CH348067A - Machine à rectifier les fraises servant à tailler des pièces dentées - Google Patents

Machine à rectifier les fraises servant à tailler des pièces dentées

Info

Publication number
CH348067A
CH348067A CH348067DA CH348067A CH 348067 A CH348067 A CH 348067A CH 348067D A CH348067D A CH 348067DA CH 348067 A CH348067 A CH 348067A
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
grinding wheel
slide
axis
tool
dressing
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Inventor
Fumia Arthur
Original Assignee
Gleason Works
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Gleason Works filed Critical Gleason Works
Publication of CH348067A publication Critical patent/CH348067A/fr

Links

Classifications

    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B24GRINDING; POLISHING
    • B24BMACHINES, DEVICES, OR PROCESSES FOR GRINDING OR POLISHING; DRESSING OR CONDITIONING OF ABRADING SURFACES; FEEDING OF GRINDING, POLISHING, OR LAPPING AGENTS
    • B24B3/00Sharpening cutting edges, e.g. of tools; Accessories therefor, e.g. for holding the tools
    • B24B3/02Sharpening cutting edges, e.g. of tools; Accessories therefor, e.g. for holding the tools of milling cutters
    • B24B3/021Sharpening cutting edges, e.g. of tools; Accessories therefor, e.g. for holding the tools of milling cutters of milling cutters with helical cutting edges

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Finish Polishing, Edge Sharpening, And Grinding By Specific Grinding Devices (AREA)

Description


  Machine à rectifier les fraises servant à tailler des pièces dentées    La présente invention a pour objet une machine  à rectifier les fraises servant à tailler des pièces den  tées, par exemple les fraises qui possèdent des profils  de coupe latérale.  



  La machine à rectifier les fraises suivant l'inven  tion comprend un bâti, un support de la pièce à rec  tifier monté sur le bâti, une meule     supportée    par un  coulisseau porte-meule qui est mobile en ligne droite  sur le bâti en direction de l'axe de la meule pour  transporter la meule entre une position de dressage  et une position de meulage, un outil de dressage  destiné à rectifier la meule, et un coulisseau suppor  tant cet outil, ledit coulisseau étant     ajustable    suivant  une ligne droite sur le bâti dans une direction qui est  perpendiculaire à l'axe de la meule,

   l'outil de dres  sage étant     ajustable        angulairement    sur le coulisseau  autour d'un axe qui est perpendiculaire à la fois à  l'axe de la meule et à la direction du mouvement  de réglage dudit coulisseau, une première butée ser  vant à limiter le mouvement d'éloignement du     cou-          lisseau    porte-meule et à déterminer ainsi la position  de dressage de la meule pour le coulisseau     porte-          meule    qui est fixe par rapport à l'axe de réglage de  l'outil de dressage, une seconde butée, servant à  limiter le mouvement d'avancement du coulisseau       porte-meule    de manière à déterminer sa position de  meulage,

   cette seconde butée étant     ajustable    dans la  direction de l'axe de la meule pour permettre au  profil dressé sur la meule d'être amené à une posi  tion ou il coïncide avec le profil de coupe latérale  de la fraise.  



  Une forme d'exécution de l'objet de l'invention  est représentée, à titre d'exemple, au dessin annexé,  dans lequel    les     fig.    1 et 2 sont respectivement une vue en  plan et une vue en élévation frontale de la machine<B>;</B>  la     fig.    3 est une coupe verticale par le plan 3-3  de la     fig.    1 ;  les     fig.    4 et 5 sont des détails en coupe par les  plans 4-4 et 5-5, respectivement, de la     fig.    3 ;  la     fig.    6 est une coupe verticale par le plan 6-6  de la     fig.    1 ;

    la     fig.    7 est une vue de côté du dispositif de  dressage de la meule que comprend la machine, avec  coupe partielle par le plan 7-7 de la     fig.    1 ;  la     fig.    8 est un détail en coupe par le plan 8-8  de la     fig.    1 ;  la     fig.    9 est une vue schématique représentant  la relation qui existe entre le     dispositif    de dressage  et la meule en cours de dressage ;  les     fig.    10 et 11 sont des vues du     support    de  l'outil de dressage prises respectivement par le plan  10-10 de la     fig.    8 et le plan 11-11 des     fig.    8 et 10 ;

    la     fig.    12 est une coupe verticale du coulisseau       portant    l'outil de dressage, par la ligne 12-12 de la       fig.    1 ;  les     fig.    13 et 14 sont respectivement un schéma  du circuit     hydraulique    et un schéma du     circuit    élec  trique de commande de la machine;  La     fig.    15 est une     coupe        verticale    prise appro  ximativement par le plan 15-15 de la     fig.    1.  



  La     fig.    16 est un détail en coupe     verticale    par  le plan 16-16 de la     fig.    15.      Les     fig.    17, 18 et 19 sont des coupes horizontales  par les plans 17-17, 18-18 et 19-19, respectivement,  de la     fig.    15.  



  Les     fig.    20 et 21 sont également des     coupes    prises  par les plans des     fig.    18 et 19, mais illustrent une  autre position de travail.  



  La     fig.    22 est une vue de côté d'une tige d'en  clenchement représentée aux     fig.    15 à 21.  



  La     fig.    23 est une vue de face fragmentaire repré  sentant un dispositif de calibrage monté sur le     cou-          lisseau    porte-meule de la machine.  



  La     fig.    24 est une vue de face du même dispositif  monté sur un organe servant à régler le calibre.  La     fig.    25 est une vue de face schématique illus  trant l'opération de     calibrage.     



  La     fig.    26 est une coupe à plus grande échelle  par le plan 26-26     (fig.    25), traversant une des lames  d'une fraise rectifiée sur la machine.  



  La machine représentée comprend un bâti 20       pourvu    de glissières horizontales 21 le long desquelles  coulisse un chariot 22 servant à faire mouvoir la  pièce en travail, par exemple une fraise C destinée  à être rectifiée, entre une position de serrage, située  à quelque distance d'une meule W, et une position  de travail où la fraise est en contact avec ladite  meule. La fraise C est montée sur un plateau 23 qui  peut tourner sur le chariot 22 autour d'un axe ver  tical 24 et qui comporte un élément 25     (fig.    23)  s'ajustant dans l'alésage central de la fraise à rectifier.  Une plaque de serrage 26 et une vis 27 permettent  de fixer fermement la fraise C au plateau 23.

   Sur le  chariot 22 est aussi monté un moteur 28 servant à  faire tourner la fraise C, ce moteur étant relié au  plateau 23 par une courroie sans fin 31 passant sur  des poulies 29 et étant monté pour pivoter     _sur    le  chariot 22, autour d'un axe vertical, pour qu'on  puisse régler la tension de la courroie. A l'aide d'une  poignée 32, on peut faire mouvoir     angulairement    ce  moteur d'une position dans laquelle la courroie est  suffisamment tendue pour assurer     l'entraînement    du  plateau par le moteur à une position dans laquelle  la courroie est détendue et permet une rotation libre  du plateau.  



  Un mouvement rapide de la fraise entre ses posi  tions de serrage et de     rectification    est obtenu au  moyen d'un moteur hydraulique comprenant un cy  lindre 33     (fig.    3 et 4), solidaire du chariot 22, et  d'un piston 34 qui est     relié    de façon réglable à une  pièce 35 faisant partie du bâti 20, cette     liaison    ré  glable comprenant une vis 36 solidaire de la tige de  piston 37 et un écrou tubulaire 38 monté de façon  rotative sur la pièce 35 à l'aide de roulements à  billes 39, la rotation de la vis étant empêchée par  l'engagement d'une languette 41 dans une rainure  de la     tige    37.

   On peut faire tourner l'écrou soit len  tement, en vue d'un réglage de précision du chariot    porte-pièce, soit rapidement, en vue d'un réglage  approximatif, à l'aide d'un volant de     manoeuvre    42  et d'un train d'engrenages réducteurs planétaires 43,  44 et 45. La roue dentée 43     (fig.    3 et 5) est une  roue à denture intérieure qui fait corps avec l'écrou  38 et possède cent dents, alors que la roue 44, égale  ment à denture intérieure, possède nonante-neuf  dents et est supportée pour tourner suivant le même  axe que la roue 43 à l'aide d'un roulement à galets  46. Un pignon satellite 45 engrène par un même  nombre de dents avec les deux roues 43, 44, ce pi  gnon tournant librement autour d'une goupille portée  par l'arbre 47 du volant 42.

   L'arbre 47 est     supporté     par un roulement à galets 48, de manière à tourner  autour de l'axe de rotation commun des roues 43 et  44. Sur un anneau 49, claveté en 50 sur la roue den  tée 44, coulisse     axialement    un organe d'accouple  ment en deux pièces 51, qui présente une face co  nique intérieure, destinée à entrer en contact à fric  tion avec la face conique extérieure 52 d'un anneau  fixé au volant 42, et une face plane destinée à prendre  appui sur la face extrême de droite de l'anneau 49,  une clavette 53 empêchant toute rotation dudit or  gane 51 par rapport audit anneau 49.

   Une gorge  périphérique de l'organe d'accouplement 51 reçoit,  d'une     part,    des billes de roulement 54 et, d'autre part,  le rebord 55 d'une pièce annulaire 56 qui est tarau  dée en 57 pour se visser sur une partie filetée 58  du bâti. En     manoeuvrant    une poignée 59 fixée à la  pièce 56, on peut visser cette pièce dans un sens ou  dans l'autre, que ce soit pour déplacer les     billes    54  et l'organe 51 vers la droite de la     fig.    3, en bloquant  ainsi ledit organe sur le volant à main 42, ou pour  déplacer l'organe 51 vers la gauche, ce qui fixe les  unes aux autres les pièces 58, 56, 49 et 51.

   Dans  le premier cas, les organes dentés 44 et 45 ne peu  vent pas se mouvoir l'un par     rapport    à l'autre, de  sorte que l'écrou tubulaire 38 tourne en bloc avec  le volant 42, ce qui permet un réglage rapide du  chariot porte-pièce. Dans le second cas, comme l'or  gane 51 est fixé à la partie 58 du bâti, la roue dentée  44 est bloquée et immobilisée avec le bâti, de sorte  que lorsqu'on     manoeuvre    le volant à main 42, ledit  écrou 38 tourne, par l'intermédiaire du train d'engre  nages 43-44-45, avec une réduction de vitesse de  cent à un, ce qui permet d'effectuer des réglages de  précision du chariot porte-pièce.

   Un chapeau 61 de  protection contre les poussières,     fixé    au volant 42,  est pourvu d'une graduation qui vient en regard de  repères que porte la pièce 56 pour faciliter ces ré  glages de précision.  



  Tout mouvement axial exagéré de la roue dentée  44 par rapport à la partie filetée 58 du bâti est  empêché.par l'anneau 49, fixé à cette roue et par  une série de billes de roulement 62. Pour empêcher  tout jeu nuisible entre la vis 36 et l'écrou 38, un  second écrou 63 est vissé sur ladite vis et un ressort  64 tend constamment à éloigner les deux écrous l'un  de l'autre, un organe d'arrêt les empêchant de tourner  l'un par rapport à l'autre. L'ensemble de la vis 36      et des écrous 38 et 63 est renfermé à l'intérieur     d'un          soufflet    de protection     flexible    66.  



  La meule W est montée sur une broche 67 qui  peut tourner autour d'un axe vertical 68     (fig.    2) à  l'intérieur d'un coulisseau porte-meule 69. Un moteur  71, monté sur le coulisseau, entraîne la broche porte  meule à l'aide d'une courroie sans fin 72. Le     cou-          lisseau    69 est guidé par des chemins à galets 73     (fig.     1 et 2) pour effectuer un mouvement vertical sur la  colonne 74 du bâti 20, un tel mouvement étant effec  tué par un moteur hydraulique comprenant un cy  lindre 75     (fig.    6) fixé à la colonne et un piston 76  relié au coulisseau 69 par une tige de piston 77.

   La  position limite supérieure du coulisseau est détermi  née par la rencontre d'une butée 78, portée par le  coulisseau, avec une butée fixe 79 portée par le cou  vercle inférieur du cylindre 75. La position     limite     inférieure du coulisseau est réglable, cette position  étant déterminée par la     rencontre    d'une butée 81       portée    par une vis de réglage verticale 82 avec une  butée fixe 83     portée    par la colonne 74. La vis 82       se    visse dans un écrou 84 fixé au coulisseau mais  peut être bloquée dans ledit écrou à l'aide d'une vis  de blocage 85     man#uvrée    à l'aide d'une poignée 86.

    Après desserrage de la vis de blocage, on peut faire  tourner la vis de réglage 82, de manière à élever ou  abaisser la butée 81 par rapport au coulisseau. Cette  rotation peut être effectuée à l'aide d'une clé de ser  rage appliquée sur l'extrémité supérieure d'une tige  87 qui est montée     rotativement    dans la     partie    portant  le cylindre 75 et clavetée en 88 à la vis de réglage.  



  A     partir    de la colonne 74 s'étend latéralement  un chemin de roulement à galets 89     (fig.    12) faisant  corps avec ladite colonne et présentant des rainures  en V qui sont mutuellement opposées et servent res  pectivement à guider deux séries de galets de rou  lement 91 supportant un coulisseau 92, destiné à se  mouvoir dans une direction horizontale, les galets  alternants de chacune des deux séries ayant leurs  axes 93 et 94 inclinés de     90,1    l'un par     rapport    à  l'autre.

   De préférence, des galets et des rainures en  V     supportent    le chariot 22 sur les glissières horizon  tales 21 et     supportent    le coulisseau     porte-meule    sur  les chemins 73. Pour régler le coulisseau 92 le long  du chemin 89, de manière à faire mouvoir le     cou-          lisseau    dans une direction qui le rapproche ou l'éloi  gne de l'axe 68 de la meule, une poignée 95     (fig,    1,  2 et 7) est fixée à une vis 96     (fig.    7) qui peut tour  ner sur le coulisseau et qui se visse dans un écrou  97 fixé au chemin 89.

       L'extrémité    filetée de la vis  96 est fendue en 98, de     sorte    qu'elle peut être élargie  à l'aide d'une vis de blocage pointue 99 destinée à  être vissée dans la vis fendue 96. En faisant tourner  la vis de blocage 99 dans un sens ou en sens inverse  à l'aide de sa tête moletée 101, on peut soit élargir  l'extrémité fendue de la vis 96, de manière à bloquer  ladite vis 96 dans l'écrou 97, soit desserrer cette vis  pour permettre de     régler    le     coulisseau.     



  A l'aide d'un coussinet 102     (fig.    12), le     coulis-          seau    92 supporte un boîtier 104 qui est réglable au-    tour d'un axe horizontal 103 (qui est parallèle aux  glissières 21 du coulisseau     porte-pièce).    On peut  bloquer ce boîtier en position     réglée,    à l'aide de vis  105 qui traversent une fente circulaire 106     (fig.    7)  du coulisseau.

   Un outil T, servant à dresser la meule,  outil qui est, de préférence, pourvu d'un diamant,  est monté sur un des bras 107 d'un     porte-outil    ayant  la forme d'un L     (fig.    7, 8, 10 et 11) qui est fixé à  une tige de piston 108 et dont l'autre bras, 109, sup  porte un galet suiveur de came 111. La tige de piston  108 est supportée par des coussinets à billes 112  pour se mouvoir, par rapport au boîtier 104, à la  fois autour de l'axe 113 de ladite tige et suivant cet  axe. Un piston 114,     porté    par la tige 108,     coulisse     dans un cylindre 115     (fig.    8) contenu dans le boîtier.  Comme représenté, l'axe 113     intersecte    à angle droit  l'axe 103.

   Un poussoir 116,     soumis    à l'action d'un  ressort, agit sur le bras 109 de manière à maintenir  le galet suiveur de came 111 au contact d'une     came     117 fixée dans le boîtier 104. La ferme de la came  117 est telle qu'elle empêche le     porte-outil    de tour  ner autour de l'axe 113 lorsque le piston se meut  vers le haut     (fig.    8), ce qui oblige le diamant de  l'outil T placé au contact de la meule à se mouvoir  suivant une ligne droite 118     (fig.    7 et 9) jusqu'à ce  qu'elle ait atteint l'axe 113.

   A ce moment, ladite  pointe fait osciller (en sens inverse des     aiguilles    d'une  montre à la     fig.    9) le porte-outil 107-109 se mou  vant vers le haut, de manière à obliger le diamant de  l'outil T à se mouvoir suivant la ligne divergente 119,  qui fait un angle A avec la ligne 118.     Pendant    que  l'outil T se meut suivant la     ligne    118 jusqu'au point  d'intersection de cette ligne avec l'axe 103, il dresse  la face latérale conique     Wl    de la meule W     (fig.    9 et  25), laquelle face est destinée à meuler ultérieurement  une étroite languette L     -(fig.    26) en arrière des tran  chants latéraux Cl des lames de la fraise C ;

   et,  pendant que l'outil T se meut suivant la ligne 119,  il dresse la face conique     Wz    de la meule, qui peut  ou non meuler une étroite languette en     arrière    des  extrémités extérieures     CZ    des tranchants latéraux des  lames de la fraise.

   Comme représenté à la     fig.    25, les  bords Cl et     C2    des lames de la fraise sont inclinés l'un  par     rapport    à l'autre d'un angle A'; et si cet angle est  égal à l'angle A, des languettes, semblables à L, peu  vent être formées par meulage en arrière des bords       C2.    Par contre, si l'angle A excède l'angle A' dans  une mesure appréciable, il est possible qu'une telle  languette ne soit pas formée.

   L'angle A' a été repré  senté d'une façon exagérée ; dans la pratique, il n'est  au plus que de l'ordre de     2,1.       Pour dresser la face     Wl    de la meule exactement  suivant le même angle par rapport à l'axe de la bro  che 67 de la meule, que celui que fait le bord Cl  de la fraise avec l'axe 24 de ladite fraise (ce dernier  angle étant   l'angle de pression   de la     fraise),    on  règle le boîtier 104 autour de l'axe 103 de manière  à placer l'axe 113 du mouvement de l'outil de dres  sage (qui coïncide, à la     fig.    9, avec la ligne 118)      suivant un angle correspondant B par rapport à la  verticale, ce réglage étant effectué à l'aide de jauges  de calibrage et d'un micromètre, après desserrage  des vis 105.

   En vue de ce réglage, le boîtier 104  est     pourvu    d'une goupille fixe 121     (fig.    7)     destinée     à buter contre une jauge 122 prenant appui sur une  surface 123     rainurée    en V du coulisseau 92 ; et le  coulisseau présente lui-même des surfaces destinées  à     supporter    un     micromètre    détachable 125 et une  fente en forme de T destinée à recevoir la tête d'un  organe 124 servant à     fixer    le micromètre en place.  L'organe de fixation 124 comporte un excentrique  126 qui, lorsqu'on le fait tourner à l'aide d'une poi  gnée 127, presse le micromètre contre le coulisseau.

    Pour effectuer ce réglage, on détermine d'abord, par  calcul, la longueur particulière de la jauge de cali  brage et la position particulière du micromètre don  nant l'angle de pression désiré ; après que ce réglage  du micromètre a été effectué et que la jauge     correcte     a été     mise    en place contre le micromètre, on fait  tourner le     boitier    autour de l'axe 103 suivant le che  min 120, jusqu'à ce que la goupille 12,1 ait été  amenée au contact de ladite jauge, c'est-à-dire à la  position marquée par des traits     discontinus    en 121'.  On serre alors les vis 105 et l'on enlève le micro  mètre et la jauge.

      L'installation hydraulique de la machine com  prend un puisard 128     (fig.    13) et une pompe 129 à  commande par moteur, logés à     l'intérieur    du bâti 20.  La colonne 74 renferme un appareil distributeur 131       (fig.    15 et 19) dans lequel coulissent trois     tiroirs     inverseurs à commande manuelle 132,<B>133</B> et 134,  qui régissent respectivement le fonctionnement  <I>a)</I> du moteur 114-115 de l'outil T de dressage ;<I>b)</I>  du moteur du chariot     porte-outil    33-34 ; c) du mo  teur 75-76 du coulisseau porte-meule.

   Lorsque le  tiroir 132 est déplacé vers     l'intérieur    jusqu'à sa posi  tion limite (vers la droite,     fig.    19 et 21), du     liquide     sous pression provenant de la pompe 129 passe par  une conduite 135, le tiroir 132 et une tuyauterie  136 et pénètre dans la chambre inférieure du cylindre  115, faisant ainsi mouvoir le piston 114 du dispositif  de dressage de     l'outil    vers le haut.

   Pendant cette  course (course de dressage de l'outil T) du liquide  s'échappe de la chambre supérieure du cylindre 115  par une tuyauterie 137, ladite tuyauterie     comportant     deux     branchements    parallèles contenant respective  ment des soupapes d'étranglement et d'obturation  138 et un clapet de retenue à ressort 139 ; puis ledit  liquide passe par un conduit d'échappement 141 qui  le ramène au puisard 128.

   Lorsque le tiroir 132 est  déplacé vers l'extérieur, les conduits     d'admission     et d'échappement de liquide sous pression aboutissant  au cylindre 115 sont     inversés,    et il en résulte que le  piston 114 se meut vers le bas pour provoquer la  course de retour de     l'outil.    Pendant la course de  dressage, le clapet de retenue 139 se ferme, de sorte  que la soupape d'étranglement 138 est mise à même  de restreindre l'échappement qui s'effectue par la    tuyauterie 137, ceci ayant pour résultat que la course  de dressage est plus lente que la course de retour.  



  Le mouvement du tiroir 133 vers la gauche, à  partir de la position qu'il occupe aux     fig.    18 et 20,  a- pour effet de faire communiquer la conduite sous  pression 135 avec une tuyauterie 142 aboutissant à  l'extrémité extérieure du cylindre 33, ce qui provoque  le mouvement dudit     cylindre    vers la gauche des     fig.     3, 4 et 13 et, par suite, le mouvement du chariot  porte-pièce de sa position de travail à sa position de  serrage. Le liquide qui s'échappe de l'extrémité infé  rieure du     cylindre    33 est évacué par les conduits  143 et 141 aboutissant au puisard.

   Lorsque le mou  vement du tiroir 133 est     inversé,    c'est-à-dire lorsque  ce tiroir est. amené à la position des     fig.    18 et 20,  les communications précédemment établies avec les  tuyauteries 142 et 143 sont inversées, de sorte que  le chariot est déplacé vers la droite jusqu'à sa posi  tion de travail. Pour     freiner    et ralentir la portion  finale du mouvement du chariot jusqu'à sa position  de travail, le piston 34 obture l'entrée de la tuyau  terie 142     (fig.    4) au moment où le cylindre est sur  le point d'atteindre sa position     limite    de droite.

   La  course du cylindre se termine de ce fait avec un taux  d'échappement réduit du liquide passant par un con  duit auxiliaire<I>142a</I> qui est commandé par un clapet  de retenue à ressort     142b    présentant un orifice de  fuite. Au commencement de la     course    opposée du  cylindre 33 vers la gauche, c'est-à-dire lorsque la  pression est appliquée par l'intermédiaire de la tuyau  terie 142, le clapet de retenue<I>142b</I> s'ouvre et, par  suite, ne retarde pas la course. De même, la ferme  ture de l'entrée du conduit 143 par le piston et  l'établissement d'un passage auxiliaire 143a, com  mandé par un clapet de retenue à ressort 143b, pré  sentant également un orifice de fuite, a comme résul  tat que le mouvement final du cylindre 33 vers la  gauche s'effectue à faible vitesse.  



  Le mouvement du tiroir 134 vers la droite jus  qu'à sa position limite représentée à la     fig.    17, fait  communiquer la conduite 135 avec un conduit 144       aboutissant    à la chambre     inférieure    du cylindre 75,  outre qu'il fait     communiquer    un conduit 145 partant  de la chambre supérieure du cylindre avec le conduit  d'échappement 141, de telle sorte que le piston 76  provoque l'élévation du coulisseau porte-meule jus  qu'à sa position de dressage.

   Lors du mouvement du  tiroir 134 vers l'extérieur jusqu'à sa position     limite     de gauche, ce tiroir fait     communiquer    le conduit 145  avec le liquide sous pression de la pompe, et le con  duit 144 avec l'échappement, de telle sorte que le  piston agit de manière à faire descendre le coulisseau  à sa position de travail. Comme représenté à la     fig.     6, la fermeture du passage 144 par le piston 76  s'effectue avant que ce dernier ait atteint sa position  inférieure     limite,    mais un conduit de by-pass<I>144a,</I>  contenant un clapet de retenue à ressort 144b qui  présente un orifice de fuite, permet au liquide de  s'écouler hors du     cylindre    à un taux d'échappement  réduit.

   En présence d'un courant de liquide passant      en sens inverse, le clapet de retenue s'ouvre, ce qui  permet à un courant de liquide relativement     inobstrué     de se rendre par le passage 144 à l'intérieur du cy  lindre. Un conduit de by-pass 145a et un clapet de  retenue à orifice de fuite 145b, semblables aux pré  cédents, commandent la portion finale de la course  d'élévation du piston.  



  La machine comprend un mécanisme d'enclen  chement destiné à empêcher le dispositif de dressage  de fonctionner tant que le coulisseau n'a pas été élevé  jusqu'à sa position limite, à empêcher le coulisseau  porte-meule d'être abaissé tant que l'outil de dressage       occupe    sa position de départ et à empêcher le retour  du chariot porte-pièce à sa position de serrage tant  que le coulisseau porte-pièce     occupe    sa position infé  rieure.

   Ce mécanisme comprend une tige 146     (fig.     15-22) pouvant coulisser verticalement dans l'appa  reil distributeur 131 et     relié    au     coulisseau        porter     meule par un levier 147, qui pivote en 148     (fig.    16)  sur la colonne 74 et qui, à ses extrémités opposées,  présente des fentes 149 entrant respectivement en  prise avec une goupille 151     (fig.    6) portée par le  coulisseau 69 et une goupille 152     (fig.    16) portée  par la tige 146, la disposition étant telle que lorsque  le coulisseau se meut vers le haut, ladite tige descend,  et vice versa.  



  La tige 146 présente une     entaille   <B>153</B> qui vient en  regard d'une entaille 154 que présente le tiroir 132  d'une manière qui sera comprise à l'aide des     fig.    16,  19 et 21. Lorsque ledit tiroir occupe sa position inté  rieure, c'est-à-dire sa position de dressage, l'entaille  154 est située en regard de l'entaille 153 de la tige  146, de sorte que celle-ci peut se mouvoir librement.  Par conséquent, on peut faire mouvoir le coulisseau  porte-meule vers le bas     (ce    qui provoque un mouve  ment d'élévation de la tige 146), par une poussée  hydraulique, lors du mouvement du tiroir 134 jus  qu'à sa position extérieure.

   Toutefois, lorsque le tiroir  132 occupe sa position extérieure ou de départ, la       partie    155 de la tige est en prise avec l'entaille 153  et par suite empêche le mouvement du coulisseau  porte-meule 69 vers sa position inférieure, alors mê  me que l'opérateur aurait déplacé le tiroir 134 vers  l'extérieur par inadvertance. Inversement, lorsque le  coulisseau porte-meule occupe sa position inférieure,  une     partie    non entaillée de la tige 146 est placée  dans l'entaille 154, comme on le voit à la     fig.    21,  de sorte qu'elle empêche le tiroir 132 d'être déplacé  vers l'extérieur.

   Grâce à ces caractéristiques de pro  tection, on est sûr que l'outil T sera situé au-dessus  de la meule W, et par suite hors du chemin de cette  meule, avant que celle-ci soit amenée à l'écart de sa  position de dressage.  



  La tige 146 possède aussi une entaille 156 et  une     partie    157 qui vient en prise avec des entailles  158 et 159 du tiroir 133 de commande du chariot       porte-pièce        (fig.    18 et 20).     Lorsque    la tige 146  occupe sa position inférieure, l'entaille 156 est située  au-dessus du tiroir, de sorte que ce dernier peut être  déplacé soit vers l'intérieur, soit vers l'extérieur, pour    provoquer l'avancement ou le recul du chariot. Tou  tefois, lorsque ladite tige est élevée, sa     partie    157 est  située soit dans l'entaille 158, soit dans l'entaille 159,  le mouvement du tiroir étant de ce fait empêché.

   La       fig.    20 représente le cas où la partie 157 se trouve  placée dans l'entaille 158 et empêche le mouvement  du tiroir qui provoquerait le retour du chariot     porte-          pièce    à sa position de serrage. Ceci empêche le  dommage qui se produirait si la fraise intérieure,  représentée en C' à la     fig.    23,     était    ramenée vers la  gauche avant que la meule W ait été relevée.  



  La tige 146 possède aussi une entaille 161 qui,  en position basse de la tige, vient en regard d'un  plongeur à ressort 162 coulissant dans un cylindre  163 de l'appareil distributeur 131, lequel     cylindre    est       relié    à la conduite sous pression 135. Tant que le cy  lindre 163 est maintenu sous pression par la pompe  129, le plongeur est en position d'effacement, mais  dans le cas où la pression viendrait à faire défaut,  le ressort ferait avancer le plongeur à l'intérieur de  l'entaille 161 et maintiendrait ainsi le coulisseau  porte-meule dans sa position de dressage, ou supé  rieure.

   Ceci empêche une chute accidentelle dudit  coulisseau comme résultat d'une panne ou arrêt du  moteur de la pompe ou du     fait    que la pression de la  pompe viendrait à faire défaut pour quelque autre  cause pendant que ledit coulisseau     occupe    une posi  tion élevée.  



  Comme représenté aux     fig.    17 à 21, chacun des  tiroirs 132, 133 et 134 présente des dépressions es  pacées 164 dans chacune desquelles est engagée une  bille de retenue à     ressort    165, dans les     positions    inté  rieure ou extérieure du tiroir envisagé.  



  La machine est     pourvue    d'interrupteurs de mise  en marche et d'arrêt à boutons-poussoirs     (fig.    2 et  14), à savoir d'interrupteurs 166 et 167 pour le mo  teur de la pompe, d'interrupteurs 168 et 169 pour le  moteur 71 de la meule, et     d'interrupteurs    171 et 172  pour le moteur 28 de la fraise. Les interrupteurs 168  et 171 sont d'un type dans lequel le bouton peut être  amené par rotation à l'une ou l'autre de deux posi  tions angulaires et dans lequel le fait d'appuyer sur  le bouton provoque la fermeture soit d'un     contact     168a (ou 171a), soit d'un contact 168b (ou 171b),  selon la position angulaire du bouton.

   D'autres élé  ments d'équipement électrique comprennent un inter  rupteur-démarreur 173     qui,    lorsqu'il est excité, pro  voque la mise en marche du moteur de la pompe,  des     interrupteurs-démarreurs    174 et 175 qui, lors  qu'ils sont excités, provoquent     respectivement    le fonc  tionnement du moteur 71 de la meule soit en marche  avant soit en marche arrière, et des     interrupteurs-          démarreurs    176 et<B>177</B> qui, lorsqu'ils sont excités,  provoquent respectivement la marche avant ou la  marche arrière du moteur 28 de la fraise.

   Les inter  rupteurs-démarreurs sont pourvus de contacts mo  biles qui se ferment lorsque leurs enroulements sont  excités, ces contacts étant désignés respectivement  par 173a à 177a. Les     interrupteurs-démarreurs    174  à 177 sont aussi respectivement     pourvus    de     contacts         mobiles<I>174b</I> à 177b, respectivement, qui s'ouvrent  lorsque leurs enroulements sont excités, afin     d'em-          pécher    l'excitation d'un interrupteur-démarreur de  marche avant lorsque le contrôle de marche arrière  se rapportant au même moteur est excité, et vice  versa.

   Une lampe-signal 178 est disposée sur le pan  neau à interrupteurs de la machine pour indiquer le  moment où une opération de dressage est en cours ;  et un interrupteur normalement fermé 179, destiné  à la lampe 178, est disposé dans le     boitier    104     (fig.     8) de façon que     l'ouverture    de l'interrupteur par le  bras 109, agissant par l'intermédiaire d'un poussoir  à     ressort    181 n'ait     lieu    que lorsque l'ensemble du  piston et du bras     porte-outil    occupe sa position supé  rieure limite.  



  Pour régler la position inférieure du     coulisseau          porte-meule    (à l'aide de la vis de réglage 82,     fig.    6),  la jauge détachable et le     dispositif    de     fixation    repré  sentés aux     fig.    23 à 25 ont été prévus. La jauge com  prend un corps 182 destiné à s'ajuster soit sur la  monture 183 du dispositif de réglage, soit sur un  patin 184     faisant    corps avec le coulisseau     porte-          meule    69. Le corps de la jauge porte un dispositif  de fixation qui est semblable au dispositif 124, 126  et 127 de la     fig.    7.

   Il comprend une tige 185 présen  tant une tête destinée à se loger et prendre appui  à l'intérieur d'une fente en forme de T 186, soit de  la monture 183, soit du patin 184, et un excentrique  187 qu'on peut faire tourner sur la tige à l'aide d'une  poignée 188 pour fixer par serrage le corps de la  jauge contre la monture ou contre le patin, suivant  le cas. Un bras de calibrage 189 porte une tige 191  qui fait corps avec ce bras et qui peut tourner et aussi  coulisser     axialement    dans le corps de la jauge, ledit  bras étant prolongé par un écrou moleté 192 qui  est     vissé    de façon réglable sur ledit corps et qui peut  être bloqué en position réglée sur ledit corps à l'aide  d'une vis de blocage 193.

   La monture 183 supporte  un     micromètre    194 à l'aide duquel on peut ajuster  la jauge pour lui donner la longueur désirée en fai  sant     tourner    l'écrou 192.  



  Pour utiliser la machine, on règle d'abord la  position du     boitier    104, autour de l'axe 103 suivant  un angle B     (fig.    9) qui correspond à l'angle de pres  sion de la lame de l'outil qu'on     envisage    de rectifier.

    On fixe alors la jauge 182-189 à la monture de fixa  tion 183 et, en faisant usage du     micromètre    194, on  règle la longueur de ce calibre de façon que', après  sa fixation ultérieure au patin 184, la surface 189'  du bras 189 soit espacée d'une distance H du plan  horizontal 103' qui contient l'axe de réglage du pivot  du dispositif de dressage, laquelle distance H est  égale à la     distance    H' dont le plan, contenant la  pointe de la lame, est séparé de la jonction des sur  faces de bord Cl et     C2    de la fraise.

   A cette fin, il  est préférable de régler le micromètre de façon que,  une fois réglé à zéro,     il    fournisse une longueur de  calibrage telle que la surface de     calibrage    189' du  bras 189 soit située exactement dans le plan 103'.    Après que le calibre a été réglé de manière à  assurer l'obtention de la dimension H', on     fixe    ce  calibre au patin 184 et on monte la fraise à rectifier  C sur le plateau 23.

   On pousse les tiroirs 132 et 134  vers l'intérieur et l'on tire le tiroir 133 vers l'exté  rieur de façon que le coulisseau porte-meule et l'outil  de dressage occupent leurs positions supérieures lors  de la mise en marche de la pompe 129, et l'on ferme  momentanément l'interrupteur 166 de     manière    à éta  blir un circuit passant par l'interrupteur-démarreur  173 entre les fils conducteurs     L-1    et L-2 de la source  d'énergie de la machine, ce qui effectue la mise en  marche du moteur de la pompe. Le     contact    173a  se ferme immédiatement, établissant     ainsi    un shunt  de retenue autour de     l'interrupteur    166.

   On pousse  le tiroir 133 vers l'intérieur pour provoquer le mou  vement du chariot porte-fraise vers l'avant; on     ma-          noeuvre    la poignée 59 pour obtenir une position de  réglage approximatif et l'on fait tourner le volant  de     man#uvre    42. de manière à placer la fraise     au-          dessous    du bras de calibrage 189, mais à l'écart du  chemin suivi par la meule W.

   On fait alors tourner  la vis 82 de manière à régler la butée 81 à sa position  la plus basse, par rapport au piston 76 et au     coulis-          seau    porte-meule 69, puis on tire le tiroir 134 vers  l'extérieur,     ce    qui provoque un mouvement vers le  bas du coulisseau porte-meule jusqu'à la limite de  sa course, déterminée par la rencontre des butées  81 et 83. On fait alors tourner la vis 82 pour faire  descendre le coulisseau porte-meule jusqu'à     ce    que  le bras de     calibrage    189 vienne toucher la pointe  d'une des lames de la fraise.

   Pour faciliter l'opération  de calibrage, on     man#uvre    la poignée 32 de manière  à dégager le plateau 23 de serrage de la fraise d'avec  le moteur 28, ce qui permet de faire tourner la fraise  à la main au-dessous du calibre. Une fois le calibrage  terminé, on     man#uvre    la poignée 86 de manière à  bloquer la vis de réglage 82 ; on     man#uvre    la poi  gnée 32 de manière à relier le plateau 23 au moteur  28 ; on pousse le tiroir 134 vers l'intérieur pour con  traindre le coulisseau porte-meule à se mouvoir vers  le haut jusqu'à la position de dressage ; et l'on enlève  le calibre 182 du patin 184.  



  On met alors en marche le moteur 71 de la  meule, en fermant momentanément l'interrupteur de  mise en marche 168, ce qui excite soit     l'interrupteur-          démarreur    174, soit l'interrupteur-démarreur 175,  selon le sens dans lequel la meule W doit tourner  pour se mouvoir dans la direction de la flèche 195       (fig.    26) par rapport à la facette de bord Cl de la  fraise     particulière    en cours de rectification, un des  contacts<I>174a, 175a</I> se fermant alors aussitôt pour  maintenir l'interrupteur-démarreur excité même si  l'interrupteur 168 s'ouvre ultérieurement.

   On tire  alors le tiroir 132 vers l'extérieur pour amener l'outil  T de dressage à sa position normale, dans laquelle  l'interrupteur 179 se ferme, en provoquant l'allumage  de la lampe 178. On fait alors tourner la poignée  pour faire mouvoir le coulisseau porte-outil vers l'in  térieur suffisamment pour assurer l'enlèvement d'une      partie de la matière de     la,    meule au     cours    de l'opé  ration de dressage qui va- suivre ; et l'on pousse le  tiroir 132 pour effectuer la     course    ascendante (ou de  dressage de meule) de l'outil T. A l'achèvement de  cette course, la lampe 178 s'éteint.  



  Une fois le dressage terminé, on tire le tiroir 134  vers l'extérieur, ce qui abaisse la meule à sa position  de travail, et l'on ferme momentanément     l'interrup-          teur    171 pour mettre en marche le moteur 28 de la  fraise, ce qui excite soit     l'interrupteur-démarreur    de  marche avant 176, soit l'interrupteur-démarreur de  marche arrière 177, pour faire tourner la fraise dans  le sens opposé à la     flèche   <B>195,</B> dans lequel la     fraise     tournera en service. Ceci provoque la fermeture im  médiate soit du contact 176a, soit du contact<I>177a,</I>  pour établir un shunt autour de     l'interrupteur    171.

    On provoque alors l'entraînement de la fraise vers  la meule rotative en faisant tourner le volant 42  lentement, d'abord avec la poignée 59 amenée à une  position de réglage     approximatif,    jusqu'à ce que la  fraise soit près de la meule, puis avec la poignée  exactement ajustée. Ce mouvement d'avance de pré  cision n'est effectué que jusqu'à ce qu'une étroite lan  guette L     (fig.    26), dont la largeur est de l'ordre de  5 à 7 centièmes de     millimètre,    ait été formée par  meulage en arrière des bords Cl des lames de la  fraise.  



  Le coulisseau porte-fraise est alors ramené à la  position de chargement, ce qui s'obtient en tirant le  tiroir 133 vers l'extérieur, et le coulisseau     porte-          meule    est relevé, ce qui s'obtient en poussant le  tiroir 134 vers l'intérieur ; et les moteurs sont arrêtés  par l'ouverture momentanée des interrupteurs 167,  169 et 172, ce qui provoque la désexcitation des  interrupteurs-démarreurs et l'ouverture de leurs con  tacts     173a,   <I>174a</I> ou<I>175a,</I> et 176a ou<I>177a.</I>  



  On peut     rectifier    sur cette machine des fraises  ou outils de taille     pourvus    soit de lames finisseuses  extérieures, soit de lames     finisseuses    intérieures, soit  de ces deux sortes de lames. Par exemple, la fraise  indiquée par des     traits    mixtes en C' à la     fig.    23       occupe    la position voulue pour la rectification de ses  tranchants inférieurs par la meule W, alors qu'on a  représenté en C" une fraise ayant été montée de  manière à permettre à ses tranchants extérieurs d'être  rectifiés par la meule.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Machine à rectifier les fraises servant à tailler des pièces dentées, caractérisée par le fait qu'elle comprend un bâti (20), un support de la pièce à rectifier (22, 23) monté sur le bâti, une meule (W) supportée par un coulisseau porte-meule (69) qui est mobile en ligne droite sur le bâti en direction de l'axe (68) de la meule pour transporter la meule entre une position de dressage et une position de meulage, un outil de dressage (T) destiné à rectifier la meule, et un coulisseau (92) supportant cet outil, ledit cou- lisseau étant ajustable suivant une ligne droite sur le bâti (20)
    dans une direction qui est perpendiculaire à l'axe de la meule, l'outil de dressage étant ajustable angulairement sur le coulisseau (92) autour d'un axe (103) qui est perpendiculaire à la fois à l'axe de la meule et à la direction du mouvement de réglage dudit coulisseau (92), une première butée (78, 79) servant à limiter le mouvement d'éloignement du coulisseau porte-meule et à déterminer ainsi la posi tion de dressage de la meule pour le coulisseau porte- meule qui est fixe par rapport à l'axe (103) de ré glage de l'outil de dressage, une seconde butée (81, 83)
    servant à limiter le mouvement d'avancement du coulisseau porte-meule de manière à déterminer sa position de meulage, cette seconde butée étant ajus- table dans la direction de l'axe de la meule pour permettre au profil dressé sur la meule d'être amené à une position où il coïncide avec le profil de coupe latérale de la fraise. SOUS-REVENDICATIONS 1. Machine selon la revendication, caractérisée par le fait qu'une jauge (182, 189) agissant entre le coulisseau porte-meule (69) et le plan contenant la pointe d'une dent de la fraise portée par le support (22, 23) permet d'ajuster ladite seconde butée. 2.
    Machine selon la revendication, caractérisée en ce que le support de la fraise est un chariot (22) qui est mobile sur le bâti dans une direction perpen diculaire à l'axe (68) de la meule pour effectuer des mouvements d'avancement et de recul de la fraise (C) par rapport à la meule (W). 3. Machine selon la sous-revendication 2, carac térisée en ce qu'un moteur (33, 34) agissant entre le bâti (20) et le chariot (22) fait mouvoir ce dernier sur le bâti entre une position de travail et une posi tion de serrage, et un dispositif comprenant un élé ment fileté (38) fait mouvoir le moteur par rapport au bâti dans ladite direction perpendiculaire à l'axe de la meule. 4.
    Machine selon la sous-revendication 3, carac térisée en ce qu'un organe à commande manuelle (42) sert à faire tourner l'élément fileté (38), un train d'engrenages réducteurs planétaires (43, 44, 45) agit entre l'organe (42) et l'élément fileté<B>(38)</B> et le bâti (20) et un dispositif (59, 56) sert à accoupler un élément (44) dudit train d'engrenages soit avec le bâti 20, soit avec l'organe (42), pour obtenir soit une avance de précision, soit une avance grossière. 5.
    Machine selon la sous-revendication 2, carac térisée en ce qu'un premier moteur (33, 34) sert à actionner le chariot (22), un second moteur (114, 115) sert à actionner l'outil de dressage (T) et un dispositif (146), dont le fonctionnement est régi par la position du coulisseau (92), empêche lesdits mo teurs d'être actionnés lorsque ledit coulisseau occupe la position de meulage. 6.
    Machine selon la sous-revendication 5, carac térisée en ce que le fonctionnement du moteur ac tionnant l'outil de dressage est régi par un tiroir qui est mobile entre la position de course de dressage et la position de course de remise en état, un dispo sitif (146, 153, 155) maintenant le coulisseau porte meule en position de dressage lorsque ledit tiroir occupe ladite position de remise en état. 7.
    Machine selon la sous-revendication 5, carac térisée en ce que lesdits moteurs comprennent des cylindres et pistons, à commande par fluide (33, 34 et 114, 115) dont le fonctionnement est régi par des tiroirs inverseurs à commande manuelle (133, 132), le dispositif (146), sensible à la position du coulisseau porte-meule, comprenant un enclenchement mécani que interposé entre le coulisseau et lesdits tiroirs. 8.
    Machine selon la sous-revendication 7, carac térisée en ce que le tiroir inverseur (132) destiné au moteur actionnant l'outil de dressage est disposé de façon que lorsqu'il occupe la position voulue pour provoquer la course de remise en état de l'outil de dressage, il établit un enclenchement mécanique (155, 153) qui empêche tout mouvement du coulisseau porte-meule. 9.
    Machine selon la revendication, caractérisée en ce que le dispositif de dressage comprend un boitier (104), un porte-outil (107, 109) qui est mo bile dans le boiitier à la fois le long et autour d'un axe (113) de travail de l'outil de dressage intersec- tant à angle droit l'axe (103) de réglage de l'outil de dressage, un moteur (114, 115) servant à faire mouvoir le porte-outil dans le boitier suivant l'axe (113) et une came (117) servant à faire mouvoir ledit porte-outil autour de l'axe (113) suivant son mouve ment. 10.
    Machine selon la sous-revendication 9, ca ractérisée en ce que l'outil (T) porté par le porte outil est pourvu d'une pointe de travail située dans l'axe (103) pour une position donnée du porte-outil, machine dans laquelle la forme de la came (117) de commande du porte-outil est telle que cette came empêche d'abord le porte-outil de se mouvoir angu- lairement, pendant que ledit porte-outil se meut le long de l'axe (113), jusqu'à ce qu'il ait atteint ladite position (fig. 9), et qu'elle communique ensuite audit porte-outil un mouvement angulaire autour dudit axe (113).
CH348067D 1956-12-06 1957-12-04 Machine à rectifier les fraises servant à tailler des pièces dentées CH348067A (fr)

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
US348067XA 1956-12-06 1956-12-06

Publications (1)

Publication Number Publication Date
CH348067A true CH348067A (fr) 1960-07-31

Family

ID=21878724

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
CH348067D CH348067A (fr) 1956-12-06 1957-12-04 Machine à rectifier les fraises servant à tailler des pièces dentées

Country Status (1)

Country Link
CH (1) CH348067A (fr)

Similar Documents

Publication Publication Date Title
EP0640435B1 (fr) Machine à meuler
FR2567784A1 (fr) Appareil a chantourner
EP0853527B1 (fr) Dispositif de mesure ou de controle de l&#39;usinage d&#39;une piece cylindrique a mouvement orbital
FR2485423A1 (fr) Machine de meulage de pointes de forets
CH348067A (fr) Machine à rectifier les fraises servant à tailler des pièces dentées
EP0023876B1 (fr) Perfectionnements aux machines pour l&#39;affûtage des outils d&#39;usinage
EP0354136A1 (fr) Structure polyvalente pour tous travaux d&#39;usinage principalement de matériaux tendres
FR2832087A1 (fr) Machine a encocher une piece tubulaire a usiner utilisable pour des operations generales de meulage
CH363256A (fr) Rectifieuse
FR2571291A1 (fr) Machine de fraisage et polissage d&#39;un chant d&#39;une piece en materiau dur
CH614655A5 (en) Device for expanding an abrasive file
BE562543A (fr)
CH610797A5 (en) Machine tool
FR2667006A1 (fr) Machine adaptee a la fabrication de vis rectifiees a partir de barres a tailler.
CH339530A (fr) Machine à meuler des organes comportant des dents
CH282794A (fr) Appareil accessoire pour une machine-outil, destiné à fraiser des rainures de clavettes.
CH237049A (fr) Appareil de profilage d&#39;une meule, plus particulièrement d&#39;une meule destinée à meuler les filets de vis à grand pas.
FR2543867A1 (fr) Machine a usiner les contours de pieces planes ou courbes
CH361726A (fr) Machine à rectifier les profils d&#39;outils au moyen d&#39;une meule
FR2598108A1 (fr) Procede de commande des deplacements d&#39;une tete porte-outil par rapport a un bord d&#39;une piece et machine-outil correspondante
FR2702979A1 (fr) Machine-outil d&#39;usinage à commande automatique pour la fabrication par usinage selon trois axes de pièces mécaniques, à partir d&#39;une barre à plusieurs faces.
CH504921A (fr) Dispositif pour fraiser des passages circulaires
CH94722A (fr) Machine à meuler les fraises et outils analogues.
FR2721850A1 (fr) Dispositif d&#39;automatisation d&#39;un polissoir de pierres manuel
FR2593732A1 (fr) Dispositif destine a usiner un tube de section circulaire, notamment, a coupe oblique