winding turn, then to go back, so that the fraction of a turn it remains on the ratchet to go corresponds to the desired walking time. The spring will thus have stored the maximum energy to activate the warning signal, even if the desired running time is very short.
If the wheel 14 is driven by a freewheel locking mechanism, it is possible, so that this backward movement is possible, to mount the friction ratchet 5 on the shaft 6. In this case, a member replacing the pin 32 or carrying this pin must be rigidly fixed to the shaft 6.
Thus, by bringing the shaft 6 back, after a complete winding turn, the member causing the triggering of the chime, integral with the shaft 6, is placed in the desired position, while the ratchet 5 and the mechanism 13 remain motionless.
In order to avoid breaking the mainspring, for example after the winding button has been actuated alternately forwards and backwards, several times in a row, without the part running or ringing, a spring can naturally be used. with a sliding strap, of known type, so as to obtain a so-called drunken winder.
Once reassembling, begins the period of operation of the meter. The barrel, under the influence of the spring tension tends to turn in the opposite direction to the arrow c (fig. 2). But as the hammer (20, 22) is blocked by the spout 34 of the lock, the entire warning mechanism is blocked, as well as the cylinder. Only the ratchet 5, the rotation of which is controlled by the mechanism 13, is rotating in the direction of the arrow e.
The pinions 7 and 8 being immobilized by the barrel 4, each tooth of the ratchet 5, in engagement with the pinion 8, slides on the teeth of this pinion, by slightly rotating the rocker 9. Once the running time has elapsed, the tenon 32 comes into contact with the tab 30 of the lock, and rotates the latter. The ridge 33 causes the rocker 9 to pivot, which causes the pinion to be disengaged. Then the nose 34 releases the hammer (20, 22).
The warning mechanism starts up, the barrel turns in the direction of arrow f (fig. 3), while anchor 20, oscillating under the action of ratchet wheel 19, causes the mass to beat rapidly. 22 against the gong fixed to the counter frame. The warning signal operates in this way until the pin 36, integral with the barrel 4, arrives against the stop 35, after having performed a complete rotation; it thus immobilizes the mechanism in the starting position for a new winding.
The advantages of this counter result from the above description: as one winding turn causes about two turns of winding the spring, the running time of the counter may be greater than in cases where the spring can only be wound up. of a turn. On the other hand, it is possible to set the running time and the duration of the warning signal independently.
The duration of the warning signal can be adjusted at will between a maximum value corresponding to one turn of the spring winding and a minimum value, proportional to the running time.