CH339457A - Procédé pour revêtir d'aluminium un article en métal ferreux et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé - Google Patents

Procédé pour revêtir d'aluminium un article en métal ferreux et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé

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CH339457A
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aluminum
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Whiting Seymour Harvey
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American Chain & Cable Co
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    • C23COATING METALLIC MATERIAL; COATING MATERIAL WITH METALLIC MATERIAL; CHEMICAL SURFACE TREATMENT; DIFFUSION TREATMENT OF METALLIC MATERIAL; COATING BY VACUUM EVAPORATION, BY SPUTTERING, BY ION IMPLANTATION OR BY CHEMICAL VAPOUR DEPOSITION, IN GENERAL; INHIBITING CORROSION OF METALLIC MATERIAL OR INCRUSTATION IN GENERAL
    • C23CCOATING METALLIC MATERIAL; COATING MATERIAL WITH METALLIC MATERIAL; SURFACE TREATMENT OF METALLIC MATERIAL BY DIFFUSION INTO THE SURFACE, BY CHEMICAL CONVERSION OR SUBSTITUTION; COATING BY VACUUM EVAPORATION, BY SPUTTERING, BY ION IMPLANTATION OR BY CHEMICAL VAPOUR DEPOSITION, IN GENERAL
    • C23C2/00Hot-dipping or immersion processes for applying the coating material in the molten state without affecting the shape; Apparatus therefor
    • C23C2/04Hot-dipping or immersion processes for applying the coating material in the molten state without affecting the shape; Apparatus therefor characterised by the coating material
    • C23C2/12Aluminium or alloys based thereon

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Description


  Procédé pour revêtir d'aluminium un article en métal ferreux  et appareil pour la mise en     aeuvre    de ce procédé    L'invention se rapporte à un procédé et un appa  reil perfectionnés pour former des revêtements d'alu  minium sur des articles en métal ferreux par immer  sion de ceux-ci dans un bain d'aluminium fondu.  Elle permet un refroidissement et une solidification  rapides du revêtement d'aluminium, immédiatement  après la sortie de l'article en métal ferreux du bain  d'aluminium fondu, sans qu'il se produise de distor  sion ou de rugosité dans le revêtement.  



  On a déjà fait de nombreuses propositions pour  former un revêtement protecteur d'aluminium sur  des articles en métal ferreux en plongeant l'article  dans de l'aluminium fondu et retirant du bain fondu  l'article recouvert d'aluminium. Un procédé particu  lièrement efficace pour former ainsi un revêtement       d'aluminium    adhérent, exempt de trous d'épingles et  défauts semblables, est décrit dans le brevet USA       N,,

      2686355 de Harald     Lundin.    Le procédé     Lundin     est caractérisé par l'emploi d'un     flux    contenant un  fluorure de zirconium ou de titane pour faciliter la  formation d'un revêtement d'aluminium continu et       fortement    adhérent sur des     articles    d'acier ou autre  métal ferreux. D'autres procédés par plongée à  chaud, dont les uns utilisent d'autres compositions  de flux, et d'autres n'en emploient aucune, ont déjà  été proposés et employés avec des succès divers pour  former des revêtements d'aluminium sur des articles  d'acier.  



  On a rencontré jusqu'à présent beaucoup de dif  ficultés pour former, par les procédés par immersion  à chaud, des revêtements d'aluminium suffisamment  lisses et épais, possédant une ductilité adéquate, en       particulier    sur des fils ou bandes de gros calibre. La  température à laquelle le bain d'aluminium fondu    doit être maintenu dans le procédé de revêtement par  immersion à chaud, est assez élevée pour avoir, sur  les articles en métal ferreux immergés dans ce bain,  un effet de recuit diminuant leur résistance.  



  Même lorsque la durée d'immersion est courte,  l'objet en métal ferreux est chauffé en général sur  toute sa section transversale à la température de  l'aluminium fondu. Il en résulte qu'il est souvent  désirable de     soumettre    le métal ferreux fraîchement  revêtu à un travail à froid pour développer la dureté  et la résistance à la traction qui peuvent être requi  ses pour     certaines    applications. Ce travail à froid  a pour effet une réduction de l'épaisseur du revête  ment d'aluminium, et à moins que le revêtement  d'aluminium     fraichement    formé ne soit très épais,  le revêtement du produit traité à froid devient trop  mince pour répondre à certaines exigences commer  ciales.  



  Des fils,     feuilles,    etc., de gros     calibre,    qui ont été  chauffés à la température de l'aluminium fondu  pendant la formation du revêtement en aluminium,  ne se refroidissent pas rapidement à l'air, à cause  de la grande masse du métal ferreux. On a observé  qu'une période de temps notable est nécessaire pour  que le métal ferreux se refroidisse à l'air à une tem  pérature à laquelle le revêtement cesse de couler.

    C'est le cas en particulier dans les opérations conti  nues de revêtement à grande vitesse, opérations pen  dant lesquelles le fil ou la feuille subit inévitable  ment des vibrations qui tendent à occasionner un  écoulement du métal de revêtement, même si ce  dernier est à un état visqueux ou     semi-solide.        L'écou-          lemënt    du revêtement d'aluminium sur le métal fer  reux a pour effet une réduction de l'épaisseur de ce      revêtement par retour du métal de revêtement au  bain d'aluminium ; il en résulte aussi généralement  la formation de revêtements d'épaisseur inégale et  de     surface    rugueuse.  



  Un autre effet nuisible attribuable au refroidisse  ment lent du métal ferreux est que le revêtement  d'aluminium a un manque de ductilité notable. Ce  défaut de ductilité résulte de l'épaisseur excessive  d'un composé intermétallique cassant fer-aluminium,  qui se forme par     diffusion    l'un dans l'autre du revête  ment d'aluminium et du métal ferreux de base. La  quantité d'un tel composé qui se forme, et par suite  l'épaisseur de la couche cassante, dépend de la durée  pendant laquelle l'aluminium et le métal ferreux sont  maintenus à haute température.

   Comme les fils et  feuilles d'acier de     calibres    relativement forts, et d'au  tres     articles    lourds, ne se refroidissent que lentement  jusqu'à une température au-dessous de celle à la  quelle ledit     composé    intermétallique cassant se forme,  le revêtement sur de tels fils,     feuilles    ou autres arti  cles est sujet à se rompre ou à s'écailler lorsque l'ar  ticle est soumis à une déformation notable.  



  D'autres     difficultés    rencontrées jusqu'à présent  dans les procédés de formation de revêtements d'alu  minium par     plongeage    à chaud sont dues à une  structure plutôt grossière du grain de la couche de  revêtement et à l'accumulation de fer dans le bain  de revêtement. On a trouvé que ces facteurs sont en  relation l'un avec l'autre et avec la composition du  bain. Le bain contient     avantageusement    du silicium  (par exemple 2,5%) pour empêcher la formation  de la couche     cassante    aluminium-fer entre le revête  ment et le métal ferreux de base.

   Cependant, quand  la quantité de fer augmente dans le bain (provenant  du métal ferreux), il se produit dans le revêtement  un composé indésirable de fer, aluminium et sili  cium, sous une forme qui agit défavorablement sur  la ductilité et l'adhérence du revêtement.     Ainsi,    on  a constaté qu'un fil d'acier qui a été     recouvert    d'alu  minium par passage à travers un bain d'aluminium  contenant environ     2,51%    de silicium et dans lequel  une grande quantité de fer s'était accumulée, et qui  a été alors refroidi à l'air, a un revêtement contenant  des     particules    assez grossières d'un composé     alumi-          nium-silicium-fer    dans une matrice d'aluminium  silicium.

   Ce composé distinct     aluminium-fer-          silicium    diminue sensiblement l'adhérence et la duc  tilité du revêtement. Pour     maintenir        l'effet    nuisible  de telles ségrégations dans des limites raisonnables,  il a été nécessaire jusqu'à présent de maintenir la te  neur en fer du bain d'aluminium à une faible valeur  (en général au-dessous de 1     9/o),    soit en faisant des  additions     périodiques    d'alliage aluminium-silicium  pur, soit en mettant le bain de côté lorsque sa teneur  en fer est devenue trop élevée.  



  Comme on le voit, beaucoup de difficultés ont  été rencontrées jusqu'à présent dans la production de  fils et feuilles de métal ferreux revêtus d'aluminium,  de bonne qualité, dans les calibres autres que les  petits calibres. Les succès que l'on a obtenus avec    des calibres plus lourds l'ont été dans des conditions  de travail spéciales, entraînant en général un faible  rendement de production et, par conséquent, des  frais de fabrication élevés.  



  La présente invention permet la production d'ar  ticles en métal ferreux revêtus d'aluminium, par  immersion à chaud, en évitant les désavantages ren  contrés jusqu'à présent. Il est possible, grâce à l'in  vention, de produire par immersion des revêtements  d'aluminium lisses et d'épaisseur adéquate même sur  des fils et feuilles de forts calibres, et dans lesquels  la couche     interfaciale    fer-aluminium est assez mince  pour que le revêtement possède la ductilité voulue  pour résister à de     fortes    déformations mécaniques  sans se rompre ou s'écailler.

   De plus, l'invention per  met d'obtenir une structure de grain du revêtement  dans laquelle le composé     fer-aluminium-silicium    est  distribué uniformément en petits sphéroïdes à tra  vers la matrice aluminium-silicium, forme sous la  quelle ce composé n'a qu'un effet relativement faible  sur la ductilité et l'adhérence du revêtement. L'inven  tion rend donc possible de tolérer jusqu'à 2.     o/o    de  fer, et même plus, dans le bain d'aluminium. Ces  résultats peuvent être obtenus en opérant selon l'in  vention à des vitesses de revêtement élevées et avec  des frais de fabrication réduits en conséquence.  



  Le procédé selon l'invention pour revêtir d'alu  minium un     article    en métal ferreux par immersion  de cet article dans un bain d'aluminium fondu et  retrait de cet article du bain avec un revêtement  d'aluminium fondu y adhérant, est caractérisé en ce  sens qu'on amène     l'article    revêtu, immédiatement  après sa     sortie    du bain d'aluminium et alors que son  revêtement d'aluminium est encore fluide, en con  tact direct avec une brouillasse dense de liquide re  froidisseur.

   Cette brouillasse comprend une suspen  sion gazeuse de gouttelettes du refroidisseur très  finement divisées, la dimension des gouttelettes étant  suffisamment faible pour qu'un dépôt de celles-ci à  partir de leur suspension soit négligeable même en  atmosphère tranquille et ne puisse pas se produire  à un degré sensible dans une atmosphère modéré  ment agitée. La vitesse à laquelle les gouttelettes  entrent en collision avec     l'article    revêtu d'aluminium  est suffisamment faible pour qu'il ne se produise pas  de déformation sensible de son revêtement d'alumi  nium, alors que celui-ci est encore fluide.

   Le résul  tat est que le revêtement d'aluminium est refroidi  et solidifié avant qu'un écoulement du métal fondu  du revêtement puisse produire dans le revêtement  des irrégularités sensibles d'épaisseur et de continuité  de surface, et d'une manière qui ne contribue pas  à une déformation du revêtement le rendant     rugueux.     



  On a déjà proposé précédemment d'effectuer le  refroidissement en dirigeant un courant ou un jet  ordinaires de grosses gouttes d'eau sur     l'article    revêtu       d'aluminium    avant que ce revêtement se soit complè  tement solidifié ; toutefois, le choc du liquide refroi  disseur sur le revêtement d'aluminium déforme et  tord ce revêtement et le solidifie sous cette forme      altérée, de sorte que l'article est rendu rugueux et  impropre. Le refroidissement avec un jet d'air ou  d'autres gaz refroidisseurs a le même effet.

   En re  vanche, le refroidissement effectué dans les condi  tions propres à l'invention est au moins aussi rapide  que le refroidissement ordinaire avec un     fort    courant  ou un jet de liquide refroidisseur, mais il n'altère pas  l'égalité de la surface du revêtement     d'aluminium.     



  De préférence, l'article revêtu est maintenu en  contact avec la brouillasse réfrigérante jusqu'à ce  que sa température ait été abaissée au-dessous de       5401,    C, et avantageusement au-dessous de 4800 C,  de     sorte    que la formation de l'alliage cassant     fer-          aluminium    par     interdiffusion    du revêtement et du  métal ferreux est réduite à un minimum.  



  Le liquide réfrigérant employé est le plus avan  tageusement l'eau, et il est amené en contact direct  avec le métal ferreux     fraichement    revêtu sous forme  d'une brouillasse de fines gouttelettes. L'expression    brouillasse   est employée ici dans le sens d'une  suspension de très fines gouttelettes d'eau ou d'un  autre liquide refroidisseur dans de l'air ou autre  milieu gazeux de suspension, dans laquelle les gout  telettes de liquide sont plus grandes que dans un  brouillard, de     sorte    qu'elles ont quelque tendance à  se déposer dans une atmosphère au repos, mais dans  laquelle ces gouttelettes ne sont pas assez grandes  pour que se produise le dépôt assez rapide qui carac  térise une pluie légère.  



  Il n'est pas possible de spécifier une vitesse de  refroidissement applicable à toutes les dimensions  et formes des     articles    ; il est en général désirable que  la température de     l'article    soit réduite     jusqu'au-des-          sous    de 4800 C en peu de secondes (1 ou 2 secon  des) ou même beaucoup moins, après que cet article  est sorti de l'aluminium fondu.  



  L'appareil, pour la mise en     oeuvre    du procédé  selon l'invention, comprend un récipient destiné à  contenir un bain d'aluminium fondu, et des moyens  pour faire passer de façon continue l'article à tra  vers ledit bain et pour retirer cet     article    du bain  vers le haut dans une direction sensiblement verti  cale. Des ajutages de pulvérisation sont dirigés sur  le chemin du parcours     vertical    de l'article immédia  tement au-dessus dudit récipient, de     sorte    que promp  tement après la sortie de l'article du bain, et tandis  que le revêtement d'aluminium sur celui-ci est encore  fluide,     l'article    entre dans la zone parcourue par les  jets pulvérisés venant desdits ajutages.

   D'ordinaire,  l'ajutage le plus bas est dirigé vers le chemin du  parcours de     l'article    dans la région située immédia  tement au-dessus dudit récipient, et l'ajutage le plus  haut est dirigé sur ledit chemin à une distance assez  grande au-dessus dudit récipient ; les ajutages inter  médiaires sont espacés de telle manière que sensi  blement toute la longueur dudit chemin du parcours  entre les ajutages supérieur et inférieur soit occupée  par les jets qui en proviennent. Il est en outre dési  rable que les ajutages soient disposés de telle façon  qu'il n'y ait pas de chevauchement du jet fourni par    un ajutage avec le jet fourni par un ajutage adjacent,  à l'endroit où lesdits jets rencontrent le chemin de  parcours de     l'article    revêtu d'aluminium.

   Bien en  tendu, des moyens sont prévus pour amener le  liquide réfrigérant auxdits ajutages de pulvérisation  et pour le décharger par ceux-ci sous forme d'une  fine poussière. De cette façon, le revêtement est  refroidi et solidifié avant qu'un écoulement de     celui-          ci    sur l'article ferreux en mouvement continu ait pu  produire des irrégularités sensibles dans l'épaisseur  du revêtement et l'égalité ou     lissé    de sa surface.  



  Un exemple avantageux de mise en     oeuvre    de  l'invention est décrit ci-après en se référant à la  figure unique du dessin ci-annexé. Ce dessin montre  schématiquement en élévation et en     partie    en section  une forme d'exécution de l'appareil selon l'invention,  qui est particulièrement bien adaptée pour le revê  tement d'un ou plusieurs fils par le procédé selon  l'invention.  



  L'appareil représenté est spécialement construit  pour le revêtement de façon continue d'un certain  nombre de fils W avec de l'aluminium. Quoiqu'on  n'ait représenté qu'un seul fil W dans la vue en élé  vation du dessin, il est évident que l'on peut disposer  un groupe de fils à peu de distance les uns des autres  dans des plans perpendiculaires au plan du dessin,  fils que l'on peut faire passer simultanément à tra  vers l'appareil.  



  L'appareil représenté     comporte    un four à creuset  10 de construction courante, lequel contient un bain  d'aluminium fondu 11. Des moyens de chauffage  ordinaires (par exemple un dispositif de chauffage  par induction) pourvoient au maintien de l'aluminium  à l'état fondu, à la température requise pour l'opé  ration de revêtement.  



  Un rouleau d'immersion 12 est monté dans le  creuset du four bien au-dessous de la surface du  bain d'aluminium fondu. Ce rouleau est porté à cha  cune de ses extrémités par un coussinet porté par  un bras 13 dont l'extrémité supérieure est     fixée    au  bord supérieur d'un côté du creuset et dont la     partie     inférieure s'étend dans le creuset au-dessous de la     -          surface    de l'aluminium fondu. Le fil W avance,  comme indiqué par les flèches, vers le bas dans le  bain d'aluminium fondu, passe autour du rouleau  d'immersion 12, puis s'élève verticalement au sortir  du creuset.  



  Tout près du chemin du fil s'élevant verticale  ment se trouve un châssis comprenant une ou plu  sieurs colonnes verticales 15. Ce châssis     porte    un  bâti de support en fers d'angle 16, sur lequel sont  montés un     certain    nombre de dispositifs à ajutages  de pulvérisation 17a, 17b,     18n,    18b, capables de  produire une brouillasse ou bruine de gouttelettes  très fines de liquide réfrigérant en suspension dans  un gaz ; ces dispositifs sont placés selon une rangée  verticale, à distance les uns des autres, et dirigés  vers le chemin du parcours du fil.

   Des dispositifs à  ajutages de pulvérisation du genre employé dans les  opérations de peinture par pulvérisation, et capables      de produire une brouillasse aussi fine que celle pour  la peinture par jet pulvérisé, conviennent bien à cet  emploi. Quoique ces dispositifs à ajutages de pulvé  risation soient tous identiques, les ajutages 17 de la  moitié inférieure de la rangée sont reliés en un groupe  de travail, et les assemblages 18 de la moitié supé  rieure de la rangés sont reliés en un groupe com  mandé séparément. Cette disposition des ajutages en  deux groupes a pour but de permettre une     manoeu-          vre    souple et commode.  



  De l'eau à l'état liquide est distribuée à chacun  des ajutages 17a, 17b du groupe inférieur à travers  un conduit 19, et de l'air     comprimé    pour atomiser  l'eau et la projeter à     partir    des dispositifs à ajutages  sous la forme d'une poussière, est fourni à chacun  de ces dispositifs à ajutages par une conduite 20  d'air de pulvérisation. De plus, de l'air comprimé  pour actionner le mécanisme de contrôle des     aju-          tages,    par lequel la projection de jets pulvérisés par  les ajutages est déclenchée ou arrêtée, est fourni à  chacun des ajutages par un conduit d'air de con  trôle 21.

   De l'eau est fournie à la conduite 19 à  partir d'une canalisation maîtresse 22, à travers des  valves 23 et 24 à commande manuelle et une valve  de réglage de pression 25. Un manomètre 26 est  prévu pour indiquer la pression de l'eau entrant dans  le conduit 19. De     l'air    comprimé est amené aux deux  distributeurs d'air comprimé 20 et 21 à partir d'une  canalisation maîtresse d'air à haute pression 27 à  travers une valve 28     manoeuvrable    à la main, et un  réducteur de pression 29, qui comprend des valves  de réglage de pression et des manomètres pour indi  quer la pression à laquelle l'air comprimé est fourni  aux conduites de distribution.

   L'admission d'air com  primé dans le distributeur 21 d'air de contrôle est  commandée par une valve de contrôle 30 à action  rapide, par la     manoeuvre    de laquelle les ajutages de  pulvérisation 17 peuvent être mis rapidement en ou  hors d'action. Les organes de contrôle pour le groupe  inférieur d'ajutages 17 sont groupés avantageusement  sur un unique tableau de contrôle 31.  



  De même, l'eau est fournie aux ajutages de pul  vérisation 18 du groupe supérieur par un tuyau dis  tributeur d'eau 19a, et l'air pour projeter des jets  d'eau atomisés par ces ajutages est distribué par un  conduit     20ca    d'air d'atomisation. De l'air comprimé  pour actionner le mécanisme d'interruption des     aju-          tages    est     fourni    à chaque ajutage à travers un distri  buteur d'air de contrôle 21a. L'eau est fournie au  distributeur d'eau 19a par la conduite maîtresse 22,  et l'air comprimé est amené aux distributeurs d'air  20a et 21a par la canalisation maîtresse 27 d'air à  haute pression, à travers un mécanisme de contrôle  semblable à celui employé en conjonction avec les  ajutages 17 du groupe inférieur.

   Les dispositifs de  contrôle pour le groupe supérieur d'ajutages sont,  de même que ceux du     groupe    inférieur, groupés  pour la commodité sur un seul tableau de contrôle  32. Il est avantageux, comme il va de soi, que les    deux tableaux de contrôle soient placés directement  à côté l'un de l'autre.  



  Comme déjà dit, les ajutages 17, 18 sont dispo  sés le long du chemin de déplacement vertical du  fil W depuis le point où il émerge du bain d'alumi  nium dans le creuset 10. L'angle au sommet des  cônes formés par les jets de pulvérisation sortant des  ajutages est, de préférence, assez grand pour que  les jets des ajutages adjacents se rejoignent juste  avant d'atteindre le chemin du parcours du fil.

   De  cette façon ce chemin entier est couvert par les pous  sières de gouttelettes d'eau venant des ajutages sans  qu'il y ait un chevauchement sensible du jet d'un  ajutage par celui d'un ajutage adjacent sur le che  min du fil W.     L'ajutage    inférieur 17a est situé tout  près du bord supérieur du four à creuset 10, de  sorte que le fil W pénètre dans la zone couverte par  la poussière d'eau promptement après sa sortie du  bain 11 d'aluminium fondu. L'ajutage supérieur<B>l8</B>     f     est situé à une assez grande distance au-dessus de  l'aluminium fondu, de sorte que la zone de pous  sière d'eau est suffisamment longue pour assurer un  refroidissement adéquat du fil, même s'il passe à  travers l'appareil avec sa vitesse maximum de dépla  cement.  



  Des pare-boue 33 sont disposés près du chemin  de parcours vertical du fil, du côté opposé aux jets  17, 18. Les gouttelettes d'eau de la bruine projetée  par les ajutages et qui passent à côté du fil W vien  nent heurter les pare-boue, se rejoignent en grosses  gouttes qui s'écoulent vers le bas dans une cuvette  34 placée juste au-dessus du creuset 10 ; l'eau ainsi  recueillie est éliminée par un conduit 35.  



  Pour amortir les oscillations du fil W pendant  qu'il se meut verticalement vers le haut à partir du  creuset 10, il est prévu un rouleau d'amortissement  36. Ce rouleau est supporté à chacune de ses extré  mités par un palier porté par un bras 37 venant de  la colonne 15 ; il est maintenu en contact avec légère  pression avec le fil se mouvant vers le haut. Le rou  leau 36 doit, bien entendu, être placé assez loin du  creuset 10 pour que le revêtement d'aluminium sur  le fil se soit durci avant qu'il vienne en contact avec  lui.  



  Une poulie 38 est montée à l'extrémité supérieure  d'un dispositif de support porté par la colonne 15,  en place voulue pour recevoir le fil W au bout de son  parcours vertical. La poulie 38 est placée dans une  extrémité d'une cuve de trempage 39. Une poulie  d'immersion 40 est montée dans la partie centrale de  cette cuve, et une poulie de sortie 41 est placée près  de l'extrémité de celle-ci opposée à la poulie 38. Le  fil W passe autour de la poulie 38, puis sous la poulie  40, et finalement sur la poulie de sortie 41, pour  arriver à un dispositif     d'embobinage.     



  L'eau est fournie à la cuve 39 par un tuyau 42  en un volume suffisant pour maintenir cette cuve  sensiblement pleine d'eau. Un tuyau montant de     trop-          plein    43 est prévu pour éviter que la cuve ne déborde.  Le fil W, après avoir passé sur la poulie de tête 38,      est amené par la poulie d'immersion jusque près du  fond de la cuve pour assurer le refroidissement final  du fil jusqu'à la basse température voulue.  



  Le fonctionnement de l'appareil ci-dessus décrit  est le suivant: le     fil    W à revêtir     d'aluminium    est fait  pour passer continuellement dans le bain d'aluminium  fondu 11, par-dessous le rouleau d'immersion 12,  puis verticalement vers le haut, hors du bain. Très  vite après que le fil est sorti du bain, il pénètre dans  une brouillasse dense de gouttelettes d'eau dirigée  vers le chemin de son parcours par les ajutages 17,  18. Le contact direct ainsi établi entre le     fil    chaud  muni de son revêtement tout frais d'aluminium en  core fluide et les gouttelettes d'eau liquide de cette  brouillasse, a pour effet un refroidissement rapide  et une solidification du revêtement d'aluminium.  



  La brouillasse est formée par atomisation de l'eau  avec de l'air à très haute pression (par exemple 5 à  7     kg/cm2)    au moment où elle sort des ajutages de  pulvérisation, et sa vitesse à l'ajutage est élevée.  Cependant, le large angle du cône du jet et le grand  accroissement de l'aire de sa section transversale au  point du parcours du fil, en comparaison avec l'ou  verture de l'ajutage, ont pour résultat une vitesse  d'arrivée de la brouillasse contre le fil réduite en  conséquence. Cette vitesse du jet, au moment où il  atteint le chemin de parcours du fil, est donc assez  faible pour que ni l'air, ni les petites gouttelettes  d'eau du jet ne frappent le fil avec une force suffi  sante pour produire une déformation physique pré  judiciable du revêtement d'aluminium avant qu'il  durcisse.

   Cependant,     l'efficacité    de refroidissement  de la brouillasse d'eau est élevée et le revêtement  d'aluminium est très vite amené à un état     solide    où  il ne peut plus couler. Il en résulte que le revêtement  sur le fil est maintenu sensiblement à l'épaisseur à  laquelle il est sorti du bain d'aluminium 11, étant  solidifié avant que son épaisseur ait été réduite de  façon appréciable par écoulement vers le bas le long  du fil. En outre, le refroidissement par la brouillasse  solidifie le revêtement d'aluminium assez rapidement  pour que l'on évite des irrégularités d'épaisseur du  revêtement et des     rugosités    à sa surface, même quand  on fait avancer le fil à sa vitesse maximum.  



  Quoique la couche de revêtement d'aluminium  soit tout à fait solidifiée par un refroidissement jus  qu'à une température au-dessous d'environ     650o    C,  la rangée des ajutages 17, 18 doit être assez grande  pour refroidir le fil aussi vite que possible jusqu'à  une température au-dessous de     540c,    C, et de préfé  rence de     4801)    C, de façon à réduire autant que pos  sible l'épaisseur de l'alliage cassant     fer-aluminium    qui  se forme par     interdiffusion    du métal ferreux du fil  et de l'aluminium du revêtement.

   On a constaté que  la formation d'un tel composé intermétallique cas  sant continue à se produire même à des températures  sensiblement au-dessous de la température de solidi  fication de la couche     d'aluminium.    La vitesse à la  quelle une telle couche se     forme    décroît avec la tem  pérature, mais elle ne devient très faible que lorsque    la température est tombée au-dessous d'environ  5400 C, et une formation du composé intermétallique  continue à se produire par diffusion jusqu'à ce que  le fil ait été refroidi au-dessous d'environ 4800 C.

    Par conséquent, la hauteur de la rangée de jets doit  correspondre à la vitesse linéaire maximum à laquelle  le fil W passe à travers l'appareil, et à     l'épaisseur     du fil, de sorte que la température de celui-ci soit       abaissée    au-dessous     d'environ        480()    C avant qu'il ne  sorte de la brouillasse     formée    par les jets. De préfé  rence, la hauteur de la rangée de jets est suffisante  pour effectuer le refroidissement du     fil    jusqu'à une  température bien au-dessous de 4800 C avant que le  fil sorte de la zone des jets, en vue d'assurer la réali  sation maximum des avantages de l'invention.  



  Il est naturellement important que les jets forment  une brouillasse dense pour produire un refroidisse  ment     suffisant    du fil dans la     partie    inférieure de la  zone des jets de telle     sorte    que le revêtement du fil  soit complètement solidifié     avant    de venir en contact  avec le rouleau     d'amortisation    36. Autrement, ce  rouleau     déformerait    mécaniquement le revêtement et  le produit serait de qualité inférieure.  



  Quand le fil est sorti de la zone de brouillasse et  a passé sur la poulie 38,     il    est conduit par la poulie  40 sous la surface de l'eau contenue dans la cuve 39.  Quoiqu'un refroidissement du fil à ce     point    ne soit  pas     nécessaire,    il a l'avantage d'assurer que le fil  est porté à une température proche de la température  de la chambre préalablement au revêtement et trai  tement.  



  A titre d'exemple d'exécution du procédé selon  l'invention, un fil d'acier ayant un diamètre de  3,35 mm a été     pourvu    d'un revêtement lourd d'alu  minium ayant approximativement 0,038 mm d'épais  seur en le faisant passer à une vitesse de 3500 cm  à la minute dans un bain d'aluminium fondu     conte-          nant        1,94        %        de        fer        et        2,93        %        de        silicium,

          puis        vers     le haut à travers une brouillasse dense formée par  une rangée de jets d'eau pulvérisée d'une hauteur       suffisante    pour     refroidir    rapidement et congeler le  revêtement d'aluminium et amener le fil à une tem  pérature au-dessous de     480,1    C sur un parcours d'en  viron 180 cm à partir du point où le fil est sorti du  bain d'aluminium fondu (soit en 0,05 minute environ  ou 3 secondes environ après sa sortie du bain d'alu  minium).

   Le revêtement du fil était suffisamment  adhérent pour que le fil puisse être enroulé sur un  mandrin de son propre diamètre sans     craquer    ou       s'écailler.    Ce revêtement était en outre d'une épais  seur tout à fait uniforme et présentait une surface  unie de qualité     commercialement    acceptable. Le fil  pouvait être étiré avec succès à des dimensions plus  petites sans endommager le revêtement. Ce dernier,  à l'état étiré, quoique plus mince que quand il était       appliqué    sur un fil de plus grand diamètre, était con  venablement uniforme, adhérent et ductile, et par  conséquent utilisable commercialement.

   Un fil iden  tique, revêtu de la même manière, mais séché à l'air,  sans le refroidissement rapide résultant de l'emploi de      jets d'eau vaporisés, a été trouvé avoir des caractè  res de revêtement indésirables en ceci que le revête  ment était irrégulier et rugueux ainsi que non adhé  rent et cassant. De plus,     ce    revêtement, après étirage  à une dimension plus faible, a été trouvé non adhé  rent et cassant, et par conséquent non satisfaisant au  point de vue commercial.  



  Quoique l'invention ait été décrite ci-dessus en  se référant en     particulier    au revêtement de fils, il est  bien évident que le procédé selon l'invention est éga  lement applicable au revêtement d'articles ferreux  ayant d'autres formes, tels que des barres, des feuil  les, des rubans, etc. Il est évident aussi que l'appareil  décrit ci-dessus peut être modifié. Par exemple, les  ajutages de pulvérisation 17, 18, au lieu d'être dis  posés tous d'un seul côté du fil et dirigés contre un  pare-boue unique, peuvent être montés de façon à  diriger les jets vers différentes faces de     l'article    que  l'on revêt.

   En     particulier,    quand on revêt des feuilles  ou des rubans, il est désirable que les jets soient  dirigés sur chaque côté de     l'article    au moment où il  sort du bain d'aluminium fondu. De même, quoique  le procédé selon l'invention ait été décrit en se rap  portant à une opération de revêtement continue, il  est aussi applicable en opérant par fournées, pour  lesquelles les articles sont immergés au-dessous de  la surface d'un bain d'aluminium fondu, puis, quand  ils sont     sortis    du bain de revêtement et, tandis que  leur revêtement est     encore    fluide, sont amenés en  contact direct avec le liquide réfrigérant.

Claims (1)

  1. REVENDICATION I Procédé pour revêtir d'aluminium un article en métal ferreux, par l'immersion de l'article dans un bain d'aluminium fondu et retrait de l'article de ce bain avec un revêtement d'aluminium fondu y adhé rant, caractérisé en ce que l'on amène l'article revêtu, promptement après qu'il émerge du bain d'alumi nium, et tandis que le revêtement d'aluminium qui le recouvre est encore fluide, en contact direct avec une brouillasse dense d'un liquide de refroidissement, cette brouillasse comprenant une suspension dans un gaz de gouttelettes très finement divisées dudit li quide,
    les dimensions de ces gouttelettes étant assez petites pour qu'un dépôt de celles-ci à partir de leur suspension soit négligeable, et la vitesse avec laquelle ces gouttelettes entrent en collision avec l'article re vêtu étant suffisamment faible pour qu'il ne se pro duise pas de déformation sensible du revêtement d'aluminium alors que celui-ci est encore fluide, de sorte que le revêtement est refroidi et solidifié avant qu'un écoulement de métal fondu du revêtement puisse produire des irrégularités sensibles dans l'épaisseur du revêtement et dans le lissé de sa sur face. . SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Procédé selon la revendication I, dans lequel on maintient l'article revêtu dans ladite brouillasse jusqu'à ce que la température de l'article ait été abais- sée au-dessous de 5400 C, de sorte que la formation d'un alliage fer-aluminium par interdiffusion du revê tement et du métal ferreux soit réduite à un minimum. 2.
    Procédé selon la revendication I, dans lequel on fait passer l'article de façon continue dans le bain d'aluminium fondu et le retire de façon continue avec le revêtement y adhérant, la brouillasse étant formée de fines gouttelettes d'eau liquide en suspension dans de l'air, et l'article revêtu étant maintenu dans cette brouillasse jusqu'à ce que sa température ait été abaissée au-dessous de 480o C, de sorte que la for mation d'un alliage fer-aluminium par interdiffusion du revêtement et du métal ferreux soit réduite à un minimum. 3.
    Procédé selon la revendication I, dans lequel on traite des fils, barres, feuilles, bandes et articles semblables, en faisant passer de façon continue ledit article à travers le bain d'aluminium fondu et en l'en retirant de façon continue avec un revêtement d'alu minium fondu y adhérant, la brouillasse étant pro jetée en contact direct avec l'article se mouvant de façon continue, promptement après qu'il émerge du bain. 4.
    Procédé selon la sous-revendication 3, dans lequel la brouillasse est formée de fines gouttelettes d'eau liquide en suspension dans de l'air et est pro jetée sur l'article alors que le revêtement d'alumi nium sur celui-ci est encore à une température au- dessus de 6500 C, l'article étant maintenu dans la brouillasse jusqu'à ce que la température de l'article et du revêtement ait été réduite au-dessous de 4800 C, de sorte que la formation d'un alliage fer-aluminium par interdiffusion du revêtement et du métal ferreux soit réduite à un minimum.
    5. Procédé selon la sous-revendication 3; dans lequel on retire de façon continue ledit article vers le haut hors du bain d'aluminium fondu dans une direction sensiblement verticale, la brouillasse étant dirigée pour venir en contact avec l'article sous forme de jets à grand angle dont la vitesse, quand ils atteignent l'article se mouvant vers le haut, est suffi samment faible pour qu'il ne se produise pas de déformation sensible du revêtement d'aluminium. 6.
    Procédé selon la sous-revendication 5, dans lequel la brouillasse est formée de fines gouttelettes d'eau liquide en suspension dans de l'air, et dans lequel on maintient ledit article dans ladite brouil lasse jusqu'à ce que la température de l'article et du revêtement ait été réduite au-dessous de 480o C, de sorte que le revêtement est refroidi et solidifié avant qu'un écoulement du métal de revêtement sur l'ar ticle ferreux se mouvant de façon continue puisse produire des irrégularités sensibles dans l'épaisseur du revêtement et dans le lissé de sa surface,
    et de sorte que la formation d'un alliage fer-aluminium par interdiffusion du revêtement et du métal ferreux soit réduite à un minimum. REVENDICATION II Appareil pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, appliqué au revêtement de fils;
    barres, feuilles, rubans et autres articles de forme allongée, caractérisé en ce qu'il comprend un réci pient destiné à contenir un bain d'aluminium fondu, des moyens pour faire passer de façon continue l'ar ticle à travers ledit bain et pour retirer cet article hors du bain d'aluminium fondu vers le haut selon un chemin de parcours sensiblement vertical, des ajutages de pulvérisation dirigés vers ledit chemin de parcours immédiatement au-dessus dudit récipient, de sorte que promptement après son émergence du bain d'aluminium fondu, l'article entre dans la zone parcourue par les jets desdits ajutages,
    et des moyens pour fournir un liquide de refroidissement auxdits ajutages de pulvérisation et pour décharger ce liquide sous forme d'une fine poussière. SOUS-REVENDICATIONS 7. Appareil selon la revendication II, comportant une rangée d'ajutages de pulvérisation disposés ver ticalement les uns au-dessus des autres et à distance les uns des autres, et tous dirigés vers ledit chemin de parcours, l'ajutage le plus bas étant dirigé vers le chemin de parcours de l'article dans la région de celui-ci située immédiatement au-dessus dudit réci pient,
    et l'ajutage le plus haut étant dirigé vers ledit chemin de parcours à une distance assez grande au- dessus dudit récipient, et les ajutages intermédiaires étant espacés de telle manière que sensiblement toute la longueur dudit chemin de parcours entre l'ajutage inférieur et l'ajutage supérieur soit occupée par les jets qui en proviennent. 8. Appareil selon la sous-revendication 7, dans lequel lesdits ajutages sont disposés de telle façon qu'il n'y ait sensiblement pas de chevauchement du jet fourni par un ajutage avec le jet fourni par un ajutage adjacent, à l'endroit où lesdits jets rencon trent le chemin de parcours dudit article.
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