Sous-vêtement élastique La présente invention concerne un sous-vête ment élastique, tel qu'une ceinture, une culotte, etc. On connaît déjà de tels sous-vêtements obtenus en plongeant à plusieurs reprises un modèle, ayant la forme désirée, dans une dispersion aqueuse de caoutchouc (latex). Les sous-vêtements ainsi obtenus sont légers, flexibles, élastiques dans le sens trans versal et dans le sens longitudinal.
Ils entourent la partie inférieure du tronc, comme une bande con tinue sans couture, et moulent le torse uniformément, en particulier les hanches et la région de l'estomac, de telle sorte qu'ils donnent à l'utilisatrice une silhouette mince et moulée (voir description plus détaillée d'un tel sous-vêtement dans le brevet suisse M, 269488). Les avantages de ces sous-vêtements ont été largement reconnus par le publie.
Cependant, le public utilisant ces sous-vêtements demande encore d'autres avantages. On a donc effectué de nombreux essais pour améliorer l'utilité et la sou plesse d'utilisation de ces sous-vêtements ; cependant, ces essais n'ont abouti qu'à des modifications mini- mes, à cause des prix trop élevés ou des difficultés de réalisation des perfectionnements plus importants qui ont été suggérés.
Le sous-vêtement élastique suivant l'invention, constitué par le dépôt d'une pellicule de latex, est destiné à entourer la partie inférieure du corps. Il est caractérisé en ce que la pellicule de latex com prend au moins une zone localisée résistant aux déchirures et constituée par une étoffe souple, dont le module d'élasticité est supérieur à celui de la pel licule, une ouverture étant ménagée dans cette zone et agencée pour maintenir une bande amovible d'at tache,
un organe rigide de renforcement étant fixé à cette zone et entourant une partie au moins de l'ou- verture, pour empêcher la déformation de celle-ci quand une tension est appliquée par la bande d'at tache.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution du sous-vêtement fai sant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en plan de la face avant d'une ceinture constituant une première forme d'exé cution du sous-vêtement, cette ceinture n'étant pas portée par une personne, mais appliquée sur une sur face horizontale.
La fig. 2 est une coupe suivant ligne 2-2 de la fig. 1, à une échelle agrandie.
La fig. 3 est une vue de la face arrière de la même ceinture se trouvant dans une position ana logue.
La fig. 4 est une vue agrandie d'une zone de cette ceinture, zone à laquelle est fixée une jarretelle. La fig. 5 est une coupe verticale suivant la ligne 5-5 des fig. 1 et 4.
La fig. 6 est une coupe verticale, analogue à la fig. 5, mais d'une autre forme d'exécution.
La fig. 7 est une vue en plan d'une ceinture constituant une autre forme d'exécution du sous- vêtement disposée comme la ceinture de la fig: 1, les jarretelles de la face arrière de la ceinture ayant été omises pour plus de clarté.
La fig. 8 est une vue agrandie d'une zone de la ceinture de la fig. 7, zone à laquelle est fixée une jarretelle. La fig. 9 est une coupe suivant la ligne 9-9 de la fig. 8.
Les fig. 10, 11 et 12 sont respectivement une vue avant, une vue arrière et une coupe d'une zone ana logue à celle représentée sur la fig. 4, mais se rap- portant à une variante.
Les fig. 13 et 14 sont respectivement une vue latérale et une vue en plan de la cosse représentée sur les<B>hg.</B> 10, 11 et 12.
La fig. 15 est une vue en plan d'une autre forme d'exécution constituée par une ceinture portant un tampon cataménial.
La fig. 16 représente la face arrière de la cein ture de la fig. 15, dans une position analogue.
La fig. 17 est une vue agrandie de la zone de la ceinture de la fig. 15 à laquelle est fixée une bande élastique destinée à maintenir un tampon cataménial.
La fig. 18 est une coupe verticale suivant la ligne 18-18 de la fig. 17.
La ceinture représentée sur les fig. 1, 2 et 3 comprend une zone avant 20 et une zone arrière 21.
Les zones avant et arrière 20 et 21 sont reliées entre elles., sur leurs bords latéraux, par des parois laté rales 22, 23, intégrées dans la ceinture, de manière à former une paroi de ceinture, continue, mince, analogue à une feuille et sans couture, pour serrer et entourer élastiquem.ent la partie inférieure du torse humain et, en particulier, du torse féminin. Comme on le voit sur la fig. 2,
les parois latérales 22, 23 sont brusquement incurvées, en coupe transversale ; de plus, comme on le voit sur les fig. 1 et 3, elles sont légèrement incurvées dans le sens longitudinal ;
cette courbure longitudinale correspond à la forme générale du contour des hanches féminines. La cein- iture représentée sur les fig. 1, 2 et 3 est du type culotte; elle comporte donc, sur son bord inférieur, une bande 24 en forme de U, appelée fourche, qui fait partie intégrante du bord inférieur 25 de la zone arrière 21 et du bord inférieur 26 de la zone avant 20;
ce bord 26 a une forme arrondie, qui permet la liberté de mouvement des parties avant des jambes. La fourche 24 et une partie adjacente de la zone arrière 21 comportent de petites perforations 27 pour la ventilation.
La ceinture est fabriquée, comme on l'expliquera plus complètement ci-dessous, avec deux zones ren forcées 28, pliables, résistant aux déchirures, qui sont disposées près du bord inférieur 26 de la zone avant 20, par exemple à 6 mm de ce bord, ou encore mieux s'étendant jusqu'à celui-ci. Deux zones similaires 29 sont disposées de la même manière par rapport au bord inférieur 25 de la zone arrière 21.
Comme on le voit sur les fig. 1 et 3, les zones 28, 29 ont une forme générale semi-circulaire et se trouvent placées respectivement dans les zones avant et arrière de la ceinture, à des emplacements appropriés pour rece- voir des jarretelles; autrement dit, chacune de ces zones se trouve entre l'axe longitudinal 31 et l'une des parois latérales 22, 23.
Dans chacune des zones 28, 29, une ouverture allongée 32, perpendiculaire à l'axe 31, peut recevoir une bande étroite et élasti que 33, qui peut être constituée par un tissu élasti que ou par du caoutchouc, par exemple par du latex déposé.
La bande 33 forme une boucle à travers l'ouverture 32 ; elle est attachée à son extrémité infé rieure sur une attache de jarretelle 34, par un dispo sitif connu. Des rondelles 35 ou des cosses 36 (fig. 6) entourent et renforcent les ouvertures 32 ; elles cons, tituent des organes rigides de renforcement, qui empêchent les ouvertures de se déformer quand une tension est appliquée à la bande 33, par exemple par un bas fixé sur l'attache 34.
Les zones 28 et 29, résistant aux déchirures, peuvent être incorporées avantageusement et écono- miquement dans la ceinture, pendant la fabrication de cellerci ; dans une variante, on les forme en ajou tant une pièce d'étoffe après la fabrication du reste de la ceinture, comme on l'expliquera plus loin avec plus de détails.
Cependant, dans tous les cas, on forme ces zones 28, 29 de manière qu'elles soient incorporées intégralement au reste de la ceinture, par exemple par vulcanisation ; ainsi, ces zones ne se séparent pas de la ceinture après un long usage ou quand une tension est continuellement appliquée aux bandes 33.
Les zones 28, 29 sont aussi constituées avantageusement par une matière suffisamment sou ple pour pouvoir suivre le contour du corps humain, de manière à éviter de produire des protubérances disgracieuses sur la robe ou des zones rigides incon fortables pour l'utilisatrice. Cependant, ces zones 28, 29 sont formées de manière à résister à l'allongement et aux déchirures;
les forces, produites par les mou vements naturels de l'utilisatrice et par la tension nécessaire pour maintenir les bas sans aucun pli, sont transmises à partir des périphéries des ouvertures 32 jusqu'aux limites beaucoup plus étendues des zones 28 et 29, en diminuant ainsi proportionnellement la force appliquée à chaque centimètre carré du latex déposé.
D'autre part, les rondelles 35 ou les cosses 36, qui peuvent être formées par des matières rigi des ou ne s'allongeant pas sensiblement, telles que les métaux, les matières plastiques dures ou demi-dures, renforcent les ouvertures et empêchent celles-ci de se déchirer dans les coins.
Ces rondelles ou cosses sont de préférence petites et suffisamment légères pour ne pas nuire au confort de l'utilisatrice et pour ne pas produire des protubérances sur la robe de celle-ci.
Dans la première forme d'exécution représentée aux fig. 1 à 5, le renforcement des zones 28 et 29 résistant aux déchirures et le renforcement rigide des ouvertures 32, sont préparés sous la forme d'un ensemble, comme on l'expliquera ci-dessous, que l'on fixe sur le modèle d'immersion, par exemple au moyen d'une petite quantité de colle, telle qu'un ciment de caoutchouc, avant de plonger pour la pre- mière fois le modèle dans un bain de latex liquide, pour former une ceinture telle que celle décrite dans le brevet suisse N 269488 précité.
Les zones 28 et 29 deviennent alors automatiquement une partie intégrante de la ceinture, comme on l'expliquera plus loin.
On peut préparer simultanément plusieurs ensem bles, consistant chacun en un renforcement pour une zone 28 et 2.9 et en, un renforcement rigide pour une ouverture 32, en plaçant une étoffe, telle qu'un tricot de nylon, sur un modèle d'immersion, de manière que l'étoffe reste dans une position fixe, par exemple en. tendant légèrement une bande de l'étoffe sur un modèle rectangulaire.
Il faut utiliser une étoffe qui devient résistante à l'allongement, c'est- à-dire dont l'élasticité est sensiblement réduite, après son imprégnation par le latex et la cuisson de celui- ci ; une telle étoffe peut être, par exemple, un tissu ou un tricot apprêté. On plonge ensuite le modèle dans un bain de latex, on le retire du bain et on le sèche partiellement. L'étoffe choisie est tissée de pré férence de telle manière que le latex pénètre dans l'étoffe et forme une surface lisse sur les deux côtés de celle-ci.
On place à certains intervalles sur la sur face du latex imprégné un certain nombre de ron delles rigides 35, par exemple des rondelles d'acier ou d'aluminium, de manière que ces rondelles restent dans leurs positions pendant les opérations suivan tes; pour cela, on peut, par exemple, mouiller les rondelles avec un solvant du caoutchouc, comme l'hexane, avant de les placer sur le latex.
Les ron delles 35 ont, de préférence, une faible épaisseur, de l'ordre de quelques dixièmes de millimètre ; elles sont façonnées comme on le voit sur la fig. 4, de manière à comporter des ouvertures allongées. On place par-dessus les rondelles une seconde bande d'étoffe et l'on plonge de nouveau le modèle dans un bain de latex.
On noie, de préférence, de courtes particules indi viduelles d'une fibre, telle que le coton, dans la sur face mouillée de la pellicule de latex, immédiatement après avoir retiré le modèle du bain de latex, par exemple en soufflant les fibres avec de l'air à tra vers un ajutage de pulvérisation. Quand on a ainsi noyé les fibres, on fait sécher partiellement ou tota lement la pellicule de latex déposée, de manière à obtenir une feuille cohérente qu'il est possible de retirer du modèle et de manipuler sans la détériorer.
On découpe alors dans la feuille avec une matrice, ou autrement, chaque rondelle avec l'étoffe envi ronnante sous la forme représentée sur la fig. 4.
Ce procédé fournit un ensemble, dans lequel la rondelle est interposée entre deux pièces d'étoffe, liées ensemble intégralement par le latex déposé ; la résistance de cette liaison augmente quand on fait subir une cuisson au latex. De plus, une face de cet ensemble comporte des fibres noyées, dont des bouts courts s'étendent à l'extérieur et constituent un moyen de fixation excellent pour le latex déposé ulté rieurement.
On emploie avantageusement ces fibres saillantes dans la phase suivante de la formation de la ceinture<B>;</B> on fixe quatre de ces ensembles, en met tant à l'extérieur la face portant les fibres sur un modèle de formation de ceinture par immersion, dans les positions où l'on désire placer les jarretel les ; on effectue ensuite les opérations normales d'immersion,<B>de</B> séchage et de cuisson, qui permet tent de former une ceinture appropriée.
On débouche alors les ouvertures des rondelles, qui sont recou vertes à la fois par l'étoffe et par le latex déposé, de manière que les feuilles d'étoffe, imprégnées par le latex déposé, s'étendent au-delà de la périphérie intérieure de chaque ouverture en formant une marge étroite le long de cette périphérie.
Tout ceci est visi ble sur la fig. 5, où 37 est la première feuille d'étoffe, 38 est la deuxième feuille d'étoffe, et 39 la pellicule de latex déposée dans l'opération de formation de la ceinture ; les dimensions sont légèrement exagérées sur cette figure pour plus de clarté. Les fibres cour tes, qui sont enrobées et, par conséquent, fixées dans le latex déposé sur la feuille 37, et qui sont trop petites pour être représentées sur le dessin, sont également fixées dans -la pellicule 39 ;
elles renfor cent ainsi mécaniquement la liaison entre ces deux couches de latex déposé. Ce renforcement supplé mentaire garantit que les zones 28, 29 sont solide ment fixées sur la ceinture et qu'elles ne seront pas arrachées par la force appliquée à la bande élastique 33, force qui est normalement comprise -entre 1,3 kg et 4 kg. La marge étroite 40 protège aussi la bande élastique 33 contre l'usure que pourrait produire la rondelle rigide et assure en même temps le maintien de celle-ci en place.
Dans la variante à laquelle se rapporte la fig. 6, les zones localisées et renforcées 28, 29 sont formées pendant la fabrication de la ceinture, en préparant d'abord une pièce d'étoffe 37a imprégnée de latex et ayant la forme désirée.<B>;</B> cette pièce 37a peut avoir une forme générale elliptique ou rectangulaire, au lieu de la forme semi-circulaire représentée sur la fig. 4 ;
elle peut s'étendre avantageusement autour de la cosse sur une distance comprise entre 1,3 cm et 5 cm; on fixe ensuite cette pièce d'étoffe 37a dans la position désirée sur le modèle métallique d'immersion, soit avant la première immersion, soit après une immersion intermédiaire quelconque. On peut préparer une telle pièce d'étoffe en plongeant une étoffe du type indiqué ci-dessus, soit sous la forme d'une feuille, soit sous celle d'une coupe ou pièce découpée, une ou plusieurs fois dans du latex de caoutchouc non vulcanisé,
jusqu'à ce que l'étoffe soit complètement recouverte. Si l'étoffe a été immer gée sous la forme d'une feuille, on peut découper dans celle-ci des pièces ayant la forme désirée et comportant l'ouverture prévue. On peut ensuite fixer chaque pièce découpée sur le modèle au moyen d'un ciment, qui permet de retirer facilement du modèle la ceinture tout entière, sans déchirer la pièce.
Quand la pièce est perforée, le modèle d'immersion peut comprendre un bossage sur lequel s'ajuste l'ouver- ture, de manière à préparer facilement l'ouverture après l'immersion. En procédant ainsi, la pièce de vient une partie intégrante du reste de la ceinture pendant l'opération ultérieure de cuisson.
Après l'im mersion, on débouche l'orifice en déchirant ou en découpant le caoutchouc, qui a pu se déposer dans l'orifice pendant l'immersion. On fixe alors la cosse 36 sur les bords de l'orifice par des procédés connus. L'utilisation- d'une pièce d'étoffe rapportée produit, comme on l'a expliqué ci-dessus, une zone renfor cée, dont le module d'élasticité est sensiblement plus élevé, par exemple jusqu'à trois fois plus grand; que celui du caoutchouc entourant cette zone.
Les fig. 7, 8 et 9 représentent une autre forme d'exécution, dans laquelle chaque attache de jarre telle 34 est supportée en plusieurs points de la cein ture.
Sur la fig. 7, les zones renforcées, les bandes élastiques et les attaches de jarretelles de la partie arrière n'ont pas été représentées, pour éviter de compliquer le dessin, mais il est bien entendu que toutes ces parties sont analogues à celles repr6sen- tées sur la partie avant de la ceinture. Ainsi, les zones résistant aux déchirures et désignées par 41 et 42 sont fabriquées,
comme on l'a expliqué plus haut, de telle manière qu'elles se trouvent tout près du bord inférieur 43 de la partie avant 44 de la cein ture et, d'autre part, entre l'axe central 31 et les parois latérales de la ceinture. Une bande élastique 45 passe à travers l'ouverture 46 de chaque zone 41, 42; elle est fixée sur elle-même, au moyen d'un organe d'attache 47, de manière à former une bou cle fermée d'épaisseur double.
Les ouvertures allongées 46 sont légèrement inclinées par rapport au bord inférieur 43 de la sein: ture, de manière que la largeur de chaque bande 45 soit parallèle au grand axe de l'ouverture correspon- dante. La boucle formée par chaque bande 45 passe à travers un maillon rectangulaire fermé ou un autre dispositif d'accouplement 48, sur lequel est fixée l'attache de jarretelle 34.
Une demi-cosse 49 est disposée dans chaque ouverture 46, à l'intérieur de la zone 41 ou 42 ; cette demi-cosse est métallique et entoure l'étoffe immédiatement adjacente à la base de l'ouverture 46. La demi-cosse 49, dont les extrémités 51 sont arrondies, est ouverte à sa partie supérieure ; on peut l'introduire dans l'ouverture 46, avec un côté de sa partie inférieure ouvert (autrement dit, ce côté est perpendiculaire au plan de l'ouverture, comme l'indi que la partie 52 en trait pointillé de la fig. 9).
On appuie ensuite sur ce côté ouvert pour serrer l'étoffe de la zone 41 ou 42, près de la base de l'ouverture.
Les fig. 10, 11 et 12 se rapportent à une variante présentant une cosse constituée par une matière thermoplastique ou thermodurcissable, ou encore par une matière polymérique. Comme on le voit sur les fig. 13 et 14, cette cosse comprend une bague ovale et allongée 55 et un manchon ovale et allongé, qui est perpendiculaire à cette bague; ce manchon ovale est entaillé près de ses extrémités de manière à for- mer des parois latérales 56 et des parois d'extrémi tés 57.
On place la cosse dans l'ouverture, de ma nière que le manchon traverse celle-ci, comme le montrent les lignes pointillées 56 de la fia. 12 ; on appuie ensuite sur la cosse avec un outil de façon nage chaud, de manière à rabattre les faces latérales et les faces d'extrémité du manchon et à les appli quer contre l'étoffe entourant l'ouverture (fig. 11) ; ces faces. latérales et ces faces d'extrémité sont apla ties comme on le voit sur le dessin.
On peut façon ner les cosses en matière plastique au moyen d'outils chauds, de manière à obtenir une fermeture périphé rique, partielle ou totale, des orifices 46 ; on peut également mouler les cosses sur l'étoffe entourant ces orifices.
De nombreuses résines ou polymères, thermodurcissables ou thermoplastiques, ayant une rigidité suffisante pour empêcher la déformation des ouvertures 46, par exemple le nylon, le polystyrène, les différents aminoplastes, les résines phénoliques et les substances analogues, peuvent convenir pour constituer les cosses.
I1 est bien entendu que les pro priétés physiques et la quantité utilisée de la matière plastique doivent être telles que la cosse terminée 3 maintienne sensiblement non déformée l'ouverture 46 de la zone résistant aux déchirures, quand une tension est appliquée à la bande élastique.
Une autre forme d'exécution est représentée sur les fig. 15, 16, 17 et 18. La ceinture représentée sur ces figures est munie de bandes élastiques 60, 61, sur lesquelles est fixé un tampon cataménial 62. par un dispositif d'attache connu (non représenté). Les bandes 60, 61 sont fixées respectivement sur la par tie avant et sur la partie arrière de la ceinture ; ces deux parties de la ceinture sont désignées par 63 et 64.
Les bandes 60, 61, qui comportent à leurs extré mités supérieures des boucles fermées 65, comme on le voit sur la fig. 18, sont attachées à la ceinture au moyen de cosses 66, qui entourent des ouvertu res ou fentes 67, placées au centre de zones 68 résis tant aux déchirures.
Ces zones 68, qui sont fabri quées comme décrit précédemment, se trouvent sur les axes centraux 31 des parties 63, 64, respective ment avant et arrière, à une distance, comprise à peu près entre 7,5 cm et 12,5 cm, au-dessus des bords inférieurs 69, 71 et, par conséquent, dans la région du pubis et du sacrum de l'utilisatrice.
Comme on le voit sur les fig. 17 et 18, la cosse 66 consiste en une bague ovale 72 s'étendant sur toute la périphérie de l'ouverture 67 de la zone 68 ; cette bague 72 est sertie sur l'étoffe entourant l'ou verture.
Une barre horizontale 73 se trouve au centre de l'ouverture de la bague 72 ; l'une de ces extré mités se raccorde à la bague 72, tandis que son autre extrémité se trouve à une distance de la bague suf fisante pour permettre de faire glisser en dehors de la barre la. boucle 65 de la bande élastique 60.
La barre 73 comporte une extrémité élargie 74, qui empêche la boucle 65 de glisser accidentellement en dehors de la barre pendant l'utilisation. On peut uti liser des cosses de ce type à la place des cosses 36 et 49 des ceintures représentées respectivement sur les fig. 1 et 7.
On peut prévoir d'autres formes d'exécution constituées par des ceintures munies à la fois de jar retelles et d'un système d'attache de tampon cata ménial.
D'autres formes d'exécution du sous-vêtement pourraient être constituées par des culottes, des porte-jarretelles, des corsets, et seraient fabriquées comme décrit ci-dessus. Une ceinture, combinant la forme d'exécution des fig. 1 à 5 et celle des fig. 15 à 18, présente une très grande souplesse d'utilisation et peut convenir à toutes les occasions ; de plus, elle est considérablement moins chère que l'ensemble des ceintures à destination unique qu'elle remplace.
Les opérations de découpage et de garnissage des bords sont plus simples et moins chères pour les ceintures décrites que pour celles comportant des jarretelles qui en font partie intégrante. En outre, quand une jarretelle se casse ou perd son élasticité, il est simple et peu coûteux de la remplacer, contrairement aux ceintures en drap, qui comportent des bandes élasti ques intégrées et que l'on doit mettre au rebut quand ces bandes élastiques., ou la zone sur laquelle elles sont cousues, sont usées.
Les personnes à jambes longues et celles à jambes courtes peuvent utiliser facilement le même type de ceinture, en modifiant simplement la longueur des bandes élastiques déta chables.