Châssis pour panneau de coffrage La présente invention a pour objet un châssis pour panneau de coffrage.
Dans la construction des murs en béton et ana logues, on emploie couramment pour le coffrage des panneaux rectangulaires (en acier ou en bois) mon tés dans des châssis correspondants et assemblés de façon à former la cavité dans laquelle on verse le béton.
Le châssis selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comporte des éléments emboutis entourant ledit panneau, chaque élément présentant une nervure creuse faisant saillie vers l'intérieur du châssis et for mant un évidement s'étendant sur la périphérie du châssis, les dimensions de cet évidement étant suffi santes pour que l'usager puisse y introduire les doigts et en ce que les bords de l'élément s'étendant de cha que côté de l'évidement sont de largeur inégale, le bord le plus étroit formant avec la nervure un em placement pour le panneau.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du châssis faisant l'objet de la présente invention.
La fig. 1 est une vue en perspective de plusieurs châssis pour l'établissement d'un coffrage.
La fig. 2 est, à plus grande échelle, une coupe suivant la ligne II-Il de la fig. 1.
La fig. 3 est, à l'échelle de la fig. 2, une coupe suivant la ligne III-III de la fig. 1.
Le coffrage représenté à la fig. 1 sert à la cons truction de murs en béton et se compose de plusieurs panneaux rectangulaires 10 assemblés de façon à dé limiter la cavité dans laquelle le béton est coulé. Chaque panneau comporte une plaque rectan gulaire 12 en bois contreplaqué et un châssis métal lique rectangulaire 14. Le châssis est formé par qua tre éléments en acier embouti dont la section est celle représentée à la fig. 2. Chaque élément présente une nervure 16 faisant saillie vers l'intérieur du châssis et formant un évidement 18 qui s'étend sur la péri phérie du châssis. Les bords 20, 22 de l'élément s'é tendant de chaque côté de l'évidement 18 sont de lar geur inégale.
La paroi 24 de l'évidement 18 qui est perpendiculaire au bord 20 et ce bord 20 le plus étroit forment un emplacement pour le panneau 12, la largeur de ce bord 20 étant égale à l'épaisseur du panneau. Celui-ci est maintenu en place dans le châs sis par des clous 26 qui y sont enfoncés à travers des trous pratiqués dans le bord 20.
Le bord le plus large 22 confère au châssis la rigidité nécessaire, des cornières 30 étant en outre fixées transversalement au châssis pour empêcher que le panneau en bois 12 ne se bombe éventuelle ment sous l'effet d'une charge.
Le bord 22 présente des fentes 32 destinées à ve nir en regard de celles d'un châssis adjacent. Les châssis adjacents sont maintenus assemblés par des éléments d'assemblage, tels que des coins ou des crampons qui sont connus et ne sont pas représentés.
Les deux parois du coffrage qui délimitent la ca vité dans laquelle on coule le béton sont réunies par des tirants 34 de type connu à montage rapide. Ces tirants 34 viennent dans des logements 36 du bord étroit 20, tandis que le bord le plus large 22 pré sente un décrochement 38 (fig. 2). Les tirants 34 comportent à leurs extrémités des boucles 40 (fig. 3) qui passent dans des' trous 42 du bord 22 et sont maintenues en place par des coins 44. Les logements et les décrochements des éléments de châssis permet tent d'amener deux châssis adjacents l'un contre l'autre sans laisser subsister aucun intervalle dans la face de travail du coffrage, tout en assurant le lo gement des tirants.
Le coffrage est encore renforcé par des traverses 46 qui sont maintenues en place par des colliers 48 pénétrant dans les fentes 32.
Les panneaux du coffrage peuvent être de dimen sions très diverses. En général il est plus avantageux de choisir un petit nombre de grands panneaux au lieu d'un grand nombre de petits panneaux. Cepen dant, le poids est un des facteurs qui limitent les di mensions des panneaux à choisir avantageusement. Un panneau de 2,40 X 0,60 m pèse par exemple de 36 à 40 kg avec le châssis et ce poids est assez grand pour que l'assemblage des panneaux dans la position qu'ils doivent occuper soit une opération coûteuse.
Toutefois avec le châssis décrit les panneaux de cette dimension et de ce poids sont parfaitement accepta bles du fait que les dimensions de l'évidement 18 formé par la nervure creuse 16 sont suffisantes pour que l'ouvrier puisse y introduire les doigts et par suite permettre la mise en position du panneau sans que l'ouvrier soit obligé de faire un effort physique exces sif.
L'élément embouti de la fig. 2 peut être obtenu à meilleur compte qu'une pièce laminée ou étirée équi valente dont la nervure 16 serait pleine. Elle est éga lement sensiblement plus légère, tout en conservant une rigidité suffisante.
Bien que dans le châssis décrit les panneaux soient en bois, il va de soi que l'on pourrait utiliser des panneaux en toute autre matière appropriée. Le châssis décrit est généralement en acier de forte résistance à la traction, qui permet d'obtenir le maximum de résistance pour un poids donné.