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L'invention est relative à une poutre de planchéiage en forme de caisson avec rallonges qui se compose d'une section médiane et d'une ou de deux sections d'extrémités pouvant glis- ser télescopiquement dans la section médiane. Les poutres de ce genre connues présentent en règle génerale une section trans- versale en forme de triangle isocèle à base horizontale située à la partie supérieure. A cet effet, la tôle recourbée sous un profil triangulaire est soudée aux cotes qui se rencontrent au sommet de manière à former un caisson.
Outre que le soudage
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de bords qui sejoignent bout à bout est une opération diffi- cile, une poutre de ce genre ne possede que trois arêtes, ce qui necessite un plus grand allongement des côtes et l'emploi de tôles relativement epaisses pour obtenir la résistance indispen- sable de la poutre au moment de flexion.
Or, comme l'enseigne la théorie de la résistance des matériaux, un profil creux à arêtes multiples présente une résistance notablement plus élevee aux moments de flexion,
Le but de -l'invention est d'éviter les inconvénients mentionnés et de procurer une poutre de planchéiage en caisson qui par suite de la forme de sa section transversale offre non seulement une grande résistance aux efforts de torsion; mais,' presente encore pour une longueur aussi réduite que possible des côtes une résistance considérable aux moments de flexion.
Ce but est atteint suivant la présente invention essen- tiellement en donnanL à la section transversale des différen- tes parties de la poutre la forme d'un cône tronqué.
Par suite de cette configuration de la section transver- .sale de la poutre celle-ci comporte quatre arêtes de telle sorte que non seulement elle acquiert une resistance plus élevée à la torsion ou au gauchissement, mais encore et surtout qu'en considération de ce que les arêtes situées en regard de la base sont plus étroitement rapprochées, l'entretoisement inférieur de la poutre résiste particulièrement bien au flambage par suite du rapprochement des coudes. En outre, on obtient l'avantage que les efforts de compres'ion des entretoises sur les faces latérales de la poutre creuse s'exercent à peu près dans la même direction, c'est-à-dire qu'ils sont absorbés par les parois latérales situées de champ.
Par suite de la configuration suivant l'invention de la section transversale de la poutre l'allongement et l'épaisseur* de la tôle peuvent en outre être {Maintenus aussi faibles que possible, sans que la résistance de la poutre soit influencée
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prejudiciablement. cet avantage se fait sentir dans une mesure plus faible pour le transport; etc.; ainsi qu'au point de vue du prix.
Pour permettre la fabrication d'unie telle poutre d'une maniera très simple; les sections de poutre suivant l'invention sont établies sous forme d'un caniveau en V à sommet tronque; c.ont la face de base est fermée par une tôle à bords rabattus de section transversale en forme de U, fixée par soudage de ses rebords aux faces latérales du caniveau en V de manière à cons- tituer un caisson rigide fermé.
Une poutre creuse construite de cette façon peut non seulement être fabriquée facilement mais peut encore, du fait qu'aucune soudure ne doit être effectuée en bout mais qu'elles se font toutes en surface, être exécutée par des opérations de soudage plus simples et plus économiques, indépendamment de ce que par suite du recouvrement de la base ouverte du caniveau on obtient une stabilité accrue de la poutre.
Les sections d'extrémité qu'on peut faire glisser teles- copiquement dans la section médiane peuvent être fixées d'une membre connue, au moyen de vis de pression susceptibles d'être vissées dans la section médiane dans la position voulue pour obtenir la longueur totale nécessaire de la poutre. En règle générale, la vis de pression s'enae dans un ecrou taraudé or- dinaire soudé à la surface de la poutre. Un tel mode de montage des vis de pression ne résiste toutefois pas à de grands efforts de compression. Suivant l'invention on realise une monture résistante ues vis de compression en engageant celles-ci dans une pièce en U coiffant la partie en forme de carène de la section médiane.
De cette manière la vis de press ion non seulement s'étend dans une ouverture taraudée relativement longue, mais la piece en U stabilise en outre le caniveau en V et empêche son gauenis- sement, de telle sorte que les sections d'extremite peuvent être
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glissées dans la section centrale sans se caler.
Four empêcher une déformation, spécialement aux extre-' ruités de la section centrale, la partie en forme de carène de la section centrale est, suivant l'invention, renforcée à ses ex- trémités par un étrier en U qui l'enveloppe et y est soudé.
En outre, suivant l'invention, les ailes de la tôle en U qui ferme le caniveau en V sont recouvertes aux extrémités de la section centrale par des pattes et soudées au caniveau en V.
Suivant l'invention, des joues de support allongées sont encore soudées aux extrémités de la section médiane, des deux côtés du caniveau en V, et sont renforcés par des nervures soudées aux faces latérales du caniveau.
De cette façon, la poutre présente pour une faible dépense de matière une surface d'appui large et resistante.
Par' suite de la forme de construction de la poutre suivant l'invention, on obtient une poutre qui dans son ensem- ble se distingue particulièrement par sa haute résistance pour une surface réduite dans la plus grande mesure. En outre, cette poutre offre l'avantage de conserver la forme de sa section transversale, même sous l'action aes charges les plus lourdes, grâce à l'étrier de renfort. Comme d'autre part, la poutre ne comporte pas d'élements susceptibles de se détacher et qui pourraient donc se perdre, elle raste toujours utilisable.
Une forme d'exécution de l'invention est représentée, à titre'd'exemple sur le dessin annexédans lequel : Fig.l est une vue en élévation de côte d'une section médiane de la poutre, avec une section d'extrémité engagée dans celle-ci.
Fig. en est une vue en plan.
Fig. 3 montre à plus grande échelle une coupe transver- sale suivant la ligne A-B de la lige 1.
Fig. 4 est une coupe transversale suivit la ligne C-D de la fig.l.
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Fig. 5 est une vue de face vers la section médiane et
Fig. 6 est une vue de la face frontale en regard de la section médiane.
'.Comme exemple d'exécution on a pris une poutre compor- tant une section médiane 1 et une section d'extrémité 2 pouvant'y être engagée telescopiquement. De la même manière on pourrait evidemment pour francnir de grandes portées monter des sections d'extrémités aux deux extrémites de la section médiane. De même on pourrait augmenter la portée de la poutre en employant plu- sieurs sections médianes successives. La section médiane 1, comme les sections d'extrémité 2 aussi, se compose d'une tôle recour- bée en forme de V à sommet tronqué.
Sur la base ouverte de la section médiane 1 et de la section d'extrémité 2 on enfonce des tôles 3 et 4 de section transversale en forme de U dont les bords sont soudés aux faces latérales des caniveaux en V de manière à former une poutre rigide fermée de toutes parts dont la section transversale présente la forme d'un cône tronqué.
La ou les sections d'extrémités 2-4 sont maintenues' sans pouvoir se déplacer, dans la section médiane 1-3 pour former la longueur totale nécessaire de la poutre, au moyen de vis de pression en forme de pitons 6 portant une plaque de com- pression 5. Les vis de pression 6 sont montées dans des pièces en U 7 qui coiffent la partie en forme de carène de la section médiane 1 et qui sont de préférence en acier moulé. Les extrémités libres des pièces d'extrémité 2-4 qui émergent de la section médiane 1 sont pourvues de cornières de support 8.
Aux endroits où les sections d'extrémités pénètrent dans la section médiane, celle-ci est renforcée par des étriers en V9 qui enveloppent la partie en forme de carène de la section mé- diane et y sont soudés. Aux extrémités où les sections d'extré- mités sont introduites les ailes recourbées de la tôle en U 3 de la section médiane sont recouvertes par des éclisses 10 et sont soudées aux faces laterales du caniveau en V 1.
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A l'autre extrémité de la section médiane : des pattes de support -Il sont soudées dans le plan de la base du tronc de cône, des deux côtés du caniveau en V, dont elles dépassent l'extrémité et étayées par des nervures 12 soudées aux'faces latérales du caniveau.
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1.- Poutre de planchéiage en forme. de caisson suscepti- ble d'être allongée, constituée par une section médiane et une ou plusieurs sections d'extrémité pouvant y être engagées téles- copiquement, caractérisée en ce que, en coupe transversale, les sections (1,3) de la poutre affecte la forme d'un cône tronqué.