Dispositif de ravitaillement pour tour automatique L'objet de la présente invention est un dispositif de ravitaillement pour tour automatique à poupée mobile destiné à usiner des séries de pièces identi ques à l'extrémité d'une barre à usiner, comprenant un dispositif de guidage des barres en cours d'usinage et un poussoir destiné, d'une part, à empêcher tout recul de la barre en travail, quand la poupée recule elle-même après avoir lâché cette barre et avant de la ressaisir pour la faire avancer pendant l'usinage d'une nouvelle pièce à son extrémité, et, d'autre part, à retirer, sous l'action d'un dispositif d'entraînement, le bout de barre restant encore dans la poupée du tour, ce dispositif d'entraînement ramenant ledit pous soir dans sa position arrière extrême,
quand ce pous soir a atteint sa position la plus avancée.
Le but de cette invention est de créer un dispo sitif de ravitaillement qui permette à un tour de tra vailler pratiquement de façon entièrement autonome.
Dans les tours automatiques à poupée mobile, le ravitaillement n'était automatique que pour une barre ; mais chaque fois qu'une barre avait été usi née entièrement, il fallait introduire manuellement une nouvelle barre dans le dispositif de guidage du tour. Or, selon les pièces à fabriquer, une telle barre peut être usinée en un temps relativement court, de sorte que le tour ne pouvait pas rester en travail pen dant des périodes bien longues sans qu'un ouvrier s'en occupe.
Des dispositifs de ravitaillement en partie et même entièrement automatiques sont connus déjà depuis longtemps pour des tours à poupée fixe. Lors qu'une barre est complètement usinée sur un tour à poupée fixe, ces dispositifs de ravitaillement connus amènent automatiquement une nouvelle barre à usi ner dans le dispositif de guidage situé à l'arrière du tour et le poussoir, qui avait reculé préalablement jusque dans sa position arrière extrême, avance alors à nouveau en amenant la nouvelle barre dans la poupée, d'où elle en extrait le reste de l'ancienne barre en le poussant tout simplement à travers la pince de la poupée vers l'avant du tour.
Les dispositifs de ravitaillement connus pour tours à poupée fixe ne peuvent toutefois pas être uti lisés dans les tours à poupée mobile.
Ces tours automatiques à poupée mobile se dis tinguent entre autres des tours à poupée fixe par le fait que la poupée mobile est généralement beaucoup plus éloignée des outils que la poupée fixe. En effet, dans les tours à poupée fixe, les burins ou autres outils travaillent directement devant la pince de la poupée, sur une partie de la barre à usiner qui est par conséquent bien tenue dans ladite pince et qui est assez courte pour ne pas fléchir sous l'action des outils.
Quoique la poupée des tours à poupée mobile puisse, dans des cas exceptionnels, être avancée au point que sa pince se trouve à proximité presque immédiate des outils, elle fait en général tourner l'ex trémité antérieure de la barre à usiner dans un canon intercalé entre la poupée et les outils, ce canon ayant pour effet de tenir fermement l'extrémité de la barre pendant le travail des outils. En d'autres termes, ce canon joue dans les tours à poupée mobile le rôle de la pince de la poupée dans les tours à poupée fixe, en ce. qui concerne la tenue de la barre pendant le travail des outils.
Il s'ensuit qu'il reste toujours dans ces tours à poupée mobile, un bout de barre relativement long, qui ne peut plus être usiné, ce bout de barre ayant son extrémité postérieure encore engagée dans la pince de la poupée et son extrémité antérieure dans le champ d'action des outils. Cela suppose donc que ce bout de barre a une longueur égale au moins à la somme de la longueur de la pince de la poupée, de la distance entre cette pince et le canon, qui est en tout cas supérieure à la course axiale de la poupée, et de la longueur du canon.
Il en résulte que ce bout de barre ne peut pas être poussé à travers la pince de la poupée et le canon par une nouvelle barre, principalement parce que les tours automatiques à poupée mobile du type indiqué ci-dessus sont généralement équipés d'un appareil auxiliaire monté sur le bâti du tour en face de la poupée et portant des outils tels que des mèches, des forets, des tarauds, des filières, destinés à se placer successivement dans l'axe de la poupée et du canon pour effectuer des opérations d'usinage sur la pièce en travail à l'extrémité de la barre à usiner.
Cet appareil auxiliaire se trouve en effet à une dis tance telle du canon qu'il n'y a pas de place entre ce dernier et les outils de l'appareil auxiliaire pour per mettre au bout de barre devenu inutilisable et qui est encore engagé dans la poupée et le canon, d'être extrait de ces éléments par l'avant du tour.
De plus, les tours automatiques à poupée mobile du type indiqué ci-dessus sont souvent agencés de façon que le burin séparant la pièce usinée de la barre à usiner reste engagé à fond en position de travail, pendant tout le temps que la pince de la poupée s'ou vre et que la poupée recule pour ressaisir la barre et la faire avancer d'un nouveau pas pour usiner une nouvelle pièce. Il s'ensuit que ce burin tient lieu de butée à la barre pendant que la pince <B>dé</B> la poupée est ouverte, la barre étant maintenue en contact avec ce burin par le poussoir dudit dispositif de guidage.
Or, si la nouvelle barre à usiner devait extraire le reste de l'ancienne barre, en le poussant vers l'avant du tour, à travers la pince de la poupée et le canon, il ne serait plus possible d'utiliser ledit burin de sec tionnement comme arrêt de barre pendant l'ouver ture de la pince de la poupée.
Enfin, dans le cas de barres à usiner de petit diamètre, la nouvelle barre à usiner ne pourrait pas pousser le reste de l'ancienne barre vers l'avant du tour, à travers la pince de la poupée et le canon, même si aucun appareil auxiliaire n'était placé immé diatement devant le canon et même si ledit burin de sectionnement ne tenait pas lieu de butée à la barre en cours d'usinage, pendant l'ouverture de la pince de 1a poupée. En effet, dans l'espace libre qui sépare le canon de la pince de la poupée, l'extrémité anté rieure de la nouvelle barre ne resterait pas en con tact avec l'extrémité postérieure du reste de l'an cienne barre ; l'une ou l'autre desdites barres flam berait et la nouvelle passerait à côté de l'ancienne, sans parvenir à la pousser à travers le canon.
Dans. son brevet No 349859, la titulaire a déjà prévu de rendre automatique l'introduction d'une nouvelle barre à usiner dans la poupée du tour. Pour obtenir ce résultat, le dispositif de ravitaillement décrit dans ce brevet comprend un certain nombre de poussoirs reliés axialement chacun à une barre à usiner. Lorsqu'une barre est usinée dans toute la mesure possible, le poussoir relié à cette barre est retiré vers l'arrière du dispositif de ravitaillement avec le reste inutilisable de la barre. Le dispositif de ravitaillement décrit dans ce brevet ne permet aussi un travail automatique que pendant le temps qu'il faut au tour pour usiner toutes les barres associées aux poussoirs en question.
En revanche, le dispositif de ravitaillement selon la présente invention permet un travail autonome du tour de durée beaucoup plus longue. Pour cela, ce dispositif comprend un poussoir agencé de façon à laisser échapper lesdits bouts de barres, quand il arrive dans sa position arrière extrême. De plus, le dispositif de guidage de ce dispositif de ravitaille ment présente une ouverture longitudinale dans sa partie postérieure, par laquelle lesdits bouts de barre peuvent passer librement sous l'effet de leur poids propre, quand ledit poussoir les a amenés avec lui jusque dans sa position arrière extrême. Deux formes d'exécution du dispositif de ravitail lement selon l'invention sont représentées, schémati quement et à titre d'exemple, au dessin annexé.
La fig. 1 est une vue générale en élévation d'un tour équipé d'un dispositif de ravitaillement consti tuant la première forme d'exécution.
La fig. 2 est une vue partielle en plan et à plus grande échelle de certains organes du tour de la fig. 1, avec coupe selon l'axe de la poupée.
La fig. 3 est une vue partielle en élévation et à plus grande échelle d'autres organes de ce tour, depuis la face arrière de celui-ci.
La fig. 4 est une vue schématique en bout de cer tains organes de la fig. 3, depuis la droite de celle-ci. La fig. 5 est une vue en élévation à plus grande échelle de certains organes dudit dispositif de ravi taillement.
La fig. 6 est une vue en plan des organes de la fig. 5.
La fig. 7 est une coupe transversale des organes représentés aux fig. 5 et 6.
Les fig. 8, 9, 10 sont des vues analogues aux fig. 5, 6, 7, lesdits organes du dispositif de ravitail lement étant dans une autre position de travail.
La fig. 11 est un schéma des connexions électri ques de différents organes de commande dudit tour. La fig. 12 est une vue en élévation et à plus grande échelle, d'un détail de la première forme d'exécution.
La fig. 13 est une vue en bout de l'organe repré senté à la fig. 12. La fig. 14 représente une partie de la fig. 12 par tiellement en coupe et à une échelle encore plus grande.
La fig. 15 est une coupe à plus grande échelle selon la ligne XV-XV de la fig. 1.
La fig. 16 est une vue en élévation, avec certai nes parties en coupe, de quelques éléments de la deuxième forme d'exécution, et les fig. 17 et 18 sont des vues analogues à la fig. 16, lesdits éléments étant représentés respectivement dans deux autres positions de travail. Le tour automatique représenté à la fig. 1 com prend un bâti 1 monté sur un socle 2. Ce bâti 1 porte une poupée 3, un support 4 et un appareil auxi liaire 5.
La poupée 3, dont la fig. 2 représente une coupe axiale à grande échelle, selon un plan horizontal, est montée sur une glissière longitudinale 6 du bâti 1 du tour, de façon à pouvoir se déplacer axialement sur le bâti 1 du tour. Les mouvements axiaux de la pou pée 3 sont commandés à partir d'une came calée sur un arbre 7 pivoté dans des paliers portés par des lunettes 8, qui sont solidaires du bâti 1 et sont situées derrière celui-ci dans la fig. 1, de façon que l'arbre à cames 7 s'étende le long du bâti 1, parallèlement à l'axe de la poupée 3.
Ladite came calée sur l'arbre 7 provoque les déplacements axiaux de la poupée 3 en agissant tout d'abord sur un culbuteur 9, qui est pivoté dans des paliers portés par des supports soli daires du bâti 1, autour d'un axe parallèle à celui de la poupée 3. A l'une de ses extrémités, ce culbuteur 9 porte un bec qui suit les rampes de la came calée sur l'arbre 7, et à son autre extrémité un galet 10, en contact avec un galet 11, porté par le bras hori zontal d'un levier coudé 12 basculant autour d'un axe transversal 13, dont les paliers sont solidaires du bâti 1 du tour. Le bras vertical du levier 12 porte un plot 14, dont la distance par rapport à l'axe 13 peut être réglée par déplacement de ce plot le long du bras vertical du levier 12.
Lorsque le levier 12 pivote autour de son axe 13 sous l'action du culbuteur 9, son plot 14 appuie contre le bord d'une plaque 15a, fixée de façon réglable dans une glissière 15 solidaire du corps de la poupée 3. Le plot 14 pousse ainsi la poupée 3 vers l'avant du tour, contre l'action d'un puissant ressort de rappel (non représenté) agissant sur la poupée, lorsque le levier 12 bascule dans le sens antihoraire de la fig. 1 sous l'action du cul buteur 9. Ledit ressort de rappel a ainsi pour effet de maintenir, d'une part, les galets 10 et 11 en contact l'un avec l'autre, et, d'autre part, ledit bec du cul buteur 9 en contact avec sa came.
Comme le montre la fig. 2, la poupée 3 présente une broche rotative 16 pivotée, d'une part, dans un manchon 17 solidaire d'une lunette antérieure 18 du corps 19 de la poupée 3, et, d'autre part, dans un manchon analogue, porté par une lunette postérieure (non représentée) du corps 19 de la poupée 3. La broche 16 est entraînée en rotation par une poulie 20 clavetée sur elle, et elle porte une pince 21 à trois mors, dont la fermeture et l'ouverture sont comman dées par des manchons de serrage 22, 23 et 24, pla cés bout à bout à l'intérieur de la broche 16, sous l'action de deux chiens 25 pivotant autour d'axes 26 solidaires de la broche 16.
Ces chiens 25 présentent chacun un bec 25a en contact avec la face posté rieure du manchon 24 et un bec 25b en contact avec un manchon 27 coulissant sur la broche 16 et dont l'extrémité 28 est tronconique. Un second manchon 29 entoure le manchon 27. Tandis que ce dernier tourne avec la broche 16, le manchon 29 reste immo bile, ces deux manchons 27 et 29 sont toutefois liés l'un à l'autre en direction axiale par un roulement à billes 30. Quoique le manchon 27 soit engagé à fric tion sur la broche 16 et tourne avec elle, il peut néanmoins être déplacé axialement par rapport à celle-ci, sous l'action d'un étrier 31 pivoté autour d'un axe vertical 32 engagé dans une lunette 33 soli daire du corps 19 de la poupée 3.
Outre les deux joues 31a, qui passent respectivement au-dessus et au-dessous du manchon 29 et qui portent des gou jons 34 saisissant ce manchon 29,. l'étrier 31 présente encore un bras 31b portant une rotule 35 engagée dans une gorge 36 d'un culbuteur 37. Ce dernier présente des pivots 38 qui sont portés par des paliers formés dans des parties solidaires du bâti 1 du tour, de façon que le culbuteur 37 puisse basculer autour d'un axe parallèle à celui de la poupée. Le culbuteur 37 présente en outre un bras supérieur 39 muni d'un bec 40 qui peut être actionné par une oreille 41 d'une came 42 calée sur l'arbre 7, et un bras infé rieur (non représenté) également muni d'un bec qui peut être actionné par une oreille 43 de la came 42.
Un puissant ressort 44 est enfin intercalé entre la pince 21 et le manchon 22, pour séparer ces deux pièces l'une de l'autre et permettre à la pince 21 de s'ouvrir. Dans la position représentée à la fig. 2, le ressort 44 maintient une portée 45 de la pince 21 en contact avec un rebord interne 46 d'un embout 47 vissé à l'extrémité de la broche 16. Ce ressort 44 est comprimé par les chiens 25, qui maintiennent les manchons 24, 23 et 22 en position avancée, de façon que l'extrémité interne tronconique 48 du manchon 22 appuie sur la face correspondante de la pince 21 et ferme celle-ci sur la barre à usiner 49 (fig. 1).
L'ouverture de la pince 21 se produit au moment où l'oreille 41 de la came 42 arrive en contact avec le bec 40 du bras supérieur 39 du culbuteur 37 et fait basculer ce dernier de façon que sa gorge 3,6 se rap proche de l'axe de la poupée. Ce mouvement du cul buteur 37 fait basculer l'étrier 31 dans le sens horaire dans la fig. 2 autour de son axe 32 et les goujons 34 des joues 31a de cet étrier 31 déplacent les man chons 29 et 27 vers l'avant du tour en permettant aux becs 25b des chiens 25 de se rapprocher de l'axe de la broche 16. Lorsque le manchon 27 se déplace vers l'avant, les becs 25b tombent effectivement sur la broche 16, sous l'action du ressort 44, qui pousse les manchons 22, 23 et 24 contre les becs 25a des chiens 25.
Ce basculement des chiens 25 permet ainsi au ressort 44 d'éloigner la face tronconique 48 du manchon 22 de la face correspondante de la pince 21. Celle-ci se referme au moment où l'oreille 43 de la came 42 arrive en contact avec le bec du bras inférieur (non représenté) du culbuteur 37 et déplace ce dernier de façon à ramener la gorge 36 dans la position représentée à la fig. 2. Ce basculement du culbuteur 37 provoque un basculement correspondant de l'étrier 31 autour de son axe 32 et les manchons 27 et 29 reviennent dans leur position initiale, l'extré mité tronconique 28 du manchon 27 s'engageant sous les becs 25b des chiens 25 et faisant basculer ceux-ci.
Ce dernier mouvement des chiens 25 ramène les man chons 24, 23 et 22 dans leur position de départ vers l'avant de la broche 16, la face tronconique 48 du manchon antérieur s'engageant sur la face correspon dante de la pince 21. Les organes commandant l'ou verture et la fermeture de la pince 21 restent dans les deux positions respectives décrites ci-dessus par friction et plus particulièrement par la friction du manchon 27 sur la broche 16. Cette friction est encore augmentée en position de fermeture de la pince 21 par les chiens 25, dont les becs 25b ap puient très fortement sur le manchon 27 sous l'action du ressort 44 de section rectangulaire.
La position angulaire des oreilles 41 et 43 de la came 42 autour de l'arbre 7 est réglée par rapport à la came commandant le culbuteur 9, de façon que l'oreille 41 provoque l'ouverture de la pince 21 de la poupée au moment où la came commandant le culbuteur 9 s'apprête à laisser reculer la poupée 3 sous l'action de son ressort de rappel, et de façon que l'oreille 43 provoque la fermeture de la pince 21 au moment où la poupée 3 est arrivée dans sa position arrière extrême sous l'action dudit ressort.
L'extrémité antérieure de la barre à usiner 49, que la pince 21 entraîne en rotation avec la broche 16 de la poupée, est engagée dans un canon 50 porté par le support 4 (fig. 1). Ce canon, qui peut être fixe ou mobile rotativement, sert à tenir l'extrémité anté rieure de la barre 49 pendant que les outils du tour sont en travail. Ces outils comprennent des burins 51, montés sur des coulisseaux 52 qui peuvent se déplacer radialement par rapport à l'axe du tour, dans des glissières du support 4. Les burins 51, dis posés en éventail sur le support 4, sont poussés vers la pièce à usiner à l'extrémité de la barre 49 par des culbuteurs 53 soumis à l'action de cames (non repré sentées) calées sur l'arbre 7.
Ces burins 51 sont des tinés à entrer successivement en action pour usiner les faces latérales desdites pièces.
L'un d'entre eux sert à séparer ces pièces de la barre 49, au fur et à mesure que leur usinage est ter miné. La came commandant ce burin de tronçonne ment est taillée de façon que ledit burin reste engagé à fond, en position de travail, après le tronçonne ment de la pièce usinée, pendant que la pince 21 s'ouvre sous l'action de l'oreille 41, et que la pou- pée recule sous l'action de son ressort de rappel, jus qu'au moment où la pince 21 se referme sous l'action de l'oreille 43 de la came 42.
Outre les burins 51, le tour représenté à la fig. 1 comprend encore des outils portés par l'appareil auxi liaire 5 et destinés à travailler en bout, à partir de la face antérieure des pièces usinées à l'extrémité de la barre 49. A part une filière 54, cet appareil 5 peut encore porter des mèches ou des forets en vue de percer des trous axiaux dans les pièces à usiner ; il peut aussi porter un ou plusieurs tarauds, afin de tailler des filets dans l'un ou l'autre desdits trous ; il peut enfin porter d'autres filières que la filière 54, afin de tailler des filets sur plusieurs portées de diamètres différents de la pièce à usiner. Cet appa reil auxiliaire 5 est agencé de façon à amener succes sivement tous ses outils dans l'axe de la poupée 3.
Dans ce but, il peut comprendre une bascule ou un tambour revolver actionnés à partir d'une came por tée par l'arbre 7. L'outil de l'appareil 5 qui a été amené dans l'axe de la poupée 3 est alors poussé vers celle-ci, en position de travail, par une came en forme de cloche calée sur l'arbre 7, par l'intermé diaire d'un culbuteur non représenté. Pour permettre ce mouvement axial des outils de l'appareil 5 par rap port à la bascule ou au tambour revolver de cet appa reil, lesdits outils sont montés dans des broches mobi les axialement et rotativement dans la bascule ou le tambour revolver. Ces broches sont entraînées en rotation par des poulies 55 et 56 que des courroies de transmission relient à une poulie d'entraînement logée dans le socle 2 du tour.
Ce socle 2 sert aussi à loger le moteur principal du tour, qui entraîne, d'une part, la poulie 20 de la poupée 3, et, d'autre part, l'arbre à cames 7 par l'intermédiaire d'une poulie 60 (fig. 4), montée rotativement sur un tourillon 61 situé à l'arrière du bâti 1 du tour. Cette poulie 60 est solidaire d'un pignon 62 en prise avec un pignon 63 portant un manchon 63a et monté fou sur une portion d'un arbre transversal 57, qui fait saillie der rière le bâti 1 du tour. Le pignon 63 entraîne l'arbre à cames 7 par l'intermédiaire d'une vis sans fin 58 et d'une roue tangente 59, la vis 58 étant solidaire d'un arbre creux 64 coaxial à l'arbre 57 et portant un manchon 64a.
Les manchons 63a et 64a consti tuent les éléments d'un accouplement à griffes reliant le pignon 63 à l'arbre creux 64. Cet accouplement à griffes est normalement actif, de sorte que les rota tions de la poulie 60 sont transmises à la vis 58 et par conséquent à l'arbre 7. Cet accouplement peut toutefois être débrayé en déplaçant le pignon 63 et son manchon 63a avec l'arbre 57 vers la droite dans la fig. 4.
Il résulte de la description précédente du tour que toutes les fonctions tant de la poupée que des outils de celui-ci sont commandées à partir de l'arbre à cames 7, dont la vitesse de rotation est réglée de façon qu'un tour de cet arbre corresponde à un cycle complet d'opérations d'usinage destinées à décolleter une pièce à l'extrémité de la barre 49. Le mouve- ment relativement lent de l'arbre 57 est toutefois indépendant du mouvement de rotation de la poulie 20 de la poupée 3. La rotation de l'arbre 7 peut en particulier être suspendue par débrayage de l'accou plement 63a, 64a, tout en laissant la broche 16 de la poupée 3 continuer à tourner.
Pendant le travail, la partie des barres à usiner 49 qui se trouve à l'arrière de la poupée 3 est soute nue par un dispositif de guidage situé dans le prolon gement du bâti 1 du tour, derrière la poupée 3 de celui-ci. Ce dispositif de guidage, décrit en détail ci- après, a son extrémité antérieure fixée à une potence 66 (fig. 1) solidaire du bâti 1 du tour et son extrémité postérieure fixée à un montant 67. Des montants intermédiaires 68 le soutiennent de place en place pour éviter tout fléchissement de celui-ci entre ses extrémités. Ce dispositif de guidage comprend un poussoir présentant une tige 65 et un papillon 69 (fig. 12) solidaire de cette tige.
La tige 65 de ce poussoir appuie contre l'extrémité postérieure de la barre 49 sous l'action d'un contrepoids 70 (fig. 1) qui agit sur un tambour rotatif 71 monté au sommet du montant 67 et autour duquel est enroulé un fil 72, qui passe sur des poulies de renvoi 73 et 74, montées respectivement sur le montant 67 et la potence 66, et dont l'extrémité est attachée au papillon 69 du poussoir.
Le contrepoids 70 doit être choisi assez grand pour que la pression qu'il exerce sur le pous soir (65, 69) suffise à maintenir la barre à usiner 49 en contact avec le burin de tronçonnement, lorsque la poupée recule après l'usinage d'une pièce à l'extré mité de cette barre 49, pour ressaisir cette dernière dans sa pince 21 en vue de commencer l'usinage d'une nouvelle pièce à l'extrémité de ladite barre. Le contrepoids 70 ne doit cependant pas exercer une pression trop forte sur l'extrémité postérieure de la barre 49, sinon il risquerait de faire flamber cette barre.
Il ressort de la description précédente que la barre à usiner 49 et par conséquent le poussoir (65, 69) agissant sur l'extrémité postérieure de cette barre avancent pas à pas à chaque cycle complet d'opéra tions du tour, chaque pas correspondant à un mouve ment d'avance de la poupée 3 à partir de sa position arrière extrême jusque dans sa position avant extrême car ledit poussoir reste évidemment immobile chaque fois que la poupée recule. Il arrive ainsi un moment où l'extrémité antérieure de la tige 65 du poussoir arrive à proximité de la poupée 3.
Si la broche 16 de celle-ci a une ouverture centrale de diamètre suffi sant, la tige 65 pourra encore entrer dans cette broche 16 et continuer à pousser la barre à usiner 49 jus qu'au moment où l'extrémité antérieure de cette tige 65 arrive derrière la pince 21 de la poupée. A ce moment-là, le poussoir (65, 69) occupe sa position la plus avancée possible. Cela n'aurait en effet aucun sens de faire entrer la tige 65 dans la pince 21 de la poupée car cette pince ne tiendrait alors plus la barre à usiner et cette dernière ne serait par consé quent plus entraînée en rotation.
Lorsque le poussoir (65, 69) s'approche de sa position la plus avancée, il déclenche des organes de commande décrits ci-après qui ont entre autres pour effet de mettre un moteur auxiliaire 75 en marche. Un fil 76, attaché au papillon 69 du poussoir et passant sur une poulie de renvoi 77 portée par un bras solidaire du montant 67, est enroulé sur un tambour 78 calé sur l'arbre du moteur 75.
Le sens de rotation de ce moteur est choisi de façon qu'il ramène, par l'intermédiaire du fil 76, le poussoir (65, 69) de sa position avant extrême jusque dans une position arrière extrême, dans laquelle ce pous soir déclenche des organes de commande décrits ci- après, qui ont entre autres pour fonction d'arrêter le moteur auxiliaire 75 et d'abandonner le poussoir à l'action exclusive du contrepoids 70.
Lorsque le poussoir. (65, 69) s'approche de sa position la plus avancée, .son papillon 69 arrive à un moment donné dans la position représentée à la fig. 3, dans laquelle il s'apprête à entrer en contact avec une tige transversale 79 portée par une barre longitu dinale 80. Cette barre 80 est articulée à ses deux extrémités, d'une part, à une bielle 81, et, d'autre part, à l'extrémité d'un bras 82a d'un levier 82 pivo tant autour d'un tourillon 83 solidaire du bâti 1 du tour.
Lorsque le papillon 69 entraîne la tige 79 vers la droite dans la fig. 3, au cours de son mouvement d'avance, la barre 80 fait pivoter le levier 82 dans le sens horaire, contre l'action d'un ressort de rappel 84 agissant sur l'extrémité d'un bras 82b du levier 82. Ce dernier présente enfin un bras 82c portant une butée de blocage 85. Dans la position représen tée à la fig. 3, la butée 85 retient une butée 86 soli daire du bras 87a d'un levier 87 pivoté autour d'un tourillon 88, solidaire du bâti 1 du tour.
Lorsque le levier 82 pivote dans le sens horaire sous l'action du papillon 69 entraînant la tige 79, la butée 85 libère la butée 86, de sorte que le levier 87 peut se dépla cer dans le sens antihoraire sous l'action de son res sort 89. Lorsque la butée 85 du levier 82 libère la butée 86 du levier 87, ce dernier ne bascule toutefois que d'un tout petit angle, jusqu'au moment où un doigt 90, fixé à une saillie 91 du bras 87a, tombe sur une came 92 calée sur l'arbre 7, à l'extrémité pos térieure de celui-ci. Le levier 87 ne poursuit sa course sous l'action du ressort 89 qu'au moment où son doigt 90 tombe dans une entaille 92a que présente la came 92.
Cette dernière est orientée sur l'arbre 7 de telle façon que le doigt 90 arrive dans l'entaille 92a au moment précis où la pince 21 de la poupée 3 s'ouvre à la fin d'un cycle d'opérations du tour.
Le basculement du levier 87 provoque le dépla cement vers la droite, dans la fig. 3, d'une tige de poussée 93, dont une extrémité est articulée à l'extré mité d'un bras 87b du levier 87, et dont l'autre extré mité est articulée à un levier coudé 94 monté rotati- vement sur un tourillon 95 solidaire du bâti 1 du tour. Ce levier coudé 94 porte une butée d'arrêt 96 qui retient une butée 97 fixée au bras 98a d'un levier de débrayage 98 à trois bras, qui est pivoté dans une lunette 99 solidaire du bâti 1 du tour. Un ressort de rappel 100 agit sur le bras 98b du levier 98 de façon à faire appuyer la butée 97 contre la butée 96.
Ce levier 98 porte enfin un doigt 101 à l'extrémité de son bras 98c, qui est en contact avec une portée 63b du pignon 63. Lorsque la butée 96 libère la butée 97, le levier 98 bascule sous l'action du ressort 100 et son doigt 101 écarte le pignon 63 et son man chon 63a du manchon 64a de l'arbre creux 64. La transmission de la poulie 60 à l'arbre à cames 7 est ainsi interrompue. L'engagement des butées 96 et 97 est réglé de façon que la première ne libère pas la seconde au moment même où la butée 85 du levier 82 libère la butée 86 du levier 87, mais seulement au moment où le doigt 90 du levier 87 tombe dans l'en taille 92a de la came 92.
En d'autres termes, l'arbre à cames 7 n'est pas débrayé au moment même où le papillon 69 du poussoir commence à entraîner la tige 79 ; il n'est débrayé qu'au moment où le cycle d'opé rations du tour qui a commencé avant que le papil lon 69 n'entre en contact avec la tige 79, se termine complètement. Ce n'est aussi qu'à la fin de ce cycle qu'un nez 102 du bras 87a du levier 87 actionne l'élément mobile 103 d'un contact à impulsions 104, logé dans un circuit de commande décrit ci-après, qui a pour effet de mettre le moteur auxiliaire 75 en marche. Ce dernier n'est donc mis en marche qu'au moment où la pince 21 de la poupée 3 s'ouvre à la fin d'un cycle d'opérations du tour.
Le moteur 75 reste en marche jusqu'au moment où le papillon 69 arrive dans une position arrière extrême, dans laquelle il actionne l'élément mobile d'un contact 105 (fig. 5, 6, 8, 9 et 11), quia pour effet de déclencher une série d'opérations de com mande décrites ci-après. Ces opérations de commande ont entre autres pour effet d'exciter les bobines d'électro-aimants 106 et 106a. L'armature 107 du premier de ces électro-aimants est constituée par un levier basculant autour d'un tourillon 108 solidaire du bâti du tour ; elle est reliée par une articulation à l'arbre transversal 57.
Lorsque l'électro-aimant 106 est excité, il attire son armature 107 et ramène le pignon 63 et son manchon 63a contre le manchon 64a de l'arbre creux 64, de façon à embrayer à nou- nouveau l'arbre à cames 7. L'action de l'électro aimant 106 sur l'armature 107 est suffisante pour vaincre l'action du ressort 100 qui agit sur le levier de débrayage 98. Ce dernier est par conséquent ramené dans la position représentée aux fig. 3 et 4. Comme l'électro-aimant 106a est excité en même temps que l'électro-aimant 106, l'armature de cet électro-aimant 106a, constituée par le levier 87, est attirée en même temps que l'armature 107.
De même que pour cette dernière, l'attraction de l'électro aimant 106a est suffisante pour vaincre la résistance du ressort 89. En d'autres termes, le levier 87 revient à sa position initiale représentée à la fig. 3, en même temps que le levier 98. Ce dernier est donc retenu à nouveau en position d'embrayage par le jeu des bu tées 96 et 97. Par ailleurs, en revenant à sa position initiale, la butée 86 passe devant sa butée de blocage 85, dans la position représentée à la fig. 3. Le levier 82, la barre 80 et la bielle 81 sont naturellement ramenés par le ressort 84 dans la position de la fig. 3, aussitôt que le papillon 69 quitte la tige 79 sous l'action du moteur auxiliaire 75.
Les fig. 5 à 10 représentent quelques détails du dispositif de guidage des barres à usiner, situé à l'ar rière de la poupée 3 du tour. Ce dispositif comprend un tube intérieur 109 et un tube extérieur 110, monté rotativement autour du tube 109 et maintenu norma lement par un ressort (non représenté) dans la posi tion angulaire représentée à la fig. 7.
Le poussoir (65, 69) de la première forme d'exécution du dispositif de ravitaillement est repré senté en détail et à plus grande échelle aux fig. 12 à 14. La tige 65 de ce poussoir est engagée dans le tube intérieur 109. Quant au papillon 69 de ce pous soir, il passe à travers des fentes longitudinales 109a et 110a des tubes 109 et 110. La fig. 7 montre que ces fentes longitudinales 109a et 110a sont prati quées dans la partie supérieure des tubes 109 et 110. Dans la position normale de travail le tube 110 ferme l'ouverture 109a du tube 109.
Une entrée 111 verticale est pratiquée à l'extré mité antérieure de la tige 65 du poussoir, de façon à former deux bras élastiques 112 à l'extrémité de cette tige 65 (fig. 14), ces bras 112 présentant des saillies internes 113. L'extrémité postérieure de la barre à usiner 49 présente de son côté une gorge 114 et une portée 115 de diamètre plus petit que celui de la barre, cette portée 115 étant engagée entre les bras 112 de la tige 65 du poussoir, de façon que les sail lies internes 113 de ces bras 112 soient engagées dans la gorge 114.
L'extrémité postérieure de la barre 49 est enfin taillée de façon à présenter une pointe coni que 116 engagée dans un logement de forme cor respondante 117 de la tige 65, ce logement 117 ser vant de palier à la barre 49, qui est entraînée en rota tion par la poupée 3 du tour, tandis que la tige 65 du poussoir est immobile. Les bras 112 et leurs saillies internes sont conformés de façon à s'écarter l'un de l'autre, quand le poussoir est approché de l'extrémité postérieure de la barre 49, les saillies 113 glissant tout d'abord sur les parois de la pointe conique 116, puis le long de la portée 115 avant de s'engager dans la gorge 114.
Par ailleurs, ces bras 112, et plus parti culièrement leurs saillies 113, sont agencés de façon à entraîner la barre 49 vers la droite quand le pous soir se déplace lui-même dans cette direction.
Les fig. 5 à 7 représentent le poussoir au moment où son papillon 69 est en contact avec la tige 79, c'est-à-dire au moment où le reste de la barre 49, qui ne peut plus servir à usiner de nouvelles pièces, doit être retiré de la poupée 3 et du canon 50 du tour, afin qu'une nouvelle barre à usiner puisse être mise en place.
Ainsi qu'il a été dit ci-dessus, l'entraînement vers l'avant de la tige 79 par le papillon 69 du poussoir a pour effet d'enclencher le moteur 75, qui déplace alors le poussoir (65, 69), ainsi que le reste de la barre 49, vers la droite dans les fig. 5 et 6, jusqu'au moment où ce poussoir arrive dans la position repré sentée aux fig. 8 et 9 où son papillon 69 actionne le contact<B>105.</B> Le tube extérieur 110 présente une sur face 118 en forme de came (à l'extrémité postérieure de sa fente longitudinale 110a) disposée de façon que le papillon 69 fasse tourner ce tube 110 autour du tube 109,à partir de la position représentée dans la fig. 7, jusque dans celle qui est représentée à la fig. 10,
quand le papillon 69 du poussoir arrive dans sa position arrière extrême représentée aux fig. 8 et 9. Les fig. 7 et 10 montrent que cette rotation du tube extérieur 110 amène les fentes longitudinales 109a et 110a des tubes 109 et 110 en coïncidence, de façon qu'une nouvelle barre à usiner puisse être placée dans le tube intérieur 109, en passant à tra vers l'ouverture formée par les fentes 109a et 110a. Dans leurs parties postérieures les tubes 109 et 110 présentent en outre des fentes 109b et 110b, la fente 109b étant normalement fermée par le tube 110, comme le montre la fig. 7.
En revanche, lorsque le papillon 69 du poussoir a amené le tube 110 dans la position de la fig. 10, les deux fentes 109b et 110b coïncident et forment une ouverture dans la partie inférieure du dispositif de guidage composé des deux tubes 109 et 110. L'emplacement et la longueur de ces fentes 109b et 110b sont choisis de façon que le reste de la barre 49, retiré du canon 50 et de la pou pée 3 du tour par le poussoir (65, 69), quand celui- ci est actionné par le moteur 75, puisse tomber hors des tubes 109 et 110, à travers l'ouverture formée par les fentes 109b et 110b, quand le poussoir arrive dans sa position arrière extrême représentée aux fig. 8et9.
Les circuits commandés par les contacts 104 et 105 sont représentés dans le schéma de la fig. 11. Les différents éléments de ces circuits sont alimentés à partir de la ligne (119, 120), dont la tension peut être dérivée, par exemple, de deux des phases du réseau d'alimentation triphasé du moteur principal du tour, après avoir été éventuellement redressée. Les éléments mobiles des contacts 104 et<B>105</B> sont repré sentés dans le schéma de la fig. 11 dans la position qu'ils occupent normalement, lorsque le tour est en travail. Ainsi qu'il a été dit précédemment, le con tact 104 est actionné par le nez 102 du levier 87, au moment où le doigt 90 de ce levier tombe dans l'en taille 92a de la came 92.
Le contact 104 est agencé de façon à ne se fermer que pendant un temps très court. En d'autres termes, quand le nez 102 tombe sur l'élément 103, le contact 104 se ferme, puis s'ou vre aussitôt. L'impulsion qu'il transmet ainsi dans le circuit formé par le conducteur 119, le contact 105, le conducteur 122, le contact 104, les conducteurs 123 et 124, la bobine du relais 121 et le conducteur 120, suffit pour que le relais 121 ferme l'interrupteur 125 et le contact de maintien 126. Au moment où le contact 104 s'ouvre après ladite impulsion, le relais 121 reste excité, du fait que le contact 126 ferme le circuit comprenant le conducteur 119, le contact 105, les conducteurs 122 et 127, le contact 126, le con ducteur 124, la bobine 121 et le conducteur 120. Le contact 126 maintient ainsi l'interrupteur 125 fermé.
Ce dernier est branché sur un conducteur 128 faisant partie du circuit d'alimentation du moteur 75. L'im pulsion donnée par le contact 104 sous l'action du nez 102 suffit donc à fermer l'interrupteur 125, à mettre le moteur 75 en marche et à laisser ce der nier marcher jusqu'à ce que le poussoir (65, 69) ait été retiré de sa position avant extrême dans sa posi tion arrière extrême, dans laquelle son papillon 69 actionne l'élément mobile du contact 105 et le fait passer dans son autre position de fonctionnement.
Dès que l'élément mobile du contact 105 quitte la position représentée dans le schéma de la fig. 11 sous l'action du papillon 69, le courant passant dans la bobine du relais 121 est interrompu et l'interrupteur 125, ainsi que le contact de maintien 126 s'ouvrent aussitôt. Le moteur 75 s'arrête et le poussoir (65, 69) est abandonné à l'action du contrepoids 70, qui entraîne ce poussoir (65, 69) à nouveau en direction de la poupée 3 du tour. Dès que ledit poussoir repart en avant sous l'action du contrepoids 70, l'élément mobile du contact 105 revient dans la position repré sentée à la fig. 11.
Pendant le court instant durant lequel le papillon 69 du poussoir actionne l'élément mobile du contact 105, ce dernier ferme le circuit de la bobine d'un relais 129, qui est composé par le conducteur 119, le contact 105 (déplacé), les conducteurs 130 et 131, la bobine du relais 129 et les conducteurs 132 et 120.
Cette brève excitation du relais 129 suffit à fermer les interrupteurs 133 et 134, branchés respectivement dans les circuits 135 et<B>136.</B> Le premier de ces cir cuits actionne un mécanisme de freinage qui agit sur le tambour 71 et le second desdits circuits agit sur un mécanisme d'alimentation automatique décrit ci- après. Le relais 129 est retardé au déclenchement, de façon que les interrupteurs 133 et 134 ne s'ou vrent pas pendant que l'élément mobile du contact 105 passe de sa position déplacée à la position repré sentée à la fig. 11.
Le schéma de cette fig. 11 représente encore deux relais 137 et 138 montés en parallèle, dont les bobi nes sont alimentées, la première, par le circuit com prenant le conducteur 119, le contact 105, les con ducteurs 139 et 140, la bobine du relais 137 et les conducteurs 141, 142, 143 et 120, et la seconde, par le conducteur 119, le contact 105, les conducteurs 139 et 144, la bobine du relais 138 et les conducteurs 142, 143 et 120. Comme l'élément mobile du contact 105 est généralement dans la position représentée à la fig. 11, les relais 137 et 138 sont généralement excités et leurs armatures, constituées par les con tacts 145 et 146, sont attirées.
Lorsque le papillon 69 actionne le contact 105, le circuit d'excitation des relais 137 et 138 est coupé et les contacts constituant les armatures de ces relais tombent dans la position représentée à la fig. 11. Lorsque le papillon 69 du poussoir se déplace à nou veau vers l'avant, sous l'action du contrepoids 70, et lorsque l'élément mobile du contact 105 revient par conséquent dans la position représentée à la fig. 11, le circuit des bobines des relais 137 et 138 est à nouveau fermé.
Celles-ci n'attirent toutefois pas immédiatement les éléments mobiles des contacts 145 et 146 ; les relais 137 et 138 sont en effet différés à l'attraction, le premier d'un temps t1 et le second d'un temps t2 ,<B>1</B>2 étant plus grand que t1 .
Du fait que l'élément mobile du contact 145 reste encore pendant un certain temps dans la position représentée au dessin, le circuit d'alimentation de la bobine du relais 129 se referme au moment où l'or gane mobile du contact 105 revient dans la position de la fig. 11, ce circuit étant établi par le conducteur 119, le contact 105, les conducteurs 139, 147, 148, le contact 145, le conducteur 131, la bobine 129 et les conducteurs 132 et 120. Le circuit de la bobine de ce relais 129 n'est donc interrompu que pendant le temps qu'il faut à l'organe mobile du contact 105 pour sauter de sa position déplacée à la position représentée à la fig. 11.
Pour que les interrupteurs 133 et 134 ne s'ouvrent pas pendant que le contact 105 saute d'une position à l'autre, il suffit que le relais 129 soit différé au déclenchement d'un temps plus long que celui qu'il faut au contact 105 pour sauter de l'une à l'autre de ses positions. Le circuit de la bobine du relais 129 sera cependant définitive ment coupé au moment où, après le temps t1 , l'or gane mobile du contact 145 sera attiré par la bobine du relais 137.
Au moment où l'organe mobile de ce contact 145 est attiré, il ferme le circuit d'alimentation de la bobine d'un relais 151 par les éléments suivants conducteur 119, contact 105, conducteurs 139 et 147, contact 145 (déplacé), conducteur 149, contact 146, conducteur 150, bobine du relais 151, conduc teurs 143 et 120. Lorsque le relais 151 est excité, il ferme aussitôt les interrupteurs 152 et 153 branchés respectivement dans les circuits d'alimentation des électro-aimants 106 et 106a. Le relais 151 reste excité jusqu'au moment où le relais 138 ouvre le con tact 146, après le temps t2 .
Cette excitation du relais 151 durera donc pendant le temps t2 - t1 , qu'il suffit de choisir assez long pour que les électro-aimants 106 et 106a aient le temps d'embrayer l'arbre à cames 7 et de ramener les leviers 87 et 94 dans la position de blocage représentée à la fig. 3.
Le mécanisme d'alimentation, qui sert - à intro duire de nouvelles barres à usiner dans le tube 109 est représenté aux fig. 1 et 15. Il comprend un char geur incliné 154 contenant une réserve de barres à usiner 155. Ces barres 155 sont retenues dans le chargeur 154 par des bras 156 solidaires d'un arbre 157 (voir aussi fig. 1). Cet arbre 157 porte plusieurs bras 156 répartis uniformément sur toute la longueur du chargeur 154.
Au moment où une nouvelle barre à usiner doit être introduite dans le tube 109, l'arbre 157 est actionné dans le sens de la flèche a par un électro-aimant (non représenté) branché dans le cir cuit 136 de l'interrupteur 134, qui attire un bras (non représenté) solidaire de l'arbre 157, au moment où l'interrupteur 134 se ferme.
L'arbre 157 tourne sous l'action dudit électro aimant, jusqu'à ce que les extrémités du bras 156 représenté à la fig. 15 et des bras analogues repré sentés à la fig. 1 libèrent une barre du chargeur 154. Au moment où l'arbre 157 a fait tourner les bras 156 d'un angle tel que les extrémités de ces bras libèrent le canal 158 du chargeur 154, une autre série de bras 159 arrivent dans la position représentée en traits mixtes à la fig. 15, dans laquelle leurs extrémités plongent à l'intérieur du canal 158, de façon à ne laisser passer qu'une seule barre à la fois de ce canal dans le tube 109.
Le dispositif de commande comprenant les cir cuits représentés à la fig. 11 assure ainsi le ravitaille ment automatique du tour de la façon suivante lorsque la barre 49 en cours d'usinage est à peu près complètement usinée, le papillon 69 du poussoir agissant sur cette barre arrive en contact avec la tige 79 de la barre 80. En déplaçant cette tige et ladite barre vers l'avant, le papillon 69 du poussoir déclen che le levier 87. Si les outils du tour ont déjà com mencé un cycle d'opérations d'usinage sur une pièce à l'extrémité de la barre 49, le tour termine ce cycle, jusqu'au moment où la pince 21 de la poupée 3 s'ou vre, après que le burin de tronçonnement a séparé la pièce usinée du reste de la barre 49.
A ce moment précis, déterminé par la came 92, le levier 87 provo que le débrayage de l'arbre à cames 7 et enclenche le moteur 75. Le débrayage de l'arbre à cames a pour effet d'arrêter toutes les fonctions du tour. Le burin de tronçonnement reste donc engagé à fond et la pince 21 de la poupée reste ouverte. Le moteur 75, qui tire le poussoir (65, 69) vers l'arrière du disposi tif de guidage, peut donc retirer le reste de la barre 49 du canon 50 et de la pince 21 de la poupée du tour. Ce poussoir (65, 69) recule ainsi jusque dans sa position arrière extrême.
Avant d'y arriver, son papillon 69 entre toutefois en contact avec la surface 118 en forme de came du tube 110 et fait tourner ce tube de façon à amener ses fentes 110a et 110b en coïncidence avec les fentes 109a et 109b du tube intérieur 109 du dispositif de guidage. Lorsque le poussoir (65, 69) arrive dans sa position arrière extrême, le reste de la barre 49 tombe de son propre poids en passant à travers les fentes 109b et 110b (fig. 10) du dispositif de guidage. Sa portée 115, engagée entre les bras élastiques 112 du poussoir, se dégage sans autre de ceux-ci, puisque l'entrée 111 est verticale. Au même moment, le papillon 69 du pous soir agit sur le contact 105, ce qui coupe le circuit de la bobine du relais 121 et excite le relais 129.
Le relais 121 provoque par conséquent l'arrêt du moteur 75 et le relais 129, fermant les interrupteurs 133 et 134 a pour effet, d'une part, de faire entrer en action le dispositif de freinage agissant sur le tambour 71, et, d'autre part, de faire tourner l'arbre 157 dans le sens de la flèche a. Le but dudit dispositif de frei nage est d'éviter que le poussoir (65, 69) ne reparte trop brusquement vers l'avant sous l'action du contre poids 70 à laquelle il est abandonné. Ce dispositif de freinage a donc pour effet de laisser partir le poussoir (65, 69) vers l'avant en un mouvement rela tivement lent et uniforme.
La rotation de l'arbre 157 a de son côté pour effet de faire tomber dans le tube 109 la barre inférieure 155 du chargeur 154 par les fentes 109a et 110a des tubes 109 et 110 du dispo sitif de guidage. Au cours de son mouvement vers l'avant, le poussoir (65, 69) passe tout d'abord la surface 118 en forme de came et permet en consé quence au ressort (non représenté) agissant sur le tube 110, de faire tourner ce dernier de la position représentée à la fig. 10 jusque dans celle qui est représentée à la fig. 7. Le tube 110 ferme ainsi les fentes 109a et 109b du tube intérieur 109, en ne laissant plus passer que le papillon 69 du poussoir à travers les parties des fentes 109a et 110a qui coïn cident encore.
Ledit poussoir arrive ensuite en con tact avec l'extrémité postérieure de la nouvelle barre à usiner, qui est tombée dans le tube 109, et il pousse cette barre vers l'avant, de façon à la faire passer à travers la broche 16 et la pince 21 de la poupée, ainsi qu'à travers le canon 50 du tour, et à amener la face antérieure de cette barre en contact avec le burin de tronçonnement qui est encore toujours engagé à fond et sert ainsi de butée à la nouvelle barre. Le dispositif de freinage agissant sur le tam bour 71 doit en particulier être réglé de façon à lais ser le poussoir (65, 69) avancer assez lentement pour que la nouvelle barre introduite dans le tube 109 ne casse pas le burin de tronçonnement au moment où elle arrive en contact avec lui.
Lorsque la nouvelle barre est arrêtée par le burin de tronçonnement, la pression exercée par le contrepoids 70 sur le poussoir (65, 69) suffit à faire gravir tout d'abord aux saillies internes 113 des bras élastiques 112 de ce poussoir, la face conique de la pointe 116 taillée à l'extrémité postérieure de la nouvelle barre à usiner, puis à faire glisser les saillies internes 113 le long de la portée cylindrique 115 de l'extrémité postérieure de la nou velle barre, jusqu'à ce que lesdites saillies internes tombent dans la gorge 114 de cette nouvelle barre. Le retardement à l'attraction t1 du relais 137 est réglé de façon que le contact 145 soit attiré au moment où les bras élastiques 112 du poussoir ont saisi l'extrémité postérieure de la nouvelle barre.
Ce contact 145 a alors pour effet de couper le circuit de la bobine du relais 129 et d'exciter le relais 151, qui ferme les interrupteurs 152 et 153 des circuits des électro-aimants 106 et 106a. Le relais 129 permet par conséquent aux interrupteurs 133 et 134 de s'ou vrir, ce qui a pour effet, d'une part, de supprimer l'action, à présent inutile, dudit dispositif de freinage sur le tambour 71, et, d'autre part, de permettre à l'arbre 157 et aux bras 156 et 159 de reprendre leur position initiale représentée à la fig. 15, en passant de la position dessinée en traits mixtes à la position dessinée en traits pleins dans cette fig. 15.
Par ail leurs, les électro-aimants 106 et 106a ont pour effet de remettre les leviers 87 et 94 en position de blo cage et d'embrayer à nouveau l'arbre à cames 7. Celui-ci commence alors par faire reculer la poupée 3 dans sa position arrière extrême, si elle n'y est pas parvenue avant le débrayage de l'arbre à cames 7, puis il ferme la pince 21 de cette poupée et retire enfin le burin de tronçonnement du chemin de la nouvelle barre à usiner. La poupée 3 fait alors avan cer cette barre dans le chemin des outils du tour, qui peuvent ainsi commencer leurs opérations d'usi nage sur cette nouvelle barre.
Après le temps t2, plus grand que le temps t1 , le relais 138 agit sur le contact 146 et coupe le circuit de la bobine du relais 151.
Le dispositif de commande du ravitaillement auto matique du tour a alors terminé son cycle d'opéra tions et il est prêt à entrer à nouveau en fonction, lorsque la nouvelle barre aura été usinée complète ment. Pour tenir normalement le tour en état de pro duire automatiquement des séries de pièces identi ques, il suffit donc de placer une réserve suffisante de .barres à usiner dans le chargeur 154.
Le dispositif commandant le ravitaillement auto matique du tour, décrit ci-dessus, ne prévoit pas l'arrêt de la poupée du tour pendant le ravitaillement, ce qui a pour avantage de maintenir l'huile de lubri fication des paliers de la poupée toujours à la même température. Si un arrêt de la poupée pendant les opérations de ravitaillement était néanmoins désiré, il suffirait d'ajouter un relais au dispositif de com mande décrit, pour déclencher et enclencher un inter rupteur intercalé dans le circuit d'alimentation du moteur principal du tour, en même temps que l'arbre à cames 7 est débrayé, puis embrayé.
Au lieu de commander les opérations de ravitail lement automatique du tour par le dispositif électri que décrit ci-dessus, on pourrait aussi les commander par exemple à l'aide de dispositifs mécaniques, hydrauliques ou électroniques.
La deuxième forme d'exécution du dispositif de ravitaillement (fig. 16 à 18) ne diffère de la première que par l'agencement du poussoir appuyant contre l'extrémité postérieure des barres en cours d'usinage et par certains organes de commande de ce poussoir.
Le poussoir de cette deuxième forme d'exécu tion comprend aussi une tige 65a et un papillon 69a. Ces deux éléments ne sont toutefois pas solidaires l'un de l'autre ; le papillon 69a est en effet solidaire d'une douille 160 ajustée sur la tige 65a de façon à pouvoir coulisser par rapport à cette tige. Les dépla cements axiaux de la douille 160 par rapport à la tige<I>65a</I> sont cependant limités par une portée 161 de la tige 65a, qui est emprisonnée dans un logement 162 de la douille 160, situé au fond de celle-ci. Un ressort à boudin 163, placé dans le logement 162, tend à faire reculer la tige<I>65a</I> par rapport à la douille 160. A son extrémité antérieure, cette douille porte une pince 164, dont une portion filetée est engagée dans l'extrémité taraudée de la douille 160.
Un manchon 165 est ajusté sur la partie antérieure de la face externe de la douille 160, de façon à pou voir coulisser axialement par rapport à celle-ci. Un ressort à boudin 166, armé entre un épaulement 167 de la douille 160 et la face postérieure du manchon 165, tend à faire avancer ce dernier par rapport à la douille. La longueur du manchon 165 est choisie de telle façon que la partie antérieure de ce manchon s'engage sur une partie évasée 164a de la pince 164 en vue de fermer cette pince, lorsque le manchon 165 est abandonné à l'action du ressort 166.
Le man chon 165 est toutefois maintenu normalement dans une position arrière, contre l'action du ressort <B>166,</B> afin de laisser la pince 164- ouverte, par un cliquet 168 qui est monté de façon à pouvoir basculer autour d'un plot<B>169</B> fixé au papillon 69a, et dont le bec 170 retient un papillon 171 solidaire du manchon 165. Un ressort 172 empêche le cliquet 168 de lâcher inopportunément le papillon 171.
La tige 65a est maintenue de même, contre l'ac tion du ressort 163, dans une position avancée par rapport à la douille 160, par un levier 173 dont un bec 174 est engagé derrière une tête 175 fixée à l'ex trémité postérieure de la tige 65a. Ce levier 173 est aussi pivoté sur le papillon 69a du poussoir, par l'in termédiaire d'un plot 176. Un ressort 177 tend à maintenir ce levier 173 contre une goupille 178, dans la position représentée en traits pleins dans la fig. 16. Dans cette position, le bec 174 retient la tête 175 de la tige 65a, solidarisant ainsi cette dernière et la douille 160. Le levier 173 présente enfin une queue 179 plus longue que le levier 168.
Cette queue 179 et le levier 168 présentent respectivement des angles chanfreinés 179a et 168a, destinés à entrer en con tact dans un but décrit ci-après avec une butée cylin drique 180, portée par un prolongement (non repré senté) du bras 87a du levier 87 (fig. 3).
La tige 65a du poussoir représenté à la fig. 16 est destinée à entrer en contact avec la face posté rieure de la barre en cours d'usinage, de la même façon que la tige pleine des poussoirs usuels. Comme la barre à usiner est entraînée en rotation et que la tige 65a du poussoir est fixe, la face postérieure de ladite barre est taillée en pointe conique, et un siège conique correspondant est formé dans la face anté rieure de la tige 65a, qui fait normalement saillie au-devant de la pince 164.
Le poussoir de cette deuxième forme d'exécution du dispositif de ravitaillement est entraîné le long des tubes 109 et 110 de la même façon que le poussoir de la première forme d'exécution, c'est-à-dire par deux fils attachés à son papillon 69a, ces fils étant destinés à le tirer, l'un vers l'avant du dispositif de guidage, sous l'action du contrepoids 70, et l'autre, vers l'arrière de ce dispositif, sous l'action du moteur 75.
Comme dans la première forme d'exécution, la douille 160 et le manchon 165 sont engagés dans le tube 109 du dispositif de guidage, tandis que les papillons 69a et 171 font saillie à l'extérieur des tubes 109 et 110, en passant par les parties coïnci- dantes des fentes 109a et 110a de ces tubes.
Le papillon 69a du poussoir de cette deuxième forme d'exécution commande le cycle des opérations de ravitaillement du tour comme le papillon 69 de la première forme d'exécution, en actionnant la tige 79, lorsqu'il arrive dans sa position la plus avancée, et le contact 105, lorsqu'il recule dans sa position arrière extrême. La butée cylindrique 180 est placée sur le prolongement du bras 87a du levier 87, dans une position telle qu'elle entre en contact avec le chan frein 179a de la queue 179 du levier 173 et fait bas culer ce levier 173 dans la position représentée en traits mixtes dans la fig. 16, lorsque le doigt 90 du bras 91 du levier 87 tombe dans l'entaille 92a de la came 92.
Au moment où le levier 173 arrive dans la posi tion représentée en traits mixtes dans la fig. 16, son bec 174 quitte la tête 175 de la tige 65a. Comme celle-ci est immobilisée par la barre 49 en cours d'usinage, le papillon 69a, la douille 160 et le man chon 165 continuent à avancer seuls, sous l'action du contrepoids 70. Au cours de cette dernière avance du papillon<I>69a,</I> la partie antérieure de la pince 164 arrive sur l'extrémité postérieure de la barre 49. Par ailleurs, le chanfrein 168a du cliquet 168 arrive aussi sur la butée 180, qui fait basculer le cliquet 168 de façon que son bec 170 libère le papillon 171 du man chon 165.
Au moment où ce papillon 171 est libéré, le ressort<B>166</B> fait avancer le manchon 165 par rap port à la douille 160, jusque dans la position repré sentée dans la fig. 17. Cette figure montre que le manchon 165 ferme la pince 164 sur l'extrémité pos térieure de la barre 49. Pour éviter dans ce cas que le moteur 75 n'entre en fonction avant que la pince 164 ne se ferme, puisque le poussoir décrit doit reti rer le reste de la barre usinée du canon 50 et de la pince 21 de la poupée 3, lorsqu'il recule sous l'action du moteur 75, on peut recourir à un relais légère ment retardé à l'attraction pour actionner l'interrup teur 125 du moteur 75, le relais 121 ne servant plus qu'à fermer instantanément le contact de main tien 126.
Lorsque ce dernier amène le poussoir à proximité de sa position arrière extrême, ledit poussoir actionne un mécanisme (non représenté), qui a pour effet de faire basculer un bras 181 (fig. 18) dans un plan horizontal, de façon que ce bras entre en contact avec le papillon 171 du manchon 165 et fasse recu ler ce manchon jusqu'au moment où le bec 170 du cliquet 168 saisit et retient le papillon 171 sous l'ac tion du ressort 172. Ce mouvement de recul du man chon 165 sous l'action du bras 181 a pour effet d'ou vrir la pince 164. Lorsque le poussoir décrit continue à reculer sous l'action du moteur 75, la tête 175 de sa tige 65a arrive en contact avec une butée fixe 182.
Cette butée 182 ne retient toutefois que la tige 65a ; la douille 160 avec son papillon 69a peuvent conti nuer à reculer seuls sous l'action du moteur 75. Au cours de ce dernier mouvement, la tige 65a empêche le reste de la barre usinée de demeurer dans la pince 164 et le bec 174 du levier 173 passe derrière la tête 175 de la tige 65a.
Le poussoir décrit se trouve ainsi à nouveau dans sa position de départ, prêt à entrer en action contre la nouvelle barre que le mécanisme d'alimentation automatique introduit dans le dispositif de guidage, constitué par les tubes<B>109</B> et 110. Le reste de la barre 49 tombe, comme dans la première forme d'exécution, à travers l'ouverture formée par les fen tes 109b et 110b, dès qu'il est libéré de la pince 164 par la tige 65a.
Le mécanisme actionnant le bras 181 est agencé de façon à retirer ce bras du chemin du poussoir aus sitôt après qu'il a fait passer le papillon 171 derrière le bec 170 du cliquet 168. Enfin, le contact 105 est placé de façon que le papillon 69a ne l'actionne pas avant que le bec 174 du levier 173 ait passé derrière la tête 175 de la tige 65a.
Au lieu que la butée 180 soit montée sur le levier 87 elle pourrait aussi être montée sur un support solidaire du bâti du tour. Dans ce cas, son emplace ment devrait être réglé de façon que cette butée assure le dégagement du levier 173 au moment où la poupée 3 fait avancer la dernière pièce usinée à l'ex trémité de la barre 49 en vue de son sectionnement de ladite barre. De plus, les papillons 69a et 171 devraient être montés sur des manchons indépen dants, pivotés fous respectivement sur la douille 160 et sur le manchon de serrage 165, afin que la douille <B>160,</B> la pince 164 et le manchon 165 puissent tour ner avec la barre 49 à partir du moment où la pince 164 se ferme sur la barre 49 et jusqu'au moment où la pince 21 de la poupée 3 s'ouvre à la fin du cycle d'opérations du tour.
Au lieu que les poussoirs des deux formes d'exé cution décrites soient actionnés en avant par un con trepoids, et en arrière par un moteur, ils pourraient aussi être actionnés par d'autres moyens, par exemple par un servomoteur actionnant une chaîne sans fin, à laquelle le poussoir serait attaché, ou par des moyens pneumatiques ou hydrauliques.
Par ailleurs, au lieu que le dispositif de guidage soit constitué par une paire de tubes coaxiaux, il pourrait aussi être constitué par un tambour-revolver portant plusieurs tubes de guidage et un poussoir par tube.
Dans ce cas, ledit tambour-revolver pourrait être placé de façon que la barre en cours d'usinage soit tenue par le tube qui se trouve dans la position supé rieure du revolver. Les restes de barre retirés par les dits poussoirs du canon et de la poupée du tour pourraient alors être éliminés comme dans les for mes d'exécution décrites, en tombant dans une par tie centrale du tambour-revolver, après avoir passé à travers une fente pratiquée dans la partie arrière inférieure desdits tubes, un jet d'air comprimé souf flant lesdits restes de barre hors dudit tambour.
Ces restes de barres pourraient toutefois aussi être éliminés par une partie élargie de la fente livrant passage aux papillons des poussoirs, au moment où les tubes passent dans la position inférieure du tam- bour-revolver. Ces tubes pourraient recevoir les nou velles barres par exemple au moment où ils passent dans une position qui précède la position supérieure du revolver.
Le dispositif de commande représenté à la fig. 11 pourrait enfin comprendre, outre un cir cuit analogue à celui de l'interrupteur 134, pour faire tomber les nouvelles barres dans les tubes du tam- bour-revolver, un circuit agissant sur un électro-ai mant qui fait avancer le tambour-revolver d'un pas chaque fois qu'une barre a été usinée entièrement.