CH345315A - Sous-vêtement élastique - Google Patents

Sous-vêtement élastique

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CH345315A
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CH
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fabric
latex
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belt
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Inventor
Joseph Dorsey William
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Int Latex Corp
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    • AHUMAN NECESSITIES
    • A41WEARING APPAREL
    • A41CCORSETS; BRASSIERES
    • A41C1/00Corsets or girdles
    • A41C1/02Elastic corsets
    • A41C1/04Elastic corsets made of rubber

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Orthopedics, Nursing, And Contraception (AREA)

Description


  Sous-vêtement élastique    La présente invention concerne un sous-vête  ment élastique, tel qu'une ceinture, une culotte, etc.  On connaît déjà de     tels        sous-vêtements    obtenus en  plongeant à plusieurs reprises un modèle, ayant la  forme désirée, dans une     dispersion    aqueuse de  caoutchouc (latex). Les sous-vêtements ainsi obtenus  sont légers,     flexibles,    élastiques dans le sens trans  versal et dans le sens longitudinal.

   Ils entourent la  partie inférieure du tronc, comme une bande con  tinue sans couture, et moulent le torse uniformément,  en particulier les hanches et la région de l'estomac,  de telle sorte qu'ils donnent à l'utilisatrice une  silhouette mince et moulée (voir description plus       détaillée    d'un tel sous-vêtement dans le brevet suisse       M,    269488). Les avantages de ces sous-vêtements  ont été largement reconnus par le publie.

   Cependant,  le public     utilisant    ces sous-vêtements demande  encore d'autres     avantages.    On a donc     effectué    de  nombreux essais     pour    améliorer l'utilité et la sou  plesse d'utilisation de     ces    sous-vêtements ;     cependant,          ces    essais n'ont     abouti    qu'à des modifications     mini-          mes,    à cause des prix trop élevés ou des     difficultés     de réalisation des perfectionnements plus importants  qui ont été suggérés.  



  Le     sous-vêtement    élastique suivant l'invention,  constitué par le dépôt d'une pellicule de latex, est       destiné    à entourer la partie inférieure du corps. Il  est     caractérisé    en ce que la     pellicule    de latex com  prend au moins une zone     localisée    résistant aux       déchirures    et     constituée    par une étoffe souple, dont  le module     d'élasticité    est supérieur à celui de la pel  licule, une ouverture étant ménagée dans cette zone  et     agencée    pour maintenir une bande amovible d'at  tache,

   un organe     rigide    de renforcement étant fixé à  cette zone et     entourant    une partie au moins de l'ou-         verture,    pour empêcher la déformation de celle-ci  quand une tension est appliquée par la bande d'at  tache.  



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple,  plusieurs formes d'exécution du sous-vêtement fai  sant l'objet de l'invention.  



  La     fig.    1     est    une vue en plan de la face avant  d'une ceinture constituant une première forme d'exé  cution du sous-vêtement, cette     ceinture    n'étant pas       portée    par une personne, mais appliquée sur une sur  face horizontale.  



  La     fig.    2 est une     coupe    suivant ligne 2-2 de  la     fig.    1, à une     échelle    agrandie.  



  La     fig.    3 est une vue de la face arrière de la  même ceinture se trouvant dans une position ana  logue.  



  La     fig.    4 est une vue agrandie d'une zone de     cette          ceinture,    zone à laquelle est     fixée    une jarretelle.  La     fig.    5 est une coupe verticale suivant la     ligne     5-5 des     fig.    1 et 4.  



  La     fig.    6 est une     coupe    verticale, analogue à la       fig.    5, mais d'une autre forme d'exécution.  



  La     fig.    7 est une vue en plan d'une     ceinture     constituant une autre forme d'exécution du     sous-          vêtement    disposée comme la     ceinture    de la     fig:    1,  les jarretelles de la face arrière de la ceinture ayant  été omises pour plus de clarté.  



  La     fig.    8 est une vue agrandie d'une zone de la  ceinture de la     fig.    7, zone à laquelle est fixée une  jarretelle.      La     fig.    9 est une     coupe    suivant la ligne 9-9 de la       fig.    8.  



  Les     fig.    10, 11 et 12 sont     respectivement    une vue  avant, une vue arrière et une coupe d'une zone ana  logue à     celle    représentée sur la     fig.    4, mais se     rap-          portant    à une variante.  



  Les     fig.    13 et 14 sont     respectivement    une vue       latérale    et une vue en plan de la cosse représentée  sur les<B>hg.</B> 10, 11 et 12.  



       La        fig.    15     est    une vue en plan d'une autre forme       d'exécution        constituée    par une     ceinture        portant    un  tampon     cataménial.     



  La     fig.    16 représente la face arrière de la cein  ture de la     fig.    15,     dans    une     position        analogue.     



  La     fig.    17 est une vue agrandie de la zone de la       ceinture    de la     fig.    15 à laquelle est     fixée    une bande  élastique     destinée    à     maintenir    un tampon cataménial.  



  La     fig.    18 est une coupe     verticale    suivant la ligne  18-18 de la     fig.    17.  



  La     ceinture        représentée    sur les     fig.    1, 2 et 3       comprend    une zone     avant    20 et une zone     arrière    21.

    Les zones avant et     arrière    20 et 21 sont     reliées        entre          elles.,    sur leurs bords latéraux, par des parois laté  rales 22, 23,     intégrées    dans la ceinture, de manière  à former une paroi de     ceinture,    continue,     mince,     analogue à une feuille et sans couture, pour serrer et  entourer     élastiquem.ent    la partie inférieure du torse       humain    et, en     particulier,    du torse     féminin.    Comme  on le voit     sur    la     fig.    2,

   les parois latérales 22, 23  sont brusquement     incurvées,    en     coupe        transversale    ;  de plus,     comme    on le voit sur les     fig.    1 et 3, elles  sont légèrement     incurvées        dans    le sens longitudinal ;

    cette     courbure        longitudinale    correspond à la forme       générale    du     contour    des hanches     féminines.    La     cein-          iture        représentée    sur les     fig.    1, 2 et 3 est du type  culotte; elle     comporte    donc, sur son bord inférieur,  une bande 24 en forme de U, appelée fourche, qui  fait     partie    intégrante du bord     inférieur    25 de la zone  arrière 21 et du bord     inférieur    26 de la zone avant  20;

       ce    bord 26 a une     forme        arrondie,        qui    permet la       liberté    de mouvement des     parties    avant des jambes.  La fourche 24 et une partie     adjacente    de la zone       arrière    21 comportent de petites perforations 27 pour  la ventilation.  



  La ceinture est fabriquée, comme on l'expliquera  plus     complètement    ci-dessous, avec deux     zones    ren  forcées 28,     pliables,    résistant aux     déchirures,    qui sont       disposées    près du bord inférieur 26 de la zone avant  20, par exemple à 6 mm de ce     bord,    ou encore mieux  s'étendant jusqu'à celui-ci. Deux zones similaires 29  sont     disposées    de la même     manière    par rapport au  bord inférieur 25 de la zone arrière 21.

   Comme on  le voit sur les     fig.    1 et 3, les zones 28, 29 ont une  forme générale     semi-circulaire    et se trouvent     placées          respectivement    dans les zones avant et     arrière    de la       ceinture,    à des emplacements appropriés pour rece-    voir des jarretelles; autrement dit, chacune de     ces     zones se trouve entre l'axe longitudinal 31 et l'une  des parois latérales 22, 23.

   Dans     chacune    des zones  28, 29, une     ouverture        allongée    32, perpendiculaire  à l'axe 31, peut recevoir une bande étroite et élasti  que 33, qui peut     être        constituée    par un tissu élasti  que ou par du caoutchouc, par exemple par du     latex     déposé.

   La bande 33 forme une boucle à travers       l'ouverture    32 ; elle est     attachée    à son extrémité infé  rieure     sur    une attache de jarretelle 34, par un dispo  sitif     connu.    Des rondelles 35 ou des cosses 36     (fig.    6)  entourent et     renforcent    les ouvertures 32 ; elles cons,       tituent    des organes rigides de renforcement, qui       empêchent    les ouvertures de se déformer quand une  tension est appliquée à la bande 33, par exemple par  un bas fixé sur l'attache 34.  



  Les zones 28 et 29, résistant aux     déchirures,     peuvent     être        incorporées    avantageusement et     écono-          miquement    dans la ceinture, pendant la     fabrication     de     cellerci    ; dans une variante, on les forme en ajou  tant une     pièce    d'étoffe après la fabrication du reste  de la ceinture,     comme    on l'expliquera plus loin avec  plus de détails.

   Cependant, dans tous les cas, on  forme ces zones 28, 29 de manière qu'elles soient  incorporées intégralement au reste de la     ceinture,    par  exemple par vulcanisation ; ainsi, ces zones ne se  séparent pas de la     ceinture    après un long usage ou  quand une tension est continuellement     appliquée    aux  bandes 33.

   Les zones 28, 29 sont aussi     constituées     avantageusement par une matière suffisamment sou  ple     pour        pouvoir    suivre le contour du     corps    humain,  de manière à éviter de produire des     protubérances          disgracieuses    sur la robe ou des zones rigides incon  fortables     pour        l'utilisatrice.    Cependant, ces zones 28,  29 sont     formées    de manière à résister à l'allongement  et aux déchirures;

   les     forces,    produites par les mou  vements naturels de     l'utilisatrice    et par la tension  nécessaire pour maintenir les bas sans aucun pli, sont  transmises à partir des périphéries des     ouvertures    32  jusqu'aux     limites        beaucoup    plus étendues des zones  28 et 29, en diminuant ainsi     proportionnellement    la       force    appliquée à chaque centimètre carré du latex  déposé.

   D'autre part, les rondelles 35 ou les     cosses     36, qui peuvent être formées par des matières rigi  des ou ne     s'allongeant    pas sensiblement, telles que les  métaux, les matières     plastiques    dures ou demi-dures,       renforcent    les     ouvertures    et empêchent     celles-ci    de  se déchirer dans les coins.

   Ces rondelles ou cosses  sont de     préférence    petites et     suffisamment    légères  pour ne pas     nuire    au     confort    de     l'utilisatrice    et pour  ne pas produire des protubérances sur la robe de       celle-ci.     



  Dans la première forme d'exécution     représentée     aux     fig.    1 à 5, le renforcement des zones 28 et 29  résistant aux déchirures et le renforcement rigide des  ouvertures 32, sont préparés sous la forme d'un  ensemble, comme on l'expliquera ci-dessous, que l'on  fixe sur le modèle d'immersion, par exemple au  moyen d'une     petite        quantité    de colle, telle qu'un  ciment de caoutchouc, avant de plonger     pour    la pre-           mière    fois le modèle dans un bain de latex liquide,  pour former une ceinture telle que celle décrite dans  le brevet suisse     N     269488 précité.

       Les    zones 28 et  29 deviennent alors automatiquement une partie  intégrante de la ceinture,     comme    on l'expliquera plus  loin.  



  On peut préparer simultanément plusieurs ensem  bles, consistant     chacun    en un     renforcement    pour une  zone 28 et 2.9 et en, un renforcement rigide pour  une ouverture 32, en plaçant une étoffe, telle qu'un  tricot de nylon, sur un modèle d'immersion, de  manière que l'étoffe reste dans une position fixe, par  exemple en. tendant légèrement une bande de     l'étoffe     sur un modèle rectangulaire.

   Il faut utiliser une  étoffe qui devient résistante à l'allongement,     c'est-          à-dire    dont l'élasticité est sensiblement réduite, après  son imprégnation par le latex et la cuisson de     celui-          ci    ; une telle étoffe peut être, par exemple, un tissu  ou un     tricot        apprêté.    On plonge ensuite le modèle  dans un bain de latex, on le retire du bain et on le  sèche partiellement.     L'étoffe    choisie est tissée de pré  férence de telle manière que le latex pénètre dans  l'étoffe et forme une     surface    lisse sur les deux côtés  de celle-ci.

   On     place    à     certains        intervalles    sur     la    sur  face du latex imprégné un     certain    nombre de ron  delles rigides 35, par exemple des rondelles d'acier  ou     d'aluminium,    de manière que ces rondelles     restent     dans leurs positions pendant les opérations suivan  tes; pour     cela,    on peut, par exemple, mouiller les  rondelles avec un solvant du caoutchouc,     comme          l'hexane,    avant de les placer sur le latex.

   Les ron  delles 35 ont, de     préférence,    une faible épaisseur,  de l'ordre de quelques dixièmes de     millimètre    ; elles  sont façonnées     comme    on le voit sur la     fig.    4, de  manière à     comporter    des ouvertures allongées. On       place    par-dessus les rondelles une seconde bande  d'étoffe et l'on plonge de nouveau le modèle dans  un bain de latex.  



  On noie, de     préférence,    de     courtes    particules indi  viduelles d'une fibre, telle que le     coton,    dans la sur  face mouillée de la     pellicule    de latex,     immédiatement     après avoir retiré le modèle du bain de latex, par  exemple en     soufflant    les fibres avec de l'air à tra  vers un ajutage de pulvérisation. Quand on a ainsi  noyé les fibres, on fait sécher partiellement ou tota  lement la pellicule de latex déposée, de manière à  obtenir une feuille cohérente qu'il est possible de  retirer du modèle et de manipuler sans la détériorer.

    On     découpe    alors dans la feuille avec une     matrice,     ou autrement, chaque rondelle avec l'étoffe envi  ronnante sous la     forme    représentée sur la     fig.    4.  



  Ce     procédé    fournit un ensemble, dans lequel la  rondelle est interposée entre deux     pièces    d'étoffe,  liées ensemble intégralement par le latex déposé ; la       résistance    de cette liaison augmente quand on fait  subir une cuisson au latex. De plus, une face de cet  ensemble     comporte    des fibres noyées, dont des bouts  courts s'étendent à l'extérieur et     constituent    un  moyen de fixation excellent pour le latex déposé ulté  rieurement.

   On emploie avantageusement ces fibres         saillantes    dans la phase suivante de la formation de  la ceinture<B>;</B> on     fixe    quatre de ces ensembles, en met  tant à l'extérieur la     face    portant les fibres sur un  modèle de formation de     ceinture    par     immersion,     dans les     positions    où l'on désire placer les jarretel  les ; on effectue ensuite les opérations normales  d'immersion,<B>de</B> séchage et de cuisson, qui permet  tent de former une ceinture appropriée.

   On débouche  alors les ouvertures des rondelles, qui sont recou  vertes à la fois par l'étoffe et par le latex déposé,  de manière que les feuilles d'étoffe, imprégnées par  le latex déposé, s'étendent     au-delà    de la périphérie  intérieure de chaque ouverture en formant une marge  étroite le long de cette périphérie.

   Tout ceci est visi  ble sur la     fig.    5, où 37 est la première feuille d'étoffe,  38 est la deuxième feuille d'étoffe, et 39 la     pellicule     de latex     déposée    dans l'opération de formation de la  ceinture ; les dimensions sont légèrement exagérées  sur cette figure pour plus de     clarté.    Les fibres cour  tes, qui sont enrobées et, par     conséquent,    fixées  dans le latex déposé sur la feuille 37, et qui sont  trop petites pour être représentées sur le dessin, sont  également fixées dans -la pellicule 39 ;

   elles renfor  cent ainsi     mécaniquement    la     liaison    entre     ces    deux  couches de latex déposé. Ce     renforcement    supplé  mentaire garantit que les zones 28, 29 sont solide  ment     fixées    sur la ceinture et qu'elles ne seront pas  arrachées par la force appliquée à la bande élastique  33, force qui est     normalement    comprise -entre 1,3 kg  et 4 kg. La marge étroite 40 protège aussi la bande  élastique 33     contre    l'usure que pourrait produire la  rondelle rigide et assure en même temps le maintien  de     celle-ci    en place.  



  Dans la     variante    à laquelle se rapporte la     fig.    6,  les zones     localisées    et     renforcées    28, 29 sont formées  pendant la     fabrication    de la ceinture, en préparant  d'abord une     pièce        d'étoffe    37a imprégnée de latex  et ayant la forme désirée.<B>;</B>     cette    pièce 37a peut avoir  une forme générale elliptique ou     rectangulaire,    au  lieu de la forme     semi-circulaire    représentée sur la       fig.    4 ;

   elle peut s'étendre avantageusement autour  de la     cosse    sur une distance comprise entre 1,3 cm  et 5 cm; on fixe ensuite cette pièce d'étoffe 37a  dans la     position        désirée    sur le modèle métallique  d'immersion, soit avant la première immersion, soit  après une immersion     intermédiaire        quelconque.    On  peut préparer une telle pièce     d'étoffe    en plongeant  une étoffe du type     indiqué    ci-dessus, soit sous la  forme d'une feuille, soit sous celle d'une     coupe    ou  pièce découpée, une ou plusieurs fois dans du latex  de caoutchouc non vulcanisé,

   jusqu'à     ce    que     l'étoffe     soit complètement     recouverte.    Si     l'étoffe    a été immer  gée sous la forme d'une     feuille,    on peut     découper     dans celle-ci des     pièces    ayant     la    forme désirée et       comportant        l'ouverture    prévue. On peut ensuite fixer  chaque     pièce        découpée    sur le modèle au moyen d'un  ciment, qui permet de retirer facilement du modèle  la     ceinture    tout entière, sans déchirer la pièce.

   Quand  la     pièce    est perforée, le modèle d'immersion peut  comprendre un bossage sur lequel s'ajuste l'ouver-           ture,    de manière à préparer     facilement        l'ouverture     après l'immersion. En     procédant    ainsi,     la    pièce de  vient une partie     intégrante    du     reste    de la     ceinture     pendant l'opération ultérieure de cuisson.

   Après l'im  mersion, on débouche     l'orifice    en déchirant ou en  découpant le     caoutchouc,    qui a pu se déposer dans  l'orifice     pendant    l'immersion. On fixe alors la     cosse     36 sur les     bords    de     l'orifice    par des procédés     connus.     L'utilisation- d'une     pièce    d'étoffe rapportée produit,       comme    on l'a     expliqué    ci-dessus, une zone renfor  cée, dont le module d'élasticité est sensiblement plus  élevé, par exemple jusqu'à trois fois plus grand;  que celui du     caoutchouc    entourant cette zone.  



  Les     fig.    7, 8 et 9 représentent une autre forme       d'exécution,        dans    laquelle chaque attache de jarre  telle 34 est supportée en     plusieurs    points de la cein  ture.

   Sur la     fig.    7, les zones     renforcées,    les bandes  élastiques et les attaches de jarretelles de la partie       arrière    n'ont pas été représentées, pour éviter de  compliquer le dessin,     mais    il est bien entendu que  toutes     ces    parties sont analogues à     celles        repr6sen-          tées    sur la partie avant de la     ceinture.    Ainsi, les  zones résistant aux     déchirures    et désignées     par    41  et 42 sont fabriquées,

       comme    on l'a     expliqué    plus  haut, de telle manière qu'elles se trouvent tout près  du bord inférieur 43 de la partie avant 44 de la cein  ture et, d'autre part, entre l'axe central 31 et les  parois latérales de la ceinture. Une bande élastique  45 passe à travers l'ouverture 46 de chaque zone 41,  42; elle est fixée sur elle-même, au moyen d'un  organe d'attache 47, de manière à former une bou  cle     fermée    d'épaisseur double.  



  Les ouvertures allongées 46 sont légèrement  inclinées par     rapport    au bord inférieur 43 de la     sein:          ture,    de manière que la largeur de chaque bande 45       soit        parallèle    au     grand    axe de l'ouverture     correspon-          dante.    La boucle formée par chaque bande 45 passe  à travers un maillon rectangulaire fermé ou un autre  dispositif     d'accouplement    48, sur lequel est     fixée     l'attache de     jarretelle    34.  



  Une     demi-cosse    49     est    disposée dans chaque  ouverture 46, à     l'intérieur    de la zone 41 ou 42 ;  cette demi-cosse     est        métallique    et entoure l'étoffe  immédiatement adjacente à la base de l'ouverture  46. La     demi-cosse    49, dont les extrémités 51 sont  arrondies, est ouverte à sa partie supérieure ; on peut  l'introduire dans l'ouverture 46, avec un côté de sa  partie inférieure ouvert (autrement dit, ce côté est  perpendiculaire au plan de     l'ouverture,    comme l'indi  que la partie 52 en     trait        pointillé    de la     fig.    9).

   On  appuie ensuite sur ce côté ouvert pour     serrer        l'étoffe     de la zone 41 ou 42, près de la base de l'ouverture.  



  Les     fig.    10, 11 et 12 se rapportent à une variante  présentant une cosse     constituée    par une matière  thermoplastique ou     thermodurcissable,    ou encore par  une matière     polymérique.    Comme on le voit sur les       fig.    13 et 14, cette cosse     comprend    une bague ovale  et allongée 55 et un manchon ovale et     allongé,    qui  est perpendiculaire à     cette    bague;     ce    manchon ovale  est entaillé près de ses     extrémités    de manière à for-    mer des parois latérales 56 et des parois d'extrémi  tés 57.

   On place la     cosse    dans l'ouverture, de ma  nière que le manchon traverse     celle-ci,        comme    le  montrent les lignes     pointillées    56 de la     fia.    12 ; on  appuie ensuite sur la     cosse    avec un outil de façon  nage chaud, de     manière    à rabattre les     faces    latérales  et les     faces    d'extrémité du manchon et à les appli  quer     contre    l'étoffe entourant l'ouverture     (fig.    11) ;  ces     faces.    latérales et ces faces d'extrémité sont apla  ties comme on le voit sur le dessin.

   On peut façon  ner les cosses en matière plastique au moyen d'outils  chauds, de manière à obtenir une fermeture périphé  rique,     partielle    ou totale, des orifices 46 ; on peut  également mouler les cosses sur     l'étoffe    entourant  ces orifices.

   De nombreuses résines ou polymères,  thermodurcissables ou     thermoplastiques,    ayant une  rigidité suffisante pour empêcher la déformation des  ouvertures 46, par exemple le nylon, le polystyrène,  les     différents        aminoplastes,    les résines phénoliques et  les     substances    analogues, peuvent     convenir    pour  constituer les cosses.

       I1    est bien entendu que les pro  priétés physiques et la quantité utilisée de la matière  plastique doivent être telles que la cosse terminée  3     maintienne        sensiblement    non déformée l'ouverture  46 de la zone résistant aux déchirures, quand une  tension est appliquée à la bande élastique.  



  Une autre forme d'exécution est     représentée    sur  les     fig.    15, 16, 17 et 18. La ceinture représentée sur  ces figures est munie de bandes élastiques 60, 61,  sur lesquelles est     fixé    un tampon cataménial 62. par  un dispositif d'attache connu (non représenté). Les  bandes 60, 61 sont     fixées    respectivement sur la par  tie avant et sur la partie arrière de la     ceinture    ; ces  deux parties de la     ceinture    sont     désignées    par 63 et  64.

   Les bandes 60, 61, qui comportent à leurs extré  mités     supérieures    des boucles fermées 65,     comme     on le voit sur la     fig.    18, sont attachées à la     ceinture     au moyen de     cosses    66, qui entourent des ouvertu  res ou fentes 67,     placées    au centre de zones 68 résis  tant aux déchirures.

   Ces zones 68, qui sont fabri  quées     comme    décrit précédemment, se trouvent sur  les axes centraux 31 des     parties    63, 64, respective  ment avant et arrière, à une     distance,        comprise    à peu  près entre 7,5 cm et 12,5 cm, au-dessus des bords  inférieurs 69, 71 et, par conséquent,     dans    la région  du pubis et du     sacrum    de l'utilisatrice.  



  Comme on le voit sur les     fig.    17 et 18, la     cosse     66 consiste en une bague ovale 72 s'étendant sur  toute la périphérie de     l'ouverture    67 de la zone 68 ;  cette bague 72 est     sertie    sur     l'étoffe    entourant l'ou  verture.

   Une barre horizontale 73 se trouve au     centre     de l'ouverture de la bague 72 ; l'une de     ces    extré  mités se     raccorde    à la bague 72, tandis que son autre       extrémité    se     trouve    à une distance de la bague suf  fisante pour     permettre    de faire     glisser    en dehors de  la barre     la.    boucle 65 de la bande élastique 60.

   La  barre 73 comporte une extrémité élargie 74, qui  empêche la boucle 65 de     glisser        accidentellement    en  dehors de la barre pendant     l'utilisation.    On peut uti  liser des cosses de     ce    type à la place des     cosses    36      et 49 des     ceintures    représentées respectivement sur  les     fig.    1 et 7.  



  On peut prévoir d'autres formes d'exécution  constituées par des     ceintures    munies à la fois de jar  retelles et d'un système d'attache de tampon cata  ménial.  



  D'autres formes d'exécution du sous-vêtement  pourraient être     constituées    par des culottes, des  porte-jarretelles, des     corsets,    et seraient fabriquées  comme décrit ci-dessus. Une     ceinture,        combinant    la  forme d'exécution des     fig.    1 à 5 et celle des     fig.    15  à 18, présente une très grande souplesse d'utilisation  et peut     convenir    à toutes les     occasions    ; de plus, elle  est considérablement moins chère que l'ensemble des  ceintures à     destination    unique qu'elle remplace.

   Les  opérations de     découpage    et de garnissage des bords  sont plus     simples    et moins chères pour les ceintures       décrites    que pour     celles        comportant    des jarretelles  qui en font partie     intégrante.    En outre, quand une  jarretelle se     casse    ou perd son élasticité, il est     simple     et peu coûteux de la remplacer, contrairement aux  ceintures en     drap,    qui     comportent    des bandes élasti  ques intégrées et que l'on doit mettre au rebut quand  ces bandes élastiques., ou la zone sur laquelle elles  sont cousues, sont usées.

   Les personnes à jambes  longues et     celles    à jambes     courtes        peuvent        utiliser     facilement le même type de ceinture, en     modifiant     simplement la longueur des bandes élastiques déta  chables.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Sous-vêtement élastique constitué par dépôt d'une pellicule de latex, destiné à entourer la partie inférieure du corps, caractérisé en ce que la pellicule de latex comprend au moins une zone localisée résis tant aux déchirures et constituée par une étoffe sou ple, dont le module d'élasticité est supérieur à celui de la pellicule, une ouverture étant ménagée dans cette zone et agencée pour maintenir une bande amo- vible d'attache,
    un organe rigide de renforcement étant fixé à cette zone et entourant au moins, une partie de l'ouverture, pour empêcher la déformation de celle-ci quand une tension. est appliquée par la bande d'attache. SOUS-REVENDICATIONS 1. Sous-vêtement suivant la revendication, carac térisé en ce que l'organe rigide de renforcement con siste en une rondelle perforée et de forme allongée. 2. Sous-vêtement suivant la revendication, carac térisé en ce que l'organe rigide de renforcement est façonné de manière à s'étendre sur la base et sur les côtés de l'ouverture. 3.
    Sous-vêtement suivant la revendication, carac térisé en ce que l'organe rigide de renforcement comprend une barre centrale, dont une extrémité est fixée sur une cosse, fixée elle-même à l'étoffe autour de l'ouverture, et dont l'autre extrémité est écartée de la cosse, de telle sorte que l'on peut faire glisser sur la barre et en dehors de celle-ci une boucle d'ex trémité de la bande d'attache. 4. Sous-vêtement suivant la revendication, carac térisé en ce que l'étoffe souple fait partie intégrante de la pellicule de latex. 5.
    Sous-vêtement suivant la revendication, carac térisé en: ce que ladite zone localisée résistant aux déchirures comprend deux couches d'étoffe reliées ensemble par du caoutchouc, l'organe rigide de ren forcement étant maintenu en position entre les deux couches. 6. Sous-vêtement suivant la revendication,, carac térisé en ce que l'étoffe et l'organe rigide de renfor cement sont liés ensemble par du caoutchouc, des fibres courtes étant fixées à la fois dans la pellicule de latex du corps du sous-vêtement et dans la liaison en caoutchouc reliant l'étoffe et l'organe de renfor cement. 7.
    Sous-vêtement suivant la revendication, carac térisé en. ce qu'une marge étroite d'étoffe imprégnée de latex se trouve entre l'ouverture et l'organe rigide de renforcement.
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