Procédé de réfection d'une piste, notamment d'une route, et piste obtenue par ce procédé Le présent brevet a pour objet un procédé de réfection d'une piste, notamment d'une route, carac térisé en ce que l'on superpose sur la piste au moins une couche de matériaux en intercalant au moins un treillis.
Si la surface à air libre de la piste à refaire est détériorée et ne présente plus une surface plane con tinue, on peut colmater préalablement ses détériora tions importantes.
Le brevet a aussi pour objet une piste obtenue par le procédé.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, quatre formes d'exécution du procédé selon l'inven tion, ces formes d'exécution étant en, l'occurrence appliquées sur des routes carrossables de différentes structures.
Les fig. 1, 2, 3, 4, 5 et 6 sont des vues en pers pective et en coupe transversale de tronçons de routes refaites par ce procédé. La première coupe transver sale des six figures représente la structure primaire des routes. Les autres coupes transversales réparties selon la perspective représentent les différentes super positions de matériaux et treillis.
La fig. 1 représente une route avec revêtement dont la structure primaire est composée de différen- tes couches de matériaux, soit: empierrement 1, gra- velage 2 et revêtement primaire 3. Cette route repose sur le terrain 4. On peut appliquer le procédé après avoir préalablement, si nécessaire, colmaté les dété riorations. On peut donc superposer sur cette route, successivement, un treillis 5 et une couche de revê tement 6.
La fig. 2 représente une route bétonnée composée de dalles de béton 7. Elle repose sur le terrain 8. Après. avoir, si nécessaire, colmaté les détériorations, on, peut superposer sur cette route, successivement, un treillis <I>5a</I> et une couche de revêtement 6a. Cette superposition est identique à celle de la fig. 1.
La fig. 3 représente une route bétonnée qui, comme celle représentée à la fig. 2, est composée de dalles de béton 7a. Cette route repose sur le terrain 8a. Après avoir, si nécessaire, colmaté les détériora tions, on peut superposer sur cette route, successive- ment, un treillis 9, une couche de gravelage 10 et un revêtement 11.
La fig. 4 représente aussi une route bétonnée qui est également composée de dalles de béton 7b. Cette route repose sur le terrain. 8b. Après avoir, si néces saire, colmaté les détériorations, on peut superposer sur cette route, successivement, une couche de grave- lage 12, un treillis 13 et un revêtement 14.
La fig. 5 représente une route pavée qui est com posée de pavés. 15. Elle repose sur le terrain 16. Après avoir, si nécessaire, également colmaté les dété riorations, on peut superposer sur cette route, succes- sivement, une couche de gravelage 12a, un. treillis 13a et un revêtement 14a. Cette superposition est identique à celle de la fig. 4.
La fig. 6 représente une route de terre battue 17. Après avoir, si nécessaire, colmaté les détériorations, on peut superposer sur cette route, successivement, un premier treillis 18, une couche de gravelage 19, un autre treillis 20 et un revêtement 21. La fig. 6 peut également représenter une route de désert, soit de sable pilé 17.
Le revêtement cité dans les différentes figures peut être un tapis bitumineux, du béton bitumineux, du gravier imprégné de bitume ou produit bitumineux et tout autre revêtement employé sur les routes.
Dans tous les cas, il faut que la couche de revê tement soit suffisamment épaisse pour ne pas risquer d'être traversée par les mailles du treillis. .
Les diverses couches superposées peuvent être cylindrées après leur pose et éventuellement impré gnées d'un produit bitumineux ou autre destiné à augmenter leur cohésion.
Les mailles du treillis peuvent avoir des formes et dimensions diverses et le treillis lui-même peut être réalisé au moyen. de fils métalliques d'épaisseur variable.
Grâce à l'interposition d'un ou plusieurs treillis entre les diverses couches de matériaux superposées, on diminue les risques de fissuration, de formation de vagues, d'affaissements et dénivellation du revête ment, consécutifs à des infiltrations d'eau, intempé ries et surcharges de la chaussée.
N'importe laquelle des superpositions décrites, de couches de matériaux et de treillis peut être appliquée sur n'importe laquelle des routes à refaire dont les caractères ont été également décrits.
La pose du treillis peut être faite par petites sec tions de treillis afin d'éviter que ce dernier ne se gondole.
Dans les cas de routes bétonnées et pavées, le treillis a l'avantage de supprimer les fissures du revê tement consécutives aux interstices et joints relatifs aux pavés et aux dalles. Dans le cas de routes de désert, le procédé décrit a la propriété de diminuer, grâce au treillis, les risques de formation de vagues appelée tôle ondulée. Dans les deux cas de route de terre battue et route de sable pilé, la superposition peut aussi être faite sur un empierrement posé préala blement.
Les formes d'exécution décrites ci-dessus et repré sentées au dessin, sont appliquées sur des routes carrossables, mais le procédé décrit s'applique de façon similaire à toutes sortes d'autres pistes telles que des pistes de terrain de sport, d'aérodromes et autres pistes.
Process for repairing a track, in particular a road, and track obtained by this process The present patent relates to a process for repairing a track, in particular a road, characterized in that one superimposes on the track at least one layer of materials by interposing at least one lattice.
If the open-air surface of the track to be redone is deteriorated and no longer has a continuous flat surface, its significant deterioration can be sealed beforehand.
The subject of the patent is also a track obtained by the process.
The appended drawing represents, by way of example, four embodiments of the method according to the invention, these embodiments being in this case applied to carriageways of different structures.
Figs. 1, 2, 3, 4, 5 and 6 are perspective and cross-sectional views of sections of roads rebuilt by this process. The first cross section of the six figures represents the primary structure of the roads. The other cross sections distributed according to perspective represent the different super positions of materials and mesh.
Fig. 1 represents a paved road whose primary structure is made up of different layers of materials, namely: gravel 1, gravel 2 and primary surfacing 3. This road rests on the ground 4. The process can be applied after having previously , if necessary, sealed off the deteriorations. It is therefore possible to superpose on this road, successively, a mesh 5 and a coating layer 6.
Fig. 2 represents a concrete road made up of concrete slabs 7. It rests on the ground 8. After. have, if necessary, sealed the deterioration, one can superimpose on this road, successively, a lattice <I> 5a </I> and a coating layer 6a. This superposition is identical to that of FIG. 1.
Fig. 3 shows a concrete road which, like that shown in FIG. 2, is composed of concrete slabs 7a. This road rests on lot 8a. After having, if necessary, plugged the deteriorations, one can superimpose on this road, successively, a trellis 9, a layer of gravel 10 and a coating 11.
Fig. 4 also shows a concrete road which is also made up of concrete slabs 7b. This road rests on the ground. 8b. After having, if necessary, plugged the damage, it is possible to superimpose on this road, successively, an etching layer 12, a mesh 13 and a coating 14.
Fig. 5 shows a paved road which is made up of cobblestones. 15. It rests on the ground 16. After having, if necessary, also plugged the deteriorations, one can superimpose on this road, successively, a layer of gravel 12a, a. lattice 13a and a coating 14a. This superposition is identical to that of FIG. 4.
Fig. 6 represents a dirt road 17. After having, if necessary, plugged the deteriorations, one can superimpose on this road, successively, a first trellis 18, a layer of gravel 19, another trellis 20 and a coating 21. FIG. . 6 can also represent a desert road, that is to say of crushed sand 17.
The coating cited in the various figures can be a bituminous mat, bituminous concrete, gravel impregnated with bitumen or bituminous product and any other coating used on the roads.
In all cases, the coating layer must be thick enough so as not to risk being crossed by the meshes of the mesh. .
The various superimposed layers can be rolled after their installation and optionally impregnated with a bituminous or other product intended to increase their cohesion.
The meshes of the mesh can have various shapes and sizes and the mesh itself can be made by means. metal wires of varying thickness.
Thanks to the interposition of one or more lattices between the various superimposed layers of materials, the risks of cracking, formation of waves, subsidence and unevenness of the coating, following water infiltration, are reduced. and pavement overloads.
Any of the described overlays, material layers and mesh can be applied to any of the roads to be redone whose characters have also been described.
The trellis can be laid in small sections of the trellis to prevent the latter from buckling.
In the case of concrete and paved roads, the trellis has the advantage of eliminating cracks in the coating resulting from the interstices and joints relating to the paving stones and slabs. In the case of desert roads, the method described has the property of reducing, thanks to the trellis, the risks of the formation of waves called corrugated iron. In the two cases of dirt road and pounded sand road, the superposition can also be done on a stone laid previously.
The embodiments described above and shown in the drawing are applied to motorable roads, but the method described is similarly applicable to all kinds of other tracks such as sports ground tracks, aerodromes and other runways.