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Compteur différentiel La présente invention concerne un compteur différentiel pour compter des objets plats, comprenant un convoyeur pour faire avancer les objets le long d'un trajet prédéterminé, un mécanisme différentiel à deux entrées et une sortie, la première entrée étant proportionnelle au mouvement du convoyeur, la deuxième entrée étant également propor- tionnelle audit mouvement, mais n'étant active que lors de l'absence d'un objet sur ledit trajet, et la sortie étant égale à la différence entre la première et la deuxième entrée,
de manière à représenter le nombre d'objets avancés le long du trajet prédéterminé, caractérisé par un élément susceptible d'être commandé par l'absence d'un objet sur ledit convoyeur pour la mise en marche d'un dispositif d'échappement afin de permettre l'entrée en action de ladite deuxième entrée.
Dans un grand nombre de machines destinées à produire des objets manufacturés, il est désirable de compter le nombre d'objets produits par ces machines puis, dans bien des cas, il est désirable d'empiler par quantités prédéterminées les objets produits et d'effectuer dès lors une opération de repérage lorsque est atteinte cette quantité prédéterminée. Il peut cependant arriver que certains des objets fabriqués soient défectueux et doivent être mis au rebut avant d'avoir atteint une position d'empilage. Dès lors, le débit de la machine ne sera pas nécessairement le même que le nombre d'articles présents dans la position d'empilage.
Il va de soi que le mode de comptage des objets peut varier suivant le type et la nature de l'objet en cours de comptage. Dans certains cas, c'est l'objet lui-même qui actionnera le compteur tandis que, dans d'autres cas, l'objet commandera l'action du compteur. Dans la présente invention, l'objet en cours de comptage commande l'action du compteur au lieu d'en assurer la commande. Ce dispositif convient particulièrement pour le comptage d'objets fragiles qui pourraient être endommagés s'il leur fallait actionner le compteur, tandis que l'objet n'est pas endommagé s'il commande uniquement l'action du compteur.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution du compteur différentiel objet de l'invention. La fig. 1 représente une vue partielle d'une forme d'exécution du compteur différentiel. La fig. 2 en est une vue par le côté droit. La fig. 3 est une coupe selon la ligne 3 - 3 de la fig. 2.
La fig. 4 est un détail du mécanisme différen- tiel avec arrachement d'une partie de la plaque de sortie, destiné à indiquer la position des engrenages.
La fig. 5 est une représentation schématique du mécanisme différentiel.
La fig. 6 est une vue de détail de la commande de l'échappement.
La fig. 7 représente schématiquement une variante.
Si l'on se réfère au dessin et, en particulier, à la fig. 1, qui représente un mode de réalisation du compteur différentiel, désigné d'une forme générale par 10, on voit que l'on y a indiqué un convoyeur d'objets 11 spécialement conçu pour recevoir des
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cartes comptables 12 réalisées à partir d'une bande continue non représentée, ainsi que pour acheminer ces dernières vers une position ou plate-forme d'empilage, qui n'a pas été représentée non plus.
En bref, le convoyeur d'objets 11, qui présente la forme d'une roue, est fixé à un arbre 13 entraîné par un moteur non représenté. Les cartes comptables 12 sont retenues sur le convoyeur 11 par des pinces 14 disposées à égale distance autour de la circonférence du convoyeur 11. Les pinces 14 sont soumises à l'action d'un ressort 15 afin de maintenir les cartes comptables 12 contre la périphérie extérieure de la jante du convoyeur 11. Un prolongement 16 de la pince 14 est agencé pour venir au contact d'un bloc formant came, non représenté, afin de faire pivoter la pince 14 dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, libérant ainsi la carte 12.
C'est ce prolongement 16 qui est utilisé pour mettre en action le mécanisme commandant l'entrée intermittente, qui sera décrite ultérieurement. Au cours de la fabrication des cartes, certains essais sont effectués pour détecter les cartes défectueuses et des moyens sont prévus pour rejeter toutes les cartes défectueuses ainsi détectées. Dans le cas présent, les cartes défectueuses sont rejetées à partir du convoyeur 11.
De ce fait, le nombre de cartes utilisables en cours de fabrication ne peut être calculé simplement en notant le nombre de révolutions de la roue et en le multipliant par le nombre possible de cartes supportées parla roue lors de chaque révolution.
L'entrée constante au compteur 10 est fournie par un premier mécanisme démultiplicateur 17, comportant une roue dentée 18 fixée à l'arbre 13 qui, ainsi qu'on l'a indiqué précédemment, supporte le convoyeur 11.
La roue dentée 18 entraîne une roue dentée d'entrée 19 fixée à un arbre 20 tourillonnant dans des montants 21 et 22, de forme identique et placés parallèlement à une certaine distance l'un de l'autre, ainsi qu'on l'a indiqué sur les fig. 2 et 3. Une extrémité de l'arbre 20 se termine dans le montant 22, tandis que l'autre extrémité traverse le montant 21. Un pion 23, juxtaposé à la roue dentée 19 sur l'arbre 20, est disposé de manière à entraîner une roue dentée 24 en prise avec lui et fixée à un arbre 25 (fig. 2 et 3) tourillonnant dans les montants 21 et 22 respectivement. Un pignon 26, juxtaposé à la roue dentée 24 sur l'arbre 25, est disposé de manière à entraîner une roue dentée 27.
La roue dentée 27 constitue une entrée à un côté d'un mécanisme différentiel 28 (fig. 4), et elle est fixée à un arbre d'entrée creux 29, à l'extrémité duquel est fixé un pignon 30. L'arbre creux 29 est supporté par un arbre de sortie 31 (fig. 5) tournant dans le montant 21 et traversant une partie évidée du montant 22 pour aboutir à un montant 32 dans lequel il est monté tourillonnant. Un disque 33, présentant deux évidements 34 en forme de V diamétralement opposés l'un à l'autre, est fixé à l'arbre de sortie 31 entre le pignon 30 et un pignon 35 fixé à un arbre creux 36 monté fou sur l'arbre de sortie 31. Sur l'arbre creux 36 est également fixée une roue dentée 37.
La roue dentée 37 est entraînée par un pignon 38 de manière à constituer un second mécanisme démultiplicateur. Le pignon 38 est fixé à un arbre 39 tourillonnant dans le montant 32 et traversant le montant 22 pour tourillonner dans le montant 21. L'arbre 39 traverse le montant 21 et, sur ce prolongement, supporte une poulie 40 entraînée par une courroie élastique 41 à partir d'une poulie 42 touril- lonnant sur l'arbre 20. L'utilisation de cette courroie élastique 41 assure un fonctionnement sûr du compteur 10 aux vitesses élevées.
L'entraînement de la poulie 42 est assuré par l'arbre 20, grâce à un ressort 43 travaillant à la compression et disposé autour de l'arbre 20 de manière à prendre appui contre une face de la poulie 42 ; l'autre face de la poulie 42 vient porter contre un manchon disposé sur le montant 21. Un écrou 44 est vissé sur l'extrémité de l'arbre 20 de manière à appuyer contre le ressort 43 afin d'exercer une pression suffisante pour établir une liaison d'entraînement par friction entre l'arbre 20 et la poulie 42.
Une roue d'échappement 45 fixée sur l'arbre 39 entre les montants 21 et 22 est commandée par un ancre d'échappement 46 fixé à un arbre 47 touril- lonnant dans les montants 21 et 22. L'ancre d'échappement 46 est soumis à l'action d'un ressort 48 de manière à venir en prise avec la roue d'échappement 45, empêchant ainsi cette dernière de tourner. Dès lors, à moins que l'ancre d'échappement ne pivote autour de l'arbre 47, la poulie 42 est incapable d'entraîner la poulie 40 par l'entremise de la courroie élastique 41, la courroie glissant purement et simplement ; mais, lorsque l'ancre 46 pivote, la poulie 40 est entraînée par la courroie 41.
Un doigt 49 fixé à l'extrémité de l'arbre 47 traversant le montant 21 est conçu pour attaquer la carte comptable 12 supportée par le convoyeur 11. Si une carte 12 est présente, le doigt 49 est maintenu de telle sorte que l'ancre 46 empêche la roue d'échappement 45 de progresser mais, si une carte 12 est absente, le doigt 49 tombe et pivote dans le sens des aiguilles d'une montre pour dégager l'ancre 46 et permettre l'échappement d'une dent, et un doigt 50, fixé sur l'axe 47 au voisinage du doigt 49, est alors amené en position d'être attaqué par le prolongement 16 des pinces 14,
qui entraînent le doigt 50 dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre lors de la rotation du convoyeur 11 et permettent ainsi à l'ancre 46 de libérer à nouveau la roue d'échappement 45 pour lui permettre de s'échapper d'une dent. La roue d'échappement 45 tourne donc d'un pas par carte 12 absente. Il va de soi que les doigts 49 et 50 pourraient être combinés en un seul doigt. Le déplacement de la roue 45 est transféré au mécanisme différentiel 28 par l'entre-
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mise du second mécanisme démultiplicateur constitué par la roue dentée 37 et le pignon 38.
Le disque 33 est fixé entre les disques 51 et 52 respectivement, le disque 51 présentant une partie évidée destinée à recevoir un pignon 53 tournant sur un axe 54 fixé sur le disque 52. Le pignon 53 est en prise avec un pignon 55 tournant sur un axe 56 fixé au disque 51, le disque 52 présentant une partie évidée destinée à recevoir le pignon 55. De même, un train de pignons en prise est monté de façon diamétralement opposée aux pignons en prise 53 et 55.
Le pignon 53 est également en prise avec le pignon 30 et le pignon 55 en prise avec le pignon 35 ; de ce fait, si les entrées au mécanisme différentiel 28 sont égales, il ne se produit pas de sortie à partir du différentiel ; toutefois, s'il se produit uniquement une entrée à un côté du mécanisme différentiel 28, la sortie du différentiel est égale à l'entrée. Une came 57 est fixée sur l'arbre de sortie 31 au voisinage du côté gauche du montant 21 ainsi qu'on le voit sur la fig. 2, et une révolution de cette came 57 représente un nombre de cartes prédéterminé.
Un bras 58 (fig. 1) maintenu par un ressort 59 de manière à suivre la came 57, provoque le repérage du magasin à cartes, non représenté, lorsque le bras 58 tombe au point bas de la came 57 ; ceci a lieu lorsque la came 57 a effectué une révolution.
Lorsque le compteur 10 que l'on vient de décrire fonctionne, les cartes comptables 12 sont empilées par quantités prédéterminées. Les cartes acheminées par le convoyeur 11 vers la position d'empilage, non représentée, attaquent l'extrémité du doigt 49 comme on le voit sur la fig. 6, de manière à empêcher le doigt 50 d'être actionné par le prolongement 16 de la pince 14. Lorsque le doigt 49 est maintenu dans cette position, l'ancre 46 est maintenu en prise avec la roue d'échappement 45, empêchant ainsi cette dernière de progresser dent par dent. Comme la roue d'échappement 45 est empêchée de progresser, l'arbre 39 ne tourne pas et de ce fait le pignon 35 n'est pas mis en rotation par l'entremise du second mécanisme démultiplicateur constitué par la roue dentée 37 et le pignon 38.
Toutefois, le pignon 30 est entraîné par le premier mécanisme démultiplicateur comportant les roues dentées et pignons 18, 19, 23, 24, 26 et 27.
Bien que la poulie 42 soit constamment entraînée par l'arbre 20, la courroie élastique 41 glisse, étant donné que la roue d'échappement 45 empêche la poulie 40 d'être mise en rotation.
Le pignon 30 entraîne le pignon 53 en prise avec lui, afin d'entraîner le pignon 55 qui est en prise avec le pignon 35. Toutefois, le pignon 35 ne peut tourner parce que la roue d'échappement 45 est maintenue immobile par l'ancre 46. Dès lors, le pignon 55 tourne autour du pignon 35 et, ce faisant, il met en rotation l'arbre de sortie 31 par l'entremise des disques 52 et 33, ce qui fait tourner la came 57.
Lorsqu'une carte 12 manque dans le con- voyeur 11 ainsi qu'on l'a indiqué sur la fig. 1, le doigt 49 est maintenu dans le sens des aiguilles d'une montre par le ressort 48 pour amener le doigt 50 sur le trajet du prolongement 16 des pinces 14 et, ce faisant, il fait pivoter l'ancre 46 pour permettre à la roue d'échappement 45 d'avancer d'une dent. Le prolongement 16 fait pivoter le doigt 50 dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, libérant ainsi à nouveau l'ancre 46 pour permettre à la roue d'échappement 45 d'avancer d'une autre dent.
La progression de la roue d'échappement 45 entraîne le pignon 35 par l'entremise du second mécanisme démultiplicateur constitué par la roue dentée 37 et le pignon 38. Le pignon 30 est entraîné continuellement de la manière décrite plus haut. Ainsi, lorsque le pignon 35 tourne, le pignon 55 ne tourne pas autour de celui-ci et, dans ces conditions, l'arbre de sortie 31 n'est pas mis en rotation. En conséquence, la came 57 tourne uniquement lorsqu'une carte 12 est présente sur le convoyeur 11 et, de ce fait, le nombre de cartes présenté à la position d'empilage atteindra une quantité prédé- terminée au moment où le repérage a lieu.
La variante de réalisation représentée sur la fig. 7 présente la même construction et le même principe de fonctionnement que le mode de réalisation de la fig. 1. Cependant, s'il n'est pas possible d'utiliser une pièce telle que le prolongement 16 des pinces 14 situées sur le convoyeur 11 pour actionner le doigt 50 afin d'assurer le pivotement de l'ancre 46, un doigt 60, fixé à l'arbre 47 pour remplacer le doigt 50, est agencé pour pouvoir, en l'absence d'une carte 12, être actionné par une roue à rochet 61, disposée de manière à être mise en rotation par l'arbre 20, qui est entraîné en relation avec le déplacement de la carte 12.
La roue 61 fait tourner le doigt 60 et l'ancre 46 de la roue d'échappement 45, afin de permettre à celle-ci d'avancer d'une dent et, comme précédemment le doigt 60 a été actionné par la roue à rochet 61, l'ancre 46 a libéré la roue d'échappement 45, ce qui a permis l'échappement d'une dent. Donc, dans ce mode de réalisation, la roue d'échappement 45 avance également d'un pas pour chaque carte absente.