CH354690A - Porte de poids élevé munie d'un dispositif pour faciliter sa manoeuvre - Google Patents

Description

  Porte de poids élevé munie d'un dispositif pour     faciliter    sa     manaeuvre       Les<I>portes</I>     utilisées        pour    clore les     enceintes    con  tenant des produits radioactifs en grande quantité  doivent être     munies    de protections en plomb ou en  béton très épaisses.  



  Le poids élevé de     ces    portes les rend difficiles à  ouvrir ou à fermer sans     l'intervention    de moteurs  de     contrepoids,    etc.  



  L'emploi de ces organes ne se     justifie    que lors  que les     portes    sont l'objet de     manaeuvres    fréquentes,  ce qui est rarement le cas lorsqu'elles sont utilisées  dans les usines à séjour interdit telles que les usines  atomiques.  



  La présente invention a     pour    objet une porte de  poids élevé munie d'un dispositif pour faciliter sa       manoeuvre.     



  Cette porte selon l'invention est caractérisée par  des moyens pour injecter un lubrifiant fluide sous  pression entre les organes de suspension de la porte,  les uns fixes liés au. dormant de la porte, les autres  mobiles liés au battant de la     porte,    de façon à for  mer une     couche    fluide lubrifiante supprimant le con  tact direct entre ces organes.  



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple,  une forme     d'exécution    d'une     porte    de poids élevé  qui fait l'objet de l'invention.  



  La     fig.    1 représente le schéma d'ensemble de la       porte    de     cette    forme d'exécution.  



  La     fig.    2 représente une     coupe    en élévation, à  une échelle plus     grande    que la     fig.    1, d'un ensemble  gond-paumelle de     cette        porte.     



  La     fig.    3 représente en élévation la     face    avant  de la     porte.     



  La     fig.    4 en est une coupe en plan selon IV-IV  de la     fig.    3.  



  La porte 1 représentée à la     fig.    1 comprend une  pompe     hydraulique    2,     actionnée    par le levier à main  3 par l'intermédiaire d'un levier asservi 4. Cette    <I>pompe</I> envoie de l'huile sous pression     dans    un cir  cuit     hydraulique    comprenant un étrangleur 5 qui  permet de     conserver,        postérieurement    à l'action sur  le levier de     commande        manuelle    et pendant un cer  tain temps, la pression du lubrifiant     existant    au  moment de cette action.

   L'huile aboutit, d'une part,  aux vérins hydrauliques 6-A et 6-B agissant respec  tivement sur les leviers 7-A et 7-B et sur les organes  mâles des verrous 8-A et 8-B rappelés par des res  sorts 9-A et 9-B et, d'autre part, aux ensembles       gonds-paumelles    10-A et 10-B.  



  Comme représenté en détail sur la     fig.    2, un  ensemble gond-paumelle se     compose    d'un gond 11,  en forme de piston, reposant     dans    une paumelle 12  en forme de     cylindre,    par     l'intermédiaire    d'une butée  13 qui peut être une butée à     billes,    étant entendu  que les     billes    n'ont qu'un rôle de support lorsque  l'huile n'est plus sous pression. Le gond 11 est percé  d'un conduit d'huile 14     raccordé    au circuit d'huile  à sa     partie    supérieure.

   La paumelle 12 est fixée au  dormant de la porte par une ferrure d'attache ou de       scellement    15. Le gond est rendu     solidaire    par des  vis 16 de la     pièce    17, elle-même     fixée    à la porte  par la ferrure 18. Une bague     d'étanchéité    19, munie  de     joints    ou de     segments    d'étanchéité 20, est vissée  sur le gond et assure une fermeture étanche à  l'huile entre le gond et la paumelle.  



  La     porte    étant     fermée,    lorsqu'on agit sur le levier  3, une pression d'huile s'établit dans le     circuit     d'huile. L'huile sous, pression actionne les     vérins    6-A  et 6-B et produit     ainsi    le déverrouillage de la porte  par     effacement    des organes     mâles    des     verrous    8-A  et 8-B. Elle s'insère également entre le gond 11, d'une       part,    et la     paumelle    12, d'autre part. En exerçant  une traction sur le levier 3, on ouvre la ports sans       rencontrer    de     résistance.     



  Pour fermer la     porte,    on met également le circuit      d'huile en pression et l'on,     déplace    le battant jusqu'à  sa position de fermeture. Le relâchement de la pres  sion d'huile provoque le     verrouillage    de la porte. La  forme tronconique des pênes et des gâches permet  un positionnement rigoureux de la porte, même s'il  est nécessaire de vaincre la résistance d'un joint  d'étanchéité.  



  La     présence    sur le circuit hydraulique d'un étran  gleur 5 permet de retarder le retour d'huile, de sorte  qu'il n'est pas     nécessaire    d'agir en     permanence    sur  le levier 3 pour maintenir la pression pendant la rota  tion de la     porte.     



  L'étrangleur 5 peut être     constitué,    par exemple,  par un tube     capillaire    dont une extrémité est bran  chée à la sortie de la pompe 2, l'autre étant raccor  dée à la tuyauterie de distribution.  



  La porte munie du     dispositif    décrit est destinée  à clore les     enceintes    étanches d'une usine de trai  tement de produits     radioactifs.     



  Elle     comprend    deux     battants,    chacun de ces bat  tants     (fig.    3 et 4) étant constitué par une armature  de poutres en U 2.1, 22, 23, 24, 25 et 26,     recouvertes     de plaques de tôle 27 sur leurs deux     faces    (la face  avant de la     porte    est représentée, sur la     fig.    3, tôle  enlevée).  



  La     face    arrière 28 de la porte est     recouverte     d'une protection 29 de plomb fondu d'épaisseur suf  fisante pour absorber le rayonnement radioactif émis  par les     corps    contenus dans     l'enceinte.    Les gonds  11 sont soudés en 30 sur la poutre     verticale    21. La  pompe hydraulique est logée entre les poutres 23  et 24, un volet de visite 31 permet son entretien.  



  Le levier de commande 3-A, situé sur la face  antérieure de la     porte,    est fixé contre la tôle de  recouvrement 27 ; le levier de     commande    3-B     (fig.    4)  situé sur la tôle 27 de la face postérieure de la     porte,     est recouvert d'une     calotte    en plomb 32 munie d'une  rainure 33 dans laquelle se déplace le levier ; ces  deux leviers     commandent    de la même façon la  pompe     fournissant        l'huile    sous pression.  



  Cette calotte 32,     ainsi    que le     bourrelet    34, situés  sur le montant 22, empêchent la propagation à l'ex  térieur des rayonnements ionisants. L'étanchéité aux  poussières est     réalisée    par des joints 35 placés dans  des gorges 36 creusées dans le bourrelet 34 ou dans  le mur 37.  



  Chaque battant de la     porte    ainsi     réalisée    a  2,50 m de haut, 0,75 m de large et pèse 3 tonnes.  



  Il     suffit    de manipuler le levier de commande  cinq ou     six    fois pour soulever la porte de 1     mm,     c'est-à-dire pour introduire un film d'huile de cette    épaisseur entre les faces horizontales des gonds et  des paumelles. Le temps pendant lequel la     porte     reste     soulevée,    sans que l'on touche aux leviers 3-A  et 3-B, est de 30 secondes.  



  L'effort exercé sur la porte, une fois qu'elle est  soulevée, pour l'ouvrir ou la fermer, est de 6 kg.

Claims (1)

1. REVENDICATION Porte de poids élevé munie d'un dispositif pour faciliter sa manoeuvre, caractérisée en ce que ledit dispositif comporte des moyens pour injecter un lu brifiant fluide sous pression entre les organes de sus pension de la porte, les uns fixes, liés au dormant de la porte, les autres mobiles, liés au battant de la porte, de façon à former une couche fluide lubrifiante supprimant le contact direct entre ces organes.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Porte selon la revendication, caractérisée en ce que les moyens d'injection du lubrifiant sont solidai res du battant de la porte, l'arrivée du fluide sous pression se faisant au moyen de conduits ménagés dans les organes mobiles liés au battant de la porte. 2.

   Porte selon la sous-revendication 1, caractéri sée en ce que les organes de suspension sont consti tués par des gonds portés par le battant de la porte et par des paumelles portées par le dormant de la porte, le fluide sous pression arrivant entre les gonds et les paumelles par un canal longitudinal, ménagé à l'intérieur de chaque gond.

   3. Porte selon la revendication, caractérisée par un étrangleur disposé sur les canalisations reliant un mécanisme de mise sous pression aux organes de suspension de la porte pour maintenir, pendant la rotation de la porte, la pression du lubrifiant à la valeur convenable. 4.

   Porte selon la revendication, caractérisée par des moyens de verrouillage et de déverrouillage de la porte également actionnés par la pression du fluide. 5. Porte selon les sous-revendications 1 et 4, caractérisée en ce que les moyens d'injection du fluide lubrifiant et les moyens de verrouillage et de déverrouillage sont commandés manuellement.

   6. Porte selon la sous-revendication 5, caractéri sée en ce que ladite commande manuelle comprend un levier monté sur le battant de la porte et suscep tible de servir à la manoeuvre de celle-ci.