Capsule
La présente invention a pour but de faciliter le travail des médecins s'occupant spécialement du système digestif de l'homme. Deux problèmes se posent en effet, qui n'ont pas été résolus jusqu'à présent, ou du moins pas dans une mesure satisfaisante.
Le premier problème consiste à prélever, en un endroit déterminé du tube digestif, un échantillon de liquide pour permettre son analyse. Un tel prélèvement est utile, soit pour diagnostiquer une maladie, soit, de façon plus générale, pour apprendre à mieux connaître les processus de la digestion. De plus, ce prélèvement d'échantillons peut faire avancer les recherches de parasitologie, de bactériologie et d'enzymologie.
Le second problème consiste à introduire un produit en un endroit déterminé du tube digestif.
Ce produit peut être un médicament ou une autre substance dont on désire étudier l'action à un niveau donné du tube digestif.
Pour résoudre le premier problème, on a proposé jusqu'à présent d'employer des sondes. On connaît les sondes gastriques permettant de prélever du liquide dans l'estomac. Il existe de même des sondes, dites de Miller-Abbott, permettant d'atteindre plus ou moins complètement l'intestin grêle, mais ces sondes sont très désagréables à avaler pour le patient et provoquent des réflexes qui sont euxmêmes susceptibles de produire des modifications du contenu intestinal. D'autre part, les sondes introduites par le rectum ne permettent l'exploration que du côlon. I1 est donc impossible, avec les moyens connus, d'effectuer des prélèvements corrects de liquides en n'importe quel point de l'intestin grêle, si ce n'est en procédant à une intervention chirurgicale.
Or, il serait justement intéressant de pouvoir opérer de tels prélèvements, en s'assurant que l'échantillon prélevé soit évacué du corps sans altération.
Le second problème n'a pas non plus été résolu jusqu'à présent. On pourrait, le cas échéant, employer les sondes déjà mentionnées pour introduire une substance dans l'estomac, par exemple, mais ici de nouveau, il existe toute une partie du tube digestif qui est inaccessible. I1 est vrai que le patient peut simplement avaler la substance en question, mais celle-ci s'altère considérablement en parcourant le tube digestif, et il serait intéressant de faire agir la substance intacte à un niveau déterminé du tube digestif.
La présente invention a pour but de permettre de résoudre les deux problèmes susmentionnés de façon particulièrement simple ; elle a pour objet une capsule susceptible d'être avalée, qui est caractérisée en ce qu'elle est munie d'une fermeture qui s'ouvre, au moins temporairement, lorsqu'elle est échauffée par un champ électromagnétique haute fréquence.
L'invention a également pour objet une utilisation dans un but non thérapeutique de ladite capsule, cette utilisation étant caractérisée en ce qu'on fait avaler la capsule par un être humain, en ce qu'on repère sa position dans le tube digestif par radioscopie et en ce qu'on engendre au voisinage de la capsule, lorsque cette dernière occupe la position voulue, un champ électromagnétique haute fréquence, de façon à provoquer l'ouverture de la capsule et à mettre ainsi en communication, au moins temporairement, l'intérieur de la capsule avec le milieu ambiant.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution et une variante de la capsule objet de l'invention.
La fig. 1 est une coupe axiale de la première forme d'exécution.
Les fig. 2 et 3 sont des coupes analogues de la même capsule, celle-ci se trouvant dans deux autres positions de travail.
La fig. 4 est une coupe suivant la ligne IV-IV de la fig. 1.
La fig. 5 est une vue d'un détail.
La fig. 6 est une vue en élévation, partiellement en coupe, d'une partie de la variante.
La fig. 7 est une coupe axiale de la seconde forme d'exécution.
La capsule représentée aux fig. 1 à 5 est formée de deux parties creuses 1 et 2 susceptibles de coulisser l'une sur l'autre et renfermant les différents organes. Pour simplifier l'exposé, la partie 1 sera appelée ci-après la culasse, et la partie 2, le couvercle. Ces deux pièces sont faites en une matière résistant à l'action des réactifs chimiques, par exemple en une matière plastique telle que le produit marque Téflon . La culasse 1 présente deux fenêtres latérales 3, de forme rectangulaire ; de même, le couvercle 2 est muni de deux fenêtres 4, également de forme rectangulaire.
Dans la culasse 1 est ajusté dur un bloc 5 fait en un métal tel (par exemple en acier) qu'il s'échauffe facilement lorsqu'il est placé dans un champ électromagnétique haute fréquence. Le bloc 5 présente, sur sa face extérieure, des nervures 6 prévues pour refroidir le bloc après déclenchement. Il présente, en outre, un perçage conique 7 suivi d'un alésage cylindrique 8, relié au perçage 7 par un épaulement 9.
Sur l'extrémité supérieure du bloc 5 est vissée une pièce de butée 10 percée d'un trou central 11 et munie sur sa face supérieure de plusieurs nervures 12 sur lesquelles repose une rondelle 13 de matière plastique (par exemple en produit marque Téflon ). Sur la rondelle 13 repose une douille métallique 14 sur la face supérieure de laquelle prend appui une extrémité d'un ressort à boudin 15 dont l'autre extrémité s'appuie contre le fond du couvercle 2. Des échancrures 16 sont pratiquées dans la douille 14, en regard des fenêtres 3 de la culasse 1.
Dans l'axe longitudinal de la capsule est disposée une tige 17 en acier inoxydable, filetée en 18 à son extrémité supérieure, tandis que l'autre extré mité porte une douille 31 formant un épaulement t 19 contre lequel s'appuie un joint 20. Ce dernier est du type couramment appelé joint 0 et est destiné à faire office de frein en se déplaçant dans le per çage conique 7 du bloc 5, comme décrit plus loin.
Il est fait par exemple en caoutchouc ou en matière plastique. La douille 31 présente une gorge 21 dans laquelle vient se loger une pastille 22 en métal ou alliage à bas point de fusion. La pastille 22 peut être, par exemple, en métal de Wood fondant à environ 700 C, ou en un autre alliage. On connaît actuellement un alliage dont le point de fusion se situe vers 470 C et qui convient donc parfaitement pour la confection de la pastille 22. On a représenté spécialement la pastille 22 à la fig. 5. On voit qu'elle présente une encoche latérale 23, ce qui permet de la mettre en place sans autre sur la douille 31. La pastille 22 s'appuie contre le bord inférieur du bloc 5, vers l'extrémité large du perçage conique 7 (fig. 1).
Sur l'extrémité filetée 18 de la tige 17 est vissée une pièce de fixation 24 qui fixe le couvercle 2 à la tige 17 au moyen d'un écrou de fermeture 25.
Pour éviter que les parties 1 et 2 de la capsule ne puissent tourner l'une par rapport à l'autre, il est prévu sur la culasse 1 deux saillies longitudinales 26 (fig. 4) qui sont engagées dans des rainures correspondantes du couvercle 2.
La capsule décrite est utilisée de la manière suivante:
La capsule une fois montée, telle que représentée à la fig. 1, est avalée par le patient au cours d'un repas par exemple. On repère sa position dans le tube digestif par radioscopie et choisit ainsi le moment de déclenchement le plus favorable à l'analyse désirée.
Le déclenchement s'effectue comme suit:
On isole le patient de la terre en le plaçant sur un tabouret en verre ou autre matière isolante, puis on l'entoure d'un câble de cuivre avec gaine isolante dont les extrémités et un point au 1/3 environ sont reliés à un générateur haute fréquence (environ 2 MHz) d'une puissance de 1 kW. Ce câble de cuivre fait office de bobine dans laquelle circule un très fort courant haute fréquence qui a pour effet de chauffer le bloc 5 de la capsule par induction. Lorsque la température du bloc 5 atteint la température de fusion de la pastille 22, cette dernière fond, ce qui déclenche le mouvement longitudinal de la capsule. En effet, tant que la pastille 22 est intaote (fig. 1), elle retient la tige 17 et le couvercle 2 dans la position représentée à la fig. 1, neutralisant ainsi la force élastique du ressort 15.
Au moment où la pastille 22 fond, ses débris 27 tombent au fond de la culasse 1 et le ressort 15 peut agir pour faire coulisser le couvercle 2 vers le haut. Pendant ce mouvement, le joint 20 est entraîné vers le haut, mais le perçage conique 7 l'oblige à se comprimer comme montré à la fig. 2, ce qui ralentit le mouvement d'extension de la capsule. Le joint 20 finit par quitter le perçage 7 et parvient dans l'alésage 8 où le freinage n'existe plus; l'extension devient de nouveau rapide, jusqu'au moment où le joint 20 heurte la pièce de butée 10 (fig. 3). Les dimensions des différentes parties de la capsule sont choisies de façon telle que les fenêtres 3 et 4 de la culasse 1 et du couvercle 2 se trouvent en regard les unes des autres au moment où le mouvement d'extension de la capsule est freiné par le passage du joint 20 dans la partie supérieure du perçage 7.
De ce fait, la chambre de la capsule, située au-dessus de la rondelle 13, est mise en communication avec le milieu ambiant pendant un temps suffisant pour permettre au liquide situé dans ce milieu (par exemple l'intestin grêle) de pénétrer dans ladite chambre. Lors de l'extension, il se produit une dépression à l'intérieur de la chambre de la capsule, par suite de l'augmentation de volume. Cette dépression peut d'ailleurs être augmentée en réduisant le volume de la cavité initiale du couvercle 2, par exemple en prolongeant vers le bas la pièce de fixation 24. Cette dépression favorise l'aspiration du liquide à prélever. I1 convient de noter qu'une fois l'extension terminée (fig. 3), les fenêtres 3 et 4 sont de nouveau décalées les unes par rapport aux autres, de sorte que la capsule est de nouveau fermée et que le liquide prélevé ne peut pas s'en échapper.
Dans la position de la fig. 3, le ressort 15 est encore légèrement armé, afin d'éviter que, pour une raison quelconque, le couvercle 2 ne redescende et que le liquide prélevé ne puisse sortir de la capsule.
Le rôle de la capsule est alors de transporter le liquide prélevé qui est isolé de l'extérieur par une fermeture étanche. La capsule se récupère dans les selles, puis est ouverte pour en extraire le contenu à analyser.
Pour assurer, d'une part, un bon glissement des parties 1 et 2 l'une sur l'autre et, d'autre part, un joint étanche entre ces parties, on peut enduire la surface cylindrique extérieure de la culasse 1 de pommade à base de silicone.
Pour faciliter l'absorption de la capsule par le patient, on peut la revêtir entièrement d'une mince couche de matière facilement soluble dans la salive ou dans le suc gastrique, telle que la gomme arabique.
On remarquera que la capsule, au moment d'être avalée par le patient, présente un volume très restreint (fig. 1); elle aura, par exemple, une longueur de 24 mm et un diamètre de 8 mm. Une fois dans l'estomac ou l'intestin, elle peut s'allonger quelque peu sans incommoder le patient. La quantité de liquide prélevée au moyen de cette capsule est de l'ordre de 0,25 à 0,30 cm3, ce qui est parfaitement suffisant pour les besoins de l'analyse. D'ailleurs, l'opération peut être répétée à intervalles rapprochés, sans aucune difficulté.
Le procédé décrit pour prélever des liquides dans l'appareil digestif est non traumatisant et d'application facile et se prête à des examens de routine et de série. Il nécessite seulement la possession d'un générateur haute fréquence approprié.
Les nervures 6 du bloc 5 servent, comme déjà dit, à faciliter le refroidissement du bloc 5 après le déclenchement. Quant aux nervures 12 de la pièce de butée 10, elles empêchent, en liaison avec la rondelle 13 de matière plastique, la transmission de chaleur du bloc 5 au liquide contenu dans la chambre de la capsule. La rondelle 13 a, en outre, pour fonction d'assurer l'étanchéité entre ladite chambre et la partie de la culasse 1 contenant le bloc 5.
Dans la variante représentée partiellement à la fig. 6, des fenêtres supplémentaires 28 sont prévues dans la paroi de la culasse 1, afin d'accélérer le refroidissement du bloc 5 après le déclenchement de la capsule.
Dans la forme d'exécution décrite ci-dessus, il s'agissait de prélever une certaine quantité de liquide dans le tube digestif du patient. A cet effet, la capsule, d'abord fermée, est ouverte temporairement pour mettre son intérieur en communication avec le milieu ambiant, puis est de nouveau fermée hermétiquement. Au contraire, dans la seconde forme d'exécution représentée à la fig. 7, la capsule, d'abord fermée, est ensuite ouverte et reste dans cet état, afin de permettre à un produit contenu dans la capsule de s'échapper hors de celle-ci et d'agir à l'endroit voulu du tube digestif. Le produit en question peut être un remède ou toute autre substance dont on désire étudier l'action spécifique quand elle est appliquée en un point donné du tube digestif.
La capsule de la fig. 7 est identique à celle de la première forme d'exécution, excepté que le corps 5 présente un seul alésage cylindrique 29 dans lequel est disposé un joint 30 de section rectangulaire. De ce fait, lorsque la pastille 22 fond, la tige 17 n'est plus retenue et le ressort 15 agit pour déplacer vers le haut le couvercle 2 par rapport à la culasse 1.
Ce mouvement se fait cette fois librement, sans freinage, et est simplement amorti en fin de course lorsque l'épaulement 19 formé par la douille 31 rencontre le joint 30. A ce moment, les fenêtres 4 du couvercle se trouvent en face des fenêtres 3 de la culasse 1, et le produit contenu dans la chambre de la capsule peut s'écouler au dehors. Cette évacuation est rendue facile par le mouvement de brassage qui a normalement lieu dans le liquide ambiant.
Etant donné que cette capsule peut être faite plus courte que celle de la première forme d'exécution, on pourrait sans inconvénient prévoir une disposition inverse, dans laquelle, au lieu de se dilater lors du déclenchement, la capsule se contracterait sous l'action du ressort, ce qui contribuerait, par un mouvement de chasse, à évacuer hors de la capsule le produit qu'elle contient.
Une même capsule peut être utilisée à nouveau autant de fois qu'on le désire. Il suffit de la nettoyer, de remplacer la pastille 22 en métal à bas point de fusion, et de replacer les différentes pièces dans l'état montré à la fig. 1, respectivement 7.
D'autres formes d'exécution que celles repré
sentées sont possibles. Ainsi, on peut concevoir une capsule dans laquelle le bloc magnétique forme piston, ce piston étant composé de trois cylindres susceptibles de coulisser les uns dans les autres. Au moment où fond la pastille en métal à bas point de fusion, l'ensemble du piston se déplace à l'intérieur de la capsule et provoque une aspiration, et quand il vient buter contre le fond de la capsule, un dispositif de déclenchement fait remonter le cylindre extérieur qui vient à nouveau obturer les ouvertures. Cette forme d'exécution assure une très bonne aspiration et une fermeture simple et étanche des ouvertures de la capsule.
Selon une autre forme d'exécution, la capsule comprend un piston se déplaçant à l'intérieur de la capsule; ce piston a la forme d'un cylindre creux présentant deux ouvertures latérales. Ces deux ouvertures coïncident temporairement avec celles de la capsule et provoquent l'aspiration, puis le piston poursuit sa course et la capsule se referme. Cette forme d'exécution a l'avantage d'être de construction très simple.
Dans les deux formes d'exécution décrites en dernier lieu, le dispositif de freinage est d'un réglage moins délicat que celui de la capsule représentée aux fig. 1 à 4. Le piston qui se déplace à l'intérieur de la capsule est simplement freiné, soit par l'air emprisonné qui s'échappe par une fine ouverture, soit, le cas échéant, par une masse de substance fluide, telle que de la vaseline ou une silicone, masse contre laquelle le piston vient buter à micourse.
Au lieu d'être formée de deux parties ajustées télescopiquement l'une sur l'autre, la capsule pourrait aussi comprendre deux parties susceptibles de tourner l'une par rapport à l'autre. Dans ce cas, il ne se produirait pas de variation de volume de la capsule au moment du déclenchement.
REVENDICATIONS:
I. Capsule susceptible d'être avalée, caractérisée en ce qu'elle est munie d'une fermeture qui s'ouvre, au moins temporairement, lorsqu'elle est échauffée par un champ électromagnétique haute fréquence.
Capsule
The object of the present invention is to facilitate the work of physicians dealing specifically with the human digestive system. Two problems arise, in fact, which have not been resolved so far, or at least not to a satisfactory extent.
The first problem consists in taking a sample of liquid from a specific place in the digestive tract to allow its analysis. Such a sample is useful either for diagnosing a disease or, more generally, for learning to better understand the processes of digestion. In addition, this sample collection can advance research in parasitology, bacteriology and enzymology.
The second problem consists in introducing a product into a specific place in the digestive tract.
This product can be a drug or another substance whose action is to be studied at a given level of the digestive tract.
To solve the first problem, it has hitherto been proposed to use probes. Gastric tubes are known for drawing liquid from the stomach. There are similarly so-called Miller-Abbott probes, which make it possible to reach the small intestine more or less completely, but these probes are very unpleasant for the patient to swallow and cause reflexes which are themselves capable of producing changes in the body. intestinal contents. On the other hand, the probes introduced by the rectum only allow exploration of the colon. It is therefore impossible, with the known means, to take correct samples of liquids from any point of the small intestine, except by performing a surgical intervention.
Now, it would be interesting to be able to take such samples, while ensuring that the sample taken is evacuated from the body without alteration.
The second problem has not been resolved so far either. One could, if necessary, use the already mentioned probes to introduce a substance into the stomach, for example, but here again, there is a whole part of the digestive tract which is inaccessible. It is true that the patient can simply swallow the substance in question, but this deteriorates considerably as it travels through the digestive tract, and it would be interesting to make the substance act intact at a determined level of the digestive tract.
The object of the present invention is to make it possible to solve the two above-mentioned problems in a particularly simple manner; its object is a capsule capable of being swallowed, which is characterized in that it is provided with a closure which opens, at least temporarily, when it is heated by a high frequency electromagnetic field.
The subject of the invention is also a use for a non-therapeutic purpose of said capsule, this use being characterized in that the capsule is made to be swallowed by a human being, in that its position in the digestive tract is identified by fluoroscopy. and in that in the vicinity of the capsule, when the latter occupies the desired position, a high-frequency electromagnetic field is generated, so as to cause the opening of the capsule and thus to put in communication, at least temporarily, the interior of the capsule with the surrounding environment.
The appended drawing represents, by way of example, two embodiments and a variant of the capsule which is the subject of the invention.
Fig. 1 is an axial section of the first embodiment.
Figs. 2 and 3 are similar sections of the same capsule, the latter being in two other working positions.
Fig. 4 is a section taken along line IV-IV of FIG. 1.
Fig. 5 is a view of a detail.
Fig. 6 is an elevational view, partially in section, of part of the variant.
Fig. 7 is an axial section of the second embodiment.
The capsule shown in Figs. 1 to 5 is formed of two hollow parts 1 and 2 capable of sliding one on the other and enclosing the various members. To simplify the explanation, part 1 will be called the cylinder head hereafter, and part 2, the cover. These two parts are made of a material resistant to the action of chemical reagents, for example of a plastic material such as the product Teflon brand. The cylinder head 1 has two side windows 3, of rectangular shape; likewise, the cover 2 is provided with two windows 4, also of rectangular shape.
In the cylinder head 1 is fitted hard a block 5 made of such a metal (eg steel) that it heats up easily when placed in a high frequency electromagnetic field. The block 5 has, on its outer face, ribs 6 provided to cool the block after tripping. It also has a conical bore 7 followed by a cylindrical bore 8, connected to the bore 7 by a shoulder 9.
On the upper end of the block 5 is screwed a stop piece 10 pierced with a central hole 11 and provided on its upper face with several ribs 12 on which rests a washer 13 of plastic material (for example Teflon brand product). On the washer 13 rests a metal sleeve 14 on the upper face of which bears one end of a coil spring 15, the other end of which rests against the bottom of the cover 2. Notches 16 are made in the sleeve 14 , facing windows 3 of cylinder head 1.
In the longitudinal axis of the capsule is disposed a rod 17 of stainless steel, threaded at 18 at its upper end, while the other end carries a sleeve 31 forming a shoulder t 19 against which a seal 20 rests. The latter is of the type commonly called joint 0 and is intended to act as a brake by moving in the conical bore 7 of the block 5, as described below.
It is made for example of rubber or plastic. The sleeve 31 has a groove 21 in which is housed a pellet 22 made of metal or low-melting alloy. The pellet 22 can be, for example, of Wood's metal melting at about 700 ° C., or of another alloy. An alloy is currently known, the melting point of which is around 470 C and which is therefore perfectly suitable for making the pellet 22. The pellet 22 has been shown in particular in FIG. 5. It can be seen that it has a lateral notch 23, which allows it to be put into place without further on the sleeve 31. The pad 22 rests against the lower edge of the block 5, towards the wide end of the conical bore. 7 (fig. 1).
On the threaded end 18 of the rod 17 is screwed a fastening piece 24 which fixes the cover 2 to the rod 17 by means of a closing nut 25.
To prevent parts 1 and 2 of the capsule from rotating relative to each other, there are provided on the cylinder head 1 two longitudinal projections 26 (fig. 4) which are engaged in the corresponding grooves of the cover 2 .
The described capsule is used as follows:
The capsule once mounted, as shown in FIG. 1, is swallowed by the patient during a meal for example. Its position in the digestive tract is identified by fluoroscopy and thus chooses the most favorable trigger moment for the desired analysis.
The trigger is as follows:
The patient is isolated from the earth by placing him on a stool made of glass or other insulating material, then we surround him with a copper cable with an insulating sheath, the ends and a point at about 1/3 are connected to a generator high frequency (about 2 MHz) with a power of 1 kW. This copper cable acts as a coil in which a very strong high frequency current circulates which has the effect of heating the block 5 of the capsule by induction. When the temperature of the block 5 reaches the melting temperature of the pellet 22, the latter melts, which triggers the longitudinal movement of the capsule. Indeed, as long as the pellet 22 is intact (fig. 1), it retains the rod 17 and the cover 2 in the position shown in fig. 1, thus neutralizing the elastic force of the spring 15.
When the pellet 22 melts, its debris 27 falls to the bottom of the cylinder head 1 and the spring 15 can act to slide the cover 2 upwards. During this movement, the seal 20 is driven upwards, but the conical bore 7 forces it to compress as shown in FIG. 2, which slows down the extension movement of the capsule. The seal 20 ends up leaving the bore 7 and reaches the bore 8 where the braking no longer exists; the extension becomes rapid again, until the moment when the seal 20 strikes the stop piece 10 (fig. 3). The dimensions of the different parts of the capsule are chosen such that the windows 3 and 4 of the cylinder head 1 and of the cover 2 are located opposite each other when the extension movement of the capsule is slowed down by the passage of the seal 20 in the upper part of the hole 7.
Therefore, the chamber of the capsule, located above the washer 13, is placed in communication with the ambient medium for a sufficient time to allow the liquid located in this medium (for example the small intestine) to enter said room. During extension, there is a depression inside the capsule chamber, due to the increase in volume. This depression can moreover be increased by reducing the volume of the initial cavity of the cover 2, for example by extending the fixing part 24 downwards. This depression promotes the suction of the liquid to be taken. It should be noted that once the extension is complete (fig. 3), the windows 3 and 4 are again offset with respect to each other, so that the capsule is closed again and the withdrawn liquid cannot not escape from it.
In the position of FIG. 3, the spring 15 is still slightly armed, in order to prevent, for some reason, the cover 2 from coming down again and the liquid withdrawn from being able to leave the capsule.
The role of the capsule is then to transport the collected liquid which is isolated from the outside by a tight closure. The capsule is collected in the stool, then is opened to extract the content to be analyzed.
To ensure, on the one hand, a good sliding of the parts 1 and 2 one on the other and, on the other hand, a tight seal between these parts, the outer cylindrical surface of the cylinder head 1 can be coated with ointment. silicone based.
To facilitate absorption of the capsule by the patient, it can be completely coated with a thin layer of material readily soluble in saliva or in gastric juice, such as gum arabic.
It will be noted that the capsule, when swallowed by the patient, has a very small volume (fig. 1); it will have, for example, a length of 24 mm and a diameter of 8 mm. Once in the stomach or intestine, it can lengthen somewhat without disturbing the patient. The quantity of liquid taken by means of this capsule is of the order of 0.25 to 0.30 cm3, which is perfectly sufficient for the needs of the analysis. Moreover, the operation can be repeated at short intervals, without any difficulty.
The method described for collecting liquids from the digestive tract is non-traumatic and easy to apply and lends itself to routine and serial examinations. It only requires the possession of a suitable high frequency generator.
The ribs 6 of the block 5 serve, as already stated, to facilitate the cooling of the block 5 after tripping. As for the ribs 12 of the stop piece 10, they prevent, in conjunction with the washer 13 of plastic material, the transmission of heat from the block 5 to the liquid contained in the chamber of the capsule. The washer 13 also has the function of ensuring the seal between said chamber and the part of the cylinder head 1 containing the block 5.
In the variant shown partially in FIG. 6, additional windows 28 are provided in the wall of the cylinder head 1, in order to accelerate the cooling of the unit 5 after the triggering of the capsule.
In the embodiment described above, it was a question of taking a certain quantity of liquid in the digestive tract of the patient. For this purpose, the capsule, which is first closed, is temporarily opened to put its interior in communication with the ambient environment, then is again hermetically sealed. On the contrary, in the second embodiment shown in FIG. 7, the capsule, first closed, is then opened and remains in this state, in order to allow a product contained in the capsule to escape out of it and to act at the desired location in the digestive tract . The product in question may be a remedy or any other substance whose specific action is to be studied when applied to a given point in the digestive tract.
The capsule of fig. 7 is identical to that of the first embodiment, except that the body 5 has a single cylindrical bore 29 in which is disposed a seal 30 of rectangular section. Therefore, when the pellet 22 melts, the rod 17 is no longer retained and the spring 15 acts to move the cover 2 upwards relative to the cylinder head 1.
This movement is done this time freely, without braking, and is simply damped at the end of the stroke when the shoulder 19 formed by the sleeve 31 meets the seal 30. At this time, the windows 4 of the cover are opposite the windows 3. of the cylinder head 1, and the product contained in the chamber of the capsule can flow out. This evacuation is made easy by the stirring movement which normally takes place in the ambient liquid.
Since this capsule can be made shorter than that of the first embodiment, it would be possible without inconvenience to provide a reverse arrangement, in which, instead of expanding during triggering, the capsule would contract under the action of the spring, which would contribute, by a hunting movement, to evacuate from the capsule the product it contains.
The same capsule can be used again as many times as desired. It suffices to clean it, to replace the low-melting point metal disc 22, and to replace the various parts in the state shown in FIG. 1, respectively 7.
Other forms of execution than those represented
feelings are possible. Thus, it is possible to design a capsule in which the magnetic block forms a piston, this piston being composed of three cylinders capable of sliding one inside the other. As the low melting point metal pellet melts, the entire piston moves inside the capsule and causes aspiration, and when it abuts against the bottom of the capsule, a trigger is made. refit the outer cylinder which again closes the openings. This embodiment ensures very good suction and a simple and tight closing of the openings of the capsule.
According to another embodiment, the capsule comprises a piston moving inside the capsule; this piston has the shape of a hollow cylinder having two side openings. These two openings temporarily coincide with those of the capsule and cause aspiration, then the piston continues its stroke and the capsule closes. This embodiment has the advantage of being of very simple construction.
In the two embodiments described last, the braking device is less delicate to adjust than that of the capsule shown in FIGS. 1 to 4. The piston which moves inside the capsule is simply braked, either by the trapped air which escapes through a fine opening, or, if necessary, by a mass of fluid substance, such as petroleum jelly or silicone, a mass against which the piston abuts halfway.
Instead of being formed of two parts telescopically fitted to one another, the capsule could also include two parts capable of rotating with respect to one another. In this case, there would be no variation in the volume of the capsule at the time of triggering.
CLAIMS:
I. Capsule capable of being swallowed, characterized in that it is provided with a closure which opens, at least temporarily, when it is heated by a high frequency electromagnetic field.