Procédé de finissage mécanique de la surface de pièces et machine pour la mise en #uvre de ce procédé Le présent brevet comprend un procédé de finis- sage mécanique de la surface de pièces, par exemple des pièces moulées ou embouties en vue de leur don ner des surfaces lisses et brillantes et 1a machine pour la mise en #uvre de ce procédé.
Des pièces moulées et en particulier des pièces moulées non ferreuses telles que des pièces mou lées sous pression à base de zinc, de laiton et d'alu minium, nécessitent très souvent un polissage con sidérable en vue d'obtenir une surface convenant à un dépôt catalytique. Pendant de nombreuses années, on a effectué des essais à l'effet de fournir des. machines destinées au finissage automatique et méca nique de ces pièces.
Ces machines n'ont pas donné entière satisfaction au cours d'une durée de service prolongée, de sorte, qu'on réalise actuellement une grande partie du polissage à la main.
Le procédé de finissage mécanique de la surface de pièces suivant le présent brevet est caractérisé en ce qu'on plonge les pièces dans un produit de polis sage contenu dans un récipient cylindrique ouvert vers le haut, en ce qu'on met en rotation les pièces suivant un trajet circulaire autour et radialement espacé d'un axe vertical, du récipient et produit simul tanément la rotation des pièces suivant un deuxième trajet circulaire autour d'axes verticaux et espacés radialement du premier axe,
les pièces étant espa cées desdits axes et étant forcées de tourner en décri vant un trajet ondulant dans le récipient.
Le brevet a également pour objet une machine pour la mise en #uvre de ce procédé qui est caracté risée en ce qu'elle comprend un récipient comportant une paroi latérale verticale et cylindrique et destiné à contenir un produit de polissage, un support, une tête montée sur le support pour tourner sur un axe vertical approximativement au centre du récipient,
une série de broches suspendues à ladite tête et espa cées circonférentiellement et tourillonnées sur la tête pour pouvoir tourner autour d'axes espacés radiale- ment de l'axe de rotation de la tête;
un dispositif pour faire tourner les broches et la tête autour de leurs axes respectifs, et des organes situés près des extrémités des broches et destinés à supporter les pièces, lesdits organes portant des dispositifs de fixa- tion espacés radialement des axes de rotation des broches à l'aide desquels les pièces sont montées sur les organes;
de sorte que lorsque la tête et les bro ches tournent autour de leurs axes respectifs les piè ces tournent dans le produit de polissage dans le récipient suivant un trajet périphérique par rapport au récipient et également suivant un trajet espacé radialement des axes des broches.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine pour la mise en #uvre du procédé revendiqué.
La fig. 1 est une vue en élévation latérale de la machine constituant cette forme d'exécution, certai nes parties étant arrachées.
La fig. 2 est une coupe de la machine suivant la ligne 2-2 de la fig. 1.
La fig. 3 est une coupe fragmentaire de la tête de la machine. La fig. 4 est une coupe fragmentaire suivant la ligne 4-4 de la fig. 3.
La fig. 5 est une coupe verticale d'un des man- drins de maintien des pièces à polir et du dispositif de charge. La machine représentée comprend un socle 10 rectangulaire, sur lequel est monté un moteur 12 à vitesse variable. Un embrayage à fluide 14 est monté sur l'arbre de sortie du moteur 12, et l'élément mené de l'embrayage 14 est relié à une poulie 16. La machine comprend une série de montants 18 fixés au socle 10 et qui sont reliés entre eux, à leur extré mité supérieure, par des traverses 20 afin d'obtenir un bâti pour la machine.
Sur ce bâti est monté un grand démultiplicateur de vitesse 22 pourvu d'un arbre d'entrée 24 s'étendant horizontalement et d'un arbre de sortie 26 dirigé vers le bas. L'arbre 24 est relié à un arbre 26', aligné axialement, par l'intermé diaire d'un accouplement 28. L'arbre 26 est supporté pour tourner, par exemple par un palier 28', et une grande poulie 30, est montée sur son extrémité libre. Une série de courroies trapézoïdales 32 s'étendent autour des poulies 16 et 30. Les courroies sont main tenues à leur tension correcte au moyen d'un méca nisme 34 destiné à rattraper le mou des courroies.
L'arbre de sortie 26 du démultiplicateur de vitesse 22 s'étend vers le bas à travers un prolonge ment conique 36 muni d'un palier 38 à son extré- mité inférieure, dans lequel est tourillonné l'arbre 26 (fig. 3). Sur l'extrémité inférieure de l'arbre 26 est montée une tête 40 sous forme d'une pièce moulée ' présentant un moyeu central 42 à travers lequel s'étend l'arbre 26. La tête 40 est fixée pour tourner sur l'arbre 26 à l'aide d'une clavette 44.
Un écrou 46, situé sur l'extrémité inférieure filetée de l'arbre, bloque la tête 40 contre un épaulement 48 de l'arbre 26. La tête 40 est de préférence de forme cylindri- que, l'arbre 26 s'étendant vers le bas à travers son centre (fig. 4). Autour de sa périphérie, la tête 40 est pourvue d'une série de moyeux également espa cés 50 munis de roulements à billes 52 à leurs extré mités supérieure et inférieure.
A -l'intérieur de cha que moyeu 50 se trouve une broche 54 tourillonnée dans les roulements à billes 52. L'extrémité supé rieure de chaque broche 54 est munie d'un pignon 56 qui engrène avec une grande couronne dentée 58 qui est montée à demeure sur une plaque 59 située sur le bâti de la machine. A l'extrémité inférieure de chaque broche 54 est monté un mandrin 60 à action rapide. Chaque broche 54 est munie d'un goujon transversal 62 sur lequel est monté un galet 64. Chaque galet 64 suit une rainure ondulée 66 usinée dans chaque moyeu 50 et formant came. Le rôle de la came est de faire osciller chaque broche 54 verti calement à mesure qu'elle tourne.
A ce propos, on doit noter que la couronne dentée 58 est suffisam ment épaisse pour s'adapter au mouvement axial des pignons 56.
Chaque mandrin 60 est destiné à recevoir l'arbre 68 d'un dispositif de fixation 70. Chaque dispositif de fixation comprend une série de bagues 72 et 74 sur lesquelles les pièces à polir sont destinées à être montées. Près de chaque broche 54, un dispositif de charge 76 du dispositif de fixation est monté sur la tête 40. Dans l'agencement représenté, quatre bro- ches 54 sont tourillonnées sur la tête 40, et un dis positif de charge 76 du dispositif de fixation est dis posé au voisinage de chacune des broches, comme représenté sur la fig. 4.
Avec l'agencement décrit jusqu'ici, on se rend compte que lorsque le moteur 12 fonctionne, la tête 40 tourne et les broches 54 tournent autour de leur axe propre et se déplacent verticalement selon un mouvement de va-et-vient.
Le bâti de la machine est entouré par des pan neaux antérieurs, latéraux et postérieur, 51, 53 et 55, respectivement. Les panneaux antérieurs 51 et les panneaux latéraux 53 sont découpés, comme repré senté en 57, de sorte que les broches 54 sont acces sibles à tous moments.
Un produit de polissage est destiné à être con tenu à l'intérieur d'un bac 78 qui est supporté par une plate-forme comprenant une base 80 et un bâti vertical 82 qui sont renforcés par des entretoises obliques 84. Le bâti 82 comprend des éléments ver ticaux 86, en forme de U, et des traverses 88 qui forment une structure très rigide. La plate-forme est susceptible d'être soulevée et abaissée au moyen d'un câble 90 relié à cette dernière en 91. Le câble 90 est enroulé autour de poulies 92 et 94 et s'en roule sur un tambour 96. Ce dernier est commandé par un moteur 98 par l'intermédiaire d'un démulti plicateur de vitesse 100.
L'arbre de sortie 102 du moteur 98 et l'arbre d'entrée 104 du démultiplica teur de vitesse 100 sont reliés entre eux par un embrayage à friction 106. Quatre galets 108 sont montés sur le bâti 82, un à chacun des angles infé rieurs du bâti et un à chacun des angles supérieurs du bâti. Ces galets roulent verticalement contre une paire d'éléments verticaux 110 situés de chaque côté du socle 10. Au voisinage de chacun des éléments verticaux 110 est disposé sur le bâti de la machine un élément en forme de U, 112, s'étendant verticale ment, dans lequel sont engagés des galets de guidage 114. Ces derniers sont montés chacun au voisinage du bord supérieur du bâti 82, en alignement général horizontal avec les galets supérieurs 108.
Sur le bâti 82 est montée une crémaillère 116, s'étendant verticalement, qui engrène avec un pignon 118 tourillonné sur le bâti de la machine ; sur l'arbre 120 qui supporte le pignon 118 est calé un pignon à chaîne 122, et une chaîne 124 s'étend autour du pignon 122 et d'un second pignon à chaine 126 calé sur un arbre 128 et dont la rotation règle la com mande de vitesse variable du moteur 12. Un pignon fou 130 peut être prévu pour régler la tension de la chaîne 124.
Le bac 78 est pourvu d'une chemise à eau 132 qui se trouve sous la paroi inférieure du bac et s'étend vers le haut autour de la paroi latérale de ce dernier, comme représenté sur la fig. 1. De l'eau de refroidissement est admise dans la chemise à eau 132 par une conduite d'admission 134 s'étendant verticalement. La conduite d'admission 134 com porte une soupape 136, commandée par la tempéra ture qui règle la circulation de l'eau dans la chemise à eau 132 par l'intermédiaire de branchements 138 et 140.
Un élément 142, sensible à la chaleur, situé dans la chemise 132, est relié à la soupape 136, de sorte que lorsque la température de l'eau se trouvant dans la chemise 132 s'élève au-dessus d'une valeur préalablement déterminée, la soupape 136 s'ouvre pour admettre de l'eau dans la chemise 132. Cette dernière est pourvue de chicanes internes, de sorte que l'eau de refroidissement circule dans la che mise en direction de la conduite d'évacuation 144. A leurs extrémités supérieures, les conduites 134 et 144 sont reliées, par des tuyaux souples 146, respec tivement à une source d'eau et à une conduite d'éva cuation.
La fig. 5 représente la construction d'un des mandrins 60 et de son dispositif 76 de charge. Ce mandrin comprend un manchon 148 relié à l'extré mité inférieure de la broche 54 par un goujon 150. L'extrémité inférieure du manchon 148 présente un alésage non circulaire, par exemple un alésage 152 de forme hexagonale. L'alésage 152 est destiné à recevoir l'extrémité supérieure de l'arbre hexagonal 68 du dispositif de fixation. L'extrémité supérieure de l'arbre 68 présente une rainure de section circu laire 154 s'étendant périphériquement. Lorsque l'ar bre 68 est complètement introduit dans le manchon 148, la rainure 154 est alignée avec des logements radiaux 156 formés dans le manchon 148, dans lesquels sont retenues des billes 158.
Un manchon externe 160 est susceptible de coulisser verticale ment sur la surface externe du manchon 148. Le manchon externe 160 est sollicité vers le bas contre une bague de butée 162 au moyen d'un ressort héli coïdal 164 agissant entre l'extrémité supérieure du manchon 160 et d'une douille 166 fixée autour de l'extrémité supérieure du manchon interne 148. L'ex trémité inférieure du manchon 160 présente en 168 un élargissement radial destiné à permettre aux billes 158 de se déplacer radialement vers l'extérieur pour venir à l'écart de la rainure 154 lorsque le manchon 160 est déplacé vers le haut sur le manchon interne 148 du mandrin.
Avec cet agencement, on voit que pour fixer un des arbres 68 du dispositif de fixation à une des broches 54, il suffit de déplacer le man chon 160 vers le haut, d'introduire l'arbre 68 dans l'alésage 152 dans une position dans laquelle la rai nure 154 est alignée avec les logements 156, et de relâcher ensuite le manchon 160 pour bloquer l'ar bre 68 du dispositif de fixation sur la broche 54.
Les dispositifs de fixation 70, lorsqu'ils sont char gés de pièces à parachever, peuvent être relativement lourds et, de cette manière, les dispositifs de charge 76 des dispositifs de fixation sont prévus à raison d'un au voisinage de chacune des broches 54. Cha que dispositif de charge 76 comprend un arbre verti cal 170 sur lequel est monté un manchon externe 172 en vue d'un mouvement coulissant vertical, par exemple à l'aide d'une douille 174 à roulement à billes, qui est montée à demeure sur le manchon 172 entre un épaulement 176 et une bague de butée 178. A l'extrémité inférieure de l'arbre 170 sont montés, à l'aide d'une vis 180 un dispositif de retenue 182 portant une bague 184 et une douille en bronze 186.
On prévoit une liaison non rotative entre le manchon 172 et l'arbre 170 au moyen d'une clavette 188 pas sant dans la douille 186. L'extrémité externe de la clavette 188 pénètre dans une rainure 190 s'éten dant verticalement, formée à l'intérieur du manchon 76, et l'extrémité interne de la clavette 188 pénè tre dans une rainure 192 s'étendant verticalement, formée sur l'arbre 170. Un chapeau tubulaire 194 est disposé sur l'extrémité supérieure du manchon 172. Le chapeau 194 présente une paroi supérieure 196 comportant un orifice 198 radialement allongé à travers lequel s'étend l'arbre 170. Le bord de l'ori fice 198 est chanfreiné en 200.
Le chapeau 194 est disposé à l'extrémité supérieure du manchon 172 en vue d'un mouvement radial sur ce dernier et, de ce fait est muni d'une paire de goujons de guidage 202 qui sont agencés de façon à coulisser dans des loge ments 204 formés dans le manchon 172. Un ressort à lame 206 s'étend verticalement entre le chapeau 194 et l'extrémité supérieure du manchon 172, et est riveté à ce manchon en 208. L'extrémité libre du ressort 206 porte contre la face interne du chapeau 194, sur un côté de ce dernier, comme indiqué en 210.
Le ressort 206 tend normalement à pousser le chapeau 194 radialement sur le manchon 172, vers la droite en regardant la fig. 5, de sorte que le bord chanfreiné 200 de l'orifice 198 porte contre la sur face externe de l'arbre 170. Le manchon 172 est sollicité verticalement vers le haut sur l'arbre 170 au moyen d'un ressort hélicoïdal 212 qui est com primé entre l'extrémité inférieure de la douille 174 et l'extrémité supérieure de la douille 186.
Une enco che 214 est formée sur l'arbre 170, de sorte que lorsque le manchon 172 est tiré vers le bas pour comprimer le ressort 212, le bord chanfreiné 200 de l'orifice 198 est disposé de façon à s'engager dans l'encoche 214 pour maintenir le manchon 172 dans la position abaissée. Un étrier 216 est soudé sur le côté du manchon .172 faisant face à la broche 54. Les extrémités fourchues 218 de l'étrier 216 sont destinées à chevaucher l'arbre 68 du dispositif de fixation, et des rondelles en forme de cuvette 220 sont soudées sur elles. Les rondelles 220 sont four chues de façon correspondante.
Sur l'arbre 68 sont également soudées, une paire de rondelles 222 en forme de cuvette, dans une position telle que lorsque l'arbre 68 est bloqué à l'intérieur du mandrin 60 et que le manchon 172 se trouve dans sa position la plus haute dans laquelle la paroi supérieure 196 du chapeau 194 vient buter contre une vis de butée réglable 224, il existe un léger intervalle 226 entre les rondelles 220 de l'étrier 216 et les, rondelles 222 de l'arbre 68.
En fonctionnement, lorsqu'on désire fixer un dis positif de fixation 70 dans un des mandrins 60, en supposant que le manchon 172 se trouve dans la position abaissée dans laquelle le bord chanfreiné 200 de l'orifice 198 est engagé dans l'encoche 214 de l'arbre 170, on fait glisser le: dispositif de fixa tion 70 sur l'étrier 216, les rondelles 222 reposant sur les rondelles 220. Le chapeau 194 est ensuite déplacé vers la gauche, en observant la fig. 5, pour le dégager de l'encoche 214.
La tension du ressort 212 soulève le dispositif de fixation, de sorte que l'extrémité supérieure de l'arbre 68 est reçue à l'in térieur de l'alésage 152 du mandrin. Bien que l'ar bre 68 ne soit pas amené par le ressort 212 jusqu'à la position complètement introduite, le ressort 212 peut néanmoins être conçu de façon qu'un léger ef fort suffise pour soulever le manchon 76, lorsqu'il est chargé, jusqu'à sa position la plus haute.
Puis, le manchon externe 160 du mandrin se trouvant dans, la position élevée, l'arbre 68 peut être brusquement tiré légèrement vers le haut, en libérant en même temps le manchon externe 160 de façon à bloquer l'arbre 68 dans le mandrin.
Au cours de la description du fonctionnement général de la machine, on pourra se rendre compte que divers interrupteurs de fin de course et ana logues sont prévus pour régler le fonctionnement général de la machine, et en particulier l'élévation et l'abaissement de la plate-forme sur laquelle le bac 78 est supporté. Sur la fig. 1, la machine est représen tée dans la position dans laquelle le bac 78 se trouve lorsque les broches 54 sont initialement chargées. A ce moment, le bac 78 se trouve dans sa position la plus basse, de sorte que les dispositifs de fixation 70 peuvent être engagés à l'intérieur des mandrins 60.
Après que les dispositifs de fixation sont en prise avec les mandrins, les interrupteurs correspondants sont actionnés pour faire démarrer les moteurs 12 et 98. Chacun de ces moteurs, comme on le remarque, est relié à l'élément qu'il entraîne par l'intermédiaire d'un embrayage à friction. Par conséquent, si la tête 40 de la machine ou la plate-forme supportant le bac 78 restent bloquées pour une raison quelconque, le coincement ou la rupture de pièces quelconques de la machine sont évités.
Comme précédemment expliqué, le fonctionne ment du moteur 12 provoque la rotation de la tête 40, et cette dernière provoque à son tour la rotation des broches 54 autour de l'arbre 26 pour les faire tourner autour de leur axe propre et pour les dépla cer verticalement selon un mouvement de va-et-vient. La liaison de l'arbre 128 de la commande à vitesse variable du moteur 12 avec le pignon 122 est telle que lorsque le bac 78 se trouve dans la position abaissée, la tête 40 tourne à une vitesse relative ment faible ; et à mesure que le bac s'élève, le pignon 122 engrène avec la crémaillère 116 pour augmenter progressivement la vitesse de rotation de la tête 40.
Par exemple, on peut agencer la machine de telle façon que la vitesse de la tête 40 augmente jusqu'à 40 tours/minute environ lorsque le bac 78 est élevé jusqu'à sa position la plus haute, et qu'elle soit diminuée jusqu'à 25 tours/minute environ lors que le bac se déplace vers le bas jusqu'à sa position la plus basse. Cette commande à vitesse variable de la tête 40 est importante pour diverses raisons. Tout d'abord, à mesure que le bac s'élève, les dispositifs de fixation 70 font saillie vers le bas dans le pro duit contenu dans le bac 78 ; et de ce fait, il est souhaitable de faire tourner les dispositifs de fixa tion à mesure qu'ils sont entraînés vers le bas dans le produit.
D'autre part, lorsque le bac est abaissé, il est souhaitable de diminuer la vitesse de rotation de la tête 40 de façon qu'une quantité minimum de produit soit projetée vers l'extérieur et peut-être même hors du bac.
Le rapport de dimension entre les pignons 56, aux extrémités supérieures des broches. 54, et la couronne 58 avec laquelle engrènent les pignons 56 peut varier entre des limites relativement étendues, selon la dimension des pièces, l'opération à réaliser et le fini désiré.
Par exemple, sur une machine pour vue de quatre broches 54 disposées sur un cercle de 60 cm, chaque broche supportant un dispositif de fixation portant deux bagues de 22,5 cm, avec cinq pièces sur chaque bague, on a constaté, au cours d'un polissage effectué sur des pièces relativement petites, que la machine fonctionne relativement dou cement et fournit un fini de 50 à 100 microns envi ron lorsque les rapports de rotation entre les bro ches et la tête sont de 7 à 1 et que la tête tourne à 40 tours/minute environ.
De façon générale, on peut dire qu'une vitesse plus rapide fournit une coupe plus rapide; mais la vitesse de la tête est déterminée dans une grande mesure par l'état de la surface de la pièce en cours de finissage. Toutefois, avec des pièces importantes, il existe sur la machine une traînée considérable en raison de la rotation des pièces dans le produit de finissage ; et une vitesse moindre est une nécessité pratique. De façon analo gue, si l'on désire un polissage assez rapide, au cours d'une opération d'ébarbage par exemple, on peut déduire ce rapport à 3 à 1 ou même 1 à 1.
Dans la machine de la fig. 1, on a représenté, à titre illustratif, des pièces présentant une forme irré gulière disposées sur certains des dispositifs de fixa tion. Dans l'agencement représenté, ces pièces 226 sont montées sur les bagues 74. Dans le cas de cer taines pièces, on donne aux dispositifs de fixation 74 la forme de croisillons, les pièces étant supportées par les rayons des croisillons au lieu d'être suppor tées par les bagues 74 comme représenté. Dans d'au tres cas, la forme de la pièce ou sa dimension peu vent être telles que chaque broche 54 ne supporte qu'une seule pièce en alignement axial avec la bro che.
Dans tous les cas, les pièces doivent être dispo sées sur le dispositif de fixation et de support de façon que l'espace existant entre les pièces et la paroi latérale du bac 78 soit maintenu relativement petit, par exemple entre 25 et 75 mm environ. Les faces inférieures des pièces les plus basses doivent également être maintenues assez rapprochées de la paroi inférieure du bac. Cet agencement des pièces de façon qu'elles se déplacent sur un trajet très proche de la paroi latérale et de la paroi inférieure du bac est très important. Tout d'abord, il en résulte que le produit de polissage soit amené en contact avec les surfaces des pièces sous une pres sion relativement élevée, en fournissant ainsi une coupe rapide et un fini désiré.
Mais peut-être plus important encore est le fait que si l'intervalle existant entre les pièces et les parois latérale et inférieure du bac est maintenu à un minimum, à peu près la tota lité du produit contenu dans le bac est mise en cir culation de façon continue. Ainsi, un produit frais est continuellemt présenté aux surfaces des pièces en cours de finissage ; et attendu que le produit se comporte quelque peu à la façon d'un isolant, on évite une surchauffe de celui-ci.
S'il existe un inter valle important entre les pièces qui tournent et la paroi latérale inférieure du bac, il se forme autour de la paroi latérale du bac et sur la paroi inférieure de ce dernier, une couche de produit qui isole le reste du produit et provoque ainsi un chauffage excessif de ce dernier.. La surface interne de la paroi latérale du bac peut présenter des ondulations verti cales ou des chicanes sur son ensemble ou dans des zones localisées de façon à augmenter la pression exercée sur les pièces en travail.
Comme on l'a souligné ci-dessus, le maintien d'un intervalle relativement faible entre legs pièces et les parois latérale et inférieure du bac favorise égale ment l'écoulement du produit de polissage contre les faces des pièces sous une pression relativement éle vée. Selon la forme des pièces, la rotation de la tête dans un sens fournit, dans de nombreux cas, une action, de polissage généralement uniforme sur toutes. les faces des pièces à polir. Toutefois., avec un grand nombre de pièces, on a constaté qu'il est souhaitable de faire tourner la tête 40 pendant une période de temps préalablement déterminée dans un sens, et pendant une période de temps analogue dans le sens opposé.
D'autres pièces peuvent nécessiter une rotation de leur position sur le dispositif de fixation entre les cycles, afin d'obtenir un fini correct sur les surfaces désirées de celles-ci.
La chemise à eau 132 possède une dimension verticale telle que lorsque le bac est chargé à l'aide de produit de polissage jusqu'à un niveau situé légè rement au-dessus du bord supérieur de la chemise à eau 132, les pièces se trouvant sur les bagues ou croisillons supérieurs des dispositifs de fixation sont complètement plongées dans le produit. Le niveau du produit contenu dans le bac 78 doit à tout mo ment se trouver légèrement au-dessus du bord supé rieur de la chemise à eau 132, de façon que l'humi dité n'ait pas tendance à se condenser autour de l'intérieur du bac.
Ainsi, la machine décrite élimine la nécessité d'un polissage manuel de pièces jusqu'à une dimen sion moyenne et donne des résultats qui sont même supérieurs à un polissage manuel. Le fini d'une pièce obtenu à l'aide de la machine est pratiquement > uniforme, contrairement à un polissage manuel dans lequel des variations considérables dans le fini d'une seule pièce sont fréquentes. Ainsi, la nécessité d'une main-d'oeuvre expérimentée qui a toujours été requise pour obtenir les finis très fins exigés est éliminée. La machine décrite réalise plus rapidement et mieux tout ce qu'on obtient par un polissage manuel.
La révolution des broches en porte à faux fait en sorte que les pièces qu'elles supportent exercent une pres sion contre la masse molle de produit contenue dans le bac. Ceci reproduit la pression appliquée par un opérateur contre la roue de polissage classique. La révolution des broches permet également de présen ter les diverses surfaces des pièces à la masse de produit, de la même façon qu'un opérateur présente les diverses surfaces d'une pièce à la roue en fai sant varier la position de ladite pièce. Le fait que le produit est contenu dans un bac rond empêche qu'il se répande, et ceci contribue de façon importante à l'accumulation d'une pression en avant des pièces qui sont poussées autour du bac par la révolution de la tête.
On se rend compte également que par la rotation des pièces, et par leur révolution à mesure qu'elles se déplacent à travers la masse de produit contenue dans le bac, le produit est continuellement mélangé et la formation de sillons est évitée. On doit éviter à tous moments une formation de sillons pour assurer la circulation correcte du produit contre les surfaces supérieure, latérales et inférieure des pièces montées sur les dispositifs de fixation. La masse im portante de produit contenue dans le bac et la forme du bac permettent une circulation continue du pro duit à l'intérieur du bac et assurent ainsi une présen tation continue de produit frais aux surfaces des pièces en cours de finissage.
Le rôle de la chemise à eau 132 est également très important, étant donné que par le travail le pro duit contenu dans le bac a tendance à augmenter de température. Le produit de polissage comprend habi tuellement un milieu tel que de la farine de maïs ou de la sciure de bois dur, un grain abrasif et un lubrifiant. La température de ce produit doit être maintenue entre 65 et 950 C, et on y parvient à l'aide de la soupape 136. On a constaté qu'on obtient les meilleurs résultats lorsque la température du produit est maintenue à 820 C environ. Toutefois, comme on l'a souligné ci-dessus, le niveau du produit doit se trouver au-dessus du sommet de la chemise à eau.
Par exemple, avec un bac présentant une hauteur de 68 cm, une construction qui s'est révélée satisfaisante comprend une chemise à eau d'une hauteur de 30 cm environ ; le produit est maintenu à un niveau situé à 2,5 à 5 cm au-dessus du sommet de la chemise d'eau. Ceci empêche la condensation, au niveau du produit, sur la paroi latérale du bac. Toutefois, il doit être entendu que, même lorsque le bac est refroidi à l'eau, le produit ne dure pas indéfiniment. La masse de produit contenue dans le bac doit être périodi quement remplacée par du produit frais. Par exem ple, avec un bac contenant 180 kg de produit envi ron, on a constaté qu'il convenait d'en retirer 23 kg environ toutes les quatre heures et de les remplacer par 23 kg de produit frais.
De cette façon, les résul tats obtenus par la machine sont constants pendant de longues périodes.