Procédé d'obtention, à partir d'une nappe continue de résine vinylique,
de feuilles destinées à être utilisées comme couches intermédiaires
dans des produits feuilletés et appareil pour sa mise en oeuvre
La présente invention se rapporte à un procédé d'obtention, à partir d'une nappe continue de résine vinylique, de feuilles destinées à être utilisées comme couches intermédiaires dans des produits feuilletés.
Ce procédé est caractérisé en ce qu'il consiste à amener la nappe à partir d'un rouleau de résine vinylique jusqu'à une zone de séchage, à sécher la nappe pour diminuer son degré d'humidité et les traces de matière volatile,. à refroidir la nappe après qu'elle a été chauffée et séchée, à laver ladite nappe pour la ramollir et pour en enlever les traces de dépôts de produits chimiques, à enlever ladite nappe hors du liquide pour la sécher, à la transporter, tout en la soumettant à la chaleur, pour sortir l'humidité et pour la débarrasser de toute tension qui se serait produite dans les phases précédentes, à souffler de l'air sur la nappe pour encore diminuer son degré d'humidité et pour la tendre pendant qu'elle est transportée, et enfin, à transporter la nappe à travers une zone froide en vue de son refroidissement et de son durcissement.
L'invention comprend aussi un appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé, cet appareil étant caractérisé en ce qu'il comprend un mécanisme d'alimentation pour faire avancer la nappe à partir d'un rouleau de résine vinylique, une chambre de séchage à travers laquelle on fait passer la nappe à partir du mécanisme d'alimentation pour enlever l'humidité et les traces de matière volatile qu'elle peut retenir, une première chambre de refroidissement pour refroidir la nappe, et qui est pourvue d'un dispositif transporteur pour déplacer ladite nappe à travers la chambre lorsqu'elle quitte la chambre de séchage précitée, un mécanisme de commande à vitesse variable pour ledit appareil de séchage et pour le transporteur de la première chambre de refroidissement, un dispositif régulateur de tension relié au mécanisme de commande à vitesse variable précité et contrôlant celui-ci,
un dispositif de lavage pour la nappe, un mécanisme d'enlèvement du liquide coopérant avec ledit appareil de lavage et à travers lequel passe la nappe en vue de l'enlèvement du liquide qu'elle contient lorsqu'elle quitte le dispositif de lavage, un second transporteur pour déplacer la nappelorsqu'elle quitte le dispositif d'enlèvement de liquide, un dispositif de chauffage disposé près du transporteur pour enlever l'humidité de la nappe et pour chauffer celle-ci afin de faire disparaître toute tension qui se serait produite dans le dispositif de lavage et dans le dispositif d'enlèvement de liquide, un dispositif soufflant de l'air coopérant avec le second transporteur précité et disposé de manière à diriger de l'air sur la nappe afin d'enlever l'humidité et de la tendre, et enfin,
un troisième transporteur pour la nappe et un dispositif de refroidissement que la nappe traverse lorsqu'elle est déplacée par le troisème transporteur, ce qui a pour effet de la refroidir et de la durcir.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'appareil servant à la mise en oeuvre du procédé suivant l'invention.
La fig. 1 est une vue de côté du mécanisme d'alimentation, du séchoir et de l'extrémité de gauche d'une première zone de transport et de refroidissement.
La fig. la est un prolongement, du côté droit, de la fig. 1 montrant la première chambre de refroidissement, le mécanisme de contrôle de tension, le dispositif de lavage, une seconde zone de transport et de traitement et le côté gauche d'un troisième transporteur avec un mécanisme de tension.
La fig. lb est un prolongement, du côté droit, de la fig. la montrant la troisième zone de transport et de refroidissement, la presse à matricer, un autre mécanisme tendeur et un quatrième transporteur ou transporteur d'enlèvement.
La fig. 2 est une vue de côté, à plus grande échelle, du mécanisme d'alimentation à l'extrémité gauche de la fig. 1.
La fig. 3 est une vue de côté du mécanisme d'alimentation de la fig. 2 vu du côté opposé.
La fig. 4 est une vue du mécanisme d'alimentation tel qu'on le voit de la droite de la fig. 2.
La fig. 5 est une coupe du séchoir par 5-5 de la fig. 1.
La fig. 6 est une coupe du mécanisme de contrôle de tension par 6-6 de la fig. la.
La fig. 7 est une coupe verticale, à échelle agrandie, de la première chambre de refroidissement et du transporteur, par 7-7 de la fig. 1.
La fig. 8 est une vue en plan du mécanisme d'entraînement asservi au mécanisme de contrôle de tension de la fig. la.
La fig. 9, enfin, est un schéma de circuit du mécanisme de contrôle de tension et de son dispositif de contrôle de l'entraînement à vitesse variable représenté sur la fig. 8.
Le traitement de la nappe W de résine vinylique est exécuté en une opération continue.
La nappe est amenée à partir d'un rouleau de matière V à un bâti d'alimentation 10 et de là, de manière continue, à travers un séchoir 40, sur un transporteur 60 à travers une chambre de refroidissement 61, à travers une station de contrôle de tension 80 où la tension sur la nappe W est maintenue à une valeur uniforme lorsqu'elle entre dans un dispositif de lavage 110.
Lorsque la nappe quitte le dispositif de lavage, elle est dépouillée de l'eau par les rouleaux essoreurs 119-120 et elle est emmenée par un transporteur 130 de séchage et de refroidissement jusqu'à une chambre de refroidissement 160 où elle est refroidie et durcie. Après que la nappe a quitté la chambre de refroidissement 160, on y découpe des pièces intermédiaires à la forme d'un modèle au moyen d'une presse à matricer 180, et, après avoir quitté la presse, la nappe est entraînée par un transporteur d'enlèvement 200 sur lequel les pièces intermédiaires sont détachées du reste de la nappe.
Cette opération continue de traitement de la feuille de résine vinylique et de découpage de cette feuille au cours de l'opération procure une qualité uniforme de pièces intermédiaires contrairement à ce qui se produit avec l'opération discontinue comportant le séchage, le lavage et le découpage distincts.
Bâti d'alimentation
Un bâti ou mécanisme d'alimentation est indiqué d'une manière générale par 10 sur les fig. 1 à 4 et il comporte un support 11 en fer cornière constitué par un châssis ayant la forme d'un A, avec, à chaque extrémité, des pièces transversales 12. Chacun des supports 1 1 en A supporte des rouleaux 13-13 espacés sur lesquels est monté un mandrin 9 qui fait saillie à chaque extrémité du rouleau de résine vinylique V.
Les supports en forme d'A portent à chaque extrémité un support 14 en forme de console dirigé vers le haut, et entre ce support est montée une paire de rouleaux en caoutchouc 15-15' disposés verticalement, rouleaux par l'intermédiaire desquels la nappe W est amenée. Sur la console 14 de droite (voir la fig. 4) est disposée une plate-forme 16 qui supporte un moteur électrique M, lequel entraîne, par l'intermédiaire d'une courroie 17, une poulie 18 montée sur le rouleau 15'. Autour du rouleau 15' pivotent deux bras 19-19 s'étendant en sens opposé qui sont reliés entre eux par une barre transversale 19' à l'une de leurs extrémités et qui supportent, à l'autre extrémité, un rouleau mené 20.
Ce dernier est entraîné par une courroie convenable 21 qui est reliée à une poulie 21' montée sur le rouleau 15' et est par suite entraînée par le moteur M. Des contrepoids 22 placés sur les bras 19 équilibrent le rouleau mené 20. Une console 23 disposée à angle droit est fixée sur la console de gauche 14 dirigée vers le haut du bâti (voir la fig. 3) et elle supporte deux interrupteurs de fin de course lsl et ls2.
L'interrupteur de fin de cours lsl est branché dans le circuit du moteur M et, lorsque le rouleau V de résine vinylique se déroule sous l'action du rouleau commandé 20, le bras 19 est abaissé à mesure que le diamètre du rouleau Y diminue. Avant que le rouleau V soit complatement déroulé, le bras 19 vient en contact avec l'interrupteur de fin de course lsl, en accélérant le moteur M, et ensuite le rouleau 20 et le rouleau V de telle manière que la nappe
W se déplace à une vitesse supérieure à celle qui est nécessaire pour le séchoir. Une réserve de nappe est accumulée dans un caisson 24, ce qui fait qu'un nouveau rouleau de matière peut être raccordé à l'extrémité de la nappe sur le rouleau V.
Le bras 19 pivote vers le bas lorsque la quantité de matière se trouvant sur le rouleau V diminue et, finalement, le bras 19 heurte l'interrupteur limiteur ls2 ce qui détermine l'arrêt du moteur M. Cela permet à l'ouvrier de tirer l'extrémité de la matière se trouvant sur le rouleau V et d'insérer un nouveau mandrin avec un nouveau rouleau de matière et de la raccorder à l'extrémité de la nappe du rouleau précédent. Ceci peut se faire sans interrompre le fonctionnement continu de l'alimentation à travers le séchoir qui se fait à la vitesse d'environ 12,5 mètres par minute.
Sur le bâti 10, comme on le voit sur la fig. 3, sont également montées deux bobines d'indùction désignées d'une manière générale par 25 et 26 et comportant une armature 27 qui est reliée à son extrémité supérieure, de manière à pouvoir pivoter, à un levier de commande 28 articulé en 28' sur une console 14 de châssis.
Le bras articulé 28 est relié par une biellette intermédiaire 29, grâce à un dispositif de pivot monté à chaque extrémité, à l'un de deux bras 30 décelant la tension pivotant sur la console 14, par exemple en 31. Les bras 30 du mécanisme décelant la tension supportent à une extrémité un rouleau métallique 32 et à l'autre extrémité, une barre transversale 33 qui porte des contrepoids 33' (voir la fig. 4). Le rouleau 32 se déplace sur la nappe W, comme on le voit sur la fig. 1, et, par l'intermédiaire du bras de tension 30, l'embiellage 29 et 28 déplace l'armature 27 qui contrôle les solénoïdes 25 et 26, lesquels accélèrent et ralentissent respectivement le moteur M suivant la tension appliquée à la nappe W.
A la partie supérieure 14' de la console 14 est monté un interrupteur limiteur 1s3 qui est à l'alignement de l'un des bras pivotants 30. Lorsqu'une tension excessive est appliquée à la nappe W, le bras 30 pivote vers le haut et vient en contact avec l'interrupteur limiteur ls3 qui est relié dans un circuit de déclenchement au moteur M et aux moteurs de commande du séchoir du dispositif de lavage et du transporteur, ainsi que cela sera expliqué ci-après. De cette manière, pour empêcher la nappe W de se rompre lorsqu'une tension excessive y est appliquée, l'interrupteur limiteur ls3 interrompt l'alimentation continue de la nappe à travers la machine fonctionnant normalement de manière continue.
Séchoir
La nappe W est amenée ensuite à travers un séchoir désigné d'une manière générale par 40 et qui comporte une paire de rouleaux de guidage 41 et 42 entre lesquels la nappe W est entraînée, pour passer ensuite sur un certain nombre de rouleaux 43 alternés, décalés horizontalement et espacés dans le sens vertical.
Le séchoir est formé (fig. 5) de compartiments 44 et 45 s'étendant verticalement de chaque côté et aux extrémités des rouleaux 43. Chacun des compartiments 44 et 45 comporte des serpentins à vapeur 46 disposés à l'intérieur et qui fournissent de la chaleur pour chauffer l'air mis en circulation par des rangées de ventilateurs 47 et 48 montés aux extrémités supérieures des compartiments chauffants 44 et 45. Cet air chauffé est mis en circulation à travers la section de séchage 49 où la nappe entraînée sur les rouleaux 43 - est soumise à l'air chauffé. On maintient une température constante de l'air au moyen d'un dispositif de réglage (non figuré). Des conduits d'évacuation 50 et 51 sont reliés respectivement aux chambres de chauffage 44 et 45 et l'air est évacué à l'extérieur au moyen d'un ventilateur soufflant désigné d'une manière générale par 52.
Le séchoir sert à enlever l'humidité de la nappe de résine vinylique ainsi que de petites quantités de matière volatile, lorsque la nappe le traverse à une vitesse d'environ 12,5 m par minute.
Première chambre de refroidissement et
transporteur
Après avoir quitté le séchoir 40, la nappe W est entraînée, par un transporteur désigné d'une manière générale par 60, à travers une chambre de refroidissement 61 disposée horizontalement.
Le transporteur 60 est du type à courroie sans fin comportant des lattes transversales et des bandes de liège fixées aux lattes pour supporter la nappe W.
Commande à vitesse variable
Une commande à vitesse variable est indiquée d'une manière générale en 70 sur les fig. la et 8. Un moteur électrique M2 commande le mécanisme à vitesse variable 70 qui comporte un arbre de sortie 71 sur lequel est montée une poulie d'entraînement 71' qui assure l'entraînement par l'intermédiaire d'une courroie 64.
Une poulie 65 montée sur l'arbre extrême de droite 66 du transporteur 60 comporte, comme on le voit sur les fig. 1 et 2, une poulie 62 sur laquelle passe une courroie 63 qui entraîne les rouleaux 43 du séchoir. Les rouleaux 43 du séchoir sont reliés entre eux par une commande commune 54. Si l'on se reporte encore à la fig. 8, on voit que le mécanisme de commande à vitesse variable 70 comprend une paire de poulies à gorge 72 et 72' commandées par un bras 73 relié lui-même à pivotement à un organe fileté 74 par l'intermédiaire d'un écrou 74'. L'organe fileté 74 est entraîné à son tour par une courroie 75 reliée à un petit moteur réversible M76.
Des interrupteurs limiteurs 77 et 78 sont associés à l'organe fileté 74 de telle manière qu'un organe suiveur 79 prévu sur l'organe fileté 74 se déplace jusqu'aux limites extrêmes dudit organe fileté et agit soit sur l'interrupteur limiteur 77 soit sur l'interrupteur limiteur 78 pour inverser le moteur M76. Le moteur M76 est relié à un mécanisme de contrôle de tension à cellule photo-électrique comme on le voit sur la fig. la et avec plus de détail sur la fig. 9.
Mécanisme de contrôle de tension
Un mécanisme de contrôle de tension à cellule photo-électrique est désigné d'une manière générale par 80 sur la fig. la. La nappe W passe sur un rouleau 81 équilibré et guidé dans son mouvement vertical entre une paire d'organes de support 82 et 83 écartésl'unde l'autre et disposés verticalement, à la droite du premier refroidisseur 61 et en dessous. Le rouleau 81 est équilibré par un poids 84 relié par une bande flexible 85 qui est amenée sur un rouleau fou 86 monté au voisinage de l'extrémité supérieure des supports verticaux 82 et 83. Des supports verticaux additionnels 87 et 88 sont disposés respectivement sur les côtés opposés des supports verticaux 82 et 83 à chaque extrémité de la nappe comme on le voit sur les fig. la et 6.
Le support vertical 87 porte une source lumineuse 89 tandis que le support vertical 88 porte un élément de détection 90 tel qu'un dispositif explorateur de limite supérieure pour la nappe W. Un dispositif explorateur inférieur pour la nappe W comprend une source lumineuse 91 montée sous la source lumineuse 89 sur le support vertical 87 et une photoélectrique réceptrice 92 montée sous l'élément détecteur 90 sur le support vertical 88.
On voit sur la fig. 9 un schéma de circuit du dispositif détecteur photo-électrique et de sa commande du moteur réversible M76 pour le dispositif de contrôle de commande à vitesse variable. Le moteur M76 est excité par une boîte de démarrage 93' reliée à une source d'énergie et commandée par un solénoïde 94 quand un interrupteur 95 est fermé par son relai 95' et quand l'interrupteur limiteur 77 est fermé. Ceci se produit quand le rouleau 81 a été soulevé de telle manière que la source lumineuse 89 frappe le mécanisme explorateur photo-électrique 90. Dès que le levier 73 (voir fig. 8) est déplacé par l'écrou 74' pour venir en contact avec l'interrupteur limiteur 77, ce dernier s'ouvre et le moteur M76 est arrêté.
Pour la rotation en sens inverse du moteur
M76, le solénoïde 96 contrôlé par le mécanisme photo-sensible 92 actionne un interrupteur de démarrage 97 et il déplace l'écrou 74' sur la vis 74 jusqu'à ce que l'interrupteur limiteur 78 soit ouvert, ce qui commande le mouvement descendant du rouleau 81.
Dispositif de lavage
Après que la nappe W a quitté le mécanisme de contrôle de tension 80, elle passe dans un dispositif de lavage désigné dans son ensemble par 110, dispositif comportant un bac 111 pour de l'eau douce disposé verticalement et un second bac 112 disposé verticalement de pulvérisation d'eau froide. Dans le premier bac 111 sont disposés deux rouleaux de guidage 113 et 114 espacés l'un de l'autre et montés à la partie supérieure du dispositif de lavage, et un rouleau inférieur fou 115 sur lequel passe la nappe.
Dans le bac de lavage 112, la nappe W est conduite sur un rouleau de guidage supérieur 116 et sur une paire de rouleaux inférieurs 117-117 espacés l'un de l'autre d'où elle passe verticalement vers le haut entre des paires, disposées à l'opposé les unes des autres, de rampes 118 de pulvérisation d'eau froide et sort entre une paire de rouleaux essoreurs en caoutchouc 119 et 120 exprimant l'eau. Les rouleaux 119 et 120 sont pressés l'un contre l'autre par un dispositif de commande pneumatique approprié désigné d'une manière générale par 121.
En ce qui concerne encore le dispositif de lavage 110, la feuille de résine vinylique passant à travers le bain d'eau douce chaude est débarrassée des traces de produits chimiques tels que le bicarbonate de soude. L'eau est suffisamment chaude pour dissoudre rapidement tous dépôts de produits chimiques à la surface de la nappe.
Dans la section 112 du dispositif de lavage,
I'eau froide adoucie provenant des rampes de pulvérisation 118 lave la feuille et refroidit la nappe. Cette eau est à une température inférieure à la température ambiante. Lorsque la nappe W passe entre les rouleaux essoreurs 119 et 120, elle est amenée sur un rouleau de guidage 123 monté dans une tour 122.
Transporteur de séchage et de refroidissement
Lorsque la nappe W quitte le dispositif de lavage 110, elle passe sur un transporteur sans fin indiqué dans son ensemble par 130 et comportant des rouleaux 131 et 132 montés à chaque extrémité. Ce transporteur s'incline vers le bas à partir du dessus du dispositif de lavage 110 et il est fait de lattes 130' en acier inoxydable.
Le transporteur 130 est actionné par un mécanisme de commande à vitesse variable 133 comprenant un moteur M3 monté sur un bâti indiqué d'une manière générale par 134. Le mécanisme de commande 133 à vitesse variable entraîne une poulie 135 fixée au rouleau 131 au moyen d'une courroie 136 à la partie inférieure du transporteur 130. Le rouleau 132, à la partie supérieure du transporteur 130, porte une poulie de commande 137 sur laquelle passe une courroie 138 qui entraîne le rouleau 123 sur le dispositif de lavage 110.
A l'extrémité supérieure du transporteur 130 est associée une paire d'éléments chauffants 139 et 140 disposés à l'opposé l'un de l'autre et qui dirigent de la chaleur contre les surfaces supérieure et inférieure de la nappe W pour enlever les traces d'humidité et aussi pour détendre la nappe comme cela est indiqué par l'étalement de celle-ci en 141 sur les lattes 130' en acier inoxydable. Un élément soufflant 142 est monté entre les brins du transporteur à l'extrémité inférieure et il souffle de l'air froid vers le haut à partir de la chambre de soufflage contre la surface inférieure de la nappe lorsqu'elle quitte le transporteur 130. Ce soufflage d'air élimine encore de l'eau et tend à raidir la nappe.
Chambre de conditionnement d'air froid et
transporteur
Un transporteur de conditionnement d'air froid est indiqué d'une manière générale par 160 et il est disposé dans une chambre dont la paroi de gauche est indiquée d'une manière générale par la ligne verticale en traits interrompus 161 et dont la paroi de droite est indiquée par la ligne verticale 162 en traits interrompus. Dans cette chambre est logé un transporteur sans fin 163 placé dans une position horizontale sur un bâti vertical de support 164-165. A l'extrémité de gauche du transporteur 163 les supports verticaux 164 espacés servent de guide pour un organe coulissant 166 auquel est fixé un arbre 167 s'étendant verticalement et portant un bâti 168 s'étendant aussi verticalement dans lequel est logé un rouleau mobile 169.
A l'extrémité supérieure du bâti 168 est fixée une bande flexible 170 qui passe sur une poulie folle 171 tandis que l'autre extrémité de ladite bande est fixée à un contrepoids 172. De cette manière, lorsque la nappe W quitte le transporteur de séchage et de refroidissement 130, elle est entraînée autour du rouleau mobile 169 et sur un rouleau fou 173 puis sur le transporteur sans fin 163. Quand la presse 180, que l'on va décrire, est commandée, la nappe est arrêtée à la presse et tend ainsi à reculer. Le rouleau mobile 169 se déplace vers le bas dans son logement pour rattraper l'avancement de la nappe pendant le mouvement vertical vers le haut et vers le bas de la presse. A l'extrémité de droite du troisième transporteur de séchage et de refroidissement 163 est disposé un carter 174 de sortie du souffleur d'air froid.
Cette chambre de conditionnement d'air froid et l'air envoyé par le souffleur d'air froid à travers le carter 174 tendent à refroidir fortement la nappe et à la faire durcir davantage avant que des pièces intermédiaires soient découpées à partir de ladite nappe.
Presse à matricer
Une presse à matricer est indiquée d'une manière générale par 180; elle comporte une matrice supérieure 181 montée dans la tête mobile. Les matrices découpeuses sont montées dans du contre-plaqué (non figuré) fixé à la tête 181. Deux rouleaux d'amenée ou d'alimentation 182-182 sont montés à l'extrémité de gauche de la presse, tandis que deux rouleaux de traction 183-183 sont montés à l'extrémité de droite de ladite presse.
Cette dernière est actionnée par un moteur électrique M1 et un dispositif de contrôle approprié assure le fonctionnement intermittent de la presse dans laquelle les rouleaux d'alimentation ou d'amenée 182-182 et 183-183 déplacent une longueur de la nappe sous la tête de presse 181 pendant que celle-ci est soulevée, puis interrompt son mouvement tandis que la tête se déplace vers le bas en découpant une pièce intermédiaire conformément à un modèle. La pièce intermédiaire reste dans la nappe, et elle en est détachée à la station de transporteur d'enlèvement indiquée d'une manière générale par 200. A mesure que la nappe W quitte les rouleaux 183-183 de la presse, elle passe à travers une seconde station 190 à rouleau mobile.
La seconde station 190 à rouleau mobile comprend un bâti vertical 191, et la nappe est amenée sur un rouleau fou 192 monté à la partie supérieure dudit bâti puis, de là, elle descend sur un second rouleau mobile 193 qui est monté dans deux supports verticaux espacés 194-194 au moyen d'un châssis transversal coulissant 195 à la partie inférieure duquel est attaché un poids 196. Lorsque la nappe W quitte le rouleau mobile 193, elle passe entre deux rouleaux fous
197 et 198, puis de là sur le quatrième transporteur, ou transporteur d'enlèvement, 200. Ce
dernier est du type à courroie sans fin égale
ment en acier inoxydable comme cela est indi
qué d'une manière générale en 201 et il passe
sur des rouleaux extrêmes 202 et 203.
Le rou
leau 203 porte une poulie 204 sur laquelle passe une courroie 205 allant au mécanisme de commande à vitesse variable 206 qui est entraîné par un moteur M4. Au rouleau 202 est fixée une poulie 207 sur laquelle passe une courroie d'entraînement 208 allant à une poulie de commande 209 qui entraîne le rouleau 197. Lorsque la nappe est arrêtée pour un fonctionnement de la presse, le mécanisme de commande 206 continue à fonctionner et tend à tirer la nappe.
Le rouleau mobile 193 est à la position inférieure dans le bâti 194-194 lorsque la presse commence une opération de découpage et interrompt le déplacement de la nappe W. Le rouleau mobile 193 déplace vers le haut le bâti 194-194 vers la partie supérieure pendant le fonctionnement de la presse. Lorsqu'une nouvelle fraction de nappe est amenée de manière intermittente à travers la presse 180, le rouleau mobile 193 se déplace vers le bas jusqu'à sa position inférieure normale pour un autre cycle d'opération de découpage. La nappe W entraînée par le transporteur d'enlèvement 200 est alors détachée de la matière en excès, et les feuilles intermédiaires sont enlevées et emplilées.
En traitant de manière continue la nappe de résine vinylique on obtient une nappe à surface uniforme et propre. Les feuilles intermédiaires sont découpées dans cette nappe immédiatement après sa préparation par les opérations prévues dans le procédé. Ces feuilles intermédiaires sont de dimension uniforme et ont la qualité de surface dure et propre qui est nécessaire pour les pièces intermédiaires utilisées dans la fabrication du verre feuilleté. Le procédé, tel qu'il a été conçu pour le traitement de la nappe de résine vinylique, réduit au minimum les rebuts. L'appareil pour la préparation continue de la nappe de résine vinylique réduit fortement le coût de l'opération préalable distincte et réduit en même temps l'espace nécessaire pour la mise en oeuvre des opérations.
Le terme résine vinylique tel qu'il est utilisé dans la description précédente se réfère non seulement aux résines vinyliques bien connues telles que les vinyl-acétals et les vinyl-butyrals actuellement utilisés comme couches intermédiaires pour des produits feuilletés, mais comprend aussi toute matière plastique ayant la transparence et la plasticité nécessaires pour former une couche intermédiaire destinée au verre de sécurité feuilleté.
REVENDICATIONS:
I. Procédé d'obtention, à partir d'une nappe continue de résine vinylique, de feuilles destinées à être utilisées comme couches intermédiaires dans des produits feuilletés, caractérisé en ce qu'il consiste à amener la nappe à partir d'un rouleau de résine vinylique jusqu'à une zone de séchage, à sécher la nappe pour diminuer son degré d'humidité et les traces de matière volatile, à refroidir la nappe après qu'elle a été chauffée et séchée, à laver ladite nappe pour la ramollir et pour en enlever les traces de dépôts de produits chimiques, à sortir ladite nappe du liquide pour la sécher, à la transporter, tout en la soumettant à la chaleur, pour enlever l'humidité et pour la débarrasser de toute tension qui se serait produite dans les phases précédentes,
à souffler de l'air sur la nappe pour encore diminuer son degré d'humidité et pour la tendre pendant qu'elle est transportée, et enfin, à transporter la nappe à travers une zone froide en vue de son refroidissement et de son durcissement.