Machine pour le nettoyage d'une matière textile On a rencontré des difficultés dans l'utilisa tion des différents types de machines automati ques à nettoyer les tissus, qui comprennent une opération au cours de laquelle le liquide contenu dans les tissus est extrait après l'opération de nettoyage, car le principe le plus connu utilisé dans ces machines pour réaliser l'extraction du liquide consistait à centrifuger les tissus en augmentant la vitesse de rotation du rotor.
Quand on utilisait de faibles vitesses, l'ex traction du liquide en excès n'était que partielle, au point qu'il restait plus d'un kg de liquide par kg de tissu. Quand on utilisait au contraire des vitesses plus élevées, le taux d'extraction du liquide laissait moins d'un kg de liquide dans un kg de tissu, mais le tissu soumis à des forces plus grandes était endommagé par une tension exagérée. En outre, les grandes vitesses utilisées pour l'extraction du liquide exigeaient des mécanismes d'engrenage et d'embrayage coûteux, ainsi que des dispositifs de commande, et obligeaient aussi à fixer la machine au plan cher. Il fallait donc boulonner solidement la machine sur le plancher, ou prévoir des cuvettes ou autres moyens pour empêcher la machine de se déplacer sur le plancher.
La présente invention a pour but d'obvier à ces inconvénients et a pour objet une machine pour le nettoyage d'une matière textile à l'aide d'un liquide de nettoyage, caractérisée en ce qu'elle comprend un récipient susceptible d'être mis en mouvement de manière à agiter la matière à nettoyer, récipient comprenant une paroi périphérique et dont l'intérieur constitue au moins une partie d'un espace entouré par de la matière susceptible de retenir du liquide, et en ce qu'elle comprend en outre des moyens pour évacuer le liquide qui a été admis dans le récipient et des moyens pour extraire le liquide contenu dans ladite matière de retenue de liquide, pendant que le récipient est encore en mouve ment pour continuer d'agiter la matière à net toyer,
de manière que le liquide contenu dans cette dernière puisse être recueilli par ladite matière de retenue. Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, quelques formes d'exécution de la machine, objet de l'invention. La fig. 1 est une élévation de face d'une première forme d'exécution de la machine; la fig. 2 est une vue en plan de la machine représentée sur la fig. 1; la fig. 3 est une coupe transversale à plus grande échelle de la même machine, suivant la ligne 3-3 de la fig. 1;
la fig. 4 est une coupe avec cassure de la même.machine, suivant la ligne 4-4 de la fig. 3; la fig. 5 est une coupe brisée suivant la ligne 5-5 de la fig. 4; la fig. 6 est une coupe brisée et agrandie d'une variante, montrant un autre montage de la poulie de synchronisation; la fig. 7 est une coupe agrandie suivant la ligne 7-7 de la fig. 3;
la fig. 8 est une élévation, avec cassure, d'une partie de la construction représentée sur la fig. 5 et regardée suivant la ligne<B>8-8;</B> la fig. 9 est une vue schématique agrandie de l'un des boutons de commande; la fig. 10 est une vue schématique agrandie de l'autre bouton de commande; la fig. 11 est une coupe agrandie, suivant la ligne 11-11 de la fig. 3 ; la fig. 12 est une coupe avec arrachement suivant la ligne 1'2-12 de la fig. 1;
la fig. 13 est une coupe agrandie suivant la ligne 13-13 de la fig. 7; la fig. 14 est une vue considérablement agrandie, avec arrachement, de la partie de la fig. 4 indiquée par la ligne en trait mixte 14; la fig. 15 est une coupe analogue à la fig. 14 et représente une variante; la fig. 16 est une coupe analogue à la fig. 14 et représente une autre variante; la fig. 17 est une vue schématique des cir cuits d'eau de la machine de la fig. 1;
les fig. 19, 20 et 21 sont des vues en pers pective schématiques de différentes variantes; la fig. 22 est une élévation schématique d'une autre variante; les fig. 23 et 24 sont des coupes schématiques d'autres variantes; la fig. 25 est une élévation, avec arrache ment, de la variante représentée à la fig. 24 regardée suivant la ligne<B>25-25;</B> la fig. 26 est une coupe suivant la ligne 26-26 de la fig. 24; la fig. 30 est une coupe d'une variante et représente une machine à laver automatique comportant un sécheur de vêtements;
la fig. 31 est une coupe agrandie, avec arra chement, suivant la ligne 31-31 de la fig. 30; la fig. 32 est une coupe, avec arrachement, suivant la ligne 32-32 de la fig. 30; la fig. 33 est une coupe, avec arrachement, suivant la ligne 33-33 de la fig. 32; la fig. 34 est une vue en perspective schéma tique d'une autre variante; la fig. 35 est une coupe, avec arrachement, suivant la ligne 35-35 de la fig. 33;
la<B>fi-.</B> 36 représente schématiquement une partie de la transmission et les circuits d'eau de la machine de la fig. 30; la fig. 37 est une vue schématique analogue à une partie de la fig. 36 et représentant une autre variante; la fig. 38 est une coupe avec arrachement analogue aux fig. 4 et 30 et représentant une autre variante; la fig. 39 est une coupe agrandie, avec arra chement, suivant la ligne 39-39 de la fig. 38; la fig. 40 est une coupe, avec arrachement, suivant la ligne 40-40 de la fig. 39;
la fig. 41 est une coupe agrandie, avec arra chement, suivant la ligne 41-41 de la fig. 40; la fig. 42 est une coupe avec arrachement, d'une autre variante; la fig. 43 est une coupe agrandie suivant la ligne 43-43 de la fig. 21; la fig. 44 est une vue en perspective d'une autre machine à laver, avec certaines parties arrachées ; la fig. 45 est une coupe agrandie, avec arra chement, suivant la ligne 45-45 de la fig. 44; la fig. 46 est une vue analogue à la<B>fi-.</B> 44 et représentant une autre forme d'exécution de l'invention;
la fig. 47 est une coupe agrandie suivant la ligne 47-47 de la fig. 46; la fig. 48 est une vue analogue à la fig. 44 et représentant une autre forme d'exécution de l'invention; la fig. 49 est une coupe, avec arrachement, du tissu employé pour la courroie de la machine représentée à la fig. 48; la fig. 50 est une vue analogue à celle de la fig. 49 mais représentant une variante; la fig. 51 est une coupe d'une autre variante;
la fig. 52 est une coupe agrandie, avec arra chement, d'une partie de la fig. 51 limitée par le cercle 52; la fig. 53 est une coupe d'une machine analogue à celle représentée sur la fig. 44 mais constituant une variante de cette dernière; la fig. 54 est une coupe, avec arrachement, suivant la ligne 54-54 de la fig. <B>53,</B> la fig. 55 est une coupe agrandie, avec arra chement, suivant la ligne 55-55 de la fig. 54;
la fig. 56 est une vue analogue à la fig. 53 mais montrant une autre forme d'exécution; la fig. 57 est une coupe avec arrachement, représentant une autre variante. Si on considère le dessin, et plus particuliè rement les fig. 1 à 26, inclusivement, on voit que la machine à laver automatique représentée comprend un coffre 40 supportant une cuve 42, dans laquelle peut tourner un tambour 44 qui possède une paroi extérieure cylindrique 46 susceptible de se laisser facilement traverser par l'eau, une bande ou courroie 48 enroulée autour de la paroi cylindrique 46 et capable d'absorber l'eau traversant cette paroi, deux rouleaux d'essorage 50 et 52 entre lesquels est entraînée la bande 48,
un moteur électrique 54 entraînant l'un de ces rouleaux, des canalisations pour faire arriver l'eau dans la cuve 42 et l'en évacuer, et enfin un mécanisme de commande 55 pour, commander l'admission et l'évacuation de l'eau ainsi que la marche du moteur 54. Ce mécanisme de commande 55, que l'on décrira plus loin permet, quand on l'actionne initialement, de réaliser automatiquement un cycle comprenant une combinaison désirée des opérations de lavage, vidage, rinçage et séchage.
Pendant ces opérations, le tambour 44 est entraîné au moyen de la courroie 48 et à partir des rouleaux d'essorage 50 et 52; la courroie 48 remplit deux fonctions; d'une part, elle entraîne le tambour 44, et d'autre part, pendant les opérations de vidage et de séchage, elle absorbe l'eau venant de la paroi périphérique perméable 46 du tambour 44 et elle la transporte aux rouleaux d'essorage 50 et 52, où l'eau est extraite de la courroie et évacuée.
On va considérer maintenant plus en détail les éléments de la machine mentionnées ci-dessus. Le coffre comprend un bâti 56, qui est formé par plusieurs cornières assemblées et qui est recouvert par des panneaux avant, latéraux et arrière 58, 60 et 62. La cuve 42 a une forme générale cylindrique, avec son axe horizontal et perpendiculaire aux panneaux avant et arrière 58 et 62. A l'avant du coffre 40, la paroi cylindrique de la cuve 42 possède un rebord 64 dirigé radialement vers l'intérieur et définissant une ouverture centrale 66; cette ouverture est normalement fermée par une porte 68 munie d'un joint d'étanchéité 70.
Cette porte est constituée de préférence par un panneau de verre 72, dans lequel est montée une petite porte 74 donnant accès à un couloir 76, par lequel on peut introduire du savon dans la cuve 42. La cuve est fermée à l'arrière par une plaque 78 fixée par des vis 82 sur une collerette 80, qui est rabattue vers l'extérieur et fait partie intégrante de la paroi cylindrique de la cuve. Un joint annulaire d'étanchéité 84 est disposée entre la plaque 78 et la collerette 80.
Le tambour 44 comprend une plaque 86 formant paroi avant, une plaque 88 formant paroi arrière et parallèle à la précédente, et la paroi cylindrique 46 qui est fixée aux plaques avant et arrière 86 et 88 et qui est légèrement écartée, vers l'intérieur, des bords périphériques de ces deux plaques; les portions périphériques extérieures des plaques 86 et 88 forment ainsi des épaulements 90 qui constituent un guide empêchant la courroie 48 de se déplacer axiale- ment sur le tambour 44.
Le tambour 44 est monté tournant dans la cuve 42 à l'aide d'un arbre central et tubulaire 92, qui se prolonge vers l'arrière à partir de la paroi arrière 88; cet arbre est supporté par des nervures de renforcement 94 soudées sur la face extérieure de la plaque arrière 88. L'arbre 92 tourillonne dans un palier 96 porté par la plaque arrière d'extrémité 78 de la cuve 42 et faisant saillie vers l'intérieur; ce palier est renforcé par des nervures 98. Le palier 96 est muni d'un coussinet 100.
La plaque avant 86 du tambour 44 comporte une portion périphérique annulaire qui est rabattue vers l'extérieur de manière à former une collerette cylindrique 102 qui définit une ouverture centrale alignée avec l'ouverture 66 prévue dans la paroi avant de la cuve 42, et qui fournit en même temps une surface d'appui pour supporter le tambour à son extrémité avant. Le support du tambour à cette extrémité est constitué par deux galets 104 portés aux extrémités opposées d'un bras oscillant 106, qui est monté pivotant en son. centre sur une vis <B>108</B> engagée dans un écrou 110 soudé sur la collerette 64, du côté intérieur de la cuve 42 et exactement sous l'ouverture 66 de la porte. Les galets 104 sont disposés de part et d'autre de l'axe du tambour 44, comme on le voit sur la fig. 1.
L'eau arrive dans la cuve 42 par une conduite d'alimentation 112 qui traverse la paroi arrière 78 et l'arbre tubulaire 92 porté par le tambour 44. A son extrémité intérieure, la conduite 112 comporte de petits orifices 114 à travers lesquels l'eau pénètre à l'intérieur du tambour. On remarquera que la conduite 112 est fixe et que l'arbre 92 tourne avec le tambour 44. Un joint annulaire<B>116</B> est prévu entre l'arbre 92 et la conduite d'eau 112. Légèrement en-dessous du palier 96, la paroi arrière 78 de la cuve 42 porte un coude tubulaire soudé qui s'étend vers l'extérieur et aboutit à une conduite de trop- plein 118 qui empêche un remplissage excessif de la cuve.
Dans la forme d'exécution représen tée, les plaques avant et arrière 86 et 88 du tambour 44 sont reliées entre elles et maintenues dans une position relative fixe l'une par rapport à l'autre par quatre cloisons 120, qui sont for mées par des bandes de tôle repliées longitudi nalement en forme de V (Fig. 4); les parties marginales de ces bandes sont rabattues vers l'extérieur, comme on le voit en 122. Les faces extérieures de ces parties rabattues se trouvent sur une surface cylindrique de diamètre plus petit que le diamètre du bord périphérique des parois d'extrémité 86 et 88 et peuvent supporter la paroi cylindrique 46 perméable à l'eau.
On remarquera que la paroi 46 peut être formée par une matière appropriée quelconque per méable à l'eau, par exemple de la tôle découpée et tirée en longueur pour faire treillis à petites ouvertures, un tissu organique ou minéral, de l'éponge, du caoutchouc mousse, ou toute autre matière possédant des caractéristiques conve nables au point de vue durabilité et perméabilité à l'eau. Dans la construction représentée sur les fig. 4, 5 et 14, la paroi cylindrique 46 est formée d'un tissu convenable et est supportée entre les cloisons 120, par plusieurs tiges espacées 124, dont les extrémités de diamètre réduit 126 sont introduites dans des orifices prévus dans les plaques d'extrémité 86 et 88.
Les tiges 124 sont flexibles, de manière à permettre de mettre en place et enlever de leurs logements les extrémités 126. La paroi de tissu 46 est cousue sur elle-même, comme on le voit en 128, du côté extérieur des tiges 124.
Les fig. 15 et 16 représentent des variantes de la paroi perméable 46. Dans la construction représentée à la fig. 15, on emploie deux couches de tissu qui passent respectivement sur les côtés intérieur et extérieur des tiges 124 et qui sont cousues ensemble entre ces tiges, comme on le voit en 130. Dans la construction repré sentée à la fig. 16, une couche unique et continue de tissu passe sur les côtés extérieurs des tiges 124, dont les côtés intérieurs sont recouverts par des bandes de tissu 132 s'étendant le long des tiges et cousues sur la paroi 46 de part et d'autre de celles-ci comme on le voit en 134.
La cuve 42 comporte une ouverture 136 disposée en bas, sous le tambour 44, et ayant une longueur légèrement supérieure à la largeur de la courroie 48. Cette ouverture s'étend autour de la cuve, à partir de son point le plus bas dans le sens de rotation du tambour 44, comme on le voit sur la fig. 4. La cuve 42 communique par cette ouverture 136 avec une gouttière en forme de V ou puisard 138, qui est assemblé hermétiquement sur la cuve 42 au-delà des limites périphériques de l'ouverture 136. Des rouleaux d'essorage 50 et 52 sont disposés dans le puisard 138 et sont montés tournants dans des supports moulés 140 et 142 fixés respective ment aux extrémités avant et arrière du pui sard.
Dans la construction représentée, le rou leau supérieur 50 est le rouleau entraîné; il est porté par les supports 140 et 142 de manière à tourner autour d'un axe fixe. L'arbre court 144, à l'extrémité de gauche du rouleau 50 en regar dant la fig. 5, tourillonne dans un palier 146 porté par la pièce 140, et l'arbre court 148, à l'extrémité opposée, est supporté et entraîné par un arbre 150 tourillonnant dans un palier 152 porté par la pièce moulée 142. L'arbre<B>150</B> se prolonge à l'extérieur de la pièce 142 et porte une poulie 154 entraînée par le moteur électri que 54 par l'intermédiaire d'une courroie 156 à section en V.
L'arbre 150 porte également une poulie de synchronisation 158, qui entraîne le mécanisme de. commande 55 déjà mentionné comme on l'expliquera un peu plus loin.
Dans la variante de la fig. 6, la poulie de synchronisation 158' tourne avec le tambour 44 et non avec le rouleau d'essorage 50. Le palier 95' porté par la paroi arrière 78 de la cuve 42 s'étend vers l'extérieur au lieu de s'étendre vers l'intérieur, et l'arbre creux 92' comporte une extrémité de diamètre réduit qui fait saillie à l'extérieur du palier 96' et sur laquelle est calée la poulie 158'. L'arbre 92' comporte d'autre part une partie intermédiaire qui tou- rillonne dans le coussinet 100' supporté par le palier 96'. A son extrémité intérieure, l'ar bre 92' est muni d'une rondelle d'étanchéité 116' qui empêche les fuites d'eau entre l'arbre 92' et la conduite 112 d'alimentation en eau.
A son extrémité intérieure, le palier 96' est muni d'une autre rondelle d'étanchéité 117 qui empê che l'eau de fuir entre l'arbre 92' et le palier 96'. Les axes d'extrémité 160 et 162 du rouleau inférieur 52 tourillonnent dans des paliers 164, 166 qui peuvent coulisser respectivement dans les pièces moulées 140 et 142 de manière à pou voir se rapprocher ou s'éloigner de l'axe du rouleau 50. Ces paliers 164 et 166 sont poussés vers le rouleau 50 par des ressorts 168 et 170 logés respectivement dans les pièces 140 et 142; une extrémité de chaque ressort s'appuie contre un siège réglable 172 que l'on peut déplacer verticalement, pour régler la charge du ressort, à l'aide d'une vis 174 ou 176 qui s'étend à l'ex térieur de la pièce 140 ou 142.
On comprend donc que ces vis 174 et 176 permettent de modi fier la pression exercée par les rouleaux 50 et 52 sur la courroie 48 passant entre eux.
La courroie 48 est continue et peut être constituée par une matière quelconque capable d'absorber ou d'entraîner l'eau sortant de la paroi 46 du tambour 44, et de la transporter dans le puisard 138 où on peut l'extraire de la courroie au moyen des rouleaux 50 et 52. La courroie 48 peut être formée par exemple d'un tissu fait d'une matière organique ou miné rale, ou d'un caoutchouc mousse.
Dans le puisard 138, se trouve également un rouleau fou 178 monté prés du bord de l'ou verture 136, à l'endroit où la courroie 48 pénètre dans le puisard; ce rouleau tourne autour d'un axe fixe. La courroie 48 est entraînée sur le rouleau 178, d'où elle passe entre les rouleaux 50 et 52. Elle renverse la direction de son mou vement en tournant autour du rouleau d'essorage 50, d'où elle est entraînée sur un rouleau de tirage 180, dont les extrémités opposées tournent dans les paliers 182 susceptibles de coulisser dans des glissières 184 et poussés par des res sorts 186 dans le sens voulu pour rattraper le mou de la courroie, c'est-à-dire vers la droite en regardant la fig. 4.
Des moyens appropriés (non représentés) peuvent être prévus pour régler la charge des ressorts 186 de manière à régler ainsi facilement la tension de la courroie 48.
Une conduite de vidange 188 est connectée au fond du puisard 138 et aboutit à un décanteur ou filtre 190, à la sortie duquel est connectée une conduite 192 aboutissant à un robinet de vidange 194; la sortie de celui-ci est reliée par une conduite<B>195</B> à une pompe 197. Le filtre 190 est du type dans lequel l'eau s'écoule dans une cartouche centrale 196, puis traverse des orifices de filtrage et pénètre dans une partie extérieure du filtre reliée à la conduite 192. Les particules de charpie et autres matières solides étrangères sont recueillies dans la cartouche 196, qu'il est facile d'enlever pour la nettoyer.
La conduite de trop-plein 118 est connectée à la conduite de vidange en aval du robinet 194, et se décharge dans la conduite 195 (fig. 3 et 17).
La machine à laver comporte deux boutons de commande 198 et 200 disposés respective ment à droite et à gauche sur la face avant, comme on le voit sur les fig. 1 et 2. Le bouton de commande 198, représenté sur la fig. 10, et portant les inscriptions arrêt , nettoyage , rinçage et séchage , sert à commander manuellement l'arrivée de l'eau dans la cuve pour le remplissage initial de celle-ci, comme on l'expliquera un peu plus loin.
Le bouton de commande 200, représenté sur les fig. 9 et 12, et portant les inscriptions ar rêt , chaud , tiède et froid , sert à faire démarrer le moteur électrique 54 et à amorcer le cycle désiré des opérations; on peut aussi, en le tournant, obtenir une période dési rée quelconque de lavage. Comme on le voit sur la fig. 12, le bouton de commande 200 est fixé sur un arbre 202 tourillonnant dans un palier 204 monté dans le panneau avant 58 du coffre 40. L'arbre 202 dépasse à l'intérieur du coffre et porte une roue dentée 206, sur laquelle passe une chaîne sans fin 208 passant d'autre part sur une autre roue dentée 210<B>(fi-.</B> 4 et<B>7)</B> calée sur un arbre à cames 212, qui fait partie du mécanisme de commande désigné dans son ensemble par 55.
Ce mécanisme de commande 55 comprend un socle 214 fixé à une plaque 216 disposée près du fond du coffre 40 et portée par le bâti 56. Le mécanisme 55 se trouve du côté droit du coffre, en regardant celui-ci par l'avant, comme on le voit sur les fig. 3 et 4. L'arbre à cames 212 tourillonne dans des pa liers 218 et 220 portés par le socle 214.
Le bouton de commande 198 est connecté, au moyen d'un arbre non représenté, à une roue dentée 222 reliée elle-même par une chaîne 224 à une autre roue dentée 226 calée sur un deuxième arbre à cames 228 tourillonnant dans des paliers 230 et 232 portés par le socle 214. L'arbre à carnes 228 porte deux cames 234 et 236 qui coopèrent respectivement avec les bras oscillants ou culbuteurs 238 et 240 montés pivotants à leurs extrémités inférieures sur un arbre oscillant 242 articulé sur le socle 214. A leurs extrémités supérieures, les culbuteurs 238 et 240 peuvent agir sur des axes de commande des robinets 244 et 246, qui règlent respectivement l'écoulement de l'eau dans les canalisations d'eau chaude et d'eau froide 248 et 250.
Les positions de ces axes de commande déterminent le mélange d'eau chaude et d'eau froide qui passe dans l'unique canalisation d'alimentation 112 (fig. 17). La forme des cames 234 et 246 (forme qui n'est pas représentée sur le dessin) est telle que la proportion d'eau chaude dans la conduite 112 augmente progressivement depuis un minimum jusqu'à un maximum quand on tourne le bouton 198 (fig. 10) dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre à partir de sa position fermé . L'opérateur fait tourner le bouton<B>198</B> jusqu'à une position correspondant à la tempé rature d'eau désirée, et le laisse dans cette position jusqu'à ce que le niveau de l'eau dans la cuve 42 atteigne le-repère<B>251</B> marqué sur le verre 72 de la porte 68.
Il ramène alors le bouton à la position fermé . On peut prévoir sur la porte 68 plusieurs repères<B>251</B> correspondant aux différents types de vêtements à laver par la machine.
Entre les paliers 218 et 220, l'arbre à cames 212 porte une première came 252 susceptible d'actionner un micro-contact 254 et de faire démarrer le moteur, quand on commence à faire tourner le bouton de commande 200 dans le sens de rotation des aiguilles d'une montre. Près de la première came 252, l'arbre à cames 212 porte également une deuxième came 256 destinée à actionner un deuxième micro-contact 258 (fig. 3 et 7), en vue d'alimenter un élément de chauffage électrique quand un tel élément est utilisé, comme on l'expliquera un peu plus loin, dans une machine à laver automatique comportant un sécheur de vêtements, représentée sur les fig. 30 à 33 inclusivement et 35 à 37 inclusivement.
Quand le moteur 54 a démarré, comme on l'a déjà expliqué, le rouleau d'essorage 50 est entraîné en rotation par la courroie 156 et entraîne à son tour le tambour 44 par l'inter médiaire de la courroie 48. La poulie de synchro nisation 158 se met également à tourner, puis qu'elle est calée sur l'arbre 150 servant à l'entraî nement du rouleau 50. Une courroie 260 (fig. 3) à section en V passe sur la poulie 158 et sur une autre poulie 262 calée sur un arbre fou 264 tourillonnant à une extrémité dans un palier 266 monté sur le bâti 56, et à l'autre extrémité dans un palier 268 porté par le socle 214 du mécanisme de commande 55.
L'arbre fou 264 est solidaire d'un arbre court 270 disposé coaxialement avec l'arbre à cames 212 et susceptible de tourner dans un palier 272 porté par le socle 214. Cet arbre 270 comporte à une extrémité une douille 274, dans laquelle s'engage une extrémité de l'arbre à cames 212.
Un embrayage à roue libre, représenté sur les fig. 7 et 13, permet à l'arbre à cames 212 d'être entraîné en rotation par l'arbre court 270 dans le sens des aiguilles d'une montre (en regardant la fig. 13). Cet embrayage de type courant comprend une bille 276 placée dans une cavité en spirale 278 creusée dans l'arbre 270 et communiquant avec la douille 274.
Quand l'arbre 270 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre (en regardant la fig. 13), la bille 276 se trouve coincée contre l'arbre à cames 212 et le fait tourner avec l'arbre 270, tandis que si l'arbre à cames 212 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre par rapport à l'arbre 270 la bille 276 vient se placer à l'extré mité élargie de la cavité en spirale 278 et n'est plus coincée contre l'arbre à cames. On com prend que cet embrayage à roue libre permet d'avancer à la main, comme on le désire, le cycle des opérations, en tournant simplement le bouton de commande 200 dans le sens des aiguilles d'une montre (en regardant la fig. 9).
La liaison entre l'arbre fou 264 et l'arbre 270 comporte un réducteur de vitesse représenté sur la fig. 11. Une roue 280, ne possédant qu'une seule dent 282, est calée sur l'arbre fou 264 et peut entraîner une autre roue 284 calée sur un deuxième arbre fou 286, de manière qu'à chaque tour de l'arbre 264 la dent 282 attaque la roue 284, qui possède à sa périphérie plusieurs dents régulièrement espacées, et la fasse tourner d'un petit angle en même temps que l'arbre 286 sur lequel elle est montée.
L'arbre fou 286 porte aussi une autre roue 288 à une seule dent 290; cette roue peut attaquer une roue 292 calée sur l'arbre court 270 et possédant à sa périphérie plusieurs dents régu lièrement espacées. Quand l'arbre 286 est entraîné, comme on vient de l'expliquer, on comprend qu'à chaque tour de la roue 288 la dent 290 de celle-ci attaque la roue dentée 292 et fait tourner d'un petit angle l'arbre 270 sur lequel cette dernière roue est calée.
Quand le moteur 54 démarre par suite de la rotation de l'arbre à cames 212, que l'on a pro voquée en tournant le bouton 200 dans le sens des aiguilles d'une montre, l'arbre 270 est entraîné dans le sens des aiguilles d'une montre par le moteur, par l'intermédiaire de la poulie de synchronisation 158 et du réducteur de vitesse que l'on vient de décrire en se référant à la fig. 11. L'arbre 270 entraîne donc l'arbre à cames 212 dans le sens des aiguilles d'une montre (en regardant la fig. 13) par l'intermédiaire de l'embrayage à roue libre représenté sur cette figure.
Quand la poulie de synchronisation est entraînée directement par le tambour 44, comme sur la fig. 6, on peut supprimer le réducteur de vitesse de la fig. 11, en donnant des dimensions appropriées aux différentes poulies, car le tambour 44 tourne beaucoup moins vite que le rouleau d'essorage 50.
L'arbre à cames 212 porte deux autres cames 294 et 296 entre son palier 220 et son extrémité engagée avec l'arbre 270. Ces cames peuvent attaquer respectivement les culbuteurs 238 et 240. Elles ont la forme voulue (non représentée sur le dessin) pour déplacer les culbuteurs 238 et 240 aux instants désirés et avec l'amplitude nécessaire en vue de fournir à la cuve 42 de l'eau à la température convenable, par l'intermédiaire de la conduite 112, conformément aux exigences du cycle des opérations de la machine, comme on l'expliquera un peu plus loin.
L'arbre à cames 212 porte encore une autre came 298 susceptible d'attaquer une extrémité d'un poussoir 300 (fig. 3) qui peut coulisser dans un palier 302 porté par le socle 214 du méca nisme de commande; l'autre extrémité de ce poussoir est reliée à la soupape 304 du robinet de vidange 194. La soupape 304 est poussée contre son siège, c'est-à-dire en position de fermeture, par un ressort 306. La came 298 a la forme voulue pour éloigner la soupape 304 de son siège et ouvrir le robinet de vidange 194 aux instants désirés et pendant des temps conve nables en conformité avec les opérations du cycle, comme on l'expliquera un peu plus loin.
Il faut remarquer que le cycle de fonctionne ment de la machine automatique peut compren dre en principe un nombre quelconque de périodes de lavage, rinçage, séchage, d'une longueur quelconque et disposées dans un ordre quelconque. Dans une forme d'exécution parti culière, les différentes cames du mécanisme de commande 55 décrit plus haut peuvent être calculées de manière à réaliser un cycle parti culier qui comprend une période de lavage pouvant atteindre 15 minutes et dépendant de la position dans laquelle on a placé le bouton de commande 200 pour faire démarrer le cycle, une période de vidange de 6 minutes, une période de rinçage à l'eau chaude d'une durée de 2 minutes, une période de rinçage à l'eau froide de 5 minutes, et enfinune période de séchage de 10 minutes.
L'utilisateur désirant laver des vêtements avec la machine décrite n'a qu'à placer ceux-ci dans le tambour 44, tourner le bouton de com mande 198 pour remplir la cuve 42 d'eau à la température désirée, ramener le bouton 198 à sa position de fermeture quand la cuve est remplie jusqu'au repère 251, ajouter à l'eau une quantité convenable d'un savon approprié par la porte 74 prévue à cet effet, et enfin tourner le bouton de commande 200 dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre jusqu'à ce que la flèche 308 (fig. 9) se trouve en face du nombre de minutes correspondant à la durée désirée de la période de lavage.
Il faut remarquer que, si on ne replace pas le bou ton de commande 198 dans la position fermé , le niveau de l'eau continue à monter au-dessus du repère<B>251</B> jusqu'au moment où il atteint l'orifice de la conduite de trop-plein 118. Puisqu'on désire avoir un niveau d'eau plus élevé pendant le rinçage que pendant le lavage, la conduite de trop-plein 118 est connectée à la cuve à une hauteur correspondant au niveau maximum désiré pour le rinçage. On notera d'autre part que, lorsqu'on a commencé le cycle en tournant le bouton 200, l'arbre à carnes 212 qui commande le cycle est entraîné par le moteur par l'intermédiaire de l'arbre 270, et le cycle se déroule d'un bout à l'autre.
Quand la période de séchage est terminée, on ramène le bouton de commande 200 et l'arbre à ca mes 212 à la position coupé ; dans cette position, le contact 254 du moteur est ouvert, tandis que le robinet de vidange 194, et les robinets d'eau chaude et d'eau froide 244 et 266 sont fermés.
Pendant le fonctionnement de la machine, la vitesse de rotation du tambour 44 est choisie de préférence de manière que les vêtements, qui se trouvent dans le tambour tournant dans le sens des aiguilles d'une montre (en regardant la fig. 4), soient soulevés par les cloisons 120 jusqu'à une position dans le quadrant supérieur de gauche de la cuve, d'où ils retombent plus ou moins diamètralement en travers du tambour, en venant en contact avec la paroi cylindrique perméable 46 dans le quadrant inférieur de droite<B>(fi-.</B> 4).
Pendant la période de lavage, cette action réalise une agitation qui aboutit à un nettoyage très efficace. On remarquera que le tambour 44 tourne continuellement pen dant le fonctionnement de la machine et le déroulement de toutes les opérations de lavage, vidange, rinçage et séchage. Pendant la période de rinçage, le mouvement imprimé aux vêtements par les cloisons 120 réalise l'agitation nécessaire à l'obtention d'un rinçage efficace. On notera aussi que le robinet de vidange 194 est ouvert pendant la période de vidange, la deuxième période de rinçage c'est-à-dire le rinçage à l'eau froide, et la période de séchage.
Pendant ces périodes, l'eau contenue dans les vêtements traverse la paroi cylindrique perméable 46 du tambour 44, puis est absorbée par la courroie 48 qui la transporte dans le puisard 48, où elle est extraite de la courroie par les rouleaux 50 et 52 et passe dans la conduite de vidange.
L'action déjà mentionnée des cloisons 120, grâce auxquelles les vêtements viennent frapper la paroi 46 dans le quadrant inférieur de droite (fig. 4) facilite cette élimination de l'eau des vêtements. On comprend qu'on peut utiliser -une grande variété de dispositions pour entraîner le tambour contenant les vêtements et pour éliminer l'eau de ces derniers à l'intérieur du tambour. On a représenté un certain nombre de ces variantes sur les fig. 19 à 26 inclusivement, et sur la fig. 34.
Dans la variante de la fig. 19, le tambour 310 diffère du tambour 44 décrit plus haut par le fait que la paroi cylindrique 312 est constituée par un tamis métallique remplaçant le tissu absorbant de la paroi 46. L'action obtenue par les cloisons 120 provoque l'absorption de l'eau des vêtements par la courroie 48, d'où l'eau est extraite par les rouleaux 50 et 52. La fig. 19 montre qu'au lieu de disposer les rouleaux d'essorage dans un puisard au fond de la cuve, on peut les placer dans le quadrant supérieur de droite du tambour.
Une gouttière 314 est prévue pour recueillir l'eau extraite de la cour roie 48 par les rouleaux 50 et 52; cette gouttière est inclinée vers l'arrière, d'où l'eau est évacuée de manière à ne pas retourner sur la courroie 48. Dans cette construction, la seule partie de la paroi cylindrique 312 qui ne soit pas en contact avec la courroie 48 est la partie supérieure de droite qui ne touche pas les vêtements. La variante de la fig. 20 est analogue dans une certaine mesure à celle de la fig. 19, mais en diffère par le fait qu'elle comporte un rouleau de tirage 316 qui est poussé par un ressort 318 dans la direction voulue pour rattraper le mou de la courroie 48; les rouleaux 50 et 52 sont disposés entre le rouleau de tirage 316 et le tambour 310.
L'eau extraite de la courroie 48 par les rouleaux 50 et 52 tombe dans une gout tière 320, qui s'incline vers l'arrière de la machine où l'eau passe dans une conduite de vidange 322; cette conduite dirige l'eau dans la partie inférieure de la cuve et l'empêche ainsi de retomber sur la courroie 48 ou dans le tambour 310.
Si on considère les fig. 21 et 43, on y voit, sur le tambour, une courroie 324, qui peut être constituée par la même matière que la courroie 48 ou par une matière analogue, mais quia une longueur juste suffisante pour s'ajuster sur la paroi cylindrique perméable 312. Un rouleau de succion 311 est disposé dans le quadrant inférieur de droite du tambour 310; un rouleau analogue ou un rouleau fou d'essorage 52 peut être utilisé dans le quadrant inférieur de fgauche du tambour. Le rouleau 311 comprend un man chon cylindrique 313 comportant plusieurs rangées très rapprochées d'orifices 315 traver sant la paroi de ce manchon. Ce manchon tourne sur un support cylindrique et fixe 317 monté à chaque extrémité sur des ferrures 319.
Une poulie 321 est calée sur une extrémité du manchon<B>313;</B> elle est entraînée par un moteur électrique et par l'intermédiaire d'une courroie. Ce moteur entraîne également une pompe à vide 323, dont l'orifice d'admission est con necté à un orifice 325 prévu dans le support cylindrique 317; une fente 327 s'étend à partir de cet orifice le long du support et parallèlement à l'axe de celui-ci. La pompe établit une succion à travers la fente 327 et les rangées d'orifices 315 du manchon, pendant que celles-ci défilent devant la fente par suite de la rotation du manchon. La succion extrait une partie du liquide contenu dans la courroie 324, pendant que le manchon et la courroie roulent l'un sur l'autre.
Le liquide aspiré dans la pompe 323 est refoulé par celle-ci, par l'intermédiaire de la conduite de décharge 329, dans la conduite de vidange ou dans la cuve (non représentées). Comme on l'a indiqué ci-dessus, on peut utiliser plusieurs rouleaux de succion 311 en contact avec la courroie et répartis à la périphérie du tambour; on peut utiliser aussi un rouleau fou 52 du côté opposé à celui où se trouve l'unique rouleau de succion 311, comme le montre la figure.
Dans la variante de la fig. 22, le tambour 44 a sa paroi cylindrique perméable 46 en contact de roulement avec deux rouleaux 326 et 328 recouverts chacun d'une couche extérieure 330 constituée par une matière absorbant l'eau. Ces rouleaux 326 et 328 sont en contact avec la paroi 46 respectivement dans les quadrants inférieurs de droite et de gauche, et sont entraînés respectivement par des rouleaux 332 et 334 avec lesquels ils coopèrent pour extraire l'eau absor bée par les couches 330. Les rouleaux 332 et 334 sont entraînés respectivement par des poulies 336 et 338 qui reçoivent leur mouvement d'un mo teur 54 par l'intermédiaire des courroies 340 et 342.
Dans la variante de la fig. 23, le tambour 44 est monté tournant dans une cuve 344 nota blement plus grande que lui. Le tambour se trouve à la partie supérieure de la cuve; il est entraîné par une courroie sans fin 346 qui passe sur un rouleau 348 tournant autour d'un axe fixe du côté gauche inférieur du tambour, et sur un rouleau 350 monté près de la périphérie du tambour, à droite et en bas. Ces rouleaux 348 et 350 sont disposés de manière que la courroie 346 soit maintenue en contact avec la paroi perméable 46 du tambour dans tout l'intervalle compris entre eux.
Un rouleau fou 352 est prévu sous l'axe du tambour pour empêcher le brin inférieur de la courroie de toucher le brin supérieur qui est en contact avec la paroi 46. Deux ressorts 354 poussent le rouleau 350, tangentiellement par rapport au tambour, de manière à l'éloigner du tambour 348 et à obtenir ainsi la tension désirée de la cour roie. Un troisième rouleau 356 coopère avec le rouleau 348 pour produire une action d'essorage et extraire l'eau de la courroie 346. Le rouleau 348 est entraîné par le moteur 54 à l'aide d'une courroie 358 et d'une poulie 360. Une conduite de vidange 362 est prévue au point le plus bas de la cuve 344.
Le rouleau 348 entraîne égale ment à l'aide d'une courroie 341 un ventilateur 343, dont l'admission est connectée par une conduite 345 à une ouverture 347 prévue dans la paroi de la cuve. Un canal d'admission 349, monté sur une ouverture de la cuve, est muni d'un élément de chauffage électrique 351 destiné à chauffer l'air aspiré par le ventilateur à l'intérieur de la cuve. Quand la machine exécute une opération de séchage, après que les vêtements ont été lavés, rincés et débarrassés de la plus grande partie de l'eau qu'ils contenaient, le fonctionnement continu du ventilateur fournit un séchage effectif et complet des tissus quand on fait passer le courant dans l'élément de chauffage 351.
Dans la variante représentée sur les fig. 24, 25 et 26, où une partie du coffre est indiquée en 364 et une partie de la cuve en 365, le tambour 366, qui est monté dans la cuve 365, est en tôle; il comprend une paroi cylindrique 368 et une cloison 370 faisant saillie radialement vers l'inté rieur et analogue aux cloisons 120 de la forme d'exécution représentée sur les fig. 1 à 17 inclusivement. En dehors de cette cloison 370, la surface intérieure de la paroi cylindrique 368 est recouverte d'une matière 372 absorbant l'eau.
Ce revêtement absorbant 372 peut être fixé d'une manière quelconque à la paroi 368, par exemple à l'aide d'une colle n'altérant pas ses propriétés absorbantes, ou encore au moyen de points de couture exécutés avec un fil métal lique et traversant des orifices prévus dans la paroi 368. La paroi arrière du tambour est munie d'une collerette 374 annulaire, centrale et orientée vers l'extérieur, qui s'étend à travers la paroi arrière de la cuve 365 dont elle est séparée par un joint d'étanchéité 375. Une poulie 376 est fixée sur cette collerette et est entraînée par le moteur électrique 54 au moyen d'une courroie 378.
Le tambour 366 ne tourne pas d'un mouvement continu, mais oscille sur un arc de 270 degrés environ, entre une position dans laquelle la cloison 370 se trouve sur la ligne 377 (fig. 26) et une autre position indiquée par la ligne 379. Des orifices sont prévus dans les parois d'extrémité du tambour 366, dans la cloison 370 et dans la paroi cylindrique à l'endroit de la cloison 370 pour permettre à l'eau de s'écouler du tambour dans la cuve et vice versa.
Un rouleau 380 est disposé à l'intérieur du tambour 366 et placé en contact de roulement avec la paroi cylindrique 368, au point le plus haut de celle-ci. Ce rouleau 380 est monté en cantilever sur un arbre 382 parallèle à l'axe du tambour et fixé à l'une de ses extrémités sur un bras 384; ce bras est fixé sur un arbre tubu laire 386 qui fait saillie à l'intérieur du tambour, à travers l'ouverture prévue dans la paroi arrière de celui-ci et définie par la collerette annulaire 374. La canalisation 112 d'alimentation en eau pénètre dans le tambour à travers l'arbre 386. Le tambour 366 possède une autre colle rette 388 rabattue vers l'extérieur et définissant une ouverture 390 dans la paroi avant du tam bour.
Une gouttière 392 est portée par le bras 384 près du rouleau 380; elle est inclinée vers l'avant et vers le bas à partir de sa fixation sur le bras, de manière à décharger l'eau à l'extérieur à travers l'ouverture 390 de la paroi avant du tambour. Cette gouttière 392 recueille l'eau que le rouleau 380 extrait par serrage de la garniture 372 en matière absorbante de la surface intérieure du tambour.
Le mouvement oscillant du tambour est obtenu à partir du moteur 54 au moyen d'une transmission compre nant: une roue 394 montée sur l'arbre du moteur, une poulie 396 montée tournante sur un support approprié 398, une biellette 400 articulée à une extrémité sur un axe de manivelle 402 de la roue 394 et à l'autre extrémité sur un axe de manivelle 404 de la poulie 396, et enfin la courroie déjà mentionnée 378 qui passe sur les poulies 396 et 376.
Les fig. 30, 31, 32, 33, 35 et 36 représentent une autre forme d'exécution de l'invention, qui consiste en une machine à laver comprenant un sécheur pour vêtements. Dans cette forme d'exécution, le coffre 430 comprend un bâti 432, qui supporte une cuve 434 de forme générale cylindrique et analogue dans son ensemble à la cuve 44. Un tambour ou rotor 436 est monté tournant dans la cuve 434. Le tambour est supporté par un palier 438 monté au centre de la paroi arrière du tambour et susceptible de tourner sur un manchon 440 porté par un élément tubulaire 442, supporté lui-même par la paroi arrière de la cuve 434.
Une bague 444, fixée à l'extrémité intérieure de l'élément tubu laire 442 par une vis 446, empêche le tambour 436 de se déplacer axialement. A l'avant du tambour 436 se trouve une collerette annulaire 448 rabattue vers l'extérieur et dans la direction de l'axe. Trois galets 450, répartis uniformé- ment sur une circonférence et montés tournants en 452 sur la cuve 434, sont en contact avec la collerette 448. Le tambour 436 a une paroi cylindrique 454 qui peut être formée d'une matière quelconque perméable à l'eau; dans l'exemple représenté, elle est en tôle découpée et tirée en longueur pour faire treillis.
Dans le tambour, quatre cloisons angulairement équi distantes 456 s'étendent parallèlement à l'axe du tambour et font saillie radialement et vers l'intérieur sur la partie cylindrique 454. Ces cloisons 456 comportent aux extrémités des bords rabattus 458 par lesquels elles sont fixées aux parois avant et arrière du tambour 436. La cuve 434 possède deux ouvertures 460 et 462 s'étendant parallèlement à l'axe, espacées circonférentiellement et disposées dans le qua drant supérieur de droite en regardant la fig. 30.
Dans la portion supérieure de droite du coffre 430 (fig. 30) sont montés deux rouleaux rotatifs d'essorage 464 et 466. Ces rouleaux sont munis à leurs extrémités d'axes courts qui sont montés tournants dans des plaques d'extrémité 468; ces plaques peuvent se déplacer latérale ment par rapport au coffre 430 au moyen de paires de petits galets 470, une paire étant prévue pour chaque plaque 468. Ces galets 470 peuvent rouler dans des rails 472 à section en U; chaque rail a une extrémité fixée au bâti 432 et l'autre extrémité supportée par la face supérieure de la cuve 434.
Les axes courts du rouleau inférieur 464 tournent dans des paliers 474 fixés dans les plaques d'extrémité 468, et l'un de ces axes est relié à un arbre coaxial 475 portant une poulie 476 et capable d'entraîner cet axe. Les axes courts de l'autre rouleau d'essorage 466 touril- lonnent dans des paliers 478 montés coulissants dans des rainures verticales prévues dans les plaques d'extrémité 468. Ces paliers 478 sont poussés vers les paliers 474, supportant le rouleau 464, par les extrémités correspondantes de bras 482 montés pivotants sur les plaques d'extrémité 468 en 484, les autres extrémités de ces bras étant soumises à l'action des ressorts 486.
Une courroie continue 488, formée d'une matière capable d'absorber l'eau, est disposée sur le tambour 436 en contact avec la paroi 454 de celui-ci; elle traverse l'ouverture 460 de la cuve 434, passe entre les rouleaux d'essorage 464 et 466 et revient dans la cuve à travers l'ouverture 462.
Comme on le voit sur la fig. 31, les plaques d'extrémité 468 portant les rouleaux 464 et 466, sont poussées vers la droite (en regardant les fig. 30 et 31) par des ressorts 490 disposés à l'intérieur des rails 472; chaque ressort aune extrémité ajustée sur un guide 492 et appuyée contre un bloc 494 fixé par une vis 496 dans le canal du rail 472, tandis que son autre extrémité s'ajuste sur une tige filetée 498 portée par la plaque d'extrémité 468 et s'appuie contre des écrous de verrouillage réglables 500 vissés sur cette tige. En agissant sur ces écrous, on peut régler la tension de la courroie 488 à une valeur quelconque désirée.
Une gouttière 502 est supportée par les plaques d'extrémité 468 et descend vers une conduite de vidange 504 qui amène à l'extérieur l'eau extraite de la courroie 488 par les rouleaux d'essorage 464 et 466. Cette conduite de vidange 504 aboutit à un raccord de vidange 506 monté dans la paroi arrière de la cuve 434 au bas de celle-ci; sur ce raccord 506 est montée également une conduite de vidange 508 aboutissant au filtre 510 qui peut être analogue au filtre 190 décrit précédemment. La sortie du filtre 510 est connectée par une conduite 514 à un robinet de vidange 512, qui est connecté lui-même par une conduite 516 à l'entrée d'une pompe 518, dont la sortie est connectée à une conduite de vidange 520.
La pompe 518, qui est montée dans la partie inférieure du coffre 430, est entraînée par un moteur électrique 522, dont l'arbre de sortie porte également une petite poulie d'entraînement 526 (fig. 33) reliée par une courroie 528 à section en V à une grande poulie 530 calée sur un arbre fou 532. Cet arbre 532 tourne dans des paliers 534 et 536 portés par une équerre 538; une petite poulie 540 calée sur cet arbre est reliée par une courroie 542 à section en V à la poulie 476 déjà mentionnée pour entraîner le rouleau inférieur d'essorage 464.
L'arbre 524 du moteur électrique porte aussi une grande poulie 544 reliée par une courroie 546 à section en V à une petite poulie 548 calée sur l'arbre 550 d'un ventilateur 552 installé dans la partie inférieure du coffre 430; ce ventilateur est connecté d'une certaine manière et pour remplir une certaine fonction, comme on l'expli quera un peu plus loin. L'eau arrive dans la cuve 434 par une conduite d'alimentation 554, dont l'extrémité supérieure est vissée dans l'extrémité extérieure de l'élément tubulaire 442, qui porte également un ajutage 556 vissé dans son extrémité intérieure et muni de plusieurs petits orifices 558. Pour empêcher un remplissage excessif de la cuve 434, on prévoit une conduite de trop-plein 555 qui aboutit à la conduite de vidange 516 allant du robinet de vidange 512 à la pompe 518.
Les mélanges désirés d'eau chaude et d'eau froide sont fournis à la conduite d'alimentation 554 par un mécanisme automatique de distri bution commandé par came (non représenté) et analogue à celui décrit au sujet de la forme d'exécution représentée sur les fig. 1 à 17 inclusivement.
Le ventilateur 552 mentionné plus haut a sa sortie (ou côté haute pression) connectée à une conduite 560 qui a la forme générale d'un U inversé; la branche transversale de cet U se trouve très au-dessus du centre de la cuve 434, tandis que son extrémité, du côté opposé à celui du ventilateur 552, est connectée à la paroi arrière de la cuve dans la partie basse de celle-ci (fig. 30 et 33). La partie horizontale de cette conduite 560 porte un réchauffeur électrique 562 alimenté en courant par un conducteur 564 sous le contrôle d'un relais 566, qui est actionné par le mécanisme à carne du dispositif de com mande (non représenté).
L'entrée, ou côté basse pression, du ventilateur 552 est connectée à une extrémité d'une conduite 568 dont l'autre extré mité aboutit à une ouverture prévue dans la paroi arrière de la cuve 434, dans la partie haute de celle-ci (fig. 30 et 33).
Dans cette forme d'exécu tion, le ventilateur 552 est continuellement entraîné par le moteur électrique 522, mais ne produit effectivement une circulation d'air que lorsque le robinet de vidange est ouvert; en effet, quand le robinet de vidange est fermé, l'eau contenue dans la cuve remplit la conduite 560 jusqu'à une hauteur telle que la pression fournie par le ventilateur ne peut que faire baisser le niveau de l'eau dans cette conduite, car elle est insuffisante pour chasser complètement l'eau et souffler de l'air dans la cuve 434.
L'air chauffé pénètre dans la cuve 434 par la conduite 560; l'air froid est aspiré hors de la cuve par la conduite 568. Les ouvertures de ces deux conduites se trouvent dans la paroi arrière de la cuve et sont éloignées des ouvertures 460 et 462, qui sont situées dans la paroi péri phérique de la cuve. Il en résulte que tout l'air chaud refoulé près du fond de la cuve contribue au séchage des tissus, avec une quantité appré ciable d'air qui s'échappe librement à travers l'ouverture 462. De l'air frais est aspiré dans le circuit à travers l'ouverture 460, en même temps que se produit l'admission de la quantité désirée d'air chaud.
Un mélange suffisant d'air frais et d'air chauffé est ainsi maintenu dans la machine pour sécher efficacement les tissus, qui se trouvent en présence d'un volume d'air important en circulation continue. Des ouver tures (non représentées) sont ménagées dans les parois du coffre pour permettre le libre passage de l'air frais et de l'air chauffé. Un décanteur de charpie 570 (fig. 35) est prévu dans la conduite 568; il comprend une certaine hauteur d'eau 572 et une cloison ou chicane 574 qui s'étend vers le bas et dans la direction de la surface de l'eau.
Cette chicane oblige l'air aspiré à travers la conduite 568 par la pompe 552 à changer brusquement de direc tion au voisinage de la surface de l'eau 572; il en résulte que la charpie entrainée par l'air, ainsi que les particules plus grosses d'eau contenues dans celui-ci, tombent dans l'eau 572. Le niveau de l'eau 572 est maintenu dans le décanteur 570, comme on le voit sur la fig. 36, par une valve à aiguille 576; cette valve permet à un petit écoulement d'eau de s'effectuer à partir d'une conduite 578 connectée à la conduite de vidange 516, à travers la valve 576, puis une conduite 580, et enfin dans la partie inférieure du décanteur 570. L'extrémité extérieure de la conduite 580 est fermée par un chapeau de nettoyage 582.
Le décanteur 570 comporte un orifice d'évacuation 584 dans lequel se trouve un clapet de retenue 586.
On a représenté sur la fig. 37 une variante des moyens permettant de maintenir le niveau d'eau désiré dans le décanteur 570. Dans cette variante, la valve à aiguille 576 est connectée à la conduite 554 d'alimentation en eau de la machine; il se produit donc un petit écoulement d'eau continu, à travers la valve 576 et la conduite 580, jusque dans la partie inférieure du décanteur 570, pendant les parties du cycle de fonctionnement comportant une admission d'eau dans la cuve.
Le décanteur représenté sur la fig. 37 est construit de la même manière que celui de la fig. 36; il comprend un orifice de trop-plein 584 muni d'un clapet de retenue 586 et permettant à l'eau en excès de s'écouler à travers la conduite 578 jusque dans la conduite de vidange 516.
Dans le mécanisme de commande (non repré senté) de cette machine à laver, les cames corres pondant aux cames 298, 294, 296 et 252, du mécanisme de commande 55 de la machine à laver représentée sur les fig. 1 à 17 inclusivement et décrite ci-dessus doivent comporter des por tions d'arrêt momentané correspondant à la période sur laquelle doit s'étendre l'opération de séchage. On a représenté sur la fig. 7 une carne 256 servant à commander un micro-con- tact 258, qui est connecté à un relais 566 par l'intermédiaire d'un conducteur 568' (fig. 33) pour commander le fonctionnement du réchauf feur 562.
Dans la forme d'exécution que l'on vient de décrire, le tambour est également entraîné à une vitesse permettant aux vêtements de retomber, comme on l'a expliqué en décrivant la première forme d'exécution représentée sur les fig. 1 à 17 inclusivement. Dans la présente forme d'exécu tion, le seul endroit où la courroie 488 ne touche pas le tambour est le quadrant supérieur de droite (en regardant la fig. 30), où les vête ments ne viennent pas en contact avec la paroi 454 du tambour.
Les fig. 30, 32 et 33 montrent qu'une surface de travail peut être ménagée à la partie supé rieure du coffre. Cette partie est recouverte de bois 587, recouvert lui-même d'un revêtement approprié, tel que du linoléum 588. Les bords du bois et du linoléum sont recouverts par une pièce moulée 589.
Une autre variante d'exécution de la ma chine objet de la présente invention est repré sentée schématiquement sur la fig. 34. Dans cette variante, au lieu d'utiliser l'action d'esso rage prévue dans les formes d'exécution décrites précédemment, on extrait l'eau de la courroie 590, qui est entraînée autour du tambour 592 et au contact de la surface cylindrique perméable 594 de celui-ci, à l'aide d'un sabot de vide 596. Le sabot 596 possède une surface extérieure sur laquelle passe la courroie 590 et qui com porte un certain nombre d'orifices 598. Une succion est appliquée au sabot 596 par un ven tilateur 600, qui peut être entraîné par le même moteur électrique 602 que le tambour 592.
Le sabot 596 est connecté au côté admission du ventilateur 600 par une conduite 604, dont l'ex trémité inférieure 606 se trouve plus bas que l'admission du ventilateur et sert à recueillir l'eau aspirée dans le sabot et- descendant dans la conduite 604. L'eau recueillie dans cette extré mité 606 est évacuée par une conduite de vidange 608. Le ventilateur 600 soufüe dans un réservoir 610 qui recueille toute l'eau traversant le ventilateur et l'évacue par une conduite 612. Ce réservoir est ouvert à la partie supérieure pour permettre l'échappement de l'air soufflé par le ventilateur.
On peut utiliser un réservoir de récupération de l'eau savonneuse, si on le désire, tel que par exemple le réservoir 614 (fig. 35), afin d'employer de nouveau cette eau. Ce réservoir peut être recouvert d'un revêtement calorifuge 616 et peut comprendre un réchauffeur électrique im mergé 618 qui maintient l'eau à la température désirée jusqu'au moment où on l'emploie de nouveau. Des canalisations sont prévues pour amener l'eau savonneuse au réservoir 614 et la renvoyer de celui-ci à la cuve 434.
Les fig. 38 à 41 inclusivement représentent une variante analogue à la forme d'exécution représentée schématiquement sur la<B>fi-.</B> 23; elle en diffère cependant principalement par le fait qu'elle comprend des moyens empêchant le glissement de la courroie par rapport au tam bour. . Si on considère les fig. 38 à 41 inclusivement, on voit que la machine à laver qui y est repré sentée comprend un coffre 620 dans lequel est supportée convenablement une cuve cylindrique 622.
Un tambour ou rotor 624, de forme cylin drique et notablement plus petit que la cuve 622, est monté tournant dans celle-ci; son axe est écarté latéralement et situé plus haut que l'axe de la cuve 622, comme on le voit sur la fig. 38. Le tambour 624 comprend des parois avant et arrière 626 et 628, et une paroi cylindrique 630; cette dernière paroi est constituée par de la tôle découpée et tirée en longueur pour faire treillis et recouverte sur sa face intérieure d'un revêtement de tissu 632 fixé à cette paroi d'une manière quelconque par exemple à l'aide d'une colle insoluble, ou d'un fil métallique conve nable, ou d'une couture comme on le voit en 634.
La paroi cylindrique 630 comporte des rebords 636 (fig. 40 et 41) qui s'étendent au-delà des parois avant et arrière 626 et 628 et com prennent des encoches radiales 638 réparties uniformément sur toute la circonférence de manière à constituer de larges engrenages.
Deux rouleaux d'essorage 640 et 642 sont disposés sous le tambour 624, dans l'espace compris entre les parois excentrées du tambour 624 et de la cuve 622. Le rouleau 640 se trouve sensiblement sous l'axe du tambour 624. Les arbres courts avant et arrière 644 et 646 portent chacun un bras court 648 et un bras long 650 montés pivotants sur ces arbres. Les bras courts 648 s'étendent vers la gauche du rouleau 640 (en regardant la fig. 38) et chacun d'eux com porte deux faces de portée 652 écartées l'une de l'autre sur lesquelles est monté coulissant un palier 654. Dans ces paliers 654 tourillonnent les arbres courts opposés 656 du rouleau d'es sorage 642. Ces bras 648 renferment également des ressorts 658 qui poussent les paliers 654 vers le rouleau 640 pour établir une pression désirée entre les rouleaux 640 et 642.
Les bras longs 650 s'étendent dans la direction opposée à partir du rouleau 640 et fournissent également des sur faces de portée 660 parallèles et espacées entre lesquelles sont montés des paliers 662, dans les quels tourillonnent les arbres courts opposés 664 d'un troisième rouleau 666. Les bras 650 sup- portent également des ressorts 668 qui poussent les paliers 662 de manière à les éloigner du rouleau 640 et à donner ainsi une tension désirée à la courroie 670; cette courroie passe sur les rouleaux 642 et 666, et entre les rouleaux 640 et 642 (fig. 38).
Les arbres courts 644 et 646 du rouleau 640 portent des engrenages 672 fixés sur ces arbres par des clavettes 674 (fig. 41) et disposés vers l'intérieur par rapport aux articulations des bras 648 et 650 sur ces arbres. Des engrenages 676, constitués par une matière appropriée, telle que du caoutchouc durci, de la bakélite, du tissu en plaque feuilletée, ou une matière analogue, co opèrent avec les engrenages 672 et sont calés sur les arbres courts 656 du rouleau 642 par des clavettes 677; ils engrènent avec les engrenages 672. Les extrémités extérieures des dents des roues dentées 676 sont arrondies, comme on le voit en 678 sur la fig. 41, de manière à s'engager dans les dépressions 638 formées dans les rebords 636 de la paroi 630 du tambour.
L'engrènement de ces dents avec les encoches 638 empêche tout glissement entre la courroie 670 et le tambour 624.
L'extrémité extérieure de l'arbre court avant 644 du rouleau 640 tourillonne dans une équerre de support 680, qui est portée par la cuve 622 et comporte des rebords 682 susceptibles de coulisser suivant l'axe de la cuve 622 sous des bandes de retenue 684 fixées sur la face inté rieure et au fond de la cuve. L'équerre 680 est verrouillée en position d'assemblage par une vis à oreilles 686 traversant l'une des bandes de retenue 684 et se vissant dans un orifice de l'un des rebords 682. L'arbre court opposé 646 du rouleau 640 comporte un méplat 690 sur un côté et s'engage dans une douille coopérante d'un arbre 692, par l'intermédiaire duquel il est entraîné à l'aide de moyens appropriés (non représentés).
Les bras 650 sont articulés sur les arbres courts 644 et 646 à l'extérieur des articulations des bras 648 sur ces arbres, et sont maintenus correctement écartés l'un de l'autre par une entretoise 694 (fig. 39) fixée à ses deux extrémités sur les bras 650 par des vis à oreilles 696. On voit maintenant que l'assemblage complet com- prenant les rouleaux 640, 642 et 666, les bras 648 et 650, et l'entretoise 694, peut être mis en place par un déplacement axial, l'extrémité de l'arbre court 646 s'engageant dans la douille de l'arbre d'entraînement 692. On met ensuite en place l'équerre 680 pour supporter l'arbre court 644, et on la verrouille à l'aide de la vis à oreilles 686.
Les bras 648 et 650 sont poussés vers le tam bour 624 par les ressorts à lame 698 et 700 res pectivement; ces ressorts s'appuient sur la sur face intérieure de la cuve 622, comme on le voit clairement sur les fig. 38 et 40. Ils maintiennent la courroie 670 appliquée avec la pression dési rée contre le tambour 624, par l'intermédiaire des bras 648 et 650 et des rouleaux 642 et 666 portés par ces bras.
Une conduite de vidange 702 est connectée au fond de la cuve 622 et aboutit à un filtre 704 analogue aux filtres 190 et 510 décrits ci-dessus. On remarquera que la courroie 670 est en contact avec le quadrant inférieur de droite du tambour, ce quadrant constituant précisément la zone dans laquelle retombent les vêtements. La vitesse de rotation du tambour 624 est choisie de manière à réaliser cette dernière condition.
La fig. 42 représente une variante de la forme d'exécution représentée sur les fig. 38 et 41 inclusivement. On peut utiliser cette variante quand on modifie la machine représentée sur ces figures pour y inclure un ventilateur. Dans ce cas (fig. 42), le rouleau de tirage 666 peut com porter une partie centrale fixe 710, qui contient en son centre un élément de chauffage électrique 712 protégé hermétiquement, et un manchon extérieur 714 pouvant tourner sur la partie fixe 710. Dans la forme d'exécution représentée, la partie centrale 710 est en fonte et le manchon extérieur 714 en acier; on réalise ainsi les carac téristiques de frottement nécessaires entre ces deux pièces.
Puisque dans la machine représentée sur les fig. 38 à 41 la courroie 670 se déplace dans le sens indiqué par les flèches, on remar quera qu'après avoir passé entre les rouleaux d'essorage 640 et 642 la courroie 670 se déplace vers le rouleau 666, puis tourne autour de celui-ci qui, s'il est conforme à la variante de la fig. 42, produit un effet de repassage et extrait la vapeur d'eau de la courroie en la séchant, avant qu'elle ne vienne en contact avec la paroi cylin drique du tambour 624; ce rouleau 666 aug mente donc la capacité d'absorption de la courroie 670.
La fig. 44 représente un récipient cylindrique <B>811</B> ayant une paroi avant 812 et une paroi arrière 813 imperméables réunies à leurs péri phéries par plusieurs tiges 814. Une paroi péri phérique 815 en une matière capable d'absorber les fluides, telle que lin, coton, produit synthé tique et matière analogue, est fixée sur les tiges par des plis 810 que celles-ci traversent, comme on le voit sur la fig. 45. Des ailettes de soulève ment et de basculement 816 sont également fixées aux parois avant et arrière 812 et 813 pour aider les tiges 814 à soulever et à faire retomber les tissus à l'intérieur du récipient.
Ce récipient 811 est suspendu sur un arbre 817 entraîné par une poulie 818, qui reçoit son mouvement d'un réducteur de vitesse 819 que fait tourner un moteur électrique 821. Une plaque de chauffage 822 est disposée en travers et près de la paroi périphérique; sur le dessin, elle est placée à l'endroit où les vêtements retom bent à l'intérieur du récipient. La chaleur desti née à chauffer la plaque 822 est amenée, sous forme de courant électrique, de vapeur d'eau, ou sous une autre forme. La surface de la plaque est disposée directement près de la paroi de tissu 815; de cette manière, quand les vêtements à laver retombent sur cette paroi, le tissu de celle-ci vient en contact avec la plaque et perd son humidité.
Sur la fig. 46, on voit un récipient analogue ayant une paroi avant et une paroi arrière réunies entre elles par une paroi périphérique perforée 820 qui comporte des ailettes 816 fixées entre les parois avant et arrière. Une bande de tissu 824 est tendue autour de la paroi périphé rique 820 et recouvre les ouvertures 825 de celle-ci. Le récipient est entraîné d'une manière analogue par un moteur électrique<B>821,</B> par l'intermédiaire d'un réducteur de vitesse 819 qui fait tourner une poulie<B>818</B> montée sur l'arbre 817.
Un élément de chauffage 826 est prévu; il est constitué par une bobine résistante en fil métallique dont les extrémités 827 sont connec tées à une source d'énergie électrique, de manière à absorber une puissance supérieure à 4000 watts. La chaleur est appliquée par l'élé ment de chauffage à la zone du rotor se trou vant juste en avant de l'endroit où les vêtements retombent de la paroi périphérique, de manière à faire évaporer toute humidité transférée des vêtements à la bande de tissu 824. Ainsi, la bande de tissu est séchée dans la moitié de droite du récipient, qui n'est pas en contact avec les vêtements, et elle offre par conséquent une plus grande capacité d'absorption pour l'eau des vêtements quand elle vient en contact avec ceux-ci dans la moitié de gauche du rotor.
Dans la machine représentée sur la fig. 48, le rotor comprend une paroi avant 812, une paroi arrière 813 et une paroi périphérique per forée 820; il est entouré par une courroie 830 en tissu qui lui communique un mouvement de rotation. Deux rouleaux fous 831 et 832 sont montés près du bord des parois 812 et 813. La courroie est entrainée entre les rouleaux d'en- trainement 833 et 834 par une poulie 835 montée sur le rouleau 833; cette poulie reçoit son mou vement d'un réducteur de vitesse et d'un moteur électrique non représentés sur la figure.
Un autre rouleau fou 837 est monté au-dessus du rouleau 834 dans le but d'avoir une plus grande longueur de courroie écartée du rotor et de pouvoir ainsi sécher plus facilement la courroie. On peut faire circuler de l'air chaud sur la por tion de courroie 838 qui est écartée du rotor; on peut également monter des éléments de chauf fage 839 dans quelques-uns des rouleaux ou dans tous les rouleaux; on peut utiliser ces éléments séparément ou en combinaison avec la circulation d'air chaud en vue de chauffer et de sécher la courroie.
On peut bien entendu utiliser les dispositifs des fig. 44, 46 et 48, uniquement pour sécher des vêtements qui ont été lavés au préalable dans une machine séparée. Le passage de l'eau des vêtements dans la paroi de tissu disposée à la périphérie du récipient contribue au séchage, et l'élément de chauffage sèche cette paroi, pendant que de l'air circulant dans le récipient de la manière habituelle pour sécher les vêtements contribue également au séchage du tissu formant la paroi périphérique.
Le tissu constituant la courroie 830 peut con sister en un support flexible 841 (fig. 49) en métal, en matière plastique, ou en une autre matière flexible (ce support peut être perforé ou se présenter sous la forme d'un tamis), sur lequel on a fixé une couche de drap 842, ou de fibres tressées ou d'une matière analogue. Dans la forme d'exécution représentée sur les fig. 51 et 52, la courroie 830 est associée au récipient de manière à retenir l'eau et à pouvoir laver les vêtements agités à l'intérieur du récipient. Dans cette disposition, les parois avant et arrière 812 et 813 sont réunies par les ailettes de soulèvement et de basculement 816 et par la paroi perforée 820.
Sur chaque bord de la paroi périphérique se trouve une rainure annulaire 843 qui reçoit et retient une bague 844 en caoutchouc souple. La courroie 845 comporte une portion extérieure 846, en caoutchouc ou en une matière imperméable analogue, qui est recouverte d'une couche de tissu 847 destinée à recevoir l'eau des vêtements à travers les ouvertures 825 de la paroi périphérique 820.
Les bords de la courroie sont en contact avec les bagues de caoutchouc 844 et forment avec celles-ci des joints étanches; des moyens (non représentés) peuvent être prévus pour entraîner la courroie et pour la tendre autour de la partie inférieure du récipient et l'appliquer contre les bagues d'étanchéité; l'eau peut ainsi être retenue dans le récipient, comme on le voit sur la fig. 51, jusqu'à un niveau indiqué par le nombre de référence 849. Un bac 851 muni d'un orifice de vidange 852 est placé sous le récipient pour recueillir les gouttes d'eau tombant de la courroie pendant que celle-ci entraîne le récipient. L'arbre 817 du récipient est monté dans un palier disposé sur un support approprié de la manière habituelle.
Grâce à l'emploi des bagues d'étanchéité 844 et de la portion imperméable de courroie 846, on peut retenir l'eau de lavage dans le récipient sans que l'on ait besoin de le placer à l'intérieur d'une cuve. L'eau extraite de la courroie par les rou leaux d'entraînement pendant le lavage est ramenée dans le récipient, à travers l'arbre 817 s'il est creux, ou à travers l'ouverture d'accès prévue dans la paroi avant. Après le lavage, l'eau extraite de la courroie est dirigée des rouleaux d'entraînement vers un orifice de vidange, comme on l'a déjà expliqué.
Dans la forme d'exécution représentée sur les fig. 53, 54 et 55, le récipient 860 comporte des parois avant et arrière 812 et 813, et une paroi périphérique perforée 861 qui peut être consti tuée par un tamis, du métal perforé, ou une matière analogue; une paroi périphérique en tissu 862 est appliquée à l'extérieur de la paroi 861. Des ailettes 816 sont montées près de la paroi 861 entre les parois avant et arrière 812 et 813. Le récipient 860 est monté sur un arbre 817 comme on l'a expliqué ci-dessus.
Un tam bour 863 est disposé autour de la paroi périphé rique 862 et possède un diamètre supérieur à celui de cette dernière; ce tambour 863 a une paroi extérieure perforée 864 en métal, matière plastique, ou en une autre matière rigide, sur la face intérieure de laquelle est appliquée une couche de matière 865 susceptible d'absorber ou de transporter l'eau. Cette matière 865 est en contact avec la matière 862 du récipient sur une certaine distance dans la zone 866, grâce au décalage prévu entre le centre 867 du tambour 863 et l'arbre 817.
La paroi extérieure 864 et le bord périphérique 868 des parois d'extrémité 812 et 813 et de la paroi périphérique 861 sont dentelés en 869- (fig. 55) de manière à réaliser une sorte d'engrenage entraîné par des roues dentées 871 et 872 (fig. 54 et 55). Ces dentelures permettent de maintenir en synchronisme le récipient et le tambour 863 entraînés simulta nément par les roues dentées 871 et 872.
Les roues dentées 871 sont montées sur les extrémités d'un rouleau 873; ces extrémités repo sent sur des montants 874, qui portent des arbres courts 875 sur lesquels peuvent tourner les roues dentées 872. Une poulie 876 est montée sur l'arbre 877 prévu à une extrémité du rouleau <B>873;</B> cette poulie fait tourner les roues dentées 871 et 872 et reçoit elle-même son mouvement par l'intermédiaire d'une courroie 878, d'un réducteur de vitesse 819 entraîné par un moteur électrique 821 (ces deux derniers non représen tés). Un élément de chauffage 826 peut être prévu entre la paroi périphérique du récipient 860 et le tambour 863 pour contribuer à chauffer l'air circulant à l'intérieur du rotor et pour émettre de la chaleur radiante en vue de sécher les cou ches de tissu 862 et 865.
A la place de l'élément de chauffage 826, ou en combinaison avec lui, on peut employer un autre élément de chauffage 881 disposé à l'intérieur du rouleau creux 873; on le monte sur un support isolant 882 fixé sur l'un des montants 874. La chaleur dégagée par le rouleau est appliquée directement à la bande 864 pour contribuer à chasser l'humidité conte nue dans la face intérieure de la couche absor bante 865. Avec de telles dispositions, l'eau contenue dans les vêtements placés à l'intérieur du rotor est transférée à la paroi de tissu 862, d'où elle passe dans la couche de tissu 863, qui est séchée par l'élément de chauffage 862 ou l'élément de chauffage 881, ou par ces deux éléments à la fois.
Dans la forme d'exécution de la fig. 56, la bande 864 possède des dents qui engrènent avec les dents du récipient au point 866, de manière que cette bande et le récipient soient entraînés en synchronisme. La bande 864 est entraînée par des engrenages 871 et 872 qui sont diamétrale ment opposés au point 866 et sont montés sur deux rouleaux 883 et 884; ces rouleaux en con tact avec la bande 864 appliquent à celle-ci une pression pour extraire mécaniquement l'eau de la matière 865 et la faire tomber dans une gout tière 885, d'où elle est ramenée dans le récipient pendant un cycle de lavage pour être évacuée ensuite.
Un élément de chauffage 886 est monté entre le récipient et la bande pour fournir de la chaleur radiante à la matière fibreuse 862 et 865 en vue d'en chasser l'humidité, ainsi qu'à l'air circulant entre le récipient et la bande à travers les vêtements contenus dans celui-ci. Dans les deux formes d'exécution représentées sur les fig. 53 à 56, on peut prévoir un carter extérieur 887 autour de la bande extérieure pour renfermer l'ensemble de la machine. Des moyens appropriés (non représentés) sont pré vus sur le plancher pour supporter le carter 887.
Il est bien entendu que les engrenages 871 et 872, ainsi que les rouleaux 883 et 884, représen tés sur la fig. 56, sont entraînés par une poulie 876 montée sur un arbre 877 et recevant son mouvement d'un réducteur de vitesse et d'un moteur électrique, comme on l'a expliqué plus haut.
Dans la forme d'exécution de la fig. 57, un sabot de succion 890 remplace l'élément de chauffage 826 de la fig. 46 pour extraire l'eau de la paroi périphérique 815. Il est bien entendu que l'on peut déplacer le sabot de succion 890 d'un angle de 900 par rapport à la position du dessin, afin d'extraire le liquide de la paroi avant que celle-ci ne soit chauffée par l'élément de chauffage 826. Le sabot de succion 890 com porte une plaque arrondie de même rayon que le récipient et percée de plusieurs orifices 892; cette plaque est fixée d'une manière étanche sur un carter 893 muni d'un conduit d'aspiration 894 sur lequel est fixée une canalisation 895. Cette canalisation est connectée à une source créant une dépression, de manière à extraire l'eau du tissu.
On pourrait également fournir à cette canalisation de l'air chaud sous pression pour chauffer le tissu et en chasser l'humidité. Dans cette forme d'exécution, le sabot de succion 890 est disposé de préférence dans la partie supé rieure de droite du récipient, à un endroit où le tissu absorbant n'est pas en contact avec les vêtements.