Machine pour l'emballage de vêtements
La présente invention a pour objet une machine pour l'emballage de vêtements, caractérisée en ce qu'elle comprend un bâti à deux montants; dans la partie supérieure du bâti, un support portant l'axe d'une bobine sur laquelle est enroulée une gaine aplatie en une matière thermosoudable; dans la partie inférieure du bâti, différentes valves pneumatiques; articulés sur la partie supérieure du bâti, un porte-électrodes oscillant et, sur ce porte-électrodes, une tête également oscillante; en regard dudit porteélectrodes une plaque d'appui ajourée montée élastiquement et, en regard desdits ajourements, des lames de coupe ;
sur l'un des montants dudit bâti, un dispositif pneumatique capable d'actionner le susdit porteélectrodes oscillant et, sur l'autre montant dudit bâti, un dispositif pneumatique capable de solliciter ledit porte-électrodes et, successivement, d'assurer l'actionnement d'une valve pneumatique ramenant le porte-électrodes dans sa position initiale, ledit bâti portant, dans sa partie médiane inférieure, un support susceptible de recevoir le vêtement à emballer.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue de face schématique montrant les principaux éléments de la machine.
La fig. 2 est une vue latérale suivant la flèche F2 de la fig. 1.
La fig. 3 est une vue latérale suivant la flèche F3 de la fig. 1.
La fig. 4 représente la partie supérieure de la fig. 2 pendant une phase caractéristique du fonctionnement de la machine.
La fig. 5 représente la partie supérieure de la fig. 3 pendant la phase de travail suivant directement la phase de travail représentée à la fig. 4.
La fig. 6 est une coupe selon la ligne VI-VI de la fig. 1.
La fig. 7 est une coupe suivant la ligne VII-VII de la fig. 1.
Les fig. 8 et 9 schématisent le mécanisme d'arrêt commandant une des valves de fin de course dans deux positions caractéristiques.
La fig. 10 représente schématiquement le circuit pneumatique que comprend la machine.
Les fig. 11 à 14 schématisent les phases successives de l'emballage d'un vêtement.
La fig. 15 représente un emballage achevé.
Dans la forme d'exécution représentée au dessin, la machine comporte un bâti constitué par deux montants 1, 2, inférieurement réunis par une base 3 et, supérieurement, par des entretoises 4 et 5. Sur la partie médiane de la traverse inférieure est fixé un dispositif télescopique formé d'un corps tubulaire fixe 6 et d'une tige rigide mobile 7. Celle-ci peut coulisser à frottement doux dans ledit corps tubulaire 6 et elle présente, dans son bout supérieur, une échancrure 8 ; chaque montant 1, 2 présente, dans sa partie supérieure et sur sa face dorsale, une potence 9, respectivement 10, présentant un creux 11, respectivement 12, et, dans ces creux, reposent les bouts de l'axe 13 d'un rouleau 14. Ce dernier est formé par un tube aplati en pellicule transparente thermosoudable.
Sur ledit rouleau 14 repose un cy lindre de pression 15 monté en bout de bras 16, 17 lesquels sont librement articulés, à leur autre bout, autour de pivots 18, respectivement 19. Opposément auxdites potences 9, 10 et à niveau légèrement supérieur, les montants 1, 2 présentent une seconde potence 20, respectivement 21, sur lesquelles potences prend appui l'axe d'un rouleau de renvoi 22.
Sur la face frontale du bâti est fixée une plaque 23 dont les deux bords longitudinaux horizontaux sont redressés de manière à augmenter la résistance à la flexion de cette plaque. Sur cette dernière sont fixées deux lames 24, 25 (fig. 6), la première s'détendant pratiquement sur une longueur égale ou légèrement supérieure à la largeur du rouleau 14 et la seconde, parallèle à la première, disposée à un niveau inférieur présente une longueur réduite et est disposée en re gard de la partie médiane de la première lame 24.
Ces lames présentent un bord libre 26, respective ment 27, tranchant, de préférence denté. Sur la même plaque 23 prend appui, par des boulons 108 et des tubes 109, une plaque 30 sur la face frontale de laquelle est fixée une garniture élastique 31 en une matière isolante. La plaque 30 et sa garniture 31 présentent une largeur supérieure à celle de la lame 24 et ladite plaque 30 et sa garniture 31 présentent, en regard desdites lames 24, 25 une lumière 32, respectivement 33. Lesdits boulons 108 et tubes 109 traversent, à frottement doux, ladite plaque 23 et, entre cette plaque 23 et la seconde plaque 30, sont interposés des ressorts de rappel 34 maintenus en place par des tenons 35, 36 solidaires, respectivement, des plaques 23 et 30.
Par cette disposition, ladite plaque 30 est, en permanence, sollicitée, par les ressorts 34, dans sa position la plus éloignée de la plaque 23, limitée par des écrous 110, cependant que ladite plaque 30 et sa garniture 31 peuvent se déplacer élastiquement vers l'arrière en compression des ressorts 34, en sorte que les lames 24, 25 qui normalement, se trouvent effacées derrière la plaque 30 et sa garniture 31, peuvent faire saillie par rap port au plan frontal apparent de ladite garniture 31.
Ce déplacement est limité par la position de boulons de réglage 28 et contre-écrous 29 (fig. 7).
La machine est complétée par un mécanisme de thermosoudure. Ce mécanisme est constitué par un porte-électrodes oscillant 37 fixé sur un axe 38. Sur l'axe 111 (fig. 3) du porte-électrodes 37 est articulée une tête 39 rappelée en permanence par un ressort 40. Sur l'axe 38 est fixée une manivelle 41 dont le bout libre est articulé par un pivot 42 (fig. 4) en bout de la tige 43 d'un dispositif pneumatique 44.
Les électrodes 45, 46 sont fixées sur la tête oscillante 39 du porte-électrodes 37 et reliées à la source de courant électrique par un câble 47. Ces électrodes sont disposées convergentes et leur profil est déterminé au prorata de la soudure à réaliser. En l'occurrence, ces lignes de soudure sont deux lignes convergentes 48 (fig. 15), redressées vers leurs bouts les plus rapprochés 49. Ces deux bouts 49 sont espacés d'une distance approximativement égale à celle de la susdite lame inférieure 25 de plus courte longueur. La susdite tête 39 porte, en regard de chacune des électrodes 45, 46, une barre de refoule ment 50 solidarisée à la tête 39 par au moins un élément élastique 51. Le porte-électrodes 37 présente un mécanisme d'arrêt susceptible de donner une impulsion à une valve de fin de course 54.
La réalisation de cette impulsion est provoquée au moyen d'une came 52 (fig. 8 et 9) laquelle pousse sur la valve 54 via une lame de poussoir 53, sitôt que la tête oscillante 39 se met en action. En poussant plus loin les électrodes, la came 52 se met derrière une partie plus élevée de la lame de poussoir 53. A ce moment, la valve de fin de course est libérée et reste libre pendant le remontage des électrodes, puisque ladite came peut tourner autour de son axe dans ce sens. Sur le montant 2 est également fixée une valve de fin de course 55 dans l'axe de laquelle est disposé le bout 56 de la tige 57 d'un dispositif pneumatique 58 et, sur ledit bout 56, est articulé, par un pivot 59, l'un des bouts d'une bielle 60 dont l'autre bout est calé sur un axe 61 sur lequel sont calés deux bras profilés 62.
Sur le porte-électrodes 37 est disposé un galet 63 susceptible de prendre appui contre ladite bielle 60, comme il sera exposé dans le fonctionnement de la machine. Sur le bord inférieur des électrodes 45, 46 est fixée élastiquement la susdite barre 50, se trouvant placée normalement en avant du plan desdites électrodes, en sorte qu'elle soit capable de soutenir la partie correspondante de l'emballage au moment du décollement desdites électrodes.
En vue de commander et de contrôler le circuit électrique, d'une part, et le circuit pneumatique, d'autre part, la machine est encore complétée par un interrupteur général 66 fixé sur le montant 2. En ce qui concerne le circuit pneumatique (fig. 10), une valve 67 est directement commandée par une pédale 68 fixée vers la partie médiane de la base 3, de manière à être aisément accessible et normalement manceuvrable par le préposé. Cette pédale et cette valve pneumatique commandent les admissions de fluide comprimé dans le corps tubulaire 6 commandant la position de la tige rigide 7. Deux valves à poussoirs 69, 70 sont fixées, respectivement, sur le montant 1 et sur le montant 2 à hauteur de bras du préposé.
Ces valves commandent, respectivement, les dispositifs pneumatiques 44 et 58 au travers de relais pneumatiques 71,' respectivement 72 (fig. 10). Une valve de secours 73 est également fixée sur le montant 1 à hauteur de l'interrupteur général 66, en sorte que les deux moyens de contrôle, respectivement du circuit électrique et du circuit pneumatique, se trouvent ainsi parfaitement visibles et aisément accessibles. Sur l'entrée générale 74 du circuit pneumatique sont branchés en série un filtre 75 et un graisseur 76.
Le fonctionnement de la machine est le suivant: au départ, la machine se trouve dans la position représentée aux fig. 1, 2 et 3, la tige rigide 7 étant dans sa position haute et le porte-électrodes 37 et la tête 39 étant en position relevée.
Le rouleau de tube aplati exécuté en une matière plastique thermosoudable se trouve directement posé, par son axe 13, sur les potences 9, 10. Le bout libre dudit rouleau est sollicité vers le bas et amené à portée de main. Un porte-manteau 77 portant le vêtement à emballer 78 est accroché au bout supérieur de la tige 7, le crochet dudit portemanteau étant inséré dans l'échancrure 8. Le tube est ensuite sollicité vers le bas de manière à envelopper complètement le vêtement à emballer; cette opération se fait quasi instantanément sans la moindre difficulté et sans aucun préjudice pour l'emballage ni pour le vêtement. A ce moment, il suffit de pousser, à la fois, sur les deux valves à poussoir 69, 70 pour obtenir que s'effectue automatiquement tout le cycle opérationnel amenant la soudure et la découpure de l'emballage.
En actionnant les deux boutonspoussoirs 69, 70, l'air comprimé venant du conduit d'entrée 74 passe, par des conduits 79, 80 (fig. 10) dans le corps de la valve à poussoir 70, puis, par un conduit 81, au travers du corps de la valve à poussoir 69 ; de là, par un conduit 82, dans le relais pneumatique 71 dont il repousse axialement le boisseau, mettant ainsi en communication l'entrée 74 de l'air comprimé, via des conduits 83, 84, avec une des faces du piston du dispositif pneumatique 44. Ce piston, se déplaçant, entraîne le porte-électrodes 37 appliquant ainsi les électrodes 46 contre la partie correspondante de l'emballage. Ainsi s'effectue la soudure le long des lignes 48 déterminées par la forme et les dimensions des électrodes 45, 46. Simultanément, la came 52 entre en contact avec la valve de fin de course 54 par l'intermédiaire de la lame de poussoir 53.
Cette valve met le relais pneumatique 72, via des conduits 85, 86, en relation avec l'entrée d'air comprimé, ce qui déplace le boisseau dudit relais 72 lequel, via des conduits 87, 88, amène l'air comprimé sur l'une des faces du piston du dispositif pneumatique 58. Ce dernier, en se déplaçant, fait osciller les bras 62 par l'intermédiaire du pivot 59, de la bielle 60 et de l'axe 61. Chaque bras 62, comme schématisé à la figure 5, vient solliciter le galet correspondant 63, forçant ainsi la tête 39 à osciller légèrement autour de l'axe 38. Cette oscillation provoque un léger refoulement, vers l'arrière, des plaque et garniture 30, 31, amenant ainsi un mouvement relatif entre celles-ci et les lames coupantes 24, 25 et autorisant celles-ci à traverser la partie correspondante de l'emballage. Ce dernier se trouve ainsi judicieusement découpé.
En fin de cette opération pendant laquelle passe un certain temps prédéterminé, nécessaire pour le remplissage du cylindre du dispositif pneumatique 58, lequel peut être réglé par une vis de réglage disposée dans la conduite d'arrivée, le dispositif pneumatique 58 sollicite la valve de fin de course 55 laquelle met instantanément l'autre face du boisseau des relais pneumatiques 71, 72 en relation avec l'arrivée d'air comprimé via des conduits 89, 90, 91, 92, d'une part, et les conduits 87, 89, 90, 91, 93 d'autre part, ce qui amène tout dans le premier état.
En effet, la seconde face du piston du dispositif pneumatique 44 est à nouveau mise en relation avec l'arrivée d'air comprimé, via le conduit 83, le relais pneumatique 71 et un conduit 94, tandis que la seconde face du piston du dispositif pneumatique 58 est à nouveau mise en communication avec l'arrivée d'air comprimé par les conduits 87, le relais pneumatique 72 et un conduit 95. Les valves de fin de course 54, 55 et les valves à poussoir 69, 70 sont rappelées en permanence vers leur position initiale ou de repos par un élément élastique, en général un ressort.
En reprenant leur position initiale les bras 62 de la machine libèrent leur galet respectif et le porte-électrodes 37 et sa tête 39 reviennent en position effacée lorsque la soudure et le coupage ont été exécutés. I1 suffit alors d'appuyer sur la pédale 68 ; le boisseau de la valve pneumatique 67 met la seconde face du piston solidaire de la tige rigide 7 en communication avec l'entrée d'air comprimé, via les conduits 79, 96, le relais pneumatique 67 et un conduit 97 ; dans le même temps, l'autre face dudit piston est mise en relation avec l'atmosphère via un conduit 98, la valve pneumatique 67 et une mise à l'atmosphère 99.
La tige 7 s'abaisse. Par ce fait le vêtement emballé peut être décroché et enlevé vers la face frontale de la machine, par le fait que la tige 7 est en position rentrée. En libérant la pédale 68, on ramène automatiquement la tige 1 en position haute, attendu que la face inférieure du piston solidaire de la tige 7 est mise en relation avec l'orifice d'air comprimé par les conduits 98, la valve pneumatique 67 et les conduits 96, 79, tandis que la face supérieure dudit piston est mise à l'atmosphère via les conduits 97, la valve pneumatique 67 et une mise à l'atmosphère 100. La valve de secours 73 agit de la manière suivante: normalement, elle est hors circuit, des conduits 101, 102 qui la relient à l'entrée 74 d'air comprimé étant, en quelque sorte, obstrués par la position du boisseau de ladite valve 73.
Si, pendant la marche de la machine, on repousse la valve 73, celleci met les valves pneumatiques 71, 72 en relation avec l'entrée d'air comprimé, d'une part, via les conduits 101, 102, la valve 73, un conduit 103, une dérivation 104, les conduits 91, 92 et, d'autre part, les conduits 101, 102, la valve 73, le conduit 103, la dérivation 104 et les conduits 91, 93. On pourra donc, à tout moment, arrêter la machine d'une manière quasi instantanée.
On pourra également arrêter le chauffage des électrodes par la manoeuvre de l'interrupteur général 66. I1 est évident que l'on pourra appliquer exactement la même machine pour I'exe cution d'emballages de modèles très différents, attendu que la forme, les dimensions et les positions relatives des électrodes ainsi que des lames de coupage sont variables et adaptables.
L'emballage étant ainsi exécuté, par exemple dans la forme représentée dans la fig. 15, il suffira d'en détacher la partie 105 comprise entre la ligne de coupage supérieure 106, d'une part, et la ligne de coupage inférieure 107 et les lignes de soudure 48, 49, d'autre part. Ces parties se détachent très aisément, le bout inférieur libre du rouleau 14 étant ainsi à nouveau prêt pour une nouvelle opération d'emballage.
Machine for packaging of clothes
The present invention relates to a machine for packaging clothing, characterized in that it comprises a frame with two uprights; in the upper part of the frame, a support carrying the axis of a spool on which is wound a flattened sheath made of a heat-sealable material; in the lower part of the frame, various pneumatic valves; articulated on the upper part of the frame, an oscillating electrode holder and, on this electrode holder, an also oscillating head; facing said electrode holder an elastically mounted perforated support plate and, facing said openings, cutting blades;
on one of the uprights of said frame, a pneumatic device capable of actuating the aforesaid oscillating electrode holder and, on the other upright of said frame, a pneumatic device capable of urging said electrode carrier and, successively, ensuring the actuation a pneumatic valve returning the electrode holder to its initial position, said frame carrying, in its lower middle part, a support capable of receiving the garment to be wrapped.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the machine which is the subject of the invention.
Fig. 1 is a schematic front view showing the main elements of the machine.
Fig. 2 is a side view along the arrow F2 of FIG. 1.
Fig. 3 is a side view along arrow F3 of FIG. 1.
Fig. 4 shows the upper part of FIG. 2 during a phase characteristic of the operation of the machine.
Fig. 5 shows the upper part of FIG. 3 during the work phase directly following the work phase shown in FIG. 4.
Fig. 6 is a section along the line VI-VI of FIG. 1.
Fig. 7 is a section taken along line VII-VII of FIG. 1.
Figs. 8 and 9 show schematically the stop mechanism controlling one of the limit switch valves in two characteristic positions.
Fig. 10 schematically represents the pneumatic circuit that the machine comprises.
Figs. 11 to 14 show schematically the successive phases of packaging a garment.
Fig. 15 shows a completed package.
In the embodiment shown in the drawing, the machine comprises a frame consisting of two uprights 1, 2, lower joined by a base 3 and, above, by spacers 4 and 5. On the middle part of the lower cross member is fixed a telescopic device formed of a fixed tubular body 6 and a movable rigid rod 7. The latter can slide with gentle friction in said tubular body 6 and it has, in its upper end, a notch 8; each upright 1, 2 has, in its upper part and on its dorsal face, a bracket 9, respectively 10, having a hollow 11, respectively 12, and, in these hollows, rest the ends of the axis 13 of a roller 14. The latter is formed by a flattened tube of transparent heat-sealable film.
On said roller 14 rests a pressure cylinder 15 mounted at the end of the arm 16, 17 which are freely articulated, at their other end, around pivots 18, respectively 19. Opposite to said brackets 9, 10 and at a slightly higher level, the uprights 1, 2 have a second bracket 20, respectively 21, on which the brackets bear the axis of a return roller 22.
On the front face of the frame is fixed a plate 23, the two horizontal longitudinal edges of which are straightened so as to increase the bending resistance of this plate. On the latter are fixed two blades 24, 25 (fig. 6), the first extending substantially over a length equal to or slightly greater than the width of the roller 14 and the second, parallel to the first, arranged at a lower level. a reduced length and is arranged against the middle part of the first blade 24.
These blades have a free edge 26, respectively 27, sharp, preferably toothed. On the same plate 23 is supported, by bolts 108 and tubes 109, a plate 30 on the front face of which is fixed an elastic lining 31 of an insulating material. The plate 30 and its lining 31 have a width greater than that of the blade 24 and said plate 30 and its lining 31 have, facing said blades 24, 25 a slot 32, respectively 33. Said bolts 108 and tubes 109 pass through, at gentle friction, said plate 23 and, between this plate 23 and the second plate 30, are interposed return springs 34 held in place by tenons 35, 36 integral, respectively, with the plates 23 and 30.
By this arrangement, said plate 30 is permanently urged by springs 34 in its position furthest from plate 23, limited by nuts 110, while said plate 30 and its gasket 31 can move elastically towards the compression rear of the springs 34, so that the blades 24, 25 which normally are hidden behind the plate 30 and its lining 31, can protrude with respect to the apparent frontal plane of said lining 31.
This movement is limited by the position of adjustment bolts 28 and locknuts 29 (fig. 7).
The machine is completed with a heat sealing mechanism. This mechanism is constituted by an oscillating electrode holder 37 fixed on an axis 38. On the axis 111 (fig. 3) of the electrode holder 37 is articulated a head 39 permanently biased by a spring 40. On the axis 38. is fixed a crank 41, the free end of which is articulated by a pivot 42 (FIG. 4) at the end of the rod 43 of a pneumatic device 44.
The electrodes 45, 46 are fixed on the oscillating head 39 of the electrode holder 37 and connected to the electric current source by a cable 47. These electrodes are arranged convergent and their profile is determined in proportion to the weld to be produced. In this case, these weld lines are two converging lines 48 (fig. 15), straightened towards their closest ends 49. These two ends 49 are spaced at a distance approximately equal to that of the aforesaid lower blade 25 of shorter length. The aforesaid head 39 carries, facing each of the electrodes 45, 46, a delivery bar 50 secured to the head 39 by at least one elastic element 51. The electrode holder 37 has a stop mechanism capable of giving a pulse to a limit switch 54.
The realization of this impulse is caused by means of a cam 52 (fig. 8 and 9) which pushes on the valve 54 via a pusher blade 53, as soon as the oscillating head 39 comes into action. By pushing the electrodes further, the cam 52 moves behind a higher part of the pusher blade 53. At this moment, the limit switch is released and remains free during the reassembly of the electrodes, since said cam can rotate. around its axis in this direction. On the upright 2 is also fixed a limit switch 55 in the axis of which is disposed the end 56 of the rod 57 of a pneumatic device 58 and, on said end 56, is articulated by a pivot 59, one of the ends of a connecting rod 60, the other end of which is wedged on a pin 61 on which two profiled arms 62 are wedged.
On the electrode holder 37 is disposed a roller 63 capable of bearing against said connecting rod 60, as will be explained in the operation of the machine. On the lower edge of the electrodes 45, 46 is elastically fixed the aforesaid bar 50, being placed normally in front of the plane of said electrodes, so that it is capable of supporting the corresponding part of the packaging at the time of detachment of said electrodes. .
In order to command and control the electrical circuit, on the one hand, and the pneumatic circuit, on the other hand, the machine is further supplemented by a general switch 66 fixed on the upright 2. Regarding the pneumatic circuit ( fig. 10), a valve 67 is directly controlled by a pedal 68 fixed towards the middle part of the base 3, so as to be easily accessible and normally maneuverable by the attendant. This pedal and this pneumatic valve control the admissions of compressed fluid into the tubular body 6 controlling the position of the rigid rod 7. Two push-button valves 69, 70 are fixed, respectively, on the upright 1 and on the upright 2 at the height of attendant's arm.
These valves control, respectively, the pneumatic devices 44 and 58 through pneumatic relays 71, 'respectively 72 (FIG. 10). An emergency valve 73 is also fixed on the upright 1 at the height of the general switch 66, so that the two control means, respectively of the electrical circuit and of the pneumatic circuit, are thus perfectly visible and easily accessible. A filter 75 and a lubricator 76 are connected in series to the general input 74 of the pneumatic circuit.
The operation of the machine is as follows: initially, the machine is in the position shown in fig. 1, 2 and 3, the rigid rod 7 being in its high position and the electrode holder 37 and the head 39 being in the raised position.
The roll of flattened tube made of a heat-sealable plastic material is placed directly, by its axis 13, on the brackets 9, 10. The free end of said roll is urged downwards and brought within reach. A coat rack 77 carrying the garment to be packaged 78 is hung on the upper end of the rod 7, the hook of said coat rack being inserted into the notch 8. The tube is then urged downwards so as to completely envelop the garment to be wrapped. ; this operation is done almost instantly without the slightest difficulty and without any prejudice to the packaging or to the garment. At this moment, it suffices to push, at the same time, on the two push-button valves 69, 70 to obtain that the entire operational cycle is carried out automatically, bringing about the welding and the cutting of the packaging.
By actuating the two push-buttons 69, 70, the compressed air coming from the inlet duct 74 passes, through ducts 79, 80 (fig. 10) into the body of the push-button valve 70, then, through a duct 81, through the body of the push-button valve 69; from there, via a duct 82, into the pneumatic relay 71, the valve of which it axially pushes back, thus placing the inlet 74 of the compressed air in communication, via ducts 83, 84, with one of the faces of the piston of the pneumatic device 44. This piston, moving, drives the electrode holder 37 thus applying the electrodes 46 against the corresponding part of the packaging. The welding is thus carried out along the lines 48 determined by the shape and the dimensions of the electrodes 45, 46. Simultaneously, the cam 52 comes into contact with the limit-of-stroke valve 54 via the pusher blade 53. .
This valve puts the pneumatic relay 72, via conduits 85, 86, in relation to the compressed air inlet, which moves the valve of said relay 72 which, via conduits 87, 88, brings the compressed air to the inlet. 'one of the faces of the piston of the pneumatic device 58. The latter, by moving, oscillates the arms 62 by means of the pivot 59, the connecting rod 60 and the axis 61. Each arm 62, as shown diagrammatically on Figure 5, comes to urge the corresponding roller 63, thus forcing the head 39 to oscillate slightly about the axis 38. This oscillation causes a slight pushback, towards the rear, of the plate and lining 30, 31, thus bringing about a relative movement between these and the cutting blades 24, 25 and allowing the latter to pass through the corresponding part of the packaging. The latter is thus judiciously cut out.
At the end of this operation during which passes a certain predetermined time, necessary for the filling of the cylinder of the pneumatic device 58, which can be adjusted by an adjusting screw arranged in the inlet pipe, the pneumatic device 58 requests the end valve stroke 55 which instantly puts the other face of the valve of the pneumatic relays 71, 72 in relation to the compressed air supply via ducts 89, 90, 91, 92, on the one hand, and ducts 87, 89 , 90, 91, 93 on the other hand, which brings everything into the first state.
Indeed, the second face of the piston of the pneumatic device 44 is again put in relation with the supply of compressed air, via the duct 83, the pneumatic relay 71 and a duct 94, while the second face of the piston of the device 58 is again placed in communication with the compressed air supply via the conduits 87, the pneumatic relay 72 and a conduit 95. The limit switch valves 54, 55 and the push-button valves 69, 70 are recalled in permanently towards their initial or rest position by an elastic element, generally a spring.
By returning to their initial position, the arms 62 of the machine release their respective roller and the electrode holder 37 and its head 39 return to the retracted position when the welding and cutting have been carried out. It is then sufficient to press the pedal 68; the plug of the pneumatic valve 67 places the second face of the piston integral with the rigid rod 7 in communication with the compressed air inlet, via the conduits 79, 96, the pneumatic relay 67 and a conduit 97; at the same time, the other face of said piston is brought into contact with the atmosphere via a conduit 98, the pneumatic valve 67 and a vent 99.
The rod 7 is lowered. As a result, the wrapped garment can be unhooked and removed towards the front face of the machine, by the fact that the rod 7 is in the retracted position. By releasing the pedal 68, the rod 1 is automatically returned to the high position, given that the lower face of the piston integral with the rod 7 is brought into contact with the compressed air orifice via the conduits 98, the pneumatic valve 67 and the conduits 96, 79, while the upper face of said piston is vented to the atmosphere via the conduits 97, the pneumatic valve 67 and an vent 100. The relief valve 73 acts as follows: normally, it is switched off, the conduits 101, 102 which connect it to the compressed air inlet 74 being, in a way, blocked by the position of the plug of said valve 73.
If, while the machine is running, the valve 73 is pushed back, this puts the pneumatic valves 71, 72 in relation to the compressed air inlet, on the one hand, via the conduits 101, 102, the valve 73, a conduit 103, a bypass 104, the conduits 91, 92 and, on the other hand, the conduits 101, 102, the valve 73, the conduit 103, the bypass 104 and the conduits 91, 93. We can therefore, at any moment, stop the machine almost instantaneously.
The heating of the electrodes can also be stopped by operating the general switch 66. It is obvious that exactly the same machine can be used for the production of packaging of very different models, given that the shape, the dimensions and relative positions of the electrodes as well as the cutting blades are variable and adaptable.
The packaging being thus executed, for example in the form shown in FIG. 15, it will suffice to detach the part 105 lying between the upper cutting line 106, on the one hand, and the lower cutting line 107 and the weld lines 48, 49, on the other hand. These parts come off very easily, the free lower end of the roller 14 thus being again ready for a new packaging operation.