<B>Chariot pour la manutention de palettes de transport</B> On connaît divers, types. de chariots, pour la ma nutention de palettes dé transport, tels que des éléva teurs à fourches et des transporteurs de palettes, se déplaçant sur le sol au moyen de galets, fixés aux extrémités avant de bras solidaires d'un châssis dis- posés en dessous. d'une fourche de soulèvement, et d'une ou plusieurs roues fixées à l'arrière de ce châssis.
Dans certains de ces appareils, ces roues sont directrices et commandées au moyen d'un timon. Dans d'autres., ces roues sont montées sur des supports déportés quant à leur axe. Dans tous ces appareils, le: diamètre des. galets avant est générale ment trop petit pour permettre de les déplacer aisé ment sur le sol, notamment lorsque ce sol est inégal.
La présente invention a pour objet un chariot pour la manutention de palettes de transport ne présentant pas cet inconvénient. Cet appareil com prend un bâti présentant deux bras disposés en dessous d'une fourche de soulèvement des palettes et reposant sur lie sol par au moins deux galets de roulements fixés sur ces bras et par au moins une roue fixée sur le corps du bâti. Il se
caractérise par le fait qu'il comprend des moyens amovibles présen tant des roues,<B>de</B> diamètre supérieur à celui des galets et des moyens destinés à soulever les bras du sol pour permettre la fixation desdits moyens amo- vibles sous le bâti en vue de leur faire supporter la charge et à rendre les galets de roulement inactifs.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du chariot objet de la pré sente invention les fig. 1 à 4 en sont des vues en élévation de côté illustrant de façon très schématique, dans ses différentes phases, le remplacement des galets de roulement par des roues de diamètre supérieur ; les fig. 5 et 6 sont des vues de l'appareil.
Le chariot représenté au dessin est un élévateur à fourches qui est constitué par un bâti, comprenant un mât 2 sur lequel coulisse un coulisseau 3 présen tant une fourche de soulèvement 4, et des bras 5 disposés en dessous de cette fourche.
Ce chariot repose sur le sol par des galets de roulement 6 fixés, aux bras, et par urge roue 7 tourillonnée au châssis. Un essieu 8 est fixé amoviblement à la partie inférieure du mât 2.
Le déplacement du coulisseau 3 sur le mât 2 peut, par exemple, être commandé par une chaîne entraînée par un treuil non représenté, à commande manuelle ou hydraulique, ou encore, dans une va riante, par un dispositif à crémaillère, motorisé ou non, également non représenté.
La fourche 4 et les bras 5 sont constitués par des poutrelles en U dont les ailes sont dirigées vers le sol et qui sont dimensionnées de manière que la fourche puisse s'emboîter sur les bras 5 lorsque le coulisseau 3 est dans sa position la plus basse.
Les galets de roulement 6 sont pivotés à l'extré- mité de leviers 9 articulés sur les bras 5; entre les ailes de chaque bras.
La position angulaire die ces leviers 9 peut être modifiée par un, ensemble non représenté de leviers et de tiges de transmission commandé, par exemple, par un vérin hydraulique, également non représenté, solidaire du bâti 1.
Lorsque la fourche 4 repose sur les. bras 5 et que les leviers 9 sont dans la position abaissée; la hauteur de l'ensemble galets-bras-fourche est infé rieure à la hauteur de l'ouverture des palettes à transporter.
La roue 7 est fixée à une :tige 10, coulissée dans le bâti 1, et dont une extrémité est soumise à l'action d'un second vérin hydraulique, également non repré senté. La chape 7a portant l'axe de la roue est artir culée sur la tige 10 de manière que cette roue puisse tourner librement autour de l'axe de la tige.
Le vérin commandant le déplacement des leviers 9 et celui commandant le déplacement de la tige 10 sont tous deux alimentés par une pompe non repré sentée.
Dans une première variante, non représentée, le circuit hydraulique d'alimentation de ces vérins pour rait comprendre une vanne permettant de mettre hors service la section d'alimentation de l'un ou l'autre vérin.
Dans une seconde variante, également non représentée, chaque vérin pourrait être com mandé par une pompe autonome.
Dans une autre variante, non représentée, la tige 10 pourrait n'être qu'une tige de guidage, le soulè- vement du bâti 1 étant commandé par un vérin agis sant sur la .partie supérieure de la chape 7a de la roue 7.
Les extrémités de l'essieu 8 portent des roues 11 de diamètre relativement grand, par exemple des rouies à jante munies d'un boudin de caoutchouc. Un manche 12 est fixé à cet essieu.
Pour remplacer les galets de roulement 6 par les roues 11 de plus grand diamètre, on alimente en huile les divers vérins de manière à soulever le cha riot du sol, par rotation dans le sens horaire du levier 9 et par coulissement de la tige 10 dans le bâti 1.
On soulève ensuite le coulisseau 3 de manière à éloigner la charge transportée du plan des bras 5, puis décroche l'essieu 8 du mât 2 et l'amène, en le conduisant par le manche 12 sur des organes de gui dage non représentés solidaires du bâti et des bras, sous les bras 5 auxquels il est fixé par des moyens non représentés.
L'essieu 8 peut être fixé en des en droits différents de ces bras, compte tenu des dimen sions de la charge transportée, de manière que le centre de gravité die cette charge se trouve toujours à l'intérieur de l'empattement des roues avant et arrière de l'appareil.
Lorsque l'essieu 8 a rejoint la. position désirée sous les bras 5, le manche 12 entre en contact avec un organe 13, disposé sur le bâti par exemple sur la chape 7a, commandant la mise hors service des vérins hydrauliques de soulèvement de l'appareil,
de manière à faire abaisser l'appareil vers le sol et à le faire reposer-sur celui-ci par les roues de l'essieu 8 et par la roue postérieure 7. Le diamètre de cette roue est inférieur à celui des roues de l'essieu 8 de manière qu'en cette position le mât 2 et la palette 4 soient légèrement penchés vers l'arrière de l'appareil (fig. 4).
Pour permettre de tourner dans un espace res treint, cet appareil pourrait dans une variante (fig. 5) comprendre, en outre, des tiges support 14 coulissées sur le mât 2, commandées par exemple par un levier 15 et dont les extrémités seraient munies de billes de roulement 16.
Dans une seconde variante non représentée, ces tiges pourraient être commandées par des vérins hydrauliques. La maniabilité du chariot peut être augmentée en utilisant comme essieu une traverse 18 dépassant latéralement les bras 5 et fixée à la partie inférieure de ceux-ci
après, soulèvement du chariot par les vérins hydrauliques (fig. 6). Les extrémités de cette traverse 18 présentent deux bras pivotants 19 dans lesquels sont pivotées des roues 20.
Cet essieu pour- rait comporter un manche 12 semblable à celui de l'essieu 8 et être fixé au mât 2, le chariot étant posé sur les roues de manière analogue à celle utilisée pour l'essieu 8.
Ce chariot peut être utilisé indifféremment com me élévateur ou comme transporteur à palettes. Dans ce dernier cas, on engage d'abord les fourches 4, les bras 5 et les galets 6 dans l'ouverture de la palette en faisant passer les galets par-dessus les renforts de cette palette,
puis soulève le chariot et la palette du sol en alimentant les vérins hydrauli ques de commande des galets 6 et de la roue 7.
Dans d'autres variantes encore, on pourrait rem- placer la roue unique 7 fixée au châssis par deux roues pivotantes indépendantes l'une de l'autre ou encore, si le chariot devait comprendre un moteur d'entraînement,
par des roues commandées par un différentiel.