CH343928A - Montre-bracelet réveil - Google Patents

Description

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 Montre-bracelet réveil L'objet de la présente invention est une    montre-      bracelet   réveil, dans laquelle un marteau actionné par le mécanisme du réveil frappe contre un organe fixé au fond de la boîte. 



  La plupart des montres-bracelet réveil de ce type ont une boîte étanche et il en existe dans lesquelles l'organe contre lequel frappe le    marteau   est fixé au fond de la boîte de façon à transmettre ses vibrations à ce fond, qui tient alors lieu de membrane sonore. 



  On a aussi déjà songé à assurer le remontage du mouvement d'une telle montre et même du réveil automatiquement par les déplacements d'une masse mobile par rapport au mouvement. Ledit organe contre lequel frappe le marteau de sonnerie a cependant toujours été considéré comme un obstacle tel qu'on s'est cru    obligé   de    renoncer   à utiliser une masse de remontage à secteur périphérique pesant, pivotée au centre du mouvement de façon à pouvoir effectuer des tours complets, et l'on s'est borné à utiliser des masses de remontage à    déplacements   limités, ou des masses de remontage constituées par un secteur pivoté à la périphérie du mouvement. 



  Le but de la présente invention est de permettre l'utilisation, dans une montre-bracelet réveil, d'une masse usuelle, pivotée au centre du mouvement de façon à pouvoir effectuer des tours complets, en vue d'en assurer le remontage    automatique.   Pour cela, le marteau de sonnerie est monté sur le mouvement de façon à se déplacer dans un espace situé, en hauteur, entre le secteur périphérique pesant de la masse de remontage et la    face   du mouvement    adjacente   au cadran, et l'organe    contre   lequel frappe ce marteau s'étend perpendiculairement au fond, à travers un espace annulaire situé entre celui que le secteur pesant de la masse    parcourt   et la paroi interne de la boîte. 



  Le dessin annexé représente deux exemples de réalisation de la montre-bracelet réveil selon l'invention. 



  La    fig.   1 est une coupe    axiale   partielle du premier exemple ; la    fig.   2 est une vue en plan partielle du fond de la boite de cet exemple, et la    fig.   3 est une    coupe   axiale partielle analogue à celle de la    fig.   1 du second exemple. 



  La montre-bracelet réveil représentée aux    fig.   1 et 2 comprend un mouvement 1 équipé d'un mécanisme de réveil (non représenté) qui    actionne   un marteau de sonnerie 2 de façon à le    faire   osciller autour d'un axe 3 perpendiculaire au mouvement. Celui-ci est également    équipé   d'un mécanisme de remontage automatique (non représenté), qui est actionné par une masse de remontage 4 présentant un secteur pesant 5 à sa périphérie, cette masse étant pivotée au centre du mouvement 1 de façon à pouvoir effectuer des tours complets. Lorsque cette masse tourne, son secteur 5 se déplace autour du mouvement 1.

   Comme on le voit à la    fig.   1, ce secteur 5 n'entoure toutefois pas le mouvement sur toute sa hauteur ; il laisse passer le marteau 2 entre sa    face   plane extrême 5a et la face du mouvement 1, qui est    adjacente   au cadran 6 de la montre. 



  Le mouvement    décrit   est logé dans un boîtier étanche    comprenant   une carrure-lunette 7, un verre 8 et un fond 9. 



  L'étanchéité du joint entre ce    dernier   et la carrure-lunette 7 est    assurée   par une    garniture   10 et    ces   

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 deux parties du boîtier sont fixées l'une à l'autre par une bague 11, vissée sur un manchon fileté de la carrure-lunette 7,    cette   bague exerçant une pression axiale sur un rebord 12 du fond 9. Des    encoches   13, pratiquées dans la bague 11, permettent de faire tourner    celle-ci   en y engageant les saillies intérieures correspondantes d'une clé (non    représentée).-      Une   plaquette 14 est fixée au fond 9 par deux plots rivés 15.

   Cette plaquette 14 est repliée de façon que son extrémité libre s'étende perpendiculairement au fond, à travers l'espace annulaire situé entre celui que le secteur 5 de la masse 4    parcourt   et les parois latérales internes du fond 9 et de la carrure-lunette 7, jusqu'à proximité du marteau de sonnerie 2. 



  Comme on le voit à la    fig.   2, la plaquette 14 et le marteau de    sonnerie   2 sont montés respectivement dans la boîte et le mouvement de façon que l'extrémité libre du    marteau   2 frappe    contre   la tranche 16 de la plaquette 14 en se déplaçant dans une direction approximativement tangentielle par rapport au mouvement 1. 



  Grâce à la disposition décrite, la plaquette 14    transmet   ses vibrations au fond 9 de la boîte, qui fonctionne comme gong de sonnerie. A    cet   effet, la partie centrale de ce fond 9 est faite assez    mince.   On sait par expérience que les vibrations d'un tel fond sont parfaitement audibles, même si ce fond est plaqué    contre   le poignet du porteur de la montre. 



  Vu que la plaquette 14 occupe très peu de place entre la boîte et le    secteur   pesant 5 de la masse de remontage, le diamètre de la boîte n'a pas besoin d'être augmenté notablement par rapport à celui des boîtes de montre réveil sans remontage automatique ou des boîtes de montre à remontage automatique sans réveil. 



  Toute augmentation du diamètre extérieur de la boîte pourrait même être évitée en logeant l'extrémité libre de la plaquette fixée au fond dans un évidement pratiqué dans la paroi    interne   de la boîte, car un tel évidement n'affaiblirait pas sensiblement la boîte. 



  Par ailleurs, il est évident que l'espace annulaire nécessaire au logement de la plaquette 14, dans l'exemple représenté aux    fig.   1 et 2, permettrait sans autre de fixer un gong de sonnerie en forme de cloche au centre du fond de la boîte. 



  Il est bien entendu que le. mécanisme actionné par la masse 4 peut être agencé de façon à remonter simultanément le mouvement de la montre et le réveil, que ceux-ci soient actionnés par le même ressort ou par deux    ressorts   différents. 



  Selon la forme de boîte désirée et le calibre de mouvement choisi, il peut y avoir plus de place libre que dans l'exemple des    fig.   1 et 2 entre la    face   cylindrique extérieure de la platine du mouvement et    celle   de la masse de remontage, tout particulièrement si cette masse est faite en un alliage de poids spécifique très élevé. C'est le cas représenté à la    fig.   3, où l'organe, contre lequel le    marteau   de sonnerie 2a est destiné à frapper, est constitué par une tige cylindrique 17 fixée au fond 9a de la boîte par une rivure 18. Tout    comme   la plaquette 14 du premier exemple, cette tige 17 s'étend entre le secteur pesant de la masse    4a   et la paroi interne de la carrure-lunette 7a de la boîte.

   Quant au marteau de sonnerie 2a, il est monté sur le mouvement 1 a de façon que sa partie frappant la tige 17 se déplace dans une direction approximativement radiale par rapport au mouvement la. Comme dans le premier exemple, ce marteau 2a passe naturellement entre la    face   5a de la masse de remontage 4a, et la    face   du mouvement la., qui est adjacente au cadran 6. Par ailleurs, la tige 17 pourrait aussi être logée partiellement ou entièrement dans un évidement pratiqué dans la paroi interne de la carrure-lunette 7u.

Claims (1)

1. REVENDICATION Montre-bracelet réveil, dans laquelle un marteau actionné par le mécanisme du réveil frappe contre un organe fixé au fond de la boîte, caractérisée en ce qu'elle comprend une masse à secteur périphérique pesant, qui est pivotée au centre du mouvement de façon à pouvoir effectuer des tours complets, et qui actionne un mécanisme de remontage de ce mouvement, en ce que ledit organe s'étend perpendiculairement au fond, à travers un espace annulaire situé entre celui que ledit secteur parcourt et la paroi interne de la boîte, et en ce que ledit marteau est monté sur ledit mouvement de façon à se déplacer dans un espace situé, en hauteur, entre ledit secteur et la face du mouvement adjacente au cadran. SOUS-REVENDICATIONS 1.

   Montre selon. la revendication, caractérisée en ce que ledit organe est constitué par une tige rivée dans un trou du fond, et en ce que le marteau est monté sur le mouvement de façon que sa partie destinée à frapper cette tige se déplace approximativement dans une direction radiale par rapport au mouvement. 2. Montre selon la revendication, caractérisée en ce que ledit organe est constitué par une plaquette, et en ce que ledit marteau est monté sur le mouvement de façon que son extrémité libre frappe contre la tranche de cette languette, en se déplaçant dans une direction approximativement tangentielle par rapport audit mouvement.