CH350854A - Dispositif de ravitaillement pour tour automatique - Google Patents

Dispositif de ravitaillement pour tour automatique

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CH350854A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B23MACHINE TOOLS; METAL-WORKING NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • B23BTURNING; BORING
    • B23B13/00Arrangements for automatically conveying or chucking or guiding stock

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Turning (AREA)

Description


  Dispositif de     ravitaillement    pour tour automatique    L'objet de la présente invention est un dispositif  de ravitaillement pour tour automatique à poupée  mobile destiné à usiner des séries de pièces identi  ques à l'extrémité d'une barre à usiner, comprenant  un dispositif de guidage des barres en cours d'usinage  et un poussoir destiné, d'une part, à empêcher tout  recul de la barre en travail, quand la poupée recule  elle-même après avoir lâché cette barre et avant de  la ressaisir pour la faire avancer pendant l'usinage  d'une nouvelle pièce à son extrémité, et, d'autre part,  à retirer, sous l'action d'un dispositif d'entraînement,  le bout de barre restant encore dans la poupée du  tour, ce dispositif d'entraînement ramenant ledit pous  soir dans sa position arrière extrême,

   quand ce pous  soir a atteint sa position la plus avancée.  



  Le but de cette invention est de créer un dispo  sitif de ravitaillement qui permette à un tour de tra  vailler pratiquement de façon entièrement autonome.  



  Dans les tours automatiques à poupée mobile, le  ravitaillement n'était automatique que pour une  barre ; mais chaque fois qu'une barre avait été usi  née entièrement, il fallait introduire manuellement  une nouvelle barre dans le dispositif de guidage du  tour. Or, selon les pièces à fabriquer, une telle barre  peut être usinée en un temps relativement court, de  sorte que le tour ne pouvait pas rester en travail pen  dant des périodes bien longues sans qu'un ouvrier  s'en occupe.  



  Des dispositifs de ravitaillement en partie et  même entièrement automatiques sont connus déjà  depuis longtemps pour des tours à poupée fixe. Lors  qu'une barre est complètement usinée sur un tour à  poupée fixe, ces dispositifs de ravitaillement connus  amènent automatiquement une nouvelle barre à usi  ner dans le dispositif de guidage situé à l'arrière du    tour et le poussoir, qui avait reculé préalablement  jusque dans sa position arrière extrême, avance alors  à nouveau en amenant la nouvelle barre dans la  poupée, d'où elle en extrait le reste de l'ancienne  barre en le poussant tout     simplement    à travers la  pince de la poupée vers l'avant du tour.  



  Les dispositifs de ravitaillement connus pour  tours à poupée fixe ne peuvent toutefois pas être uti  lisés dans les tours à poupée mobile.  



  Ces tours automatiques à poupée     mobile    se dis  tinguent entre autres des tours à poupée fixe par le  fait que la poupée mobile est généralement beaucoup  plus éloignée des outils que la poupée     fixe.    En effet,  dans les tours à poupée fixe, les burins ou autres  outils travaillent directement devant la pince de la  poupée, sur une partie de la     barre    à usiner qui est  par conséquent bien tenue     dans    ladite     pince    et qui est  assez courte pour ne pas fléchir sous l'action des  outils.  



  Quoique la poupée des tours à poupée mobile  puisse, dans des cas exceptionnels, être avancée au  point que sa pince se trouve à proximité presque  immédiate des outils, elle fait en général tourner l'ex  trémité antérieure de la barre à usiner dans un canon  intercalé entre la poupée et les outils, ce     canon    ayant  pour effet de tenir fermement l'extrémité de la barre  pendant le travail des outils. En d'autres termes, ce  canon joue dans les tours à poupée mobile le rôle  de la pince de la poupée dans les tours à poupée     fixe,     en ce. qui concerne la tenue de la barre pendant le  travail des outils.  



  Il s'ensuit qu'il reste toujours dans ces tours à  poupée mobile, un bout de barre relativement long,  qui ne peut plus être usiné, ce bout de barre ayant  son extrémité postérieure encore engagée dans la      pince de la poupée et son extrémité antérieure dans  le champ d'action des outils. Cela suppose donc que  ce bout de barre a une longueur égale au moins à la  somme de la longueur de la pince de la poupée, de  la distance entre cette pince et le canon, qui est en  tout cas supérieure à la course axiale de la poupée,  et de la longueur du canon.  



  Il en résulte que ce bout de barre ne peut pas  être poussé à travers la pince de la poupée et le  canon par une nouvelle barre, principalement parce  que les tours automatiques à poupée mobile du type  indiqué ci-dessus sont généralement équipés d'un  appareil auxiliaire monté sur le bâti du tour en face  de la poupée et portant des outils tels que des  mèches, des forets, des tarauds, des filières, destinés  à se placer successivement dans l'axe de la poupée et  du canon pour effectuer des opérations d'usinage sur  la pièce en travail à l'extrémité de la barre à usiner.

    Cet appareil auxiliaire se trouve en     effet    à une dis  tance telle du canon qu'il n'y a pas de place entre ce       dernier    et les outils de l'appareil auxiliaire pour per  mettre au bout de barre devenu     inutilisable    et qui est  encore engagé dans la poupée et le canon, d'être  extrait de ces éléments par l'avant du tour.  



  De plus, les tours automatiques à poupée mobile  du type indiqué ci-dessus sont souvent agencés de  façon que le burin séparant la pièce usinée de la     barre     à usiner reste engagé à fond en position de travail,  pendant tout le temps que la pince de la poupée s'ou  vre et que la poupée recule pour ressaisir la barre et  la faire avancer d'un nouveau pas pour usiner une  nouvelle pièce. Il s'ensuit que ce burin tient lieu de  butée à la barre pendant que la     pince   <B>dé</B> la poupée  est ouverte, la barre étant maintenue en contact avec  ce burin par le poussoir dudit dispositif de guidage.

    Or, si la nouvelle barre à usiner devait extraire le  reste de l'ancienne barre, en le poussant vers l'avant  du tour, à travers la pince de la poupée et le canon,  il ne serait plus possible d'utiliser ledit burin de sec  tionnement comme arrêt de barre pendant l'ouver  ture de la pince de la poupée.  



  Enfin, dans le cas de barres à usiner de petit  diamètre, la nouvelle barre à usiner ne pourrait pas  pousser le reste de l'ancienne barre vers l'avant du  tour, à travers la pince de la poupée et le canon,  même si aucun appareil     auxiliaire    n'était placé immé  diatement devant le canon et même si ledit burin de  sectionnement ne tenait pas lieu de butée à la barre  en cours     d'usinage,    pendant l'ouverture de la pince  de 1a poupée. En effet, dans l'espace libre qui sépare  le canon de la pince de la poupée, l'extrémité anté  rieure de la nouvelle barre ne resterait pas en con  tact avec l'extrémité postérieure du reste de l'an  cienne barre ; l'une ou l'autre desdites barres flam  berait et la nouvelle passerait à côté de l'ancienne,  sans parvenir à la pousser à travers le canon.  



  Dans. son brevet No 349859, la titulaire a déjà  prévu de rendre automatique l'introduction d'une  nouvelle barre à usiner     dans    la poupée du tour. Pour  obtenir ce résultat, le dispositif de ravitaillement    décrit dans ce brevet comprend un     certain    nombre  de poussoirs reliés axialement chacun à une barre à  usiner. Lorsqu'une barre est usinée dans toute la  mesure possible, le poussoir relié à cette barre est  retiré vers l'arrière du dispositif de ravitaillement  avec le reste inutilisable de la barre. Le dispositif de  ravitaillement décrit dans ce brevet ne permet aussi  un travail automatique que pendant le temps qu'il  faut au tour pour usiner toutes les barres associées  aux poussoirs en question.  



  En revanche, le dispositif de ravitaillement selon  la présente invention permet un travail autonome du  tour de durée beaucoup plus longue. Pour cela, ce  dispositif comprend un poussoir agencé de façon à  laisser échapper lesdits bouts de barres, quand il  arrive dans sa position arrière extrême. De plus, le  dispositif de guidage de ce dispositif de ravitaille  ment présente une ouverture longitudinale dans sa  partie postérieure, par laquelle lesdits bouts de barre  peuvent passer librement sous l'effet de leur poids  propre, quand ledit poussoir les a amenés avec lui  jusque dans sa position arrière extrême.    Deux     formes    d'exécution du dispositif de ravitail  lement selon l'invention sont représentées, schémati  quement et à titre d'exemple, au dessin annexé.  



  La     fig.    1 est une vue générale en élévation d'un  tour équipé d'un dispositif de ravitaillement consti  tuant la première forme d'exécution.  



  La     fig.    2 est une vue partielle en plan et à plus  grande échelle de certains organes du tour de la     fig.     1, avec coupe selon l'axe de la poupée.  



  La     fig.    3 est une vue partielle en élévation et à  plus grande échelle d'autres organes de ce tour,  depuis la face arrière de celui-ci.  



  La     fig.    4 est une vue schématique en bout de cer  tains organes de la     fig.    3, depuis la droite de celle-ci.  La     fig.    5 est une vue en élévation à plus grande  échelle de certains organes dudit dispositif de ravi  taillement.  



  La     fig.    6 est une vue en plan des organes de la       fig.    5.  



  La     fig.    7 est une coupe transversale des organes  représentés aux     fig.    5 et 6.  



  Les     fig.    8, 9, 10 sont des vues analogues aux       fig.    5, 6, 7, lesdits organes du dispositif de ravitail  lement étant dans une autre position de travail.  



  La     fig.    11 est un schéma des connexions électri  ques de différents organes de commande dudit tour.  La     fig.    12 est une vue en élévation et à plus  grande échelle, d'un détail de la première forme  d'exécution.  



  La     fig.    13 est une vue en bout de l'organe repré  senté à la     fig.    12.      La fig. 14 représente une partie de la fig. 12 par  tiellement en coupe et à une échelle encore plus  grande.  



  La fig. 15 est une coupe à plus grande échelle  selon la ligne XV-XV de la fig. 1.  



  La fig. 16 est une vue en élévation, avec certai  nes parties en coupe, de quelques éléments de la  deuxième forme d'exécution, et  les     fig.    17 et 18 sont des vues analogues à la     fig.     16, lesdits éléments étant représentés respectivement  dans deux autres positions de travail.    Le tour automatique représenté à la     fig.    1 com  prend un bâti 1 monté sur un socle 2. Ce bâti 1 porte  une poupée 3, un support 4 et un appareil auxi  liaire 5.  



  La poupée 3, dont la     fig.    2 représente une coupe  axiale à grande échelle, selon un plan horizontal, est  montée sur une glissière longitudinale 6 du bâti 1 du  tour, de façon à pouvoir se déplacer     axialement    sur  le bâti 1 du tour. Les mouvements axiaux de la pou  pée 3 sont commandés à partir d'une came calée sur  un arbre 7 pivoté dans des paliers portés par des  lunettes 8, qui sont solidaires du bâti 1 et sont situées  derrière celui-ci dans la     fig.    1, de façon que l'arbre à  cames 7 s'étende le long du bâti 1, parallèlement à  l'axe de la poupée 3.

   Ladite came calée sur l'arbre 7  provoque les déplacements axiaux de la poupée 3 en  agissant tout d'abord sur un culbuteur 9, qui est  pivoté dans des paliers portés par des supports soli  daires du bâti 1, autour d'un axe parallèle à celui de  la poupée 3. A l'une de ses extrémités, ce culbuteur  9 porte un bec qui suit les rampes de la came calée  sur l'arbre 7, et à son autre extrémité un galet 10,  en contact avec un galet 11, porté par le bras hori  zontal d'un levier coudé 12 basculant autour d'un  axe transversal 13, dont les paliers sont solidaires du  bâti 1 du tour. Le bras vertical du levier 12 porte un  plot 14, dont la distance par rapport à l'axe 13 peut  être réglée par déplacement de ce plot le long du  bras vertical du levier 12.

   Lorsque le levier 12 pivote  autour de son axe 13 sous l'action du culbuteur 9,  son plot 14 appuie contre le bord d'une plaque 15a,  fixée de façon réglable dans une glissière 15 solidaire  du corps de la poupée 3. Le plot 14 pousse ainsi la  poupée 3 vers l'avant du tour, contre l'action d'un  puissant ressort de rappel (non représenté) agissant  sur la poupée, lorsque le levier 12 bascule dans le  sens     antihoraire    de la     fig.    1 sous l'action du cul  buteur 9. Ledit ressort de rappel a ainsi pour effet de  maintenir, d'une part, les galets 10 et 11 en contact  l'un avec l'autre, et, d'autre part, ledit bec du cul  buteur 9 en contact avec sa came.  



  Comme le montre la     fig.    2, la poupée 3 présente  une broche rotative 16 pivotée, d'une part, dans un  manchon 17 solidaire d'une lunette antérieure 18 du  corps 19 de la poupée 3, et, d'autre part, dans un  manchon analogue, porté par une lunette postérieure  (non représentée) du corps 19 de la poupée 3. La    broche 16 est entraînée en rotation par une poulie 20  clavetée sur elle, et elle porte une     pince    21 à trois  mors, dont la fermeture et l'ouverture sont comman  dées par des manchons de serrage 22, 23 et 24, pla  cés bout à bout à     l'intérieur    de la broche 16, sous  l'action de deux chiens 25 pivotant autour d'axes 26  solidaires de la broche 16.

   Ces chiens 25 présentent  chacun un bec 25a en contact avec la face posté  rieure du manchon 24 et un bec 25b en contact avec  un manchon 27 coulissant sur la broche 16 et dont  l'extrémité 28 est tronconique. Un second manchon  29 entoure le manchon 27. Tandis que ce dernier  tourne avec la broche 16, le manchon 29 reste immo  bile, ces deux manchons 27 et 29 sont toutefois liés  l'un à l'autre en direction axiale par un roulement à  billes 30. Quoique le manchon 27 soit engagé à fric  tion sur la broche 16 et tourne avec elle, il peut       néanmoins    être déplacé     axialement    par rapport à  celle-ci, sous l'action d'un étrier 31 pivoté autour  d'un axe vertical 32 engagé dans une lunette 33 soli  daire du corps 19 de la poupée 3.

   Outre les deux  joues 31a, qui passent respectivement au-dessus et  au-dessous du manchon 29 et qui portent des gou  jons 34 saisissant ce manchon 29,. l'étrier 31 présente  encore un bras 31b portant une rotule 35 engagée  dans une gorge 36 d'un culbuteur 37. Ce dernier  présente des pivots 38 qui sont portés par des paliers  formés dans des parties solidaires du bâti 1 du tour,  de façon que le culbuteur 37 puisse basculer autour  d'un axe parallèle à celui de la poupée. Le culbuteur  37 présente en outre un bras supérieur 39 muni d'un  bec 40 qui peut être actionné par une oreille 41  d'une came 42 calée sur l'arbre 7, et un bras infé  rieur (non représenté) également muni d'un bec qui  peut être actionné par une oreille 43 de la came 42.

    Un puissant ressort 44 est enfin intercalé entre la  pince 21 et le manchon 22, pour séparer ces deux  pièces l'une de l'autre et permettre à la pince 21 de  s'ouvrir. Dans la position représentée à la     fig.    2, le  ressort 44 maintient une portée 45 de la pince 21 en  contact avec un rebord interne 46 d'un embout 47  vissé à l'extrémité de la broche 16. Ce ressort 44 est  comprimé par les chiens 25, qui     maintiennent    les  manchons 24, 23 et 22 en position avancée, de façon  que l'extrémité interne tronconique 48 du manchon  22 appuie sur la face correspondante de la pince 21  et     ferme    celle-ci sur la barre à usiner 49     (fig.    1).

    L'ouverture de la pince 21 se produit au moment où  l'oreille 41 de la came 42 arrive en contact avec le  bec 40 du bras supérieur 39 du culbuteur 37 et fait  basculer ce dernier de façon que sa gorge 3,6 se rap  proche de l'axe de la poupée. Ce mouvement du cul  buteur 37 fait basculer l'étrier 31 dans le sens horaire  dans la     fig.    2 autour de son axe 32 et les goujons 34  des joues 31a de cet étrier 31 déplacent les man  chons 29 et 27 vers l'avant du tour en permettant  aux becs 25b des chiens 25 de se rapprocher de l'axe  de la broche 16. Lorsque le manchon 27 se déplace  vers l'avant, les becs 25b tombent effectivement sur  la broche 16, sous l'action du ressort 44, qui pousse      les manchons 22, 23 et 24 contre les becs 25a des  chiens 25.

   Ce basculement des chiens 25 permet ainsi  au ressort 44 d'éloigner la face tronconique 48 du  manchon 22 de la face correspondante de la pince  21. Celle-ci se referme au moment où l'oreille 43  de la came 42 arrive en contact avec le bec du bras  inférieur (non représenté) du culbuteur 37 et déplace  ce dernier de façon à ramener la gorge 36 dans la  position représentée à la fig. 2. Ce basculement du  culbuteur 37 provoque un basculement correspondant  de l'étrier 31 autour de son axe 32 et les manchons  27 et 29 reviennent dans leur position initiale, l'extré  mité tronconique 28 du manchon 27 s'engageant sous  les becs 25b des chiens 25 et faisant basculer ceux-ci.

    Ce     dernier    mouvement des chiens 25 ramène les man  chons 24, 23 et 22 dans leur position de départ vers  l'avant de la broche 16, la face tronconique 48 du  manchon antérieur s'engageant sur la face correspon  dante de la pince 21. Les organes commandant l'ou  verture et la fermeture de la pince 21 restent dans  les deux positions respectives décrites ci-dessus par  friction et plus particulièrement par la friction du  manchon 27 sur la broche 16. Cette friction est  encore augmentée en position de fermeture de la  pince 21 par les chiens 25, dont les becs 25b ap  puient très fortement sur le manchon 27 sous l'action  du ressort 44 de section rectangulaire.  



  La position angulaire des oreilles 41 et 43 de la  came 42 autour de l'arbre 7 est réglée par rapport à  la came commandant le culbuteur 9, de façon que  l'oreille 41 provoque l'ouverture de la pince 21 de  la poupée au moment où la came commandant le  culbuteur 9 s'apprête à laisser reculer la poupée 3  sous l'action de son ressort de rappel, et de façon  que l'oreille 43 provoque la fermeture de la pince  21 au moment où la poupée 3 est arrivée dans sa  position arrière extrême sous l'action dudit ressort.  



  L'extrémité antérieure de la barre à usiner 49,  que la pince 21 entraîne en rotation avec la broche  16 de la poupée, est engagée dans un canon 50 porté  par le support 4 (fig. 1). Ce canon, qui peut être fixe  ou mobile rotativement, sert à tenir l'extrémité anté  rieure de la barre 49 pendant que les outils du tour  sont en travail. Ces     outils    comprennent des burins  51, montés sur des coulisseaux 52 qui peuvent se  déplacer     radialement    par rapport à l'axe du tour,  dans des glissières du support 4. Les burins 51, dis  posés en éventail sur le support 4, sont poussés vers  la pièce à usiner à l'extrémité de la barre 49 par des  culbuteurs 53 soumis à l'action de cames (non repré  sentées) calées sur l'arbre 7.

   Ces burins 51 sont des  tinés à entrer successivement en action pour usiner  les faces latérales desdites pièces.  



  L'un d'entre eux sert à séparer ces pièces de la  barre 49, au fur et à mesure que leur usinage est ter  miné. La came commandant ce burin de tronçonne  ment est taillée de façon que ledit burin reste engagé  à fond, en position de     travail,    après le tronçonne  ment de la pièce usinée, pendant que la pince 21  s'ouvre sous l'action de l'oreille 41, et que la pou-         pée    recule sous l'action de son ressort de rappel, jus  qu'au moment où la pince 21 se     referme    sous l'action  de l'oreille 43 de la came 42.  



  Outre les burins 51, le tour représenté à la     fig.    1  comprend encore des outils portés par l'appareil auxi  liaire 5 et destinés à travailler en bout, à partir de la  face antérieure des pièces usinées à l'extrémité de la  barre 49. A part une filière 54, cet appareil 5 peut  encore porter des mèches ou des forets en vue de  percer des trous axiaux dans les pièces à usiner ; il  peut aussi porter un ou plusieurs tarauds, afin de  tailler des filets dans l'un ou l'autre desdits trous ;  il peut enfin porter d'autres     filières    que la filière 54,  afin de tailler des filets sur plusieurs portées de  diamètres différents de la pièce à usiner. Cet appa  reil auxiliaire 5 est agencé de façon à amener succes  sivement tous ses outils dans l'axe de la poupée 3.

    Dans ce but, il peut comprendre une bascule ou un  tambour revolver actionnés à partir d'une came por  tée par l'arbre 7. L'outil de l'appareil 5 qui a été  amené dans l'axe de la poupée 3 est alors poussé  vers celle-ci, en position de travail, par une came en  forme de cloche calée sur l'arbre 7, par l'intermé  diaire d'un culbuteur non représenté. Pour permettre  ce mouvement axial des outils de l'appareil 5 par rap  port à la bascule ou au tambour revolver de cet appa  reil, lesdits outils sont montés dans des broches mobi  les     axialement    et     rotativement    dans la bascule ou le  tambour revolver. Ces broches sont entraînées en  rotation par des poulies 55 et 56 que des courroies  de transmission relient à une poulie d'entraînement  logée dans le socle 2 du tour.

   Ce socle 2 sert aussi à  loger le moteur principal du tour, qui entraîne, d'une  part, la poulie 20 de la poupée 3, et, d'autre part,  l'arbre à cames 7 par l'intermédiaire d'une poulie 60       (fig.    4), montée     rotativement    sur un tourillon 61  situé à l'arrière du bâti 1 du tour. Cette poulie 60  est solidaire d'un pignon 62 en prise avec un pignon  63 portant un manchon 63a et monté fou sur une  portion d'un arbre transversal 57, qui fait saillie der  rière le bâti 1 du tour. Le pignon 63 entraîne l'arbre  à cames 7 par l'intermédiaire d'une vis sans fin 58  et d'une roue tangente 59, la vis 58 étant solidaire  d'un arbre creux 64 coaxial à l'arbre 57 et portant  un manchon 64a.

   Les manchons 63a et 64a consti  tuent les éléments d'un accouplement à griffes reliant  le pignon 63 à l'arbre creux 64. Cet accouplement à  griffes est normalement actif, de sorte que les rota  tions de la poulie 60 sont transmises à la     vis    58 et  par conséquent à l'arbre 7. Cet accouplement peut  toutefois être débrayé en déplaçant le pignon 63 et  son manchon 63a avec l'arbre 57 vers la droite dans  la     fig.    4.  



  Il résulte de la description précédente du tour que  toutes les fonctions tant de la poupée que des outils  de celui-ci sont commandées à partir de l'arbre à  cames 7, dont la vitesse de rotation est réglée de  façon qu'un tour de cet arbre corresponde à un cycle  complet d'opérations d'usinage destinées à décolleter  une pièce à l'extrémité de la barre 49. Le mouve-      ment relativement lent de l'arbre 57 est toutefois  indépendant du mouvement de rotation de la     poulie     20 de la poupée 3. La rotation de l'arbre 7 peut en  particulier être suspendue par débrayage de l'accou  plement 63a, 64a, tout en laissant la broche 16 de la  poupée 3 continuer à tourner.  



  Pendant le travail, la partie des barres à usiner  49 qui se trouve à l'arrière de la poupée 3 est soute  nue par un dispositif de guidage situé dans le prolon  gement du bâti 1 du tour, derrière la poupée 3 de  celui-ci. Ce dispositif de guidage, décrit en     détail        ci-          après,    a son extrémité antérieure fixée à une potence  66     (fig.    1) solidaire du bâti 1 du tour et son extrémité  postérieure fixée à un montant 67. Des montants  intermédiaires 68 le soutiennent de place en place  pour éviter tout fléchissement de celui-ci entre ses  extrémités. Ce dispositif de guidage comprend un  poussoir présentant une tige 65 et un papillon 69       (fig.    12) solidaire de cette tige.

   La tige 65 de ce  poussoir appuie contre l'extrémité postérieure de la  barre 49 sous l'action d'un contrepoids 70     (fig.    1)  qui agit sur un tambour rotatif 71 monté au sommet  du montant 67 et autour duquel est enroulé un fil 72,  qui passe sur des poulies de renvoi 73 et 74, montées  respectivement sur le montant 67 et la potence 66,  et dont l'extrémité est attachée au papillon 69 du  poussoir.

   Le contrepoids 70 doit être choisi assez  grand pour que la pression qu'il exerce sur le pous  soir (65, 69) suffise à maintenir la barre à usiner 49  en contact avec le burin de tronçonnement, lorsque  la poupée recule après l'usinage d'une pièce à l'extré  mité de cette barre 49, pour ressaisir cette dernière  dans sa pince 21 en vue de commencer l'usinage  d'une nouvelle pièce à     l'extrémité    de ladite barre.  Le contrepoids 70 ne doit cependant pas exercer une  pression trop forte sur l'extrémité postérieure de la  barre 49, sinon il risquerait de faire flamber cette  barre.  



  Il ressort de la description précédente que la  barre à usiner 49 et par conséquent le poussoir (65,  69) agissant sur l'extrémité postérieure de cette barre  avancent pas à pas à chaque cycle complet d'opéra  tions du tour, chaque pas correspondant à un mouve  ment d'avance de la poupée 3 à partir de sa position  arrière extrême jusque dans sa position avant extrême  car ledit poussoir reste évidemment immobile chaque  fois que la poupée recule.     Il    arrive ainsi un moment  où l'extrémité antérieure de la tige 65 du poussoir  arrive à proximité de la poupée 3.

   Si la broche 16 de  celle-ci a une ouverture centrale de diamètre suffi  sant, la tige 65 pourra encore entrer dans cette broche  16 et continuer à pousser la barre à usiner 49 jus  qu'au moment où l'extrémité antérieure de cette tige  65 arrive derrière la pince 21 de la poupée. A ce  moment-là, le poussoir (65, 69) occupe sa position la  plus avancée possible. Cela n'aurait en     effet    aucun  sens de faire entrer la tige 65 dans la     pince    21 de la  poupée car cette pince ne tiendrait alors plus la  barre à usiner et cette dernière ne serait par consé  quent plus entraînée en rotation.

      Lorsque le poussoir (65, 69) s'approche de sa  position la plus avancée, il déclenche des organes de  commande décrits ci-après qui ont entre autres pour  effet de mettre un moteur     auxiliaire    75 en marche.  Un fil 76, attaché au papillon 69 du poussoir et  passant sur une     poulie    de renvoi 77 portée par un  bras solidaire du montant 67, est enroulé sur un  tambour 78 calé sur l'arbre du moteur 75.

   Le sens  de rotation de ce moteur est choisi de façon qu'il  ramène, par l'intermédiaire du fil 76, le poussoir  (65, 69) de sa position avant extrême     jusque    dans  une position arrière extrême, dans laquelle ce pous  soir déclenche des organes de commande décrits     ci-          après,    qui ont entre autres pour fonction d'arrêter le  moteur     auxiliaire    75 et d'abandonner le poussoir à  l'action exclusive du contrepoids 70.  



  Lorsque le poussoir. (65, 69) s'approche de sa  position la plus avancée, .son     papillon    69 arrive à un  moment donné dans la position représentée à la     fig.     3, dans laquelle il s'apprête à entrer en contact avec  une tige transversale 79 portée par une     barre    longitu  dinale 80. Cette barre 80 est articulée à ses deux  extrémités, d'une part, à une bielle 81, et, d'autre  part, à l'extrémité d'un bras 82a d'un levier 82 pivo  tant autour d'un     tourillon    83 solidaire du bâti 1 du  tour.

   Lorsque le papillon 69 entraîne la tige 79 vers  la droite dans la     fig.    3, au cours de son mouvement  d'avance, la barre 80 fait pivoter le levier 82 dans  le sens horaire, contre l'action d'un ressort de rappel  84 agissant sur     l'extrémité    d'un bras 82b du levier  82. Ce dernier présente enfin un bras 82c portant  une butée de blocage 85. Dans la position représen  tée à la     fig.    3, la butée 85 retient une butée 86 soli  daire du bras 87a d'un levier 87 pivoté autour d'un  tourillon 88, solidaire du bâti 1 du tour.

   Lorsque le  levier 82 pivote dans le sens horaire sous l'action du  papillon 69 entraînant la tige 79, la butée 85     libère     la butée 86, de sorte que le levier 87 peut se dépla  cer dans le sens     antihoraire    sous l'action de son res  sort 89. Lorsque la butée 85 du levier 82 libère la  butée 86 du levier 87, ce dernier ne bascule toutefois  que d'un tout petit angle, jusqu'au moment où un  doigt 90, fixé à une saillie 91 du bras 87a, tombe sur  une     came    92 calée sur l'arbre 7, à l'extrémité pos  térieure de celui-ci. Le levier 87 ne poursuit sa course  sous l'action du ressort 89 qu'au moment où son  doigt 90 tombe dans une entaille 92a que présente  la came 92.

   Cette dernière est orientée sur l'arbre 7  de telle façon que le doigt 90 arrive dans l'entaille  92a au moment précis où la pince 21 de la poupée 3  s'ouvre à la fin d'un cycle d'opérations du tour.  



       Le    basculement du levier 87 provoque le dépla  cement vers la droite, dans la     fig.    3, d'une tige de  poussée 93, dont une extrémité est articulée à l'extré  mité d'un bras 87b du levier 87, et dont l'autre extré  mité est articulée à un levier coudé 94 monté     rotati-          vement    sur un tourillon 95 solidaire du bâti 1 du  tour. Ce levier coudé 94 porte une butée d'arrêt 96  qui retient une butée 97 fixée au bras 98a d'un levier  de débrayage 98 à trois bras, qui est pivoté dans une      lunette 99 solidaire du bâti 1 du tour. Un ressort de  rappel 100 agit sur le bras 98b du levier 98 de  façon à faire appuyer la butée 97 contre la butée 96.

    Ce levier 98 porte enfin un doigt 101 à l'extrémité  de son bras 98c, qui est en contact avec une portée  63b du pignon 63. Lorsque la butée 96 libère la  butée 97, le levier 98 bascule sous l'action du ressort  100 et son doigt 101 écarte le pignon 63 et son man  chon 63a du manchon 64a de l'arbre creux 64. La  transmission de la poulie 60 à l'arbre à cames 7 est  ainsi interrompue. L'engagement des butées 96 et 97  est réglé de façon que la première ne libère pas la  seconde au moment même où la butée 85 du levier  82 libère la butée 86 du levier 87, mais seulement au  moment où le doigt 90 du levier 87 tombe dans l'en  taille 92a de la came 92.

   En d'autres termes, l'arbre  à cames 7 n'est pas débrayé au moment même où le       papillon    69 du poussoir commence à entraîner la tige  79 ; il n'est débrayé qu'au moment où le cycle d'opé  rations du tour qui a     commencé    avant que le papil  lon 69 n'entre en contact avec la tige 79, se termine  complètement. Ce n'est aussi qu'à la fin de ce cycle  qu'un nez 102 du bras 87a du levier 87 actionne  l'élément mobile 103 d'un contact à impulsions 104,  logé dans un circuit de commande décrit ci-après, qui  a pour effet de mettre le moteur auxiliaire 75 en  marche. Ce dernier n'est donc mis en marche qu'au  moment où la pince 21 de la poupée 3 s'ouvre à la  fin d'un cycle d'opérations du tour.  



  Le moteur 75 reste en marche jusqu'au moment  où le papillon 69 arrive dans une position arrière  extrême, dans laquelle     il    actionne l'élément mobile  d'un contact 105     (fig.    5, 6, 8, 9 et 11), quia pour  effet de déclencher une série d'opérations de com  mande décrites ci-après. Ces opérations de commande  ont entre autres pour effet d'exciter les bobines  d'électro-aimants 106 et 106a. L'armature 107 du  premier de ces électro-aimants est constituée par un  levier basculant autour d'un     tourillon    108     solidaire     du bâti du tour ; elle est reliée par une articulation  à l'arbre transversal 57.

   Lorsque l'électro-aimant 106  est excité, il attire son armature 107 et ramène le  pignon 63 et son manchon 63a contre le manchon  64a de l'arbre creux 64, de façon à embrayer à     nou-          nouveau    l'arbre à     cames    7. L'action de l'électro  aimant 106 sur     l'armature    107 est suffisante pour  vaincre l'action du ressort 100 qui agit sur le levier  de débrayage 98. Ce dernier est par conséquent  ramené dans la position représentée aux     fig.    3 et 4.  Comme l'électro-aimant 106a est excité en même  temps que l'électro-aimant 106, l'armature de cet  électro-aimant 106a, constituée par le levier 87, est  attirée en même temps que l'armature 107.

   De même  que pour cette dernière, l'attraction de l'électro  aimant 106a est suffisante pour vaincre la résistance  du ressort 89. En d'autres termes, le levier 87 revient  à sa position initiale représentée à la     fig.    3, en même  temps que le levier 98. Ce dernier est donc retenu à  nouveau en position d'embrayage par le jeu des bu  tées 96 et 97. Par ailleurs, en revenant à sa position    initiale, la butée 86 passe devant sa butée de blocage  85, dans la position représentée à la     fig.    3. Le levier  82, la barre 80 et la bielle 81 sont naturellement  ramenés par le ressort 84 dans la position de la     fig.     3, aussitôt que le papillon 69 quitte la tige 79 sous  l'action du moteur auxiliaire 75.  



  Les     fig.    5 à 10 représentent quelques détails du  dispositif de guidage des barres à usiner, situé à l'ar  rière de la poupée 3 du tour. Ce dispositif comprend  un tube intérieur 109 et un tube extérieur 110, monté       rotativement    autour du tube 109 et maintenu norma  lement par un ressort (non représenté) dans la posi  tion angulaire représentée à la     fig.    7.  



  Le poussoir (65, 69) de la première forme  d'exécution du dispositif de ravitaillement est repré  senté en détail et à plus grande échelle aux     fig.    12 à  14. La tige 65 de ce poussoir est engagée dans le  tube intérieur 109. Quant au papillon 69 de ce pous  soir, il passe à travers des fentes longitudinales 109a  et 110a des tubes 109 et 110. La     fig.    7 montre que  ces fentes longitudinales 109a et 110a sont prati  quées dans la partie supérieure des tubes 109 et 110.  Dans la position normale de travail le tube 110 ferme  l'ouverture 109a du tube 109.  



  Une entrée 111 verticale est pratiquée à l'extré  mité antérieure de la tige 65 du poussoir, de façon  à     former    deux bras élastiques 112 à l'extrémité de  cette tige 65     (fig.    14), ces bras 112 présentant des  saillies internes 113. L'extrémité postérieure de la  barre à usiner 49 présente de son côté une gorge 114  et une portée 115 de diamètre plus petit que celui de  la barre, cette portée 115 étant engagée entre les bras  112 de la tige 65 du poussoir, de façon que les sail  lies internes 113 de ces bras 112 soient engagées dans  la gorge 114.

   L'extrémité postérieure de la barre 49  est enfin taillée de façon à présenter une pointe coni  que 116 engagée dans un logement de forme cor  respondante 117 de la tige 65, ce logement 117 ser  vant de palier à la barre 49, qui est entraînée en rota  tion par la poupée 3 du tour, tandis que la tige 65 du  poussoir est immobile. Les bras 112 et leurs saillies  internes sont conformés de façon à s'écarter l'un de  l'autre, quand le poussoir est approché de     l'extrémité     postérieure de la barre 49, les saillies 113 glissant  tout d'abord sur les parois de la pointe conique 116,  puis le long de la portée 115 avant de s'engager dans  la gorge 114.

   Par ailleurs, ces bras 112, et plus parti  culièrement leurs saillies 113, sont agencés de façon  à entraîner la barre 49 vers la droite quand le pous  soir se déplace lui-même dans cette direction.  



  Les     fig.    5 à 7 représentent le poussoir au moment  où son papillon 69 est en contact avec la tige 79,  c'est-à-dire au moment où le reste de la barre 49, qui  ne peut plus servir à usiner de nouvelles pièces, doit  être retiré de la poupée 3 et du canon 50 du tour,  afin qu'une nouvelle barre à usiner puisse être mise  en place.  



  Ainsi qu'il a été dit ci-dessus, l'entraînement vers  l'avant de la tige 79 par le papillon 69 du poussoir a  pour effet d'enclencher le moteur 75, qui déplace      alors le poussoir (65, 69), ainsi que le reste de la  barre 49, vers la droite dans les     fig.    5 et 6, jusqu'au  moment où ce poussoir arrive dans la position repré  sentée aux     fig.    8 et 9 où son papillon 69 actionne le  contact<B>105.</B> Le tube extérieur 110 présente une sur  face 118 en forme de came (à l'extrémité postérieure  de sa fente longitudinale 110a) disposée de façon  que le papillon 69 fasse tourner ce tube 110 autour  du tube 109,à partir de la position représentée dans  la     fig.    7, jusque dans celle qui est représentée à la       fig.    10,

   quand le papillon 69 du poussoir arrive dans  sa position arrière extrême représentée aux     fig.    8 et  9. Les     fig.    7 et 10 montrent que cette rotation du  tube extérieur 110 amène les fentes longitudinales  109a et 110a des tubes 109 et 110 en coïncidence,  de façon qu'une nouvelle barre à usiner puisse être  placée dans le tube intérieur 109, en passant à tra  vers l'ouverture formée par les fentes 109a et 110a.  Dans leurs parties postérieures les tubes 109 et 110  présentent en outre des fentes 109b et 110b, la fente  109b étant normalement fermée par le tube 110,  comme le montre la     fig.    7.

   En revanche, lorsque le  papillon 69 du poussoir a amené le tube 110 dans la  position de la     fig.    10, les deux fentes 109b et 110b  coïncident et forment une ouverture dans la partie  inférieure du dispositif de guidage composé des deux  tubes 109 et 110. L'emplacement et la longueur de  ces fentes 109b et 110b sont choisis de façon que le  reste de la barre 49, retiré du canon 50 et de la pou  pée 3 du tour par le poussoir (65, 69), quand     celui-          ci    est actionné par le moteur 75, puisse tomber hors  des tubes 109 et 110, à travers l'ouverture formée par  les fentes 109b et 110b, quand le poussoir arrive  dans sa position arrière extrême représentée aux     fig.          8et9.     



  Les circuits commandés par les contacts 104 et  105 sont représentés dans le schéma de la     fig.    11.  Les différents éléments de ces circuits sont alimentés  à partir de la ligne (119, 120), dont la tension peut  être dérivée, par exemple, de deux des phases du  réseau d'alimentation triphasé du moteur principal du  tour, après avoir été éventuellement redressée. Les  éléments mobiles des contacts 104 et<B>105</B> sont repré  sentés dans le schéma de la     fig.    11 dans la position  qu'ils occupent normalement, lorsque le tour est en  travail. Ainsi qu'il a été dit précédemment, le con  tact 104 est actionné par le nez 102 du levier 87, au  moment où le doigt 90 de ce levier tombe dans l'en  taille 92a de la came 92.

   Le contact 104 est agencé  de façon à ne se fermer que pendant un temps très  court. En d'autres termes, quand le nez 102 tombe  sur l'élément 103, le contact 104 se ferme, puis s'ou  vre aussitôt. L'impulsion qu'il transmet ainsi dans le  circuit formé par le conducteur 119, le contact 105,  le conducteur 122, le contact 104, les conducteurs  123 et 124, la bobine du relais 121 et le conducteur  120, suffit pour que le relais 121 ferme l'interrupteur  125 et le contact de maintien 126. Au moment où le  contact 104 s'ouvre après ladite impulsion, le relais  121 reste excité, du fait que le contact 126 ferme le    circuit comprenant le conducteur 119, le contact 105,  les conducteurs 122 et 127, le contact 126, le con  ducteur 124, la bobine 121 et le conducteur 120. Le  contact 126 maintient ainsi l'interrupteur 125 fermé.

    Ce dernier est branché sur un conducteur 128 faisant  partie du circuit d'alimentation du moteur 75. L'im  pulsion donnée par le contact 104 sous l'action du  nez 102     suffit    donc à fermer l'interrupteur 125, à  mettre le moteur 75 en marche et à laisser ce der  nier marcher jusqu'à ce que le poussoir (65, 69) ait  été retiré de sa position avant extrême dans sa posi  tion arrière extrême, dans laquelle son papillon 69  actionne l'élément mobile du contact 105 et le fait  passer dans son autre position de fonctionnement.

    Dès que l'élément mobile du contact 105 quitte la  position représentée dans le schéma de la     fig.    11 sous  l'action du papillon 69, le courant passant     dans    la  bobine du relais 121 est interrompu et l'interrupteur  125, ainsi que le contact de maintien 126 s'ouvrent  aussitôt. Le moteur 75 s'arrête et le poussoir (65, 69)  est abandonné à l'action du contrepoids 70, qui  entraîne ce poussoir (65, 69) à nouveau en direction  de la poupée 3 du tour. Dès que ledit poussoir repart  en avant sous l'action du contrepoids 70, l'élément  mobile du contact 105 revient dans la position repré  sentée à la     fig.    11.  



  Pendant le court instant durant lequel le papillon  69 du poussoir actionne l'élément mobile du contact  105, ce dernier ferme le circuit de la bobine d'un  relais 129, qui est composé par le conducteur 119,  le contact 105 (déplacé), les conducteurs 130 et 131,  la bobine du relais 129 et les conducteurs 132 et 120.

    Cette brève excitation du relais 129 suffit à fermer  les interrupteurs 133 et 134, branchés respectivement  dans les circuits 135 et<B>136.</B> Le premier de ces cir  cuits actionne un mécanisme de freinage qui agit sur  le tambour 71 et le second desdits     circuits    agit sur  un mécanisme d'alimentation automatique décrit     ci-          après.    Le relais 129 est retardé au déclenchement,  de façon que les interrupteurs 133 et 134 ne s'ou  vrent pas pendant que l'élément mobile du contact  105 passe de sa position déplacée à la position repré  sentée à la     fig.    11.  



  Le schéma de cette     fig.    11 représente encore deux  relais 137 et 138 montés en parallèle, dont les bobi  nes sont alimentées, la première, par le circuit com  prenant le conducteur 119, le contact 105, les con  ducteurs 139 et 140, la bobine du relais 137 et les  conducteurs 141, 142, 143 et 120, et la seconde, par  le conducteur 119, le contact 105, les conducteurs  139 et 144, la     bobine    du relais 138 et les conducteurs  142, 143 et 120. Comme l'élément mobile du contact  105 est généralement dans la position représentée à  la     fig.    11, les relais 137 et 138 sont généralement  excités et leurs armatures, constituées par les con  tacts 145 et 146, sont attirées.  



  Lorsque le papillon 69 actionne le contact 105,  le circuit d'excitation des relais 137 et 138 est coupé  et les contacts constituant les armatures de ces relais  tombent dans la position représentée à la     fig.    11.      Lorsque le papillon 69 du poussoir se déplace à nou  veau vers l'avant, sous l'action du contrepoids 70, et  lorsque l'élément mobile du contact 105 revient par  conséquent dans la position représentée à la     fig.    11,  le circuit des bobines des relais 137 et 138 est à  nouveau fermé.

   Celles-ci n'attirent toutefois pas  immédiatement les éléments mobiles des contacts 145  et 146 ; les relais 137 et 138 sont en effet     différés    à  l'attraction, le premier d'un temps     t1    et le second  d'un temps     t2    ,<B>1</B>2 étant plus grand que     t1    .  



  Du fait que l'élément mobile du contact 145 reste  encore pendant un certain temps dans la position  représentée au dessin, le circuit d'alimentation de la  bobine du relais 129 se referme au moment où l'or  gane     mobile    du contact 105 revient dans la position  de la     fig.    11, ce circuit étant établi par le conducteur  119, le contact 105, les conducteurs 139, 147, 148,  le contact 145, le conducteur 131, la bobine 129 et  les conducteurs 132 et 120. Le circuit de la bobine  de ce relais 129 n'est donc interrompu que pendant  le temps qu'il faut à l'organe mobile du contact 105  pour sauter de sa position déplacée à la position  représentée à la     fig.    11.

   Pour que les interrupteurs  133 et 134 ne s'ouvrent pas pendant que le contact  105 saute d'une position à l'autre, il suffit que le  relais 129 soit     différé    au déclenchement d'un temps  plus long que celui qu'il faut au contact 105 pour  sauter de l'une à l'autre de ses positions. Le circuit  de la bobine du relais 129 sera cependant définitive  ment coupé au moment où, après le temps     t1    , l'or  gane mobile du contact 145 sera attiré par la bobine  du relais 137.  



  Au moment où l'organe mobile de ce contact 145  est attiré, il ferme le circuit d'alimentation de la  bobine d'un relais 151 par les éléments suivants  conducteur 119, contact 105, conducteurs 139 et  147, contact 145 (déplacé), conducteur 149, contact  146, conducteur 150, bobine du relais 151, conduc  teurs 143 et 120. Lorsque le relais 151 est excité,     il     ferme aussitôt les interrupteurs 152 et 153 branchés  respectivement dans les circuits d'alimentation des  électro-aimants 106 et 106a. Le relais 151 reste  excité jusqu'au moment où le relais 138 ouvre le con  tact 146, après le temps     t2    .

   Cette excitation du relais  151 durera donc pendant le temps     t2    -     t1    , qu'il     suffit     de choisir assez long pour que les électro-aimants 106  et 106a aient le temps d'embrayer l'arbre à cames 7  et de ramener les leviers 87 et 94 dans la position de  blocage représentée à la     fig.    3.  



  Le mécanisme d'alimentation, qui sert - à intro  duire de nouvelles barres à usiner dans le tube 109  est représenté aux     fig.    1 et 15. Il comprend un char  geur incliné 154 contenant une réserve de barres à  usiner 155. Ces barres 155 sont retenues dans le  chargeur 154 par des bras 156 solidaires d'un arbre  157 (voir aussi     fig.    1). Cet arbre 157 porte plusieurs  bras 156 répartis uniformément sur toute la longueur  du chargeur 154.

   Au moment où une nouvelle barre  à usiner doit être introduite dans le tube 109, l'arbre  157 est actionné dans le sens de la     flèche    a par un    électro-aimant (non représenté) branché dans le cir  cuit 136 de l'interrupteur 134, qui attire un bras (non  représenté) solidaire de l'arbre 157, au moment où  l'interrupteur 134 se ferme.  



  L'arbre 157 tourne sous l'action dudit électro  aimant, jusqu'à ce que les extrémités du bras 156  représenté à la     fig.    15 et des bras analogues repré  sentés à la     fig.    1 libèrent une barre du chargeur 154.  Au moment où l'arbre 157 a fait tourner les bras 156  d'un angle tel que les extrémités de ces bras libèrent  le canal 158 du chargeur 154, une autre série de bras  159 arrivent dans la position représentée en traits  mixtes à la     fig.    15, dans laquelle leurs extrémités  plongent à l'intérieur du canal 158, de façon à ne  laisser passer qu'une seule barre à la fois de ce canal  dans le tube 109.  



  Le dispositif de commande comprenant les cir  cuits représentés à la     fig.    11 assure ainsi le ravitaille  ment automatique du tour de la façon suivante  lorsque la barre 49 en cours d'usinage est à peu  près complètement usinée, le papillon 69 du poussoir  agissant sur cette barre arrive en contact avec la tige  79 de la barre 80. En déplaçant cette tige et ladite  barre vers l'avant, le papillon 69 du poussoir déclen  che le levier 87. Si les outils du tour ont déjà com  mencé un cycle d'opérations d'usinage sur une pièce  à l'extrémité de la barre 49, le tour termine ce cycle,  jusqu'au moment où la pince 21 de la poupée 3 s'ou  vre, après que le burin de tronçonnement a séparé  la pièce usinée du reste de la barre 49.

   A ce moment  précis, déterminé par la came 92, le levier 87 provo  que le débrayage de l'arbre à cames 7 et enclenche  le moteur 75. Le débrayage de l'arbre à cames a pour  effet d'arrêter toutes les fonctions du tour. Le burin  de tronçonnement reste donc engagé à fond et la  pince 21 de la poupée reste ouverte. Le moteur 75,  qui tire le poussoir (65, 69) vers l'arrière du disposi  tif de guidage, peut donc retirer le reste de la barre  49 du canon 50 et de la pince 21 de la poupée du  tour. Ce poussoir (65, 69) recule ainsi jusque dans  sa position arrière extrême.

   Avant d'y arriver, son  papillon 69 entre toutefois en contact avec la surface  118 en forme de came du tube 110 et fait tourner ce  tube de façon à amener ses fentes 110a et 110b en  coïncidence avec les fentes     109a    et 109b du tube  intérieur 109 du dispositif de guidage. Lorsque le  poussoir (65, 69) arrive dans sa position arrière  extrême, le reste de la barre 49 tombe de son propre  poids en passant à travers les fentes 109b et 110b       (fig.    10) du dispositif de guidage. Sa portée 115,  engagée entre les bras élastiques 112 du poussoir, se  dégage sans autre de ceux-ci, puisque l'entrée 111 est  verticale. Au même moment, le papillon 69 du pous  soir agit sur le contact 105, ce qui coupe le circuit de  la bobine du relais 121 et excite le relais 129.

   Le  relais 121 provoque par conséquent l'arrêt du moteur  75 et le relais 129, fermant les interrupteurs 133 et  134 a pour effet, d'une part, de faire entrer en action  le     dispositif    de freinage agissant sur le tambour 71,  et, d'autre part, de faire tourner l'arbre 157 dans le      sens de la     flèche    a. Le but dudit dispositif de frei  nage est d'éviter que le poussoir (65, 69) ne reparte  trop brusquement vers l'avant sous l'action du contre  poids 70 à laquelle il est abandonné. Ce dispositif  de freinage a donc pour     effet    de laisser partir le  poussoir (65, 69) vers l'avant en un mouvement rela  tivement lent et uniforme.

   La rotation de l'arbre 157  a de son côté pour effet de faire tomber dans le tube  109 la barre inférieure 155 du chargeur 154 par les  fentes 109a et 110a des tubes 109 et 110 du dispo  sitif de guidage. Au cours de son mouvement vers  l'avant, le poussoir (65, 69) passe tout d'abord la  surface 118 en forme de came et permet en consé  quence au ressort (non représenté) agissant sur le  tube 110, de faire tourner ce dernier de la position  représentée à la     fig.    10 jusque dans celle qui est  représentée à la     fig.    7. Le tube 110 ferme ainsi les  fentes 109a et 109b du tube intérieur 109, en ne  laissant plus passer que le papillon 69 du poussoir à  travers les parties des fentes 109a et 110a qui coïn  cident encore.

   Ledit poussoir arrive ensuite en con  tact avec l'extrémité postérieure de la nouvelle barre  à usiner, qui est tombée dans le tube 109, et     il    pousse  cette barre vers l'avant, de façon à la faire passer à  travers la broche 16 et la pince 21 de la poupée,  ainsi qu'à travers le canon 50 du tour, et à amener  la face antérieure de cette barre en contact avec le  burin de tronçonnement qui est encore toujours  engagé à fond et sert ainsi de butée à la nouvelle  barre. Le dispositif de freinage agissant sur le tam  bour 71 doit en particulier être réglé de façon à lais  ser le poussoir (65, 69) avancer assez lentement pour  que la nouvelle barre introduite dans le tube 109 ne  casse pas le burin de tronçonnement au moment où  elle arrive en contact avec lui.

   Lorsque la nouvelle  barre est arrêtée par le burin de tronçonnement, la  pression exercée par le contrepoids 70 sur le poussoir  (65, 69) suffit à faire gravir tout d'abord aux saillies  internes 113 des bras élastiques 112 de ce poussoir,  la face conique de la pointe 116 taillée à l'extrémité  postérieure de la nouvelle barre à usiner, puis à faire  glisser les saillies internes 113 le long de la portée  cylindrique 115 de l'extrémité postérieure de la nou  velle barre, jusqu'à ce que lesdites saillies     internes     tombent dans la gorge 114 de cette nouvelle barre.  Le retardement à l'attraction     t1    du relais 137 est  réglé de façon que le contact 145 soit attiré au  moment où les bras élastiques 112 du poussoir ont  saisi l'extrémité postérieure de la nouvelle barre.

   Ce  contact 145 a alors pour effet de couper le circuit de  la bobine du relais 129 et d'exciter le relais 151, qui  ferme les interrupteurs 152 et 153 des circuits des  électro-aimants 106 et 106a. Le relais 129 permet  par conséquent aux interrupteurs 133 et 134 de s'ou  vrir, ce qui a pour effet, d'une part, de     supprimer     l'action, à présent inutile, dudit dispositif de freinage  sur le tambour 71, et, d'autre part, de permettre à  l'arbre 157 et aux bras 156 et 159 de reprendre leur  position initiale représentée à la     fig.    15, en passant  de la position dessinée en traits mixtes à la position    dessinée en traits pleins dans cette     fig.    15.

   Par ail  leurs, les électro-aimants 106 et 106a ont pour effet  de remettre les leviers 87 et 94 en position de blo  cage et d'embrayer à nouveau l'arbre à cames 7.  Celui-ci commence alors par faire reculer la poupée  3 dans sa position arrière extrême, si elle n'y est pas  parvenue avant le débrayage de l'arbre à cames 7,  puis il ferme la     pince    21 de cette poupée et retire  enfin le     burin    de tronçonnement du     chemin    de la  nouvelle barre à     usiner.    La poupée 3 fait alors avan  cer cette barre dans le     chemin    des outils du tour,  qui peuvent     ainsi    commencer leurs opérations d'usi  nage sur cette nouvelle barre.

   Après le temps     t2,     plus grand que le temps     t1    , le relais 138 agit sur le  contact 146 et coupe le     circuit    de la bobine du  relais 151.  



  Le     dispositif    de commande du ravitaillement auto  matique du tour a alors terminé son cycle d'opéra  tions et il est prêt à entrer à nouveau en fonction,  lorsque la nouvelle barre aura été usinée complète  ment. Pour     tenir    normalement le tour en état de pro  duire automatiquement des séries de pièces identi  ques, il suffit donc de placer une réserve suffisante  de .barres à usiner dans le chargeur 154.  



  Le dispositif commandant le ravitaillement auto  matique du tour, décrit ci-dessus, ne prévoit pas  l'arrêt de la poupée du tour pendant le     ravitaillement,     ce qui a pour avantage de     maintenir    l'huile de lubri  fication des paliers de la poupée toujours à la même  température. Si un arrêt de la poupée pendant les  opérations de     ravitaillement    était     néanmoins    désiré,  il suffirait d'ajouter un relais au dispositif de com  mande décrit, pour déclencher et enclencher un inter  rupteur intercalé dans le circuit     d'alimentation    du  moteur principal du tour, en même temps que l'arbre  à cames 7 est débrayé, puis embrayé.  



  Au lieu de commander les opérations de ravitail  lement automatique du tour par le dispositif électri  que décrit ci-dessus, on pourrait aussi les     commander     par exemple à l'aide de     dispositifs    mécaniques,  hydrauliques ou électroniques.  



  La deuxième forme d'exécution du dispositif de  ravitaillement     (fig.    16 à 18) ne     diffère    de la     première     que par l'agencement du poussoir appuyant contre  l'extrémité postérieure des barres en cours d'usinage  et par certains organes de commande de ce poussoir.  



  Le poussoir de cette deuxième forme d'exécu  tion comprend aussi une tige 65a et un papillon 69a.  Ces deux éléments ne sont toutefois pas solidaires  l'un de l'autre ; le papillon 69a est en effet solidaire  d'une douille 160 ajustée sur la tige 65a de façon à  pouvoir coulisser par rapport à cette tige. Les dépla  cements axiaux de la douille 160 par rapport à la  tige<I>65a</I> sont cependant limités par une portée 161  de la tige 65a, qui est emprisonnée dans un logement  162 de la     douille    160, situé au fond de celle-ci. Un  ressort à boudin 163, placé dans le logement 162,  tend à faire reculer la tige<I>65a</I> par rapport à la  douille 160. A son extrémité antérieure, cette douille  porte une pince 164, dont une portion filetée est      engagée dans l'extrémité taraudée de la douille 160.

    Un manchon 165 est ajusté sur la partie antérieure  de la face externe de la douille 160, de façon à pou  voir coulisser     axialement    par rapport à celle-ci. Un  ressort à boudin 166, armé entre un épaulement 167  de la douille 160 et la face postérieure du manchon  165, tend à faire avancer ce     dernier    par rapport à la  douille. La longueur du manchon 165 est choisie de  telle façon que la partie antérieure de ce manchon  s'engage sur une partie évasée 164a de la pince 164  en vue de fermer cette pince, lorsque le manchon  165 est     abandonné    à l'action du ressort 166.

   Le man  chon 165 est toutefois maintenu normalement dans  une position arrière, contre l'action du     ressort   <B>166,</B>  afin de laisser la     pince    164-     ouverte,    par un     cliquet     168 qui est monté de façon à pouvoir basculer autour  d'un plot<B>169</B>     fixé    au papillon 69a, et dont le bec  170 retient un papillon 171     solidaire    du manchon  165. Un ressort 172 empêche le     cliquet    168 de lâcher       inopportunément    le papillon 171.  



  La tige 65a est maintenue de même, contre l'ac  tion du     ressort    163, dans une position avancée par       rapport    à la douille 160, par un levier 173 dont un  bec 174 est engagé derrière une tête 175     fixée    à l'ex  trémité postérieure de la tige 65a. Ce levier 173 est  aussi pivoté sur le papillon 69a du poussoir, par l'in  termédiaire d'un plot 176. Un ressort 177 tend à  maintenir ce levier 173 contre une goupille 178, dans  la position représentée en traits     pleins    dans la     fig.    16.  Dans cette position, le bec 174 retient la tête 175 de  la tige 65a, solidarisant ainsi cette dernière et la  douille 160. Le levier 173 présente enfin une queue  179 plus longue que le levier 168.

   Cette queue 179  et le levier 168 présentent respectivement des angles  chanfreinés 179a et 168a, destinés à entrer en con  tact dans un but décrit ci-après avec une butée cylin  drique 180,     portée    par un prolongement (non repré  senté) du bras 87a du levier 87     (fig.    3).  



  La tige 65a du poussoir représenté à la     fig.    16  est destinée à entrer en contact avec la face posté  rieure de la barre en cours d'usinage, de la même  façon que la tige pleine des poussoirs usuels. Comme  la barre à usiner est entraînée en rotation et que la  tige 65a du poussoir est fixe, la face postérieure de  ladite barre est     taillée    en pointe conique, et un siège  conique correspondant est formé dans la face anté  rieure de la tige 65a, qui fait normalement saillie  au-devant de la pince 164.  



  Le poussoir de cette deuxième     forme    d'exécution  du dispositif de ravitaillement est     entraîné    le long des  tubes 109 et 110 de la même façon que le poussoir  de la     première    forme d'exécution, c'est-à-dire par  deux     fils    attachés à son     papillon    69a, ces fils étant  destinés à le tirer, l'un vers l'avant du dispositif de  guidage, sous l'action du contrepoids 70, et l'autre,  vers l'arrière de ce dispositif, sous l'action du moteur  75.

   Comme dans la première     forme    d'exécution, la  douille 160 et le manchon 165 sont engagés dans le  tube 109 du dispositif de guidage, tandis que les  papillons 69a et 171 font saillie à l'extérieur des    tubes 109 et 110, en passant par les parties     coïnci-          dantes    des fentes 109a et 110a de ces tubes.  



  Le papillon 69a du poussoir de cette deuxième  forme d'exécution commande le cycle des opérations  de ravitaillement du tour comme le papillon 69 de la  première forme d'exécution, en actionnant la tige 79,  lorsqu'il arrive dans sa position la plus avancée, et le  contact 105, lorsqu'il recule dans sa position arrière  extrême. La butée cylindrique 180 est placée sur le  prolongement du bras 87a du levier 87, dans une  position telle qu'elle entre en contact avec le chan  frein 179a de la queue 179 du levier 173 et fait bas  culer ce levier 173 dans la position représentée en  traits mixtes dans la     fig.    16, lorsque le doigt 90 du  bras 91 du levier 87 tombe dans l'entaille 92a de la  came 92.  



  Au moment où le levier 173 arrive dans la posi  tion représentée en traits     mixtes    dans la     fig.    16, son  bec 174 quitte la tête 175 de la tige 65a. Comme  celle-ci est immobilisée par la barre 49 en cours  d'usinage, le papillon 69a, la douille 160 et le man  chon 165 continuent à avancer seuls, sous l'action du  contrepoids 70. Au cours de cette dernière avance  du papillon<I>69a,</I> la partie antérieure de la pince 164  arrive sur l'extrémité postérieure de la barre 49. Par  ailleurs, le chanfrein 168a du cliquet 168 arrive aussi  sur la butée 180, qui fait basculer le cliquet 168 de  façon que son bec 170 libère le papillon 171 du man  chon 165.

   Au moment où ce papillon 171 est libéré,  le ressort<B>166</B> fait avancer le manchon 165 par rap  port à la douille 160, jusque dans la position repré  sentée dans la     fig.    17. Cette figure montre que le  manchon 165 ferme la pince 164 sur l'extrémité pos  térieure de la barre 49. Pour éviter dans ce cas que  le moteur 75 n'entre en fonction avant que la pince  164 ne se ferme, puisque le poussoir décrit doit reti  rer le reste de la barre usinée du canon 50 et de la  pince 21 de la poupée 3, lorsqu'il recule sous l'action  du moteur 75, on peut recourir à un relais légère  ment retardé à l'attraction pour actionner l'interrup  teur 125 du moteur 75, le relais 121 ne servant plus  qu'à fermer instantanément le contact de main  tien 126.  



  Lorsque ce dernier amène le poussoir à     proximité     de sa position arrière extrême, ledit poussoir actionne  un mécanisme (non représenté), qui a pour effet de  faire basculer un bras 181     (fig.    18) dans un plan  horizontal, de façon que ce bras entre en contact  avec le papillon 171 du manchon 165 et fasse recu  ler ce manchon jusqu'au moment où le bec 170 du  cliquet 168 saisit et retient le papillon 171 sous l'ac  tion du ressort 172. Ce mouvement de recul du man  chon 165 sous l'action du bras 181 a pour effet d'ou  vrir la pince 164. Lorsque le poussoir décrit continue  à reculer sous l'action du moteur 75, la tête 175 de  sa tige 65a arrive en contact avec une butée fixe 182.

    Cette butée 182 ne retient toutefois que la tige 65a ;  la douille 160 avec son papillon 69a peuvent conti  nuer à reculer seuls sous l'action du moteur 75. Au  cours de ce dernier mouvement, la tige 65a empêche      le reste de la barre usinée de demeurer dans la pince  164 et le bec 174 du levier 173 passe derrière la tête  175 de la tige 65a.  



  Le poussoir décrit se trouve ainsi à nouveau dans  sa position de départ, prêt à entrer en action contre  la nouvelle barre que le mécanisme d'alimentation  automatique introduit dans le dispositif de guidage,  constitué par les tubes<B>109</B> et 110. Le reste de la  barre 49 tombe, comme dans la première forme  d'exécution, à travers l'ouverture formée par les fen  tes 109b et 110b, dès qu'il est libéré de la pince 164  par la tige 65a.  



  Le mécanisme actionnant le bras 181 est agencé  de façon à retirer ce bras du chemin du poussoir aus  sitôt après qu'il a fait passer le papillon 171 derrière  le bec 170 du cliquet 168. Enfin, le contact 105 est  placé de façon que le papillon 69a ne l'actionne pas  avant que le bec 174 du levier 173 ait passé derrière  la tête 175 de la tige 65a.  



  Au lieu que la butée 180 soit montée sur le levier  87 elle pourrait aussi être montée sur un support  solidaire du bâti du tour. Dans ce cas, son emplace  ment devrait être réglé de façon que cette butée  assure le dégagement du levier 173 au moment où la  poupée 3 fait avancer la dernière pièce usinée à l'ex  trémité de la barre 49 en vue de son sectionnement  de ladite barre. De plus, les     papillons    69a et 171  devraient être montés sur des manchons indépen  dants, pivotés fous respectivement sur la douille 160  et sur le manchon de serrage 165, afin que la douille  <B>160,</B> la pince 164 et le manchon 165 puissent tour  ner avec la barre 49 à partir du moment où la pince  164 se ferme sur la barre 49 et jusqu'au moment où  la pince 21 de la poupée 3 s'ouvre à la fin du cycle  d'opérations du tour.  



  Au lieu que les poussoirs des deux formes d'exé  cution décrites soient actionnés en avant par un con  trepoids, et en arrière par un moteur, ils pourraient  aussi être actionnés par d'autres moyens, par exemple  par un servomoteur actionnant une chaîne sans fin,  à laquelle le poussoir serait attaché, ou par des  moyens pneumatiques ou     hydrauliques.     



  Par ailleurs, au lieu que le dispositif de guidage  soit constitué par une paire de tubes coaxiaux, il  pourrait aussi être constitué par un tambour-revolver  portant plusieurs tubes de guidage et un poussoir  par tube.  



  Dans ce cas, ledit tambour-revolver pourrait être  placé de façon que la barre en cours d'usinage soit  tenue par le tube qui se trouve dans la position supé  rieure du revolver. Les restes de barre retirés par les  dits poussoirs du canon et de la poupée du tour  pourraient alors être éliminés comme dans les for  mes d'exécution décrites, en tombant dans une par  tie centrale du tambour-revolver, après avoir passé  à travers une fente pratiquée dans la partie arrière  inférieure desdits tubes, un jet d'air comprimé souf  flant lesdits restes de barre hors dudit tambour.  



  Ces restes de barres pourraient toutefois aussi  être éliminés par une partie élargie de la fente livrant    passage aux papillons des poussoirs, au moment où  les tubes passent dans la position inférieure du     tam-          bour-revolver.    Ces tubes pourraient recevoir les nou  velles barres par exemple au moment où ils passent  dans une position qui précède la position supérieure  du revolver.

   Le dispositif de commande représenté  à la     fig.    11 pourrait enfin comprendre, outre un cir  cuit analogue à celui de l'interrupteur 134, pour faire  tomber les nouvelles barres dans les tubes du     tam-          bour-revolver,    un circuit agissant sur un électro-ai  mant qui fait avancer le tambour-revolver d'un pas  chaque fois qu'une barre a été usinée entièrement.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Dispositif de ravitaillement pour tour automati que à poupée mobile destiné à usiner des séries de pièces identiques à l'extrémité d'une barre à usiner, comprenant un dispositif de guidage des barres en cours d'usinage et un poussoir destiné, d'une part, à empêcher tout recul de la barre en travail, quand la poupée recule elle-même après avoir lâché cette barre et avant de la ressaisir pour la faire avancer pendant l'usinage d'une nouvelle pièce à son extré mité, et, d'autre part, à retirer, sous l'action d'un dis positif d'entrainement, le bout de barre restant encore dans la poupée du tour, ce dispositif d'entraînement ramenant ledit poussoir dans sa position arrière extrême, quand ce poussoir a atteint sa position la plus avancée,
    dispositif caractérisé en ce que ledit poussoir est agencé de façon à laisser échapper les dits bouts de barre, quand il arrive dans sa position arrière extrême, et en ce que ledit dispositif de gui dage présente une ouverture longitudinale dans sa partie postérieure, par laquelle lesdits bouts de barre peuvent passer librement sous l'effet de leur poids propre, quand ledit poussoir les a amenés avec lui jusque dans sa position arrière extrême. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Dispositif selon la revendication, dans lequel ledit dispositif de guidage des barres comprend un tube fixe présentant une fente longitudinale dans sa partie supérieure, de longueur au moins égale à celle des barres à usiner, pour laisser entrer les nouvelles barres à usiner sous l'effet de leur poids propre, ca ractérisé par le fait que ce tube présente une deuxième fente longitudinale dans sa partie inférieure et à son extrémité postérieure, de longueur suffisante pour laisser échapper lesdits bouts de barre. 2.
    Dispositif selon la sous-revendication 1, carac térisé en ce que ledit dispositif de guidage présente en outre un second tube situé à l'extérieur du premier et monté rotativement autour de celui-ci, ce tube exté rieur présentant deux fentes longitudinales capables d'être amenées simultanément en coïncidence avec les fentes du tube intérieur, lorsque le tube extérieur occupe une position angulaire prédéterminée par rap port au tube intérieur, ledit tube extérieur présentant, en outre, une surface en forme de came dans sa par- tie pastérieure,
    disposée de façon qu'une partie du- dit poussoir puisse amener le tube extérieur dans ladite position angulaire prédéterminée contre l'action d'un ressort de rappel, en agissant sur ladite surface en forme de came, lorsque ledit poussoir arrive dans sa position arrière extrême. 3.
    Dispositif selon la revendication, dans lequel ledit poussoir présente une tige engagée dans ledit dispositif de guidage, caractérisé en ce que l'extrémité antérieure de cette tige est fendue de façon à former deux bras entre lesquels une portée située à l'extré mité postérieure de ladite barre et de diamètre plus petit que celle-ci, peut tourner librement, ces deux bras présentant chacun une saillie interne destinée à s'engager dans une gorge de ladite barre située en avant de ladite portée. 4.
    Dispositif selon la sous-revendication 3, carac térisé par le fait que les deux dits bras du poussoir sont élastiques, de façon à pouvoir s'écarter l'un de l'autre quand ledit poussoir approche de l'extrémité postérieure de ladite barre et quand lesdites saillies internes sont en contact avec une pointe conique for mée à l'arrière de ladite barre, derrière ladite portée de celle-ci. 5. Dispositif selon la revendication, caractérisé en ce que ledit poussoir présente une pince agencée de façon à se refermer sur l'extrémité postérieure de ladite barre, au moment où le reste de la barre à usiner engagée dans la poupée doit être retiré de cette dernière.
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Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE1552203B1 (de) * 1965-03-25 1974-03-21 Andre Bechler Einrichtung zum zufuehren der materialstange und abfuehren des stangenrestes an drehautomaten

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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE1552203B1 (de) * 1965-03-25 1974-03-21 Andre Bechler Einrichtung zum zufuehren der materialstange und abfuehren des stangenrestes an drehautomaten

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