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Procédé de fabrication d'un cadran de pièce d'horlogerie Le présent breveta pour objet un procédé de fabrication d'un cadran de pièce d'horlogerie présentant au moins une partie dont la surface antérieure, c'est-à-dire la surface disposée en regard de l'observateur, est concave et constitue une portion de la surface d'un tore coaxial au cadran.
Ce procédé, qui permet notamment de fabriquer des cadrans semblables à ceux représentés aux fig. 1 et 2 du brevet N 330188 est caractérisé en ce qu'il consiste à faire tourner le cadran autour de son axe et à amener en contact avec la surface à rendre concave, un burin que l'on fait osciller dans un plan radial du cadran autour d'un axe situé dans une position réglable en avant de ce dernier.
Le présent breveta encore pour objet une machine pour la mise en #uvre de ce procédé. Cette machine, qui comprend une poupée de tour portant une broche rotative munie d'un mandrin porte-cadran, est caractérisée par deux chariots croisés, un inférieur et un supérieur, mobiles respectivement sur des coulisses parallèles et sur des coulisses perpendiculaires à l'axe de la broche, par un pivot porté par le chariot supérieur et perpendiculaire à la fois aux coulisses des deux espèces et à l'axe de la broche, et par un plateau rotatif portant un dispositif porte-outil et destiné à tourner d'un angle réglable autour dudit pivot, le tout de manière que l'opérateur puisse amener l'axe géométrique dudit pivot en avant du cadran et régler sa position par rapport au mandrin porte-cadran.
Le dessin annexé illustre, à titre d'exemple, une forme d'exécution de cette machine (fig. 1 et 2), une mise en aeuvre du procédé revendiqué (fig. 3), et des cadrans ainsi obtenus (fig. 4, 5 et 6).
La machine représentée en -élévation partiellement coupée à la fig. 1 et en plan à la fig. 2, comprend un socle B muni de coulisses longitudinales 1, 2 et un montant avec poupée de tour à deux paliers 3, 4 dans lesquels tou- rillonne une broche 5 munie d'un mandrin de centrage 6 portant une ébauche de cadran 7. Les coulisses longitudinales 1, 2 portent un chariot inférieur 8 muni d'un taquet 9 et coulissant entre deux vis de butée 10-11 que portent des tasseaux 12-13. L'opérateur commande les déplacements du chariot inférieur 8 suivant les flèches FI F, en agissant sur un grand levier 14, relié à une bielle de transmission non figurée.
Le chariot inférieur 8 présente des coulisses en queue d'aigle 15-16 perpendiculaires aux coulisses longitudinales 1, 2 et le long desquelles peut être déplacé un chariot supérieur 17, grâce à une tige filetée à bouton de manoeuvre 18 tournant en regard d'une graduation micrométrique 19. Ces déplacements sont sym-
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bolisés par les flèches F3 F4. Une pièce de pivotement tronconique 20 avec téton de centrage 21 est ajustée dans un logement central correspondant du chariot supérieur. Cette pièce 20 est fixée par des vis 23 à un plateau rotatif 24 destiné à tourner autour d'un axe A-A vertical, c'est-à-dire perpendiculaire aux coulisses des deux espèces.
Dans la position médiane des chariots, cet axe A-A est situé en avant de l'ébauche 7. Le chariot supérieur 17 présente une rainure-coulisse 25 en arc de cercle centrée sur l'axe A-A, dans laquelle peuvent être bloqués deux plots réglables 27a et 27b portant des vis de butée 28a et 28b. Les plots 27 et leurs vis 28 servent à limiter les déplacements angulaires du plateau rotatif 24, autour de l'axe A-A, en interceptant une cheville 28c chassée dans un trou borgne du plateau 24.
Ce dernier présente des coulisses 29-30 excentrées par rapport à l'axe A-A, le long desquelles peut se déplacer suivant les flèches F7 FS un support de base 31 surmonté d'un chariot auxiliaire 32 portant le dispositif 50 de serrage d'un burin 33, que l'on peut ou rapprocher ou éloigner du mandrin 6, suivant les flèches F5 Fo en agissant sur un bouton de commande 34 calé sur une vis micrométrique. En effet, le chariot 32 est guidé dans des coulisses longitudinales 51 du support de base 31. Au moyen du levier 35, on fait tourner le plateau rotatif 24 avec le support et le burin suivant les flèches Fo FIo.
On peut repérer telle ou telle position relative du support de base 31 et du chariot auxiliaire 32 au moyen d'une vis de butée réglable 54 susceptible d'être bloquée par une manette 55. La fig. 3 montre schématiquement de quelle façon on procède à l'usinage d'une ébauche de cadran au .moyen de la machine représentée aux fig. 1 et 2. Les parties de cette ébauche, désignée par 7, qui sont destinées à présenter une surface antérieure concave, sont constituées par des signes horaires rapportés 60.
Pour procéder à l'usinage de ces signes, l'opérateur centre et serre d'abord l'ébauche 7 dans le mandrin 6 ; il amène ensuite l'axe A-A dans une position située en avant du cadran 7 en déplaçant les chariots 8 et 17 au moyen du levier 14 et du bouton 18. Il règle ensuite la profondeur d'usinage en déplaçant de droite à gauche sur les fi-. 1 et 2, le chariot 32 à l'aide du bouton 34.
L'usinage proprement dit s'effectue ensuite en entraînant la broche 5 en rotation et en imprimant au support 31, au moyen de la poignée 35, un mouvement oscillant autour de l'axe A-A, dont l'amplitude est fixée par les vis 28a et 28b.
Les fi-. 4 à 6 montrent, en plan, divers cadrans fabriqués au moyen de la machine ci- dessus décrite. Dans le cadran de la fig. 4, la partie concave apparaît en plan comme un anneau 61 portant les signes horaires 60', tandis que dans le cadran de la fig. 5 les parties concaves se divisent en parties décoratives 63 présentant en plan l'aspect de secteurs de couronnes et en parties 60' constituant les signes horaires. Le cadran de la fig. 6 comporte des signes horaires rapportés 60 sur une plaque de cadran 64.; ces signes constituent les parties concaves du cadran.