Procédé de soudage à l'arc électrique et installation pour sa mise en aeuvre La présente invention a pour objet un procédé de soudage à l'arc électrique en atmosphère protec trice à l'aide d'une électrode fusible. Un procédé de soudage de ce genre, qui est bien connu, est carac térisé par la projection de petites gouttelettes indivi duelles de métal, axialement à partir de l'extrémité de l'électrode, avec une force et une vitesse suffisan tes pour vaincre la pesanteur. Dans ce mode de trans fert de métal, l'arc n'est aucunement court-circuité par le métal de l'électrode en cours de transfert.
Depuis la publication du procédé ci-dessus, des tentatives répétées ont été faites pour en réaliser des variantes utilisant des électrodes filiformes fusibles, en atmosphère protectrice, et comportant certains ou tous les avantages de ce procédé, tout en étant d'un prix de revient moins élevé, ou permettant de résou dre certains problèmes particuliers qui sont rencon trés normalement lors de la mise en oeuvre du pro cédé susmentionné. Une de ces tentatives a abouti à un procédé analogue, avec la différence que l'on remplace le gaz inerte monoatomique de protection utilisé dans le procédé susmentionné, par du bioxyde de carbone.
On a obtenu certains succès en utilisant une atmosphère protectrice de bioxyde de carbone, mais le procédé n'est aucunement l'équivalent com plet de celui à atmosphère de protection inerte. Le principal avantage découlant du remplacement du gaz inerte par du bioxyde de carbone est un abaisse ment du prix de revient, car le bioxyde de carbone est actuellement beaucoup moins cher qu'un gaz monoatomique inerte, mais cette économie est lar gement contrebalancée par les nombreux inconvé nients résultant de la substitution.
C'est ainsi, par exemple, qu'il est impossible d'assurer un transfert par pulvérisation dans une atmosphère formée de bioxyde de carbone, lorsqu'on utilise comme élec- trode fusible le même fil nu qu'en atmosphère inerte. D'autre part, le procédé dans lequel l'arc est protégé par une atmosphère de gaz carbonique est inutilisa ble avec de nombreux métaux à cause de la nature hautement oxydante du gaz. Son principal domaine d'application est le soudage de l'acier doux ou fai blement allié.
Or, même dans son champ d'utilisa- tion optimum, ce procédé s'accompagne de la pro duction de quantités importantes d'éclaboussures qui se traduisent par une perte de métal de soudure, qui nuisent à l'apparence de la soudure produite et qui, fait plus important encore, endommagent l'équipe ment de soudage en entraînant une perte de temps considérable due à la nécessité d'interrompre le tra- vail pour le nettoyage de l'appareillage.
L'accumula tion des éclaboussures dans l'appareil de soudage obstrue la buse à gaz et gêne une protection correcte par le gaz. On a essayé divers moyens pour diminuer ces difficultés, par exemple en réglant avec précision la longueur de l'arc. Dans ces conditions, le procédé de soudage avec électrode fusible en atmosphère protectrice de bioxyde de carbone s'est largement répandu malgré ses graves inconvénients.
Tous les procédés de soudage automatiques et semi-automatiques actuels à l'arc avec électrode fusi ble sont limités dans leurs applications par l'apport important de chaleur à la pièce à souder. Le jaillisse- ment continu d'un arc entre l'électrode et la pièce sous des intensités de courant relativement élevées produit un métal de soudure surchauffé, c'est-à-dire que le métal transféré à travers l'arc, de l'électrode à la pièce, se trouve au point d'ébullition ou proche de ce point.
La zone de soudure produite sur la pièce est, dans ces conditions, relativement étendue et très fluide. Il est, de ce fait, difficile de la maintenir en place et de la contrôler quand on soude autrement qu'en surplomb. A cause de sa fluidité, la zone de soudure en fusion tend à s'infléchir ou à couler par gravité, à moins de précautions spéciales pour l'en empêcher. La chaleur élevée de la zone de soudure sur la pièce a également pour conséquence de ne pas permettre l'application du procédé sur des pièces très minces, qui risqueraient de fondre.
En conséquence, l'un des buts de la présente invention est de fournir un procédé de soudage à l'arc électrique en atmosphère protectrice pratique ment exempt d'éclaboussures.
Un autre but de l'invention est de fournir un procédé permettant de produire des soudures saines avec une zone de fusion peu étendue et à température relativement basse.
L'invention a également pour but de fournir un procédé de soudage simple et sûr permettant de tra vailler dans toutes les positions.
Le procédé de soudage à l'arc électrique en atmo sphère protectrice selon l'invention est caractérisé en ce que l'on établit une différence de potentiel entre une électrode fusible et une pièce à souder, dans un circuit de soudage comprenant une source électrique et présentant une inductance déterminée, en ce que l'on entraîne cette électrode vers la pièce afin d'éta blir un contact électrique entre ces deux organes et ainsi provoquer d'abord le passage d'un courant dans le circuit de soudage, puis l'amorçage d'un arc entre lesdits organes, et en ce que l'on donne, d'une part, à la différence de potentiel appliquée entre l'électrode et la pièce et, d'autre part,
à la vitesse d'entraîne ment de l'électrode, des valeurs telles que l'arc pré sente une instabilité telle que l'électrode vienne périodiquement en contact avec la pièce.
L'invention a également pour objet une installa tion pour la mise en couvre de ce procédé, caractéri sée en ce qu'elle comprend une source électrique destinée à alimenter en courant un arc de soudage en atmosphère protectrice, une électrode fusible entrainée de manière continue vers la pièce à souder à une vitesse pratiquement constante, ladite source électrique ayant une tension de sortie qui est infé rieure d'au moins 1 volt à la tension minimale qui serait nécessaire pour entretenir un arc de soudage stable entre l'électrode et la zone de métal en fusion, ladite source électrique étant agencée de manière à produire, chaque fois que l'électrode vient en con tact avec la pièce,
une impulsion de courant qui éta blit un arc de soudage entre cette électrode et la pièce, et en ce qu'elle comprend une inductance reliée à cette source électrique et destinée, d'une part, à limiter la vitesse d'augmentation de l'inten sité du courant de soudage lors de chaque court- circuit de manière à limiter l'intensité maximale de ce courant à une valeur qui ne produit pas d'écla boussures de métal fondu à partir de la zone de sou dure de la pièce et, d'autre part,
à produire une ten sion induite destinée à augmenter la tension aux bornes de l'arc à une valeur suffisante pour entre tenir celui-ci pendant un laps de temps limité après la fin de chaque court-circuit et pour permettre à la pointe de l'électrode de fondre, ladite valeur étant toutefois insuffisante pour permettre à une quantité sensible de métal de l'électrode d'être transférée à travers l'arc vers la zone de métal en fusion de la pièce pendant le temps pendant lequel l'arc se maintient.
Une mise en aeuvre du procédé selon l'invention est illustrée, à titre d'exemple, au dessin annexé, dans lequel La fig. 1 est une vue schématique d'une forme d'exécution de l'installation pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention.
Les fig 2 à 6 sont des vues latérales illustrant la suite des phénomènes se produisant entre l'électrode et la pièce pendant un cycle fonctionnel complet. Ces vues résultent principalement de prises de vues cinématographiques faites de l'arc.
Les fig. 7 à 10 sont des courbes montrant les variations de l'intensité et de la tension de soudage se produisant pendant deux mises en oeuvre diffé rentes.
La fig. 1 représente schématiquement une ins tallation de soudage complète dans laquelle le cou rant est fourni par une source électrique 11 reliée, d'une part, à une pièce à souder 12 et, d'autre part. à une électrode 13 en forme de fil. L'électrode fusi ble est déroulée d'une bobine d'alimentation 14 par des galets d'entraînement 16 et poussée à travers une gaine flexible 17 vers un pistolet 18 dans lequel un élément de contact 19 relie l'électrode à la source électrique. Les galets d'entraînement 16 sont mus par un moteur électrique 21 qui est, de préférence, à vitesse réglable. Un gaz de protection est fourni au pistolet 18 à travers la gaine 17, à partir d'une source appropriée telle qu'une bouteille de gaz com primé 22.
Le pistolet à souder 18 est de construction connue. Les galets d'entraînement 16, le moteur d'actionnement 21 des galets et la bobine de fil de soudure 14 peuvent constituer un ensemble unitaire d'alimentation. Il va de soi que n'importe quel type d'équipement de soudure en atmosphère protégée peut être utilisé, y compris ceux comportant des pistolets où les molettes d'entraînement sont situées sur le pistolet ou près de lui pour tirer le fil vers ce dernier. Ces dispositifs sont bien connus et convien nent particulièrement bien à une utilisation avec des électrodes fusibles de petit diamètre.
La source électrique 11 fournissant le courant de soudage est, de préférence, un groupe électrogène entraîné par un moteur électrique ou thermique, ou un ensemble transformateur-redresseur, mais d'au tres sources électriques, telles que les batteries d'ac cumulateurs, peuvent également être utilisées. Les caractéristiques électriques de la source électrique sont critiques et ont une importance primordiale, comme on le montrera en détail ci-après. Il convient toutefois de mentionner dès maintenant que la source d'alimentation et les circuits qui lui sont associés doi vent présenter une certaine inductance.
La bobine 15 représentée dans le circuit de la fig. 1 représente l'inductance des fils de soudure, etc., aussi bien que les inductances pouvant éventuellement être insérées en série dans le circuit. La source d'alimentation doit avoir une tension à vide relativement faible.
L'installation décrite ci-dessus fonctionne de la manière suivante Le moteur 21 qui, de préférence, tourne à vitesse constante, entraîne les galets d'entraînement 16 dévi dant l'électrode-fil fusible 13 à partir du rouleau d'alimentation 14. En quittant les galets d'entraîne ment 16, le fil de soudure traverse la gaine flexible 17 et passe dans le pistolet à souder 18. Le gaz de protection provenant de la bouteille 22 est amené, sous une pression réglée, au pistolet à travers la gaine 17 d'où il se décharge sous forme d'un courant annu laire entourant l'extrémité de l'électrode 13à mesure que celle-ci sort du pistolet 18.
La source électrique établit une différence de potentiel entre l'extrémité de l'électrode 13 et la pièce 12, de sorte que, quand la première touche la seconde, un courant de soudage passe dans le circuit. L'électrode est de préférence reliée au positif de la source et la pièce au négatif. La tension nécessaire pour la source électrique dépend de la nature du gaz de protection utilisé ainsi que de la matière formant l'électrode et la pièce. Pour obtenir des conditions opératoires satisfaisantes, la tension appliquée à travers l'intervalle de jaillis- sement de l'arc par la source électrique doit être inférieure à la tension nécessaire pour entretenir un arc stable.
Pour entretenir un arc stable, c'est-à-dire pour maintenir un arc pendant un temps indéfini, il faut que la vitesse à laquelle l'électrode se consume soit égale à la vitesse à laquelle l'électrode approche de la pièce à souder. .'est ainsi, par exemple, que, en soudant avec un fil d'acier de 0,9 mm de dia mètre, une pièce d'acier en utilisant une atmosphère de protecion faite de bioxyde de carbone, avec une vitesse d'avance du fil de l'ordre de 5 m par minute, la tension minimale d'entretien d'un arc stable est de l'ordre de 27 volts.
C'est pourquoi, dans la mise en oeuvre décrite, il faut que la tension établie entre l'électrode et la pièce par la source d'alimentation soit de l'ordre de 17 à 26 volts, c'est-à-dire de 1 à 10 volts inférieure à la tension minimale d'entretien d'un arc stable. En outre, le circuit d'alimentation doit présenter une certaine inductance qui peut être constituée en particulier par l'inductance propre des enroulements de la source d'alimentation et, le cas échéant, par une inductance additionnelle incorporée à ladite source ou ajoutée extérieurement en série dans le circuit d'alimentation.
L'inductance propre des fils de soudure est considérée ici comme une inductance externe supplémentaire. Comme on l'a déjà expliqué, quand le fil formant l'électrode fusi ble 13 touche la pièce 12, le courant intense résultant éloigne le métal en fusion de l'électrode en formant un arc qui ne peut être entretenu qu'un temps limité en raison de la faible tension de la source électrique. Quand l'électrode 13 vient de nouveau au contact de la pièce, par suite de sa progression continue vers celle-ci, ou parce que le métal en fusion s'en est rapproché en oscillant, ou pour ces deux raisons, il y a de nouveau court-circuit et le cycle recommence.
Quoiqu'il soit assez difficile de préciser le méca nisme exact présidant au transfert du métal de l'élec trode à la pièce, on est cependant parvenu, en utili sant des vues cinématographiques ultra-ralenties, de voir clairement certains aspects de l'opération. Les fig. 2 à 6 sont basées sur des vues individuelles d'un film cinématographique ultra-ralenti, correspondant à différents instants d'un cycle fonctionnel complet.
Ce film a été pris à une cadence d'environ 4000 ima ges à la seconde et projeté à la vitesse normale de 16 images seconde .afin de permettre d'examiner et d'étudier chaque vue en détail. Ces figures montrent clairement que, après le contact physique entre l'électrode et la pièce, qui est appelé ici le court- circuit , la zone de soudure et l'électrode s'écartent et forment un intervalle où jaillit un arc.
La source d'alimentation s'avère incapable d'entretenir cet arc en raison de l'insuffisance de sa tension de sortie ; il en résulte que le courant décroît à une vitesse qui le maintient à une valeur inférieure à celle nécessaire pour faire fondre l'électrode aussi vite qu'elle s'ap proche du métal de la zone de soudure. En consé quence, l'arc s'interrompt jusqu'à l'instant où l'élec trode et le métal de la zone en fusion de la soudure se réunissent à nouveau, ce qui amorce un nouveau cycle.
Cette répétition n'est possible que si l'à-coup ou l'impulsion de courant, se produisant durant la période de court-circuit, est suffisant pour produire les forces électriques nécessaires pour éloigner de la zone en fusion le métal du fil métallique solide de manière à les séparer en formant un intervalle d'éclatement d'arc. Une telle force électrique est bien connue et elle est responsable de la formation d'une dépression directement sous l'arc que l'on voit clairement dans la fig. 3. On suppose que la répéti tion des cycles comprenant l'éclatement de l'arc et le court-circuitage ne dépend pas nécessairement de la progression de l'électrode.
Il a été observé que le métal de la zone de soudure en fusion est repoussé de l'extrémité de l'électrode par l'impulsion de cou rant de court-circuit et que, quand le courant décroît après la formation de l'arc, cette dépression com mence à se remplir (fig. 4) et qu'une oscillation se produit ainsi dans ledit métal en fusion de la zone de soudure.
Par suite de cette oscillation, ce métal s'élève de nouveau, après avoir été repoussé, et vient de nouveau toucher l'électrode (fig. 5) en recréant un court-circuit. Pendant la durée de l'arc entre les courts-circuits, l'extrémité de l'électrode est chauf fée par l'arc et une certaine quantité de métal en fusion se forme sur l'extrémité de l'électrode. Lors que les courts-circuits se répètent à une cadence rapide, il ne risque pas de se produire une accumu lation visible de métal en fusion à l'extrémité de l'électrode.
Par contre, lorsque la cadence de répéti tion est relativement lente, des vues cinématographi- ques ultra-ralenties permettent de voir la formation d'une petite quantité de métal en fusion à l'extré mité de l'électrode. Le mouvement de ce métal en fusion sur l'électrode peut également contribuer à rétrécir l'intervalle d'éclatement- de l'arc lorsque le courant décroit. Dans tous les cas, le métal en fusion présent sur l'électrode est enlevé de cette dernière, chaque fois qu'elle touche le métal en fusion de la zone de soudure.
L'oscillation de ce dernier métal résulte de l'application intermittente d'une force due au passage du courant pendant les périodes de court- circuit et d'éclatement de l'arc. Le volume de la dépression formée par les forces créées par le pas sage de ce courant est supposé être proportionnel au carré de l'intensité. Autrement dit, la force totale appliquée au métal en fusion est proportionnelle au carré de la valeur instantanée du courant. A cause de l'inductance du circuit d'alimentation, la force appliquée à la zone de fusion est plus grande pen dant que le métal fondu recule de l'électrode que pendant qu'il s'élève vers l'électrode.
Ainsi, de l'énergie est appliquée aux oscillations qui sont entre tenues malgré les forces d'amortissement.
Il ne semble pas qu'il soit essentiel de créer une oscillation du métal de soudure en fusion, mais on admet que ceci se produit forcément dans la plupart des cas.<B>Il</B> a également été reconnu que plusieurs types d'oscillations peuvent se produire et se produi sent effectivement. Le type particulier d'oscillations produit dépend dans une large mesure de l'induc tance du circuit; lorsque l'inductance augmente, la fréquence des oscillations diminue, et vice versa. Il y a lieu de remarquer que les fréquences de réso nance dépendent des dimensions de la zone de métal en fusion.
Ces dimensions sont elles-mêmes influen cées par l'intensité du courant de soudage, par la nature du gaz de protection, par le rapport entre les durées du court-circuit et de l'arc et par les caracté ristiques de la matière à souder. L'existence de ces oscillations de la zone de métal en fusion semble prouvée par le fait que la cadence de répétition obser vée des courts-circuits au cours des nombreux essais effectués est plus rapide que ne le permettrait la seule vitesse de progression de l'électrode vers la zone de métal de soudure en fusion.
Il est plus que probable que la répétition des courts-circuits est un effet combiné de l'ascension du métal de la zone en fusion vers l'électrode et de la progression de l'ex trémité de l'électrode vers ledit métal.
Deux modes de fonctionnement essentiels peu vent être réalisés. Dans le premier, il n'y a pas d'in terruption de courant, tandis que dans le second il y a interruption du courant. Dans le mode de fonc tionnement sans interruption de courant, le court- circuit est suivi de l'établissement d'un arc qui per siste jusqu'à ce que le court-circuit soit reformé. Dans le mode avec interruption du courant, le court- circuit est suivi de l'amorçage d'un arc qui s'éteint à un instant déterminé par suite de l'insuffisance de la tension d'entretien.
Dans ce cas, le circuit est ouvert jusqu'à l'établissement du court-circuit sui vant. L'établissement de l'un ou de l'autre de ces deux modes de fonctionnement dépend dans une large mesure des constantes du circuit.
Les fig. 7 et 8 illustrent les variations du cou rant et de la tension qui se produisent dans le mode de fonctionnement sans interruption de courant. En se référant à ces figures, t,) représente l'instant où l'électrode vient en contact initialement avec le métal de la zone de soudure en fusion. L'intensité du cou rant commence immédiatement à s'élever (courbe A, fig. 7) à une vitesse qui est déterminée par les caractéristiques de la source d'alimentation et par les constantes du circuit de soudage.
L'allure de la croissance de l'intensité du courant pendant la période de court-circuit est essentiellement exponen tielle et l'on démontre que la courbe qui la repré sente correspond à l'équation
EMI0004.0030
dans laquelle E,, est la tension fournie par la source d'alimentation, R est la résistance totale du circuit, s est la base des logarithmes naturels, soit : 2,718 ; t est le temps en secondes mesuré à partir de l'instant t. ou son équivalent dans chaque cycle ; L est l'in ductance totale du circuit, et 1 est l'intensité du cou rant à l'instant où le court-circuit se produit.
Pen dant le temps où l'intensité du courant s'élève le long de la courbe A de la fig. 7, la tension entre le point de contact de l'électrode et la pièce (courbe C, fig. 8) s'élève également, principalement à cause de l'aug mentation de la chute de potentiel IR dans la partie terminale de l'électrode pendant que l'intensité du courant augmente. On admet que cette augmenta tion de la tension peut être sensiblement représentée par l'équation suivante
EMI0004.0042
dans laquelle RT est la résistance de la partie termi nale de l'électrode, qui fait partie de la résistance totale R du circuit.
Quand on atteint l'instant t1, les forces agissant sur le métal de la zone en fusion, par suite du courant de pointe qui s'est établi à cause de l'augmentation de l'intensité suivant la courbe A, produisent une séparation entre le métal en fusion de la zone de soudure et l'électrode, amor çant ainsi un arc entre elles. Ceci correspond à la modification intervenue entre les fig. 2 et 3. Au temps t1, la tension s'élève brusquement à la valeur de crête indiquée sur la fig. 8.
L'arc qui s'est formé par suite de la séparation entre le fil et le métal de la zone de soudure en fusion sur la pièce continue de brûler et est entretenu par la tension résultant de la superposition de la tension induite provenant de l'in ductance du circuit, à la tension de la source d'ali mentation. La courbe B de la fig. 7 illustre la ma nière sensiblement exponentielle dont le courant décroît de sa valeur de crête à la fin du court-circuit, pendant que l'arc se maintient.
Cette courbe B est représentée approximativement par l'équation sui vante:
EMI0005.0000
dans laquelle Eo est la tension minimale nécessaire pour entretenir un arc stable, If l'intensité de pointe à la fin du court-circuit et k un facteur représentant l'impédance de l'arc. L'expression E,- ;-kI est une approximation théorique donnant la tension de l'arc en fonction de l'intensité.
En même temps que le courant décroît suivant la courbe B de l'instant t1 à l'instant t3, la tension dé croît le long de la courbe D de la fig. 8, qui a été déterminée comme étant représentée approximative ment par l'équation suivante:
EMI0005.0009
Quand le courant décroît, comme l'indique la courbe B de la fig. 7, la dépression du métal en fusion, due au passage du courant, se remplit comme le montrent les fig. 4 et 5 et, en même temps, l'élec trode, qui continue à être entraînée, s'approche de la zone de métal en fusion jusqu'à ce qu'un court- circuit se reproduise à l'instant t3, de sorte que le cycle recommence.
Le second mode de fonctionnement avec inter ruption de courant est analogue à celui qui vient d'être décrit, sauf que la tension aux bornes de l'arc décroît au-dessous de la valeur minimale nécessaire pour entretenir celui-ci, de sorte que, pendant une partie du cycle, le circuit est ouvert (courant nul), entre l'instant de l'extinction de l'arc qui s'était amorcé et le court-circuit suivant.
Cet état de circuit ouvert est représenté sur les fig. 9 et 10, comme commençant à l'instant t, et se poursuivant jusqu'à l'instant t3. L'impulsion de tension qui se produit à l'instant t2 est due à l'interruption soudaine du cou rant quand l'arc s'éteint.
Quand l'arc est éteint, la tension entre l'électrode et la pièce est égale à la ten sion en circuit ouvert de la source d'alimentation et est représentée par une droite horizontale entre les instants t2 et t3 (fig. 10).
Dans le mode de fonction nement à courant interrompu, l'intensité part de zéro au moment du court-circuit, et l'on présume qu'elle varie sensiblement selon l'équation suivante:
EMI0005.0031
On suppose que la décroissance du courant de l'instant t1 à l'instant t-# suit sensiblement l'équation ci-après
EMI0005.0035
On présume que l'augmentation de la tension entre to et t1 (courbe C de la fig. 10) est donnée approximativement par
EMI0005.0040
et sa décroissance (courbe D, fig. 10) par
EMI0005.0042
Quand la tension E,
entre l'électrode et la pièce, tombe au-dessous de Eo, l'arc s'éteint E=E, et I= 0. Cette condition persiste jusqu'à ce que l'élec trode et la zone de métal de soudure en fusion de la pièce se rencontrent à nouveau, puis un nouveau cycle commence.
Le procédé de soudage décrit peut être mis en oruvre à l'aide d'un grand nombre d'installations sous des conditions très diverses. Les données ci- après se rapportent à quelques exemples de mise en oeuvre caractéristiques.
EMI0005.0051
<I>Exemple <SEP> 1</I>
<tb> Composition <SEP> de <SEP> la <SEP> pièce <SEP> .. <SEP> <B>...............</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Composition <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>................</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Diamètre <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>............. <SEP> .... <SEP> 0,9</B> <SEP> mm
<tb> Vitesse <SEP> d'avance <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>..............</B> <SEP> 5,35 <SEP> m/min.
<tb> Distance <SEP> de <SEP> l'extrémité <SEP> du <SEP> tube <SEP> de <SEP> contact <SEP> à
<tb> celle <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>...............</B> <SEP> . <SEP> <B>....</B> <SEP> 15,8 <SEP> mm
<tb> Gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>......................</B> <SEP> C02
<tb> Débit <SEP> du <SEP> gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> . <SEP> .
<SEP> <B>..............</B> <SEP> 0,85 <SEP> m3/heure
<tb> Source <SEP> d'alimentation <SEP> électrique <SEP> <B>------</B> <SEP> . <SEP> <B>.....</B> <SEP> Poste <SEP> électrogène <SEP> à <SEP> caractéristique <SEP> V/I <SEP> ascendante
<tb> Inductance <SEP> propre <SEP> de <SEP> la <SEP> source <SEP> d'alimentation. <SEP> . <SEP> 60 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> supplémentaire <SEP> <B>................</B> <SEP> 85 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> totale <SEP> <B>........................</B> <SEP> 145 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Polarité <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>------------------</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> positive
<tb> Tension <SEP> à <SEP> vide <SEP> <B>....................</B> <SEP> .
<SEP> <B>.....</B> <SEP> 18 <SEP> volts
<tb> Tension <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indication
<tb> du <SEP> voltmètre) <SEP> <B>.............</B> <SEP> . <SEP> <B>..........</B> <SEP> 23,8 <SEP> volts
<tb> Intensité <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indica tion <SEP> de <SEP> l'ampèremètre) <SEP> <B>...........</B> <SEP> . <SEP> <B>....</B> <SEP> 125 <SEP> ampères
<tb> Cadence <SEP> de <SEP> répétition <SEP> des <SEP> courts-circuits <SEP> <B>-----</B> <SEP> . <SEP> 54 <SEP> par <SEP> seconde
EMI0006.0000
<I>Exemple <SEP> 2</I>
<tb> Composition <SEP> de <SEP> la <SEP> pièce <SEP> <B>....... <SEP> ....</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Composition <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>-----</B> <SEP> . <SEP> <B>........</B> <SEP> . <SEP> .
<SEP> acier <SEP> doux
<tb> Diamètre <SEP> de <SEP> l'électrode. <SEP> <B>...... <SEP> ....... <SEP> 0,9 <SEP> mm</B>
<tb> Vitesse <SEP> d'avance <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>..............</B> <SEP> 5,28 <SEP> m/min.
<tb> Distance <SEP> de <SEP> l'extrémité <SEP> du <SEP> tube <SEP> de <SEP> contact <SEP> à
<tb> celle <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>....................</B> <SEP> 6,35 <SEP> mm
<tb> Gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>........</B> <SEP> .<B>......</B> <SEP> . <SEP> <B>......</B> <SEP> C02
<tb> Débit <SEP> de <SEP> gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>..............</B> <SEP> 1,130 <SEP> m3/heure
<tb> Source <SEP> d'alimentation <SEP> électrique <SEP> <B>....</B> <SEP> .
<SEP> <B>.......</B> <SEP> Poste <SEP> électrogène <SEP> à <SEP> caractéristique <SEP> V/I <SEP> ascendante
<tb> Inductance <SEP> propre <SEP> de <SEP> la <SEP> source <SEP> d'alimentation <SEP> . <SEP> . <SEP> 53 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> supplémentaire <SEP> . <SEP> <B>............</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> 20 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> totale <SEP> <B>........................</B> <SEP> 73 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Polarité <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> . <SEP> . <SEP> <B>............ <SEP> .....</B> <SEP> positive
<tb> Tension <SEP> à <SEP> vide <SEP> <B>.........</B> <SEP> .
<SEP> <B>................</B> <SEP> 17 <SEP> volts
<tb> Tension <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indication
<tb> du <SEP> voltmètre) <SEP> <B>........................</B> <SEP> 20 <SEP> volts
<tb> Intensité <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indica tion <SEP> de <SEP> l'ampèremètre) <SEP> <B>...........</B> <SEP> . <SEP> <B>----</B> <SEP> 120 <SEP> ampères
<tb> Cadence <SEP> de <SEP> répétition <SEP> des <SEP> courts-circuits <SEP> <B>....</B> <SEP> 140 <SEP> par <SEP> seconde
EMI0006.0001
<I>Exemple <SEP> 3:
</I>
<tb> Composition <SEP> de <SEP> la <SEP> pièce <SEP> <B>...............</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Composition <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>...... <SEP> ..... <SEP> ...</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Diamètre <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>........... <SEP> <SEP> ........ <SEP> 0,9</B> <SEP> mm
<tb> Vitesse <SEP> d'avance <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>..............</B> <SEP> 5,28 <SEP> m/min.
<tb> Distance <SEP> de <SEP> l'extrémité <SEP> du <SEP> tube <SEP> de <SEP> contact <SEP> à
<tb> celle <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>....................</B> <SEP> 6,35 <SEP> mm
<tb> Gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>......................
<SEP> <I>M</I></B>
<tb> Débit <SEP> de <SEP> gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>..............</B> <SEP> 1,130 <SEP> ml/heure
<tb> Source <SEP> d'alimentation <SEP> électrique <SEP> <B>...</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> <B>----</B> <SEP> . <SEP> Poste <SEP> électrogène <SEP> à <SEP> caractéristique <SEP> V/I <SEP> ascendante
<tb> Inductance <SEP> propre <SEP> de <SEP> la <SEP> source <SEP> d'alimentation. <SEP> . <SEP> 53 <SEP> nücro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> supplémentaire <SEP> <B>....</B> <SEP> . <SEP> <B>......</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> 170 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> totale <SEP> <B>....</B> <SEP> . <SEP> <B>..............</B> <SEP> . <SEP> <B>....</B> <SEP> 223 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Polarité <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>.......</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> .
<SEP> . <SEP> <B>......</B> <SEP> positive
<tb> Tension <SEP> à <SEP> vide <SEP> <B>...........</B> <SEP> . <SEP> <B>..............</B> <SEP> 20 <SEP> volts
<tb> Tension <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indication
<tb> du <SEP> voltmètre) <SEP> <B>...............</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> 23,5 <SEP> volts
<tb> Intensité <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indica tion <SEP> de <SEP> l'ampèremètre) <SEP> <B>................</B> <SEP> 120 <SEP> ampères
<tb> Cadence <SEP> de <SEP> répétition <SEP> des <SEP> courts-circuits <SEP> <B>....</B> <SEP> 75 <SEP> par <SEP> seconde
EMI0006.0002
<I>Exemple <SEP> 4:
</I>
<tb> Composition <SEP> de <SEP> la <SEP> pièce <SEP> <B>..........</B> <SEP> . <SEP> <B>.......</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Composition <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> : <SEP> <B>...............</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Diamètre <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>....................</B> <SEP> 0,9 <SEP> mm
<tb> Vitesse <SEP> d'avance <SEP> de <SEP> l'élèctrode<B>.............</B> <SEP> . <SEP> 5,28 <SEP> m/min.
<tb> Distance <SEP> de <SEP> l'extrémité <SEP> du <SEP> tube <SEP> de <SEP> contact <SEP> à
<tb> celle <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>........</B> <SEP> . <SEP> <B>...........</B> <SEP> 6,35 <SEP> mm
<tb> Gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>....................</B> <SEP> . <SEP> .
<SEP> C02
<tb> Débit <SEP> de <SEP> gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>..............</B> <SEP> 1,130 <SEP> m3/heure
<tb> Source <SEP> d'alimentation <SEP> électrique <SEP> <B>...</B> <SEP> . <SEP> <B>........</B> <SEP> Poste <SEP> électrogène <SEP> à <SEP> tension <SEP> constante
<tb> Inductance <SEP> propre <SEP> de <SEP> la <SEP> source <SEP> d'alimentation. <SEP> . <SEP> 33 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> supplémentaire <SEP> <B>................</B> <SEP> 20 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> totale <SEP> <B>...</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> <B>................</B> <SEP> 53 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Polarité <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> . <SEP> <B>........</B> <SEP> . <SEP> <B>..........</B> <SEP> positive
<tb> Tension <SEP> à <SEP> vide <SEP> <B>............</B> <SEP> .
<SEP> <B>.............</B> <SEP> 23 <SEP> volts
<tb> Tension <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indication
<tb> du <SEP> voltmètre) <SEP> <B>....</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> <B>.........</B> <SEP> . <SEP> <B>.......</B> <SEP> 20,5 <SEP> volts
<tb> Intensité <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indica tion <SEP> de <SEP> l'ampèremètre) <SEP> <B>......</B> <SEP> . <SEP> <B>.........</B> <SEP> 110 <SEP> ampères
<tb> Cadence <SEP> de <SEP> répétition <SEP> des <SEP> courts-circuits <SEP> <B>....</B> <SEP> 165 <SEP> par <SEP> seconde
EMI0007.0000
<I>Exemple <SEP> 8:
</I>
<tb> Composition <SEP> de <SEP> la <SEP> pièce <SEP> <B>..................</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Composition <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>................</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Diamètre <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>.......</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> <B>.......</B> <SEP> 0,9 <SEP> mm
<tb> Vitesse <SEP> d'avance <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>...</B> <SEP> . <SEP> <B>..........</B> <SEP> 5,28 <SEP> m/min.
<tb> Distance <SEP> de <SEP> l'extrémité <SEP> du <SEP> tube <SEP> de <SEP> contact <SEP> à
<tb> celle <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>....................</B> <SEP> 6,35 <SEP> mm
<tb> Gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>.....</B> <SEP> .
<SEP> <B>................</B> <SEP> C02
<tb> Débit <SEP> de <SEP> gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>..............</B> <SEP> 1,130 <SEP> m3/heure
<tb> Source <SEP> d'alimentation <SEP> électrique <SEP> <B>............</B> <SEP> batterie <SEP> d'accumulateurs <SEP> ou <SEP> piles
<tb> Inductance <SEP> propre <SEP> de <SEP> la <SEP> source <SEP> d'alimentation. <SEP> . <SEP> négligeable
<tb> Inductance <SEP> supplémentaire <SEP> <B>.........</B> <SEP> . <SEP> <B>......</B> <SEP> 60 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> totale <SEP> <B>...........</B> <SEP> .
<SEP> <B>............</B> <SEP> 60 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Polarité <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>...................</B> <SEP> positive
<tb> Tension <SEP> à <SEP> vide <SEP> <B>..........................</B> <SEP> 24 <SEP> volts
<tb> Tension <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indication
<tb> du <SEP> voltmètre) <SEP> <B>........................</B> <SEP> 21 <SEP> volts
<tb> Intensité <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indica tion <SEP> de <SEP> l'ampèremètre) <SEP> <B>................</B> <SEP> 10-5 <SEP> ampères
<tb> Cadence <SEP> de <SEP> répétition <SEP> des <SEP> courts-circuits <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> 85 <SEP> par <SEP> seconde
EMI0007.0001
<I>Exemple <SEP> 9:
</I>
<tb> Composition <SEP> de <SEP> la <SEP> pièce <SEP> <B>.................</B> <SEP> . <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Composition <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>.........</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> acier-doux
<tb> Diamètre <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>............</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> 0,9 <SEP> mm
<tb> Vitesse <SEP> d'avance <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>..............</B> <SEP> 8,45 <SEP> m/min.
<tb> Distance <SEP> de <SEP> l'extrémité <SEP> du <SEP> tube <SEP> de <SEP> contact <SEP> à
<tb> celle <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>..........</B> <SEP> . <SEP> <B>.........</B> <SEP> 6,35 <SEP> mm
<tb> Gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>...</B> <SEP> .
<SEP> <B>..................</B> <SEP> C02
<tb> Débit <SEP> de <SEP> gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>.......... <SEP> ...</B> <SEP> 1,130 <SEP> m3/heure
<tb> Source <SEP> d'alimentation <SEP> électrique <SEP> <B>............</B> <SEP> transformateur-redresseur <SEP> à <SEP> tension <SEP> constante
<tb> Inductance <SEP> propre <SEP> de <SEP> la <SEP> source <SEP> d'alimentation. <SEP> . <SEP> 170 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> supplémentaire <SEP> <B>...........</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> 20 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> totale <SEP> <B>.....................</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> <B>190</B> <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Polarité <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>....................</B> <SEP> négative
<tb> Tension <SEP> à <SEP> vide <SEP> <B>........</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> .
<SEP> <B>...............</B> <SEP> 23,5 <SEP> volts
<tb> Tension <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indication
<tb> du <SEP> voltmètre) <SEP> <B>.......................</B> <SEP> . <SEP> 21,5 <SEP> volts
<tb> Intensité <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indica tion <SEP> de <SEP> l'ampèremètre) <SEP> <B>................</B> <SEP> 150 <SEP> ampères
<tb> Cadence <SEP> de <SEP> répétition <SEP> des <SEP> courts-circuits <SEP> <B>...</B> <SEP> . <SEP> 140 <SEP> par <SEP> seconde
EMI0007.0002
<I>Exemple <SEP> 10:
</I>
<tb> Composition <SEP> de <SEP> la <SEP> pièce <SEP> <B>..................</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Composition <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>................</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Diamètre <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>....................</B> <SEP> 0,9 <SEP> mm
<tb> Vitesse <SEP> d'avance <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>..............</B> <SEP> 5,28 <SEP> m/min.
<tb> Distance <SEP> de <SEP> l'extrémité <SEP> du <SEP> tube <SEP> de <SEP> contact <SEP> à
<tb> celle <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>....................</B> <SEP> 6,35 <SEP> mm
<tb> Gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>.....</B> <SEP> .
<SEP> <B>................</B> <SEP> Hélium
<tb> Débit <SEP> de <SEP> gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>..............</B> <SEP> 1,130 <SEP> m3/heure
<tb> Source <SEP> d'alimentation <SEP> électrique <SEP> <B>............</B> <SEP> transformateur-redresseur <SEP> à <SEP> tension <SEP> constante
<tb> Inductance <SEP> propre <SEP> de <SEP> la <SEP> source <SEP> d'alimentation <SEP> . <SEP> . <SEP> 170 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> supplémentaire <SEP> <B>......</B> <SEP> .
<SEP> <B>.........</B> <SEP> 20 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> totale <SEP> <B>........................</B> <SEP> 190 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Polarité <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>....................</B> <SEP> positive
<tb> Tension <SEP> à <SEP> vide <SEP> <B>..........................</B> <SEP> 22 <SEP> volts
<tb> Tension <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indication
<tb> du <SEP> voltmètre) <SEP> . <SEP> <B>.......................</B> <SEP> 21,5 <SEP> volts
<tb> Intensité <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indica tion <SEP> de <SEP> l'ampèremètre) <SEP> <B>................</B> <SEP> 95 <SEP> ampères
<tb> Cadence <SEP> de <SEP> répétition <SEP> des <SEP> courts-circuits <SEP> <B>....</B> <SEP> 130 <SEP> par <SEP> seconde
EMI0008.0000
<I>Exemple <SEP> 5:
</I>
<tb> Composition <SEP> de <SEP> la <SEP> pièce <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> <B>...............</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Composition <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>................</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Diamètre <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>....................</B> <SEP> 0,9 <SEP> mm
<tb> Vitesse <SEP> d'avance <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>.....</B> <SEP> . <SEP> <B>........</B> <SEP> 5,28 <SEP> m/min.
<tb> Distance <SEP> de <SEP> l'extrémité <SEP> du <SEP> tube <SEP> de <SEP> contact <SEP> à
<tb> celle <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>....................</B> <SEP> 6,35 <SEP> mm <SEP> Gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>............</B> <SEP> .<B>.........</B> <SEP> COz
<tb> Débit <SEP> de <SEP> gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>......</B> <SEP> . <SEP> <B>.....</B> <SEP> . <SEP> .
<SEP> 1,130 <SEP> m3/heure
<tb> Source <SEP> d'alimentation <SEP> électrique <SEP> <B>............</B> <SEP> Poste <SEP> électrogène <SEP> à <SEP> tension <SEP> constante
<tb> Inductance <SEP> propre <SEP> de <SEP> la <SEP> source <SEP> d'alimentation. <SEP> . <SEP> 33 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> supplémentaire <SEP> <B>.............</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> 470 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> totale <SEP> <B>....</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> <B>...............</B> <SEP> 503 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Polarité <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>..........</B> <SEP> .
<SEP> <B>.........</B> <SEP> positive
<tb> Tension <SEP> à <SEP> vide <SEP> <B>..........................</B> <SEP> 26,5 <SEP> volts
<tb> Tension <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indication
<tb> du <SEP> voltmètre) <SEP> <B>...........</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> <B>.......</B> <SEP> 24,5 <SEP> volts
<tb> Intensité <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indica tion <SEP> de <SEP> l'ampèremètre) <SEP> <B>.............</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> 120 <SEP> ampères
<tb> Cadence <SEP> de <SEP> répétition <SEP> des <SEP> courts-circuits <SEP> <B>....</B> <SEP> 50 <SEP> par <SEP> seconde
EMI0008.0001
<I>Exemple <SEP> 6:
</I>
<tb> Composition <SEP> de <SEP> la <SEP> pièce <SEP> <B>.........</B> <SEP> . <SEP> <B>........</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Composition <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>................</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Diamètre <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>............. <SEP> .... <SEP> 0,9</B> <SEP> mm
<tb> Vitesse <SEP> d'avance <SEP> de <SEP> l'électrode. <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> <B>.........</B> <SEP> . <SEP> 5,28 <SEP> m/min.
<tb> Distance <SEP> de <SEP> l'extrémité <SEP> du <SEP> tube <SEP> de <SEP> contact <SEP> à
<tb> celle <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> <B>................</B> <SEP> 6,35 <SEP> mm
<tb> Gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>..................</B> <SEP> ... <SEP> . <SEP> CO,
<tb> Débit <SEP> de <SEP> gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>........</B> <SEP> .. <SEP> . <SEP> . <SEP> .
<SEP> . <SEP> 1,l30 <SEP> m3/heure
<tb> Source <SEP> d'alimentation <SEP> électrique. <SEP> <B>...........</B> <SEP> transformateur-redresseur <SEP> à <SEP> tension <SEP> constante
<tb> Inductance <SEP> propre <SEP> de <SEP> la <SEP> source <SEP> d'alimentation. <SEP> . <SEP> 170 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> supplémentaire <SEP> <B>................</B> <SEP> 20 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> totale <SEP> <B>............</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> <B>.........</B> <SEP> 190 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Polarité <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>....................</B> <SEP> positive
<tb> Tension <SEP> à <SEP> vide <SEP> <B>.........</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> <B>..............</B> <SEP> .
<SEP> 21 <SEP> volts
<tb> Tension <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indication
<tb> du <SEP> voltmètre) <SEP> <B>........................</B> <SEP> 20 <SEP> volts
<tb> Intensité <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indica tion <SEP> de <SEP> l'ampèremètre) <SEP> <B>................</B> <SEP> 95 <SEP> ampères
<tb> Cadence <SEP> de <SEP> répétition <SEP> des <SEP> courts-circuits <SEP> <B>....</B> <SEP> 140 <SEP> par <SEP> seconde
EMI0008.0002
<I>Exemple <SEP> 7:
</I>
<tb> Composition <SEP> de <SEP> la <SEP> pièce <SEP> <B>....</B> <SEP> . <SEP> <B>.......</B> <SEP> . <SEP> <B>.....</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Composition <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> . <SEP> <B>...............</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Diamètre <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>.....</B> <SEP> . <SEP> <B>..............</B> <SEP> 1,57 <SEP> mm
<tb> Vitesse <SEP> d'avance <SEP> de <SEP> l'électrode<B>........</B> <SEP> . <SEP> <B>.....</B> <SEP> 3,80 <SEP> m/min.
<tb> Distance <SEP> de <SEP> l'extrémité <SEP> du <SEP> tube <SEP> de <SEP> contact <SEP> à
<tb> celle <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> . <SEP> . <SEP> <B>...........</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> .
<SEP> 6,35 <SEP> mm
<tb> Gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>....</B> <SEP> .<B>.................</B> <SEP> COZ
<tb> Débit <SEP> de <SEP> gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>.....</B> <SEP> . <SEP> <B>........</B> <SEP> 1,130 <SEP> m3/heure
<tb> Source <SEP> d'alimentation <SEP> électrique <SEP> <B>............</B> <SEP> transformateur-redresseur <SEP> à <SEP> tension <SEP> constante
<tb> Inductance <SEP> propre <SEP> de <SEP> la <SEP> source <SEP> d'alimentation. <SEP> . <SEP> 170 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> supplémentaire <SEP> <B>...........</B> <SEP> . <SEP> <B>....</B> <SEP> 820 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> totale <SEP> <B>..............
<SEP> .........</B> <SEP> 990 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Polarité <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>....................</B> <SEP> positive
<tb> Tension <SEP> à <SEP> vide <SEP> <B>...........</B> <SEP> . <SEP> <B>..............</B> <SEP> 26 <SEP> volts
<tb> Tension <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indication
<tb> du <SEP> voltmètre) <SEP> <B>........................</B> <SEP> 22,5 <SEP> volts
<tb> Intensité <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indica tion <SEP> de <SEP> l'ampèremètre) <SEP> <B>...........</B> <SEP> . <SEP> <B>.... <SEP> 118</B> <SEP> ampères
<tb> Cadence <SEP> de <SEP> répétition <SEP> des <SEP> courts-circuits <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> .
<SEP> 60 <SEP> par <SEP> seconde
EMI0009.0000
<I>Exemple <SEP> 11</I>
<tb> Composition <SEP> de <SEP> la <SEP> pièce <SEP> <B>..................</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Composition <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>................</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Diamètre <SEP> de <SEP> l'électrode<B>....................</B> <SEP> 0,9 <SEP> mm
<tb> Vitesse <SEP> d'avance <SEP> de <SEP> l'électrode. <SEP> <B>.............</B> <SEP> 5,28 <SEP> m/min.
<tb> Distance <SEP> de <SEP> l'extrémité <SEP> du <SEP> tube <SEP> de <SEP> contact <SEP> à
<tb> celle <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>....................</B> <SEP> 6,35 <SEP> mm
<tb> Gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>..........</B> <SEP> .
<SEP> <B>...........</B> <SEP> Azote
<tb> Débit <SEP> de <SEP> gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>..............</B> <SEP> 1,130 <SEP> m3/heure
<tb> Source <SEP> d'alimentation <SEP> électrique <SEP> <B>............</B> <SEP> transformateur-redresseur <SEP> à <SEP> tension <SEP> constante
<tb> Inductance <SEP> propre <SEP> de <SEP> la <SEP> source <SEP> d'alimentation. <SEP> . <SEP> 170 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> supplémentaire <SEP> <B>................</B> <SEP> 20 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> totale <SEP> .
<SEP> <B>.......................</B> <SEP> 190 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Polarité <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>....................</B> <SEP> positive
<tb> Tension <SEP> à <SEP> vide <SEP> <B>..........................</B> <SEP> 22 <SEP> volts
<tb> Tension <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indication
<tb> du <SEP> voltmètre) <SEP> <B>.................</B> <SEP> . <SEP> <B>......</B> <SEP> 21,5 <SEP> volts
<tb> Intensité <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indica tion <SEP> de <SEP> l'ampèremètre) <SEP> <B>................</B> <SEP> 100 <SEP> ampères
<tb> Cadence. <SEP> de <SEP> répétition <SEP> des <SEP> courts-circuits <SEP> <B>....</B> <SEP> 2.30 <SEP> par <SEP> seconde
<tb> <I>Note <SEP> :
</I> <SEP> Soudure <SEP> pas <SEP> satisfaisante <SEP> du <SEP> point <SEP> de <SEP> vue <SEP> métallurgique <SEP> à <SEP> cause <SEP> de <SEP> l'atmosphère <SEP> d'azote.
EMI0009.0001
<I>Exemple <SEP> 12:</I>
<tb> Composition <SEP> de <SEP> la <SEP> pièce <SEP> <B>..................</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Composition <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>................</B> <SEP> acier <SEP> doux
<tb> Diamètre <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>.......</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> <B> <SEP> .........
<SEP> 0,9</B> <SEP> mm
<tb> Vitesse <SEP> d'avance <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>..............</B> <SEP> 5,28 <SEP> m/min.
<tb> Distance <SEP> de <SEP> l'extrémité <SEP> du <SEP> tube <SEP> de <SEP> contact <SEP> à
<tb> celle <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> <B>....................</B> <SEP> 6,35 <SEP> mm
<tb> Gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> <B>......................</B> <SEP> Argon <SEP> + <SEP> 1 <SEP> % <SEP> d'oxygène
<tb> Débit <SEP> de <SEP> gaz <SEP> de <SEP> protection <SEP> ......<B>........</B> <SEP> 1,130 <SEP> m3/heure
<tb> Source <SEP> d'alimentation <SEP> électrique <SEP> <B>.......</B> <SEP> . <SEP> <B>....</B> <SEP> transformateur-redresseur <SEP> à <SEP> tension <SEP> constante
<tb> Inductance <SEP> propre <SEP> de <SEP> la <SEP> source <SEP> d'alimentation. <SEP> .
<SEP> 170 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> supplémentaire <SEP> <B>................</B> <SEP> 20 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Inductance <SEP> totale <SEP> <B>........................</B> <SEP> 190 <SEP> micro <SEP> henry
<tb> Polarité <SEP> de <SEP> l'électrode <SEP> . <SEP> <B>...................</B> <SEP> positive
<tb> Tension <SEP> à <SEP> vide <SEP> <B>.............</B> <SEP> . <SEP> <B>............</B> <SEP> 19,5 <SEP> volts
<tb> Tension <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indication
<tb> du <SEP> voltmètre) <SEP> <B>...................</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> 19 <SEP> volts
<tb> Intensité <SEP> moyenne <SEP> pendant <SEP> le <SEP> soudage <SEP> (indica tion <SEP> de <SEP> l'ampèremètre) <SEP> . <SEP> <B>..........</B> <SEP> .
<SEP> <B>....</B> <SEP> 113 <SEP> ampères
<tb> Cadence <SEP> de <SEP> répétition <SEP> des <SEP> courts-circuits <SEP> <B>....</B> <SEP> 65 <SEP> par <SEP> seconde Il ressort aisément de l'examen des données ci- dessus que chacune des trois sources d'alimentation utilisées dans les exemples 2 à 7 peut être utilisée avec une gamme relativement étendue des différen tes valeurs d'inductance totale. C'est ainsi, par exem ple, que l'on a utilisé la même génératrice dans les exemples 2 et 3. Dans l'exemple 2, une inductance de 20 @H a été ajoutée dans le circuit. Il s'agit de l'inductance des fils de soudage qui est pratiquement inévitable.
Dans l'exemple 3, on ajoute une induc tance de 170 [tH au circuit. Quand on ajoute une inductance plus élevée, la tension de la génératrice doit être légèrement plus élevée que celle indiquée. Comme on peut s'y attendre avec cette inductance plus élevée, en opérant avec une tension plus élevée, on obtient une cadence plus faible de répétition des courts-circuits. Certaines différences caractéristiques ont été observées entre le mode de fonctionnement à inductance élevée et à cadence de court-circuit basse (désigné ci-après comme le mode 1) et le mode de fonctionnement à faible inductance et à fréquence de court-circuit élevée (appelé ci-après mode 2).
Dans le mode 1, on obtient un arc doux pour lequel l'opérateur ne sent pas la pression de l'élec trode contre la pièce. Ce mode de fonctionnement s'accompagne d'un bruit crépitant. En soudant avec une électrode en acier doux dans une atmosphère protectrice de bioxyde de carbone, le mode 1 inter vient quand l'inductance totale du circuit est com prise entre 200 à 1000 #tH et que la tension de sou dage est comprise entre 24 et 27 volts. La cadence de répétition des courts-circuits est généralement de l'ordre de 40 à 90 par seconde. Le mode 2 se signale par un arc raide pour lequel l'opérateur sent l'électrode faire pression contre la pièce. Ce type d'arc s'accompagne d'un son bourdonnant nettement distinct du crépitement de l'arc du mode 1.
Quand on soude avec une électrode en acier doux dans une atmosphère protectrice de bioxyde de carbone, le mode 2 intervient quand l'inductance totale du cir cuit se situe entre 40 et 250 [H et que la tension de soudage est comprise entre 17 et 24 volts. La cadence de répétition des courts-circuits est de l'or dre de 100 à 250 par seconde. Le mode 2 semble être le plus avantageux des deux modes ci-dessus. Une très large gamme de vitesses d'avance du fil peuvent être utilisées avec un ensemble donné de conditions dans le mode 2.
C'est ainsi, par exemple, que la vitesse du fil de soudure peut s'échelonner entre 1,50 m par minute et 10 m environ par minute en utilisant une électrode d'acier de 0,9 mm de dia mètre dans une atmosphère de bioxyde de carbone. Pratiquement, aucune adresse spéciale n'est requise de l'opérateur dans le mode 2. Même un opérateur inexpérimenté peut réussir des soudures verticales de bonne qualité dès la première tentative. Cela est, semble-t-il, un fait sans précédent dans l'art de la soudure.
La distance entre l'extrémité du tube de contact, ou plus précisément entre le point de contact électri que, entre l'électrode et l'élément de contact, et l'ex trémité d'amorçage d'arc de l'électrode, est impor tante pour les performances obtenues par ce procédé et pour la qualité de la soudure produite. On pense que, quand cette distance est longue et la résistance de préchauffage de l'électrode est grande, un à-coup d'intensité relativement court expulse le métal pré chauffé.
On a trouvé, par exemple, qu'une induc tance supplémentaire de 65 uH est nécessaire avec un pistolet à souder où l'extrémité du tube de contact est encastrée dans la buse ou gaine d'amenée du gaz de protection. La condition la meilleure pour le sou dage réside dans l'utilisation d'un tube de contact dont l'extrémité fait saillie d'environ 3 à 6 mm hors de l'extrémité de la buse à gaz, la longueur de l'ex trémité de l'électrode située au-delà du tube ne dé passant pas environ 15 fois son diamètre. Une extré mité d'électrode dont la longueur est comprise entre 6 à 12 mm convient dans la plupart des cas.
C'est pourquoi le procédé décrit n'est possible qu'avec les électrodes et les installations dans lesquelles le cou rant de soudage est appliqué à l'électrode au voisi nage immédiat de l'arc. Il va de soi que, avec des métaux ayant une meilleure conductibilité électrique, des extrémités d'électrodes plus longues peuvent être admises.
Les caractéristiques de la source électrique n'ont pas une importance essentielle. Il est toutefois pré férable d'utiliser des sources à caractéristique ascen dante ou à tension constante. Cette dernière catégo rie englobe également les sources ayant une courbe tension/intensité légèrement descendante. Les géné ratrices classiques à caractéristique descendante ou à intensité constante ne conviennent généralement pas à cause de leur tension élevée à vide et de leur impé dance de fuite élevée.
Dans le procédé décrit, on peut utiliser les deux sens de polarité. Toutefois, il n'est pas très facile d'éviter des crachotements en opérant avec une élec trode négative et une pièce positive, mais ce mode de branchement a certains avantages quand on recher che une vitesse de dépôt élevée et une faible péné tration. La polarité inverse est généralement préfé rable.
Le procédé décrit permet de souder à faible intensité et pratiquement dans toutes les atmosphè res avec peu ou sans éclaboussures et en surchauf fant au minimum le métal de la soudure.