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Montre dont le cadran est destiné à recevoir au moins une pièce présentant une indication relative au nom du porteur de la montre Il existe des montres dans lesquelles le monogramme de leur propriétaire ou de leur porteur apparaît sur le cadran, mais ces monogrammes, constitués par des appliques ou des décalques, ne pouvaient être disposés sur le cadran que par le fabricant, en même temps que les autres indications du cadran, telles que signes horaires, graduations, marques, etc. Dans ces conditions, ces montres connues avec cadran à monogramme doivent être faites hors série et on n'en rencontre que dans des cas exceptionnels.
L'invention vise à permettre à tout acheteur d'une montre de série d'avoir son monogramme sur le cadran. Pour cela, il faut naturellement que les moyens destinés à appliquer le monogramme sur le cadran soient agencés de façon que le vendeur de la montre puisse appliquer lui-même le monogramme de l'acheteur sur le cadran, lors de la vente de la montre, par exemple au moment où il huile le mouvement une dernière fois et procède aux ultimes contrôles.
Le dessin représente, à titre d'exemple, cinq formes de réalisation de la montre selon l'invention, dont seules les parties nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentées.
La fig. 1 est une coupe partielle du cadran de la première forme d'exécution ; la fig. 2 est une vue en plan de ce cadran ; les fig. 3 à 5 sont chacune une coupe partielle du cadran des montres selon les deuxième, troisième et quatrième formes d'exécution ; la fig. 6 est une vue en plan partielle du cadran de la montre selon la cinquième forme d'exécution ; et la fig. 7 est une coupe selon la ligne VII-VII de la fig. 6.
Le cadran 1 de la montre selon la première forme d'exécution (fig. 1 et 2) porte des signes horaires appliqués 2, ainsi qu'une marque 3 placée au- dessus de l'ouverture centrale 4 destinée à livrer passage aux axes des aiguilles indicatrices (non représentées), qui sont entraînées par le mouvement également non représenté.
Au-dessous de l'ouverture 4, entre celle-ci et le signe horaire indiquant six heures, des trous 5 (fig. 1) sont percés à travers le cadran 1. Un monogramme composé de deux lettres 6, découpées, indépendantes, présentant chacune au moins un pied 7, est appliqué sur le cadran. Les tenons 7 servent de guides et les lettres 6 sont collées sur la face supérieure du cadran par exemple avec le produit connu sous la marque déposée Cémentite .
Pour que le vendeur de la montre puisse fixer lui-même les lettres 6 sur le cadran 1, lors de la vente, le fabricant de cadrans perce les trous 5 dans le cadran 1 et le fabricant d'horlogerie livre ses montres aux revendeurs avec des jeux de lettres. Ces derniers peuvent alors fixer les lettres 6 du monogramme sur le cadran sans aucune difficulté. Il suffit en effet d'enduire de colle la face inférieure des lettres à fixer sur le cadran, puis d'introduire les tenons 7 de ces lettres dans les trous 5 du cadran 1 jusqu'à ce que ces lettres reposent sur le cadran.
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Si lesdites lettres ne présentent chacune qu'un seul tenon 7, il faut prendre garde à l'orientation des lettres.
Celle-ci peut toutefois encore être corrigée au moment où les lettres du monogramme reposent déjà sur le cadran, car la colle ne prend pas instantanément.
Suivant le type d'alphabet choisi, le fabricant de cadrans peut s'arranger pour prévoir deux tenons 7 par lettre et percer par conséquent deux trous 5 dans le cadran 1, de façon que les deux tenons de n'importe quelle lettre puissent être introduits dans ces trous. Dans ce cas, le vendeur de la montre n'a plus besoin de veiller à l'orientation des lettres 6 quand il les colle sur le cadran.
Suivant la nature de la couche qui recouvre le cadran ou en constitue la face visible, on peut utiliser d'autres produits que celui mentionné ci-dessus pour coller les lettres 6. Ainsi, si la face supérieure du cadran est constituée par une matière plastique, on peut utiliser un dilutif de cette matière plastique pour coller lesdites lettres.
Au lieu que les lettres 6 soient découpées et qu'elles constituent des appliques sur le cadran, elles pouraient aussi être simplement tracées sur de petites plaquettes destinées à être collées sur le cadran.
Dans tous les cas, le fabricant de cadrans a la possibilité d'assortir les lettres 6 aux autres signes portées par le cadran. II faut que les plaquettes à signes tracés ou que les signes découpés ne soient pas trop épais, s'ils sont destinés à être fixés dans la zone centrale du cadran, qui est balayée par l'aiguille des heures. Sur les cadrans qui portent une marque en relief dans leur zone centrale mentionnée, les lettres du monogramme peuvent avoir la même épaisseur que cette marque, sans qu'il soit nécessaire d'augmenter la hauteur de l'espace situé entre le verre de la montre (non représenté) et le cadran.
Au lieu d'être composé uniquement de deux lettres, le monogramme à appliquer sur le cadran pourrait évidemment en comprendre trois ou davantage, de façon à représenter plusieurs prénoms ou un nom en entier. Etant donné que la nature des monogrammes ne diffère guère que d'un pays à un autre, le fabricant de montres peut donc prévoir, à destination d'un pays ou d'une région déterminée, des séries entières de cadrans identiques, percés de trous 5 ou marqués d'emplacements tels, que les lettres ou sigles constituant les monogrammes des ressortissants de ces pays puissent être appliqués sur le cadran.
Enfin, le fabricant pourrait aussi livrer à ses revendeurs des monogrammes entiers au lieu de leur fournir des lettres séparées, quoique le nombre des monogrammes que les revendeurs devraient posséder en stock serait considérablement plus élevé que celui des lettres.
Les lettres seront dans tous les cas choisies d'un type tel et formées de manière que les monogrammes qu'elles constituent soient assortis aux autres. signes du cadran. Dans la deuxième forme d'exécution (fig. 3), le cadran 1 est percé d'un trou 5a présentant une contrefraisure 8 au revers du cadran, afin que le tenon 7a du signe 6, qui est engagé dans ce trou 5a, puisse être rivé. Cette rivure remplace la colle de la première forme d'exécution. Par ailleurs, elle peut être exécutée sans difficulté par n'importe quel horloger.
La seconde forme d'exécution convient particulièrement à des montres soignées destinées à être contrôlées et huilées complètement, en retirant le cadran, avant d'être remises à l'acheteur.
Le cadran 1 représenté à la fig. 4 est destiné à une montre de plus grand calibre que les cadrans des fig. 1 à 3, qui peuvent être destinés à des montres- bracelets. Dans cette troisième forme d'exécution, les tenons 7b des lettres 6 sont fendus et ils présentent une tête sphérique 9 destinée à maintenir les lettres 6 en place sur le cadran de manière amovible en évitant toute colle.
Le cadran 1 de la quatrième forme d'exécution (fig. 5) présente un logement 10 comprenant deux parois opposées 11, qui sont inclinées vers l'intérieur du logement 10, de façon à retenir à cran des plaquettes 12, sur lesquelles sont tracées les lettres du monogramme. La profondeur du logement 10 et l'épaisseur des plaquettes 12 peuvent être égales, afin que le monogramme ne constitue aucun obstacle pour l'aiguille des heures de la montre. Le monogramme peut aussi être un peu plus épais, afin de faire légèrement saillie du logement 10, au-dessus de la face visible du cadran.
Les moyens de fixation du monogramme sur le cadran, représentés à la fig. 5, ne peuvent toutefois être utilisés que dans les cas où la matière constituant la plaque du cadran 1 a été suffisamment écrouie.
La dernière forme d'exécution (fig. 6 et 7) ne diffère de la précédente que par le fait que le logement des lettres du monogramme n'est délimité que par deux parois parallèles de saillies 13 situées sur le cadran 1. Ces saillies 13 peuvent être embouties au moment de la fabrication du cadran ; elles peuvent aussi être constituées par des appliques. Les lettres du monogramme sont tracées sur des plaquettes 12 destinées à être glissées dans la coulisse définie par les saillies 13 à l'instar de coulisseaux.
Cette cinquième forme d'exécution, tout en ayant l'avantage des lettres amovibles, possède aussi celui de pouvoir être appliquée à n'importe quel cadran en laiton, écroui ou non, puisque les saillies 13 ne sont pas destinées à être sollicitées aussi fortement que les bords du logement 10 de la fig. 5.
Au lieu de recourir à des plaquettes portant des lettres gravées sur leur face supérieure, on pourrait, dans cette cinquième forme d'exécution, aussi utiliser des lettres découpées, car celles-ci seraient tout aussi bien tenues que des plaquettes par les saillies 13 entre lesquelles on pourrait les faire coulisser comme les plaquettes 12.
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