Procédé de gravure La présente invention a pour objet un procédé de gravure, notamment d'éléments de pièces d'hor logerie.
Les procédés de gravure habituellement appliqués consistent à tracer le motif à graver par décalcage, puis à épargner toute la pièce à traiter au moyen de produits résistant aux acides utilisés pour la gravure. Le motif décalqué est ensuite ôté par frot tement manuel, mettant ainsi le métal à nu à cet endroit. En mettant quelques gouttes d'acide sur chaque pièce l'une après l'autre, on produit la gra vure du motif désiré.
De tels procédés nécessitent plusieurs opérations de reprise des pièces en traitement qui doivent être plusieurs fois manipulées une à une. Ils ne sont, en outre, pas applicables à la gravure de mouve ments d'horlogerie, vu l'importance des creusures et des trous.
Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients par un procédé de gravure plus rapide, et par conséquent moins coûteux, suivant le quel les pièces à graver ne sont manipulées une à une qu'une seule fois.
Le procédé suivant l'invention est caractérisé par le fait qu'on épargne le motif à graver, dépose sur la pièce à graver, par galvanoplastie, une couche métallique résistant aux acides, ôte l'épargne, enfin soumet la pièce à l'action d'un agent acide l'atta quant seulement aux endroits laissés à nu par l'en lèvement de l'épargne, le tout de manière à produire la gravure du motif désiré.
Le dessin annexé illustre un exemple de mise en oeuvre du procédé suivant l'invention. Les fig. 1 à 4 sont quatre coupes d'un fond de boîte de montre à quatre stades différents des opé rations de gravure.
La première opération consiste à épargner le motif que l'on désire graver. La couche d'épargne, désignée par 1, est appliquée par décalque sur le fond 2 (fig. 1). Lors d'un travail en série, cette opération doit s'effectuer sur chaque pièce séparé ment. Toutes les opérations ultérieures peuvent être effectuées sur un ensemble de pièces réunies sur un support commun appelé bouclard par les gens du métier.
Après un dégraissage du fond 2, une couche métallique 3, résistant aux acides, est appliquée sur ce dernier par galvanoplastie. Cette couche ne se dépose pas sur la zone épargnée 1 (fig. 2). On utilisera de préférence un bain d'alliage nickel-étain, par exemple un bain selon la formule du Centre International de l'Etain.
Après un rinçage de l'épargne 1 (fig. 3), le fond 2 est plongé dans un bain d'acide, par exemple une solution à l'acide chromique, nitrique, phosphorique, muriatique ou autre qui attaque seulement la zone laissée à nu par l'enlèvement de l'épargne. Le motif désiré est ainsi gravé en 4 (fig. 4).
Cette dernière opération pourra également s'ef fectuer électrolytiquement, par courant inversé, au moyen d'acides borique et citrique, et de sulfate de nickel et de cuivre.
Différents éléments des pièces d'horlogerie, tels que ponts, platines, boîtes, cadrans, etc., pourront être traités par le procédé suivant l'invention. L'ap plication de ce procédé n'est toutefois pas limitée aux éléments de pièces d'horlogerie, mais à toute pièce en laiton, acier ou alliage cuivreux par exemple.
Etching method The present invention relates to an etching method, in particular of elements of timepieces.
The etching processes usually applied consist in tracing the pattern to be etched by decalcation, then in sparing the entire part to be treated by means of acid-resistant products used for etching. The transferred pattern is then removed by manual friction, thus exposing the metal at this point. By putting a few drops of acid on each piece one after the other, the desired pattern is engraved.
Such processes require several operations to take back the parts for treatment which must be handled several times one by one. They are, moreover, not applicable to the engraving of clockwork movements, given the importance of the hollows and holes.
The object of the present invention is to remedy these drawbacks by a faster etching process, and therefore less expensive, depending on which the parts to be etched are handled one by one only once.
The method according to the invention is characterized by the fact that the pattern to be etched is spared, deposited on the part to be etched, by electroplating, a metal layer resistant to acids, removes the sparing, finally submits the part to the action an acidic agent attacks it only in the places left bare by the removal of the thimble, all so as to produce the engraving of the desired pattern.
The appended drawing illustrates an example of implementation of the method according to the invention. Figs. 1 to 4 are four sections of a watch case back at four different stages of the engraving operations.
The first operation consists in sparing the motif that you want to engrave. The sparing layer, designated by 1, is applied by transfer to the base 2 (fig. 1). When working in series, this operation must be carried out on each part separately. All the subsequent operations can be carried out on a set of parts brought together on a common support called a buckle by those skilled in the art.
After degreasing the base 2, a metal layer 3, resistant to acids, is applied to the latter by electroplating. This layer is not deposited on the spared zone 1 (fig. 2). A nickel-tin alloy bath will preferably be used, for example a bath according to the formula of the International Tin Center.
After rinsing the spar 1 (fig. 3), the bottom 2 is immersed in an acid bath, for example a solution with chromic, nitric, phosphoric, muriatic or other acid which attacks only the area left to. naked by the removal of savings. The desired motif is thus engraved at 4 (fig. 4).
This last operation can also be carried out electrolytically, by reverse current, using boric and citric acids, and nickel and copper sulphate.
Different elements of timepieces, such as bridges, plates, boxes, dials, etc., could be processed by the process according to the invention. The application of this method is however not limited to the elements of timepieces, but to any part made of brass, steel or copper alloy for example.