Appareil pour la mesure ou le contrôle de dimensions
Les divers moyens métrologiques utilisés dans les ateliers de mécanique, réalisent tous, par des procédés souvent différents, la mesure des variations de toute grandeur physique, préalablement transformée le plus souvent en déplacements. Les instruments, appareils et machines conçus pour la mesure de ces déplacements, quoique non basés sur des principes identiques, recherchent tous la meilleure précision relative possible, à prix raisonnable et avec robustesse convenable. Cette précision est fonction, d'une part, de la catégorie à laquelle ils appartiennent, d'autre part, des qualités inhérentes aux appareils eux-mêmes qui sont consécutives à leur mode de construction.
Parmi ces qualités, la fidélité est essentielle. Pour l'obtenir, il faut
- réaliser un montage mécanique à liaisons uni
voques, réduisant ou évitant certains jeux
entre les pièces qui doivent entrer en contact;
- réduire les flexions et annuler les déforma
tions permanentes, tout en laissant aux par
ties mobiles un mouvement doux en conce
vant une amplification quand elle est néces
saire.
L'invention a pour objet un appareil pour la mesure ou le contrôle de dimensions, ou grandeurs physiques analogues, comportant un boîtier, un organe palpeur dont les déplacements commandent, par l'intermédiaire de pièces articulées, le mouvement de contacts mobiles susceptibles de modifier l'état d'un circuit électrique de signalisation lorsque leur mouvement atteint une amplitude déterminée, caractérisé en ce que l'organe palpeur précité est susceptible d'agir sur un fléau, sensiblement horizontal lors de l'emploi oscillant autour d'un point intermédiaire et portant à ses extrémités, situées de part et d'autre dudit point d'oscillation, les contacts électriques mobiles précités, ledit organe palpeur agissant sur ledit fléau en un point voisin dudit point d'oscillation.
L'invention comprend également un procédé de fabrication de l'appareil précité, caractérisé en ce qu'il consiste à monter à l'avance les différents organes du circuit de signalisation, comprenant des fils de connexion, des résistances et des lampes, sur une plaquette indépendante du boîtier de l'appareil et à fixer ensuite à l'intérieur du boîtier ladite plaquette avec son circuit de signalisation en reliant électriquement ledit circuit aux contacts du fléau, les lampes de signalisation dudit circuit étant disposées derrière des fenêtres ou voyants transparents ménagés dans le boîtier de l'appareil.
Le dessin annexé représente schématiquement à titre d'exemple quelques formes d'exécution de l'objet de l'invention:
La fig. 1 est une vue partiellement en coupe d'une première forme d'exécution;
la fig. 2 montre une deuxième forme d'exécution comprenant un comparateur à cadran;
les fig. 3 à 5 sont des vues en coupe de détails
la fig. 6 est une vue en élévation d'une forme d'éxécution montrant l'aspect extérieur du dispositif de signalisation;
La fig. 7 en est une vue de côté.
la fig. 8 en est une vue en élévation, le couvercle du boîtier ayant été enlevé;
la fig. 9 montre en perspective le dispositif de signalisation, dont
la fig. 10 montre schématiquement le circuit électrique.
La forme d'exécution représentée à la fig. 1 est constituée essentiellement par un groupe d'organes assemblés dans un boîtier 1 prolongé à sa partie inférieure par un canon 2 serti ou fixé par tout moyen approprié, formant douille, dans laquelle coulisse, sans jeu, la tige d'un organe palpeur 3 dont l'extrémité inférieure vient en contact avec la pièce à mesurer, tandis que la partie médiane est percée d'une lumière 4 (mortaise, échancrure ou évidement) à travers laquelle passe un élément de mesure 5 en appui sur le point 6 (position amenant une diminution sensible des efforts de flexion) et constituant, dans ce cas, bras de levier, articulé en 7 dans une chape 8 solitaire de flasques du boîtier.
La partie mortaisée de la tige 4 transmet la poussée axiale du palpeur à une saillie 6, du levier 5 (ou du palpeur suivant le cas) qui porte à chacune de ses extrémités un collier ou élément de contact métallique 10 et 11, fixé par agrafage ou sertissage par exemple (fig. 4), isolé électriquement du corps de l'élément de mesure, et connecté avec son homologue par un conducteur électrique, isolé et branché sur une source de courant. La chape 8 comporte un dispositif de rattrapage de jeu (fig. 5) monté concentriquement à l'axe du levier, et constitué par une rondelle flexible 24 qui, en provoquant un appui parfait de la face 9 de l'élément de mesure contre la face correspondante de la chape, un mouvement des contacts électriques 10 et 1 1 dirigés toujours suivant la normale à leur surface de contact.
Le rappel de l'élément de mesure 5 contre la tige de l'organe palpeur 3 est effectué par un ressort 12 appliqué sur l'un des bras de levier. Au-dessus des extrémités de l'élément de mesure, et en regard des colliers 10 et 1 1 sont disposées deux vis de réglage 13 et 14 logées dans un écrou en matière isolante 15 et 16 et dont celle de droite 14 est prolongée d'une touche rentrante 17 maintenue en tension par un ressort ou, en variante, par un dispositif à pompe 18, qui empêche tout forcement du bras de levier pouvant résulter d'une pression excessive.
Deux pinces élastiques en métal 19 et 20 (voir fig. 3) reliées à des conducteurs transmettant le courant électrique aux organes de signalisation, d'enregistrement ou de commande, sont incluses dans une mortaise pratiquée dans les écrous 15 et 16 et assurent le contact électrique tout en compensant le jeu des vis de réglage 13 et 14 par une poussée latérale exercée sur celles-ci, les maintenant de cette façon contre la paroi opposée au logement des pinces. Le maintien de l'organe palpeur 3 contre la pièce à mesurer est réalisé par un dispositif amovible à poussoir, contenant un ressort taré 21 qui exerce une pression égale à la pression de mesure nécessaire, et qui est immobilisé par une vis 22 dans le boîtier.
Cette vis peut également assurer la fixation de tout autre organe, le canon d'un comparateur à cadran par exemple (fig. 2), lorsqu'on munit l'appareil de mesure d'un comparateur permettant ainsi, soit de tarer l'appareil lui-même sans le secours d'éléments auxiliaires de comparaison, soit de compléter les indications fournies par l'appareil, des écarts lus sur le cadran.
L'appareil, monté préalablement sur un support universel est étalonné par rapport à des éléments de référence (cote minimum de la pièce à contrôler, ou cales étalons par exemple) en agissant sur la vis de réglage 13 que l'on tourne jusqu'à ce que le circuit correspondant s'établisse, et allume, soit un voyant incorporé dans le boîtier de l'appareil, soit un signal lumineux disposé dans une boîte annexe ou tout autre système de signalisation, d'enregistrement ou de commande.
Lorsque l'appareil est équipé d'un comparateur à cadran, les organes palpeurs des deux appareils étant reliés ensemble, leurs déplacements sont identiques. Le tarage dans ce cas peut s'effectuer sans avoir recours à des éléments de référence en utilisant une pièce de dimensions parfaitement connues.
On repère sur le cadran du comparateur la graduation de mesure de ladite pièce à laquelle on ajoute la valeur de l'écart entre la cote de la pièce et la cote maximum, puis en agissant sur la vis de réglage 13 correspondant à la cote minimum, on déplace le levier 5 ainsi que le palpeur du comparateur qui entraîne l'aiguille de ce dernier jusqu'à la division correspondant à la cote maximum désirée. On établit ensuite le contact correspondant en actionnant la vis 14 jusqu'à ce que le circuit soit établi (voyant correspondant allumé) ce qui définit la cote maximum.
De façon identique on règle la cote minimum mais en diminuant de la lecture l'écart entre la cote de la pièce de référence et la cote minimum, en desserrant la vis 13 jusqu'à ce que l'aiguille du comparateur atteigne la division correspondant à la cote minimum. On a ainsi situé les limites extrêmes entre lesquelles doivent être comprises les pièces à con trôler.
Quant on présente une pièce de cote égale ou inférieure à la cote minimum, la tige de l'organe palpeur 3 poussée par le ressort 21 vient s'appuyer sur l'élément de mesure 5 maintenu en contact avec la tige de l'organe palpeur 23 au moyen du ressort 12. L'extrémité gauche de l'élément de mesure 5 vient s'appuyer contre la tête de la vis de réglage 13 par l'intermédiaire de son collier de contact 10, le circuit électrique est établi (voyant correspondant à la cote minimum allumé ou tout autre moyen de signalisation, d'enregistrement ou de commande).
Si la pièce est de dimensions comprises dans les tolérances le levier 5 soulevé par l'organe palpeur 3 coupe le circuit minimum. Par contre, si la pièce est égale ou supérieure en dimensions à la cote minimum, la tige de l'organe palpeur 3 continue sa poussée axiale en entraînant l'élément de mesure 5 dans son mouvement ascensionnel amenant le collier 1 1 en contact avec la touche rentrante 17 de la vis 14 établissant le circuit correspondant.
Dans le cas d'adjonction d'un comparateur à cadran dont la tige de palpage vient se substituer au ressort 21, la lecture des cotes ou des écarts s'effectue à vue sur le cadran du comparateur ainsi que par les voyants de la signalisation électrique dont les appareils peuvent être munis pour des mesures par comparaison, en vue de signaler rapidement les pièces hors tolérances. Le voyant de gauche indiquant les cotes minimum, celui de droite les cotes maximum.
La conjugaison de cet ensemble de dispositions apporte aux appareils qui en sont dotés les qualités que ceux-ci requièrent, pour l'obtention d'une grande précision de l'ordre de 1/4 de micron avec une grande capacité d'utilisation, à savoir: une grande fidélité excluant toute plage d'incertitude allant jusqu'à permettre d'élargir les tolérances de fabrication, une sensibilité accrue dépassant celle des appareils comparateurs à cadran, une grande efficacité par la rapidité de détermination des mesures, et une forte économie par leur bas prix de revient.
Suivant la variante des fig. 6 à 8, on associe à l'appareil précité un dispositif de signalisation dont le schéma électrique est représenté à la fig. 10. Ce circuit est établi de la manière suivante:
Entre les bornes d'entrée et de sortie 41 et 42 du circuit est appliquée une tension d'alimentation, par exemple la tension du secteur. La borne 41 est reliée directement par le fil 43 au fléau 33 et, par ce dernier, aux deux contacts mobiles 35 et 36 portés par ce fléau. Les contacts fixes 37 et 38 sont reliés de leur côté tous deux à la deuxième borne 42 du circuit par l'intermédiaire de résistances R placées en série avec deux lampes de signalisation li et laS le circuit relatif à chacun de ces contacts fixes ayant été désigné sur les fils correspondants par 44 et 45 respectivement.
Ces deux lignes 44 et 45 sont réunies à un même fil commun 46 lui-même relié à la borne 42.
Une troisième lampe de signalisation 13 est montée en parallèle entre les fils 43 et 46 son circuit comportant en série un ensemble de quatre résistances Ri, R2, R3, Rt, formant pont de Wheatstone lequel, par ailleurs, est monté symétriquement entre les circuits 44 et 45 des deux contacts fixes 37 et 38 de telle sorte que ses résistances R1 et R2 se trouvent montées en parallèle avec les lampes li et 12 dans les circuits 44 et 45 respectivement.
Les résistances Rl, R, Rn, RI, ont même valeur et, de préférence, les lampes lî, Is, 13 sont constituées par de petites lampes-tubes, par exemple au néon, pouvant être alimentées directement par le secteur.
On voit d'après le schéma de ce montage représenté à la fig. 10 que dans la position horizontale du fléau telle que représentée, pour laquelle les contacts sont ouverts en 37 et 38, le courant passant directement à travers le pont formé par les quatre résistances R1, R., R3, R4, alimente la lampe 5 qui, par suite, est allumée. Si le contact s'établit entre 35 et 37, par exemple pour une position de maximum , de l'organe palpeur, le circuit 44 de la lampe li se ferme en passant par le fil 43, le fléau 33, les contacts 35 et 37, le fil 44, la résistance R, la lampe li et le fil 46.
Etant donné que le circuit dérivé de la lampe li offre une résistance bien moins importante que le circuit de la lampe lS, lequel comprend les quatre résistances R1, R2, R5, R4 du pont, ce dernier circuit ne reçoit plus qu'une très faible tension et la lampe 15 s'éteint. Il en est de même si, pour une position de basculement inverse du fléau, le contact s'établit entre 36 et 38, la lampe 12 s'allumant tandis que les lampes I, et 15 sont éteintes.
On voit donc que, par ce montage, le dispositif de signalisation indique d'une manière simple au moyen des lampes 4 et 15 les positions limites de maximum ou de minimum prises par l'organe palpeur au cours de l'opération de contrôle et indique par ailleurs grâce à la lampe 13 3 l'ensemble de toutes les positions intermédiaires pouvant être adoptées par cet organe palpeur.
Dans la pratique, on réalise ce dispositif de signalisation en disposant ces différents éléments sur une plaquette P (fig. 9), par exemple en carton ou autre matière isolante. On a désigné à la fig. 9 tous les éléments de ce circuit par les mêmes chiffres de référence, éventuellement affectés d'un indice. Les fils de connexion, résistances et lampes-tubes ou analogues du dispositif sont reliés entre eux et fixés sur la plaquette 45 par des points de soudure, par sertissage ou autres procédés simples connus. De préférence, on prévoit, pour la jonction électrique de ce schéma aux organes de l'appareil de contrôle ou aux bornes du secteur, des oeillets e sertis sur la plaquette P et qui permettent simultanément de fixer, par exemple par des vis, cette plaquette sur le boîtier de l'appareil.
Cette plaquette P a des dimensions telles qu'elle s'encastre ou se loge dans le boîtier de l'appareil comme représenté à la fig. 8, sa fixation étant réalisée, par exemple, par deux vis 37c, 38c, qui passent dans les oeillets 37a et 3 8a et se vissent dans une partie isolante du boîtier de l'appareil. Ces vis réalisent simultanément la liaison électrique entre les points 37a et 3 8a et les contacts fixes 37 et 38 respectivement par l'intermédiaire de languettes ou cosses de contacts 37b et 38b qui sont reliés électriquement, à l'intérieur de l'appareil, aux contacts fixes 37 et 38.
De leur côté, les oeillets 41a et 42a qui correspondent aux plots 41 et 42 du schéma de la fig. 10 sont reliés électriquement à deux fils du secteur 41 b et 42b issus d'un cordon d'alimentation 47. Enfin, le fil 43 du circuit de signalisation est relié électriquement par un oeillet ou analogue 43a et un fil 43b au fléau 33.
La plaquette P avec ses différents éléments du circuit de signalisation est montée séparément, de manière à former un ensemble autonome comme re présenté à la fig. 9. Cet ensemble une fois disposé et fixé dans le boîtier est coiffé par un élément de paroi 48 de ce boîtier, formant couvercle; lequel est fixé, par exemple, par des vis 49.
Cet élément de paroi 48, qui peut, comme représenté à la fig. 7, avoir une forme en creux et ménager ainsi un logement pour les lampes-tubes et les résistances du circuit de signalisation, est percé de fenêtres f1, f2, f5 prévues en regard des lampes 13, 12 13, que l'on peut ainsi voir directement de l'extérieur lorsqu'elles sont allumées.
REVENDICATIONS :
I. Appareil pour la mesure ou le contrôle de dimensions, comportant un boîtier, un organe palpeur dont les déplacements commandent, par l'intermédiaire de pièces articulées, le mouvement de contacts mobiles susceptibles de modifier l'état d'un circuit électrique de signalisation lorsque leur mouvement atteint une amplitude déterminée, caractérisé en ce que l'organe palpeur précité est susceptible d'agir sur un fléau, sensiblement horizontal lors de l'emploi, oscillant autour d'un point intermédiaire et portant à ses extrémités, situés de part et d'autre dudit point d'oscillation, les contacts électriques mobiles précités, ledit organe palpeur agissant sur ledit fléau en un point voisin dudit point d'oscillation.
Device for measuring or checking dimensions
The various metrological means used in mechanical workshops all carry out, by often different methods, the measurement of the variations of any physical quantity, previously transformed most often into displacements. The instruments, apparatus and machines designed for the measurement of these displacements, although not based on identical principles, all seek the best possible relative precision, at a reasonable price and with suitable robustness. This precision is a function, on the one hand, of the category to which they belong, and on the other hand, of the qualities inherent in the devices themselves which are consecutive to their method of construction.
Among these qualities, loyalty is essential. To get it, you have to
- carry out a mechanical assembly with uni links
voices, reducing or avoiding certain games
between the parts that must come into contact;
- reduce flexions and cancel deforma
permanent conditions, while leaving the par
Movable ties a smooth movement in conce
before an amplification when it is necessary
sary.
The subject of the invention is an apparatus for measuring or checking dimensions, or similar physical quantities, comprising a housing, a feeler member whose movements control, by means of articulated parts, the movement of movable contacts capable of modifying the state of an electrical signaling circuit when their movement reaches a determined amplitude, characterized in that the aforementioned feeler member is capable of acting on a beam, substantially horizontal when in use, oscillating around an intermediate point and bearing at its ends, located on either side of said point of oscillation, the aforementioned mobile electrical contacts, said feeler member acting on said beam at a point close to said point of oscillation.
The invention also comprises a method of manufacturing the aforementioned apparatus, characterized in that it consists in mounting in advance the various members of the signaling circuit, comprising connection wires, resistors and lamps, on a plate independent of the housing of the device and then fixing inside the housing said plate with its signaling circuit by electrically connecting said circuit to the contacts of the beam, the signaling lamps of said circuit being arranged behind windows or transparent lights provided in the device housing.
The appended drawing shows schematically by way of example some embodiments of the object of the invention:
Fig. 1 is a partially sectional view of a first embodiment;
fig. 2 shows a second embodiment comprising a dial comparator;
figs. 3 to 5 are sectional views of details
fig. 6 is an elevational view of an embodiment showing the external appearance of the signaling device;
Fig. 7 is a side view.
fig. 8 is an elevational view thereof, the housing cover having been removed;
fig. 9 shows in perspective the signaling device, of which
fig. 10 schematically shows the electrical circuit.
The embodiment shown in FIG. 1 consists essentially of a group of members assembled in a housing 1 extended at its lower part by a barrel 2 crimped or fixed by any suitable means, forming a sleeve, in which slides, without play, the rod of a feeler member 3 the lower end of which comes into contact with the part to be measured, while the middle part is pierced with a slot 4 (mortise, indentation or recess) through which passes a measuring element 5 bearing on point 6 (position causing a significant reduction in bending forces) and constituting, in this case, a lever arm, articulated at 7 in a yoke 8 solitary of the housing flanges.
The mortised part of the rod 4 transmits the axial thrust of the probe to a projection 6 of the lever 5 (or of the probe as the case may be) which carries at each of its ends a collar or metal contact element 10 and 11, fixed by stapling or crimping for example (FIG. 4), electrically isolated from the body of the measuring element, and connected with its counterpart by an electrical conductor, insulated and connected to a current source. The yoke 8 comprises a play take-up device (fig. 5) mounted concentrically to the axis of the lever, and consisting of a flexible washer 24 which, by causing the face 9 of the measuring element to rest perfectly against the corresponding face of the yoke, a movement of the electrical contacts 10 and 11 always directed along the normal to their contact surface.
The return of the measuring element 5 against the rod of the feeler member 3 is effected by a spring 12 applied to one of the lever arms. Above the ends of the measuring element, and opposite the collars 10 and 11 are arranged two adjusting screws 13 and 14 housed in a nut of insulating material 15 and 16 and of which the right 14 is extended by a re-entrant key 17 held in tension by a spring or, in a variant, by a pump device 18, which prevents any forcing of the lever arm which may result from excessive pressure.
Two elastic metal clamps 19 and 20 (see fig. 3) connected to conductors transmitting electric current to signaling, recording or control devices, are included in a mortise made in the nuts 15 and 16 and ensure contact. electric while compensating for the play of the adjustment screws 13 and 14 by a lateral thrust exerted on them, maintaining them in this way against the wall opposite to the housing of the clamps. Maintaining the feeler member 3 against the part to be measured is achieved by a removable push-button device, containing a calibrated spring 21 which exerts a pressure equal to the necessary measuring pressure, and which is immobilized by a screw 22 in the housing .
This screw can also ensure the fixing of any other member, the barrel of a dial gauge for example (fig. 2), when the measuring device is fitted with a comparator thus making it possible either to tare the device. itself without the aid of auxiliary comparison elements, or to supplement the indications supplied by the device, deviations read on the dial.
The device, mounted beforehand on a universal support, is calibrated with respect to reference elements (minimum dimension of the part to be checked, or gauge blocks for example) by acting on the adjustment screw 13 which is turned until that the corresponding circuit is established, and lights, either a light incorporated in the housing of the apparatus, or a light signal arranged in an annex box or any other signaling, recording or control system.
When the device is equipped with a dial gauge, the feelers of the two devices being connected together, their movements are identical. The calibration in this case can be carried out without resorting to reference elements by using a part of perfectly known dimensions.
The measurement graduation of said part is marked on the dial of the comparator to which is added the value of the difference between the dimension of the part and the maximum dimension, then by acting on the adjustment screw 13 corresponding to the minimum dimension, the lever 5 is moved as well as the feeler of the comparator which drives the needle of the latter up to the division corresponding to the maximum desired dimension. The corresponding contact is then established by actuating screw 14 until the circuit is established (corresponding indicator light on), which defines the maximum rating.
In the same way, the minimum dimension is adjusted but by reducing the difference between the dimension of the reference part and the minimum dimension by reading, by loosening the screw 13 until the needle of the comparator reaches the division corresponding to the minimum rating. The extreme limits have thus been located between which the parts to be checked must be included.
When a part of dimension equal to or less than the minimum dimension is presented, the rod of the feeler member 3 pushed by the spring 21 comes to rest on the measuring element 5 maintained in contact with the rod of the feeler member 23 by means of the spring 12. The left end of the measuring element 5 comes to rest against the head of the adjusting screw 13 by means of its contact collar 10, the electrical circuit is established (corresponding indicator light at the minimum level on or any other means of signaling, recording or control).
If the part is of dimensions within the tolerances, the lever 5 raised by the feeler member 3 cuts the minimum circuit. On the other hand, if the part is equal to or greater in dimensions than the minimum dimension, the rod of the feeler member 3 continues its axial thrust by driving the measuring element 5 in its upward movement bringing the collar 1 1 into contact with the re-entrant button 17 of screw 14 establishing the corresponding circuit.
In the case of adding a dial indicator whose probe rod replaces the spring 21, the dimensions or the differences are read on sight on the dial of the comparator as well as by the electrical signaling LEDs. with which the devices can be fitted for comparison measurements, with a view to quickly indicating parts out of tolerance. The left light indicating the minimum dimensions, the right one the maximum dimensions.
The combination of this set of provisions brings to the devices which are equipped with them the qualities which they require, to obtain a great precision of the order of 1/4 of a micron with a great capacity of use, to to know: a high fidelity excluding any range of uncertainty going until allowing to widen the tolerances of manufacture, an increased sensitivity exceeding that of the dial comparator devices, a great efficiency by the speed of determination of the measurements, and a strong economy by their low cost price.
According to the variant of FIGS. 6 to 8, there is associated with the aforementioned apparatus a signaling device, the electrical diagram of which is shown in FIG. 10. This circuit is established as follows:
Between the input and output terminals 41 and 42 of the circuit is applied a supply voltage, for example the mains voltage. Terminal 41 is connected directly by wire 43 to beam 33 and, by the latter, to the two movable contacts 35 and 36 carried by this beam. The fixed contacts 37 and 38 are both connected on their side to the second terminal 42 of the circuit by means of resistors R placed in series with two signal lamps li and laS the circuit relating to each of these fixed contacts having been designated on the corresponding wires by 44 and 45 respectively.
These two lines 44 and 45 are joined to the same common wire 46 which is itself connected to terminal 42.
A third signaling lamp 13 is mounted in parallel between the wires 43 and 46, its circuit comprising in series a set of four resistors Ri, R2, R3, Rt, forming a Wheatstone bridge which, moreover, is mounted symmetrically between the circuits 44 and 45 of the two fixed contacts 37 and 38 such that its resistors R1 and R2 are connected in parallel with the lamps li and 12 in the circuits 44 and 45 respectively.
The resistors R1, R, Rn, RI have the same value and, preferably, the lamps II, Is, 13 are formed by small tube lamps, for example neon, which can be supplied directly by the sector.
It can be seen from the diagram of this assembly shown in FIG. 10 that in the horizontal position of the beam as shown, for which the contacts are open at 37 and 38, the current passing directly through the bridge formed by the four resistors R1, R., R3, R4, supplies the lamp 5 which , therefore, is on. If the contact is established between 35 and 37, for example for a maximum position, of the feeler member, the circuit 44 of the lamp li closes passing through the wire 43, the beam 33, the contacts 35 and 37 , wire 44, resistor R, lamp li and wire 46.
Since the derivative circuit of the lamp li offers a much lower resistance than the circuit of the lamp LS, which includes the four resistors R1, R2, R5, R4 of the bridge, this latter circuit only receives a very small voltage and the lamp 15 goes out. It is the same if, for a reverse tilting position of the beam, contact is established between 36 and 38, the lamp 12 lighting up while the lamps I, and 15 are off.
It can therefore be seen that, by this assembly, the signaling device indicates in a simple manner by means of the lamps 4 and 15 the maximum or minimum limit positions taken by the feeler member during the control operation and indicates moreover, thanks to the lamp 13 3, all of all the intermediate positions that can be adopted by this feeler member.
In practice, this signaling device is produced by placing these various elements on a plate P (FIG. 9), for example made of cardboard or other insulating material. It has been designated in FIG. 9 all the elements of this circuit by the same reference figures, possibly assigned an index. The connection wires, resistors and tube lamps or the like of the device are interconnected and fixed to the plate 45 by soldering points, by crimping or other simple known methods. Preferably, for the electrical junction of this diagram to the organs of the control device or to the mains terminals, eyelets e crimped onto the plate P and which simultaneously make it possible to fix this plate, for example by screws, are provided. on the camera body.
This plate P has dimensions such that it fits into or fits into the housing of the apparatus as shown in FIG. 8, its fixing being carried out, for example, by two screws 37c, 38c, which pass through the eyelets 37a and 38a and screw into an insulating part of the housing of the apparatus. These screws simultaneously provide the electrical connection between the points 37a and 38a and the fixed contacts 37 and 38 respectively by means of tabs or contact lugs 37b and 38b which are electrically connected, inside the device, to the fixed contacts 37 and 38.
For their part, the eyelets 41a and 42a which correspond to the pads 41 and 42 of the diagram of FIG. 10 are electrically connected to two mains wires 41 b and 42b from a power cord 47. Finally, the wire 43 of the signaling circuit is electrically connected by an eyelet or the like 43a and a wire 43b to the beam 33.
The plate P with its various elements of the signaling circuit is mounted separately, so as to form an independent assembly as shown in FIG. 9. This assembly, once arranged and fixed in the housing, is capped by a wall element 48 of this housing, forming a cover; which is fixed, for example, by screws 49.
This wall element 48, which can, as shown in FIG. 7, have a hollow shape and thus provide a housing for the tube lamps and the resistors of the signaling circuit, is pierced with windows f1, f2, f5 provided facing the lamps 13, 12 13, which can thus be see directly from outside when on.
CLAIMS:
I. Device for measuring or checking dimensions, comprising a casing, a feeler member whose movements control, by means of articulated parts, the movement of movable contacts capable of modifying the state of an electrical signaling circuit when their movement reaches a determined amplitude, characterized in that the aforementioned feeler member is capable of acting on a beam, substantially horizontal during use, oscillating around an intermediate point and carrying at its ends, located on either side and on the other side of said point of oscillation, the aforementioned mobile electrical contacts, said feeler member acting on said beam at a point close to said point of oscillation.