CH329032A - Procédé de production de tétrachlorure titane par chloruation d'une matière titanifère - Google Patents

Procédé de production de tétrachlorure titane par chloruation d'une matière titanifère

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CH329032A
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titanium
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Mason Cyr Howard
Manter Mcfarland Charles
Shoemaker Frank
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New Jersey Zinc Co
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    • C22B34/12Obtaining titanium or titanium compounds from ores or scrap by metallurgical processing; preparation of titanium compounds from other titanium compounds see C01G23/00 - C01G23/08
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Description


  Procédé de production de tétrachlorure de     titane    par     chloruration     d'une     matière        titanifère       L'invention se rapporte à la production du  tétrachlorure de titane, notamment à la produc  tion du tétrachlorure de titane à partir de ma  tières     titanifères    brutes.  



  On a consacré des années de recherches à  résoudre le problème de la production de tétra  chlorure de titane par     chloruration    de minerais  de titane, tels que     l'ilménite.    On est arrivé  ainsi à un procédé dans lequel le minerai de  titane est mis en briquettes avec une quantité  de carbone correspondant sensiblement à celle  nécessaire pour     effectuer    la     chloruration    du fer  et du titane contenus dans     l'ilménite    au moyen  de chlore gazeux.

   Dans ce procédé, les bri  quettes sont     chauffées    en présence de chlore  élémentaire, jusqu'à consommation sensible  ment complète des briquettes charbon-minerai,  lesquelles se désintègrent pendant les dernières  étapes de la     chloruration.    En réalité, le degré  de désintégration des briquettes a été considéré,       jusqu-'    à présent,     comme    propre à faire connaître  le degré de réalisation de la réaction de     chloru-          ration,

      le matériel grossier obtenu en passant  au crible le résidu de la     chloruration    étant re  tourné à l'appareil de     chloruration    comme  oxyde de titane n'ayant pas réagi. Une telle  désintégration empêche une     chloruration    com-         plète,    car il est difficile de faire passer le chlore  à travers la poudre relativement impénétrable  résultant de cette désagrégation.  



  Nous avons maintenant trouvé que le titane  d'une matière     titanifère    telle que     l'ilménite    ou  un concentré de scorie de titane peut être  chloruré de façon sensiblement complète dans  certaines conditions déterminées.  



  Le présent brevet a pour objet un procédé  pour la     chloruration    d'une matière     titanifère,          contenant        au        moins        20        %        d'oxyde        de        titane     calculé comme     TiO.,,    par contact à haute     tem-          pératüre    entre du gaz chlore et des agglomérés  d'un mélange de la matière     titanifère    et d'une  matière carbonée solide.

   Ce procédé est carac  térisé en ce que lesdits agglomérés     contiennent     un mélange intime et finement divisé de la  matière     titanifère    et de la matière carbonée  solide, en ce que la matière carbonée comprend       50        %    à     100        %        en        poids        de        houille        cokéfiable,     le reste, s'il y en a,

   étant un charbon non       cokéfiable.    La quantité totale de carbone dans  cette matière carbonée mêlée avec la matière       titanifère    est d'au moins deux fois, mais pas  plus de cinq fois celle requise théoriquement  pour     effectuer    la     chloruration    du composant  titane de la matière     titanifère    à l'aide de gaz      chlore,

   de façon qu'il subsiste à un résidu car  boné     susbstantiel    après     chloruration    du compo  sant titane de la matière     titanifère.    Le contact  intime entre la matière     titanifère    et la matière  carbonée est réalisé par mise en briquettes du  mélange, et le mélange en briquettes est soumis  à la cokéfaction à une température d'au moins  6000 C.

   On fait alors réagir les briquettes ainsi  cokéfiées avec du gaz chlore à une température  comprise entre     600o    C et 1000  C, qui est       maintenue    sous l'effet de la chaleur engendrée  par la réaction exothermique de     chloruration,     de façon à chlorurer le     composant    titane des  briquettes sans détruire de façon notable la  structure     cohérente    de celles-ci. Les briquettes  ainsi épuisées du titane sont retirées de la zone  de la réaction de     chloruration    et le tétrachlo  rure de titane est recueilli hors de la zone de  réaction de toute façon convenable.  



  La matière     titamfère,    qui peut être     chloru-          rée    par le procédé selon l'invention, comprend  les minerais de titane et les concentrés de     ti-          tane.    Le rutile et     l'ilménite    sont des exemples  typiques de tels minerais de titane ; les sco  ries produites comme décrit au brevet améri  cain     M#    2476453, daté du 19 juillet 1949, de  MM. Peirce,     Waring    et     Fetterolf,    constituent  des concentrés de titane qui peuvent être em  ployés pour la mise en     aeuvre    de l'invention.

    Les     ilménites        contiennent    généralement 20 à       50        %        et        plus        de        dioxyde        de        titane    ;     les        rutiles          naturelles        contiennent        jusqu'à        95        %        de        dioxyde     de titane.

   Les concentrés de scories susmention  nées     contiennent    au moins     60,0/0,    et     générale-          ment        au        moins        70        %        d'oxyde        de        titane        cal-          culé    comme     TiO.,.    Ces concentrés de scories  contiennent, en outre, des quantités variables       d'oxyde        de        fer,

          jusqu'à        20        %        calculé        comme          Fe,        et        peuvent        contenir        encore        jusqu'à        18        %     de chaux et de magnésie, calculés comme     CaO     et     MgO.    En général,

   les     concentrés    de scories  qui contiennent des     quantités    d'oxyde de fer  s'approchant de la limite supérieure     susmen-          tionnée        de        20        %,        renferment        des        quantités     relativement faibles de chaux et, inversement,

    les concentrés de scories contenant des pro  portions de chaux s'approchant de la limite       supérieure        de        18        %        sont        en        général    caracté-         risés    par la présence d'une faible quantité  seulement d'oxyde de fer.

   Quoique l'on puisse       utiliser    des concentrais de scories de l'une et  l'autre de ces compositions extrêmes, et de  compositions intermédiaires quant à leur te  neur en oxyde de fer et en chaux, le procédé  selon l'invention est particulièrement avanta  geux pour la     chloruration    de concentrés de  scories à teneur relativement faible en oxyde  de fer et relativement élevée en chaux. La  chaux et la magnésie présentes comme consti  tuants de la gangue dans les concentras de  scories de titane subissent la     chloruration    jus  qu'à un certain degré, et les     chlorures    de cal  cium et de magnésium résultants forment des  masses fondues à point de solidification plus  bas que ceux de l'un et de l'autre des chlo  rures individuels.

   Ces chlorures tendent donc  à former un     mélange        liquide    à la température  normale de     chloruration    dans la mise en pra  tique de l'invention ; cependant la porosité des  briquettes est telle que cette masse fondue est  en grande partie adsorbée et est retenue à un  tel point dans les briquettes qu'elle ne gêne  pas la     chloruration    de la matière     titanifère.     De plus, cette rétention des chlorures de cal  cium et de magnésium fondus exclut la possi  bilité que les briquettes s'accolent les unes aux  autres par une couche extérieure ou revêtement  des chlorures fondus.  



  La matière carbonée solide avec laquelle  la matière     titanifère    est mélangée est carac  térisée par la présence de houille     cokéfiable,     avec ou sans une quantité plus faible de char  bon non     cokéfiable.    La présence de la houille  formant du coke assure la stabilité structu  rale des briquettes cokéfiées résultant du fait  de la fusion (et de l'effet de liaison résultant)  de la houille     cokéfiable    pendant l'opération  de cokéfaction.

   Nous avons trouvé que, pour  assurer ce résultat, il est avantageux d'em  ployer des houilles     cokéfiables    (bitumineuses)  de haute fluidité, c'est-à-dire des houilles ayant  une fluidité d'environ 10 000 unités ou plus  d'après l'échelle de fluidité de     Giesler    (méthode  d'essai     plastométrique    décrite dans<I>l'Appen-</I>  <I>dice 11I</I> de la A. S. T. M. Standards on     Coal     and Coke, 1948).

   La matière carbonée doit           contenir        au        moins        50        %        en        poids        de        houille          cokéfiable,    et elle peut consister exclusivement  en une telle houille     cokéfiable.    Si la matière  carbonée n'est pas entièrement sous forme de  houille     cokéfiable,    le reste peut être constitué  par un charbon non     cokéfiable    tel que l'an  thracite, du poussier de coke ou du coke de  pétrole,

   ou de mélanges de ces charbons sen  siblement non     cokéfiables.     



  La quantité d'une telle matière carbonée  qui est     mélangée    avec la matière     titanifère    peut  être exprimée an indiquant la quantité de car  bone de la matière carbonée par rapport à la  quantité de titane de la matière     titanifère    ou  au poids de la matière     titanifère    elle-même.

    Ainsi, la quantité de matière carbonée doit être  telle que son contenu en carbone soit de 2 à  5 fois et, de préférence, d'environ     21/=    fois  celui requis théoriquement pour effectuer la       chloruration    du composant titane de la matière       titanifère    par du gaz chlore, selon la réaction  
EMI0003.0022     
  
    TiO;,> <SEP> -@ <SEP> 2 <SEP> C <SEP> + <SEP> 2 <SEP> <B>CI,,</B> <SEP> TiCl4 <SEP> + <SEP> 2 <SEP> CO            Des    quantités de matière carbonée inférieures  à ce qui est indiqué ne donneraient pas des bri  quettes cokéfiées ayant une structure propre  à assurer le maintien de la briquette après que  sensiblement tout le composant titane a été  chloruré.  



  La matière     titanifère    et le composant  houille     cokéfiable    de la matière carbonée doi  vent être finement divisés, vu qu'un degré de  fine subdivision de la matière     titanifère    facilite  sa     chloruration,    et qu'un degré de fine sub  division de la houille     cokéfiable    contribue de  façon importante à la formation de briquettes       structuralement    stables.

   Il est bon que ces deux       composants    soient moulus plus fin que 20     mail-          les        (Tyler        Standard)        pour        le        tout,        et        pour        30        %     plus fin que 200 mailles, soit séparément avant  mélange, soit ensemble après mélange.

   Cepen  dant, nous avons constaté qu'en employant  dans la matière carbonée un composant non       cokéfiable,    à un état plus grossier, avantageu  sement à un état tel qu'il passe à travers un  tamis à 6 mailles et soit retenu par un tamis  à 100 mailles, on peut obtenir une briquette  cokéfiée plus poreuse.

   Une autre amélioration    dans la mise en briquettes du     mélange    peut  être obtenue en rendant le mélange complet       plus    dense par passage     dans    un     dispositif    de  type     connu    comme un broyeur à meules verti  cales, il est cependant bien entendu qu'une telle       aug4entation    de la densité n'est pas essentielle  pour une     mise    en briquettes efficace dans la  mise en pratique de l'invention.  



  Le mélange final résultant de matière     tita-          nifÜre    et de matière carbonée solide est alors  mis en briquettes. A ces fins,     une    humidifica  tion avec de l'eau donne une masse suffisam  ment plastique et cohérente pour conserver la  forme de briquette sous laquelle on la met en  suite.

   Cependant, en vue d'assurer une plus  grande résistance structurale à la briquette  avant cuisson, nous avons trouvé avantageux  d'ajouter une     fâible    quantité, en général envi  ron 3 à     8,0/0    en poids, d'un agent de liaison  carboné tel qu'une liqueur du procédé au sul  fite, du brai ou semblable, qu'il y a lieu de  distinguer d'avec les liants argileux, tels que  la bentonite et autres argiles, lesquels tendent  à diminuer la porosité des briquettes résultantes,  et aussi à introduire des impuretés dans le tétra  chlorure de titane.

   Un appareil ordinaire de for  mation de briquettes, donnant par exemple des  briquettes en dés de 5 cm X 5 cm X 3,10 cm,  permet de produire, à partir de mélanges ainsi  humidifiés, des briquettes présentant une résis  tance suffisante pour supporter la cokéfaction  subséquente.  



  La cokéfaction du mélange mis en bri  quettes nécessite des températures de cuisson  d'au moins     6001,    C ; on peut utiliser des  températures plus élevées, d'environ     900     à  1000  C, pour accélérer la cuisson et assurer  une cuisson de     toute    la masse.     Les    briquettes  cokéfiées résultantes sont caractérisées par une  structure qui non seulement est poreuse, mais  encore est assez solide pour résister à la mani  pulation mécanique normale nécessaire pour les  charger dans et les faire passer à travers l'ap  pareil de     chloruration.     



  La     chloruration    des briquettes cokéfiées  peut être effectuée dans un four à cuve de  construction ordinaire. Dans cette opération, on  fait passer le chlore gazeux à travers une masse      de briquettes cokéfiées en maintenant les bri  quettes à une température comprise entre 600   et     1000o    C. Dans ce champ de températures,  le chlore pénètre facilement dans les     briquettes     et réagit avec le composant oxyde de titane  de la matière     titanifère,    avec formation de. va  peur de tétrachlorure de titane     comme    produit       principal,    et de monoxyde et de dioxyde de  carbone comme produits     secondaires    princi  paux.

   De plus, le chlore réagit avec les oxydes  de fer, de magnésium, de calcium, d'aluminium  et de silicium, à des degrés divers suivant la  température et la composition des briquettes.  Lorsque la réaction de     chloruration    a été com  mencée, la     chaleur    de la réaction exothermique  est suffisante pour     maintenir    la température  voulue de     chloruration    sans application de  chaleur extérieure.

   Vu que le' degré de réac  tivité du magnésium, de l'aluminium et du  silicium qui se trouvent dans les briquettes,  augmente avec la température, il y a avantage  économique à conduire la réaction à une tem  pérature suffisamment haute pour assurer la       chloruration    du titane tout en étant assez basse  pour réduire au     minimum    la     chloruration    des  autres constituants des briquettes. La grande  résistance     structurale    des briquettes rend pos  sible leur     chloruration    en un lit profond et  étroit, tel qu'une colonne longue et ténue, et  ce lit élevé assure une longue période de réac  tion au chlore s'élevant au travers.

   Cette possi  bilité de longue période de réaction a l'avan  tage de permettre l'emploi d'une température  de     chloruration    plus basse tout en assurant       néanmoins    une réaction complète de     chloru-          ration.        Comme    des températures de réaction  plus basses réduisent au minimum la     chloru-          ration    des composants non     titanifères    de la  charge, comme on l'a indiqué précédemment,

    les briquettes constituées conformément à l'in  vention assurent un degré de sélectivité dans la       chloruration    des concentrés de scories de titane  qui n'avait pas pu être atteint jusqu'à présent.  De plus, le fait que ces briquettes rendent pos  sible de     chlorurer    la charge sous forme d'une  longue colonne ténue constitue un avantage,  vu qu'une telle colonne de réaction de faible  section     rayonne    efficacement la chaleur exo-    thermique de réaction et contribue à l'obten  tion de températures sensiblement uniformes  dans toute la section transversale de la colonne.

    Un contrôle effectif de la     température    de réac  tion peut être obtenu de diverses manières, par  exemple par dilution du chlore avec un gaz  inerte, par dilution des briquettes avec des ma  tières non réactives, en étendant ou contractant  la zone de réaction en augmentant ou dimi  nuant les dimensions des particules du minerai  ou de la scorie, en faisant varier les dimensions  des briquettes, en répartissant la distribution  du chlore dans l'appareil de réaction en l'in  troduisant dans des portions espacées vertica  lement de la charge de briquettes, en faisant  varier les vitesses de chargement des briquettes  et d'introduction du chlore, en faisant varier  les proportions relatives de briquettes pré  chauffées et de briquettes froides dans la  charge, par le choix de l'isolation du four  ou par une combinaison de tels moyens.

   La  facilité de contrôle de la température de la  zone de réaction qui en résulte, tant du point  de vue de sa hauteur que de- celui de son       uniformité,    contribue de façon importante à  l'efficacité du présent procédé de     chloruration.     



  Une     manière    de mettre en pratique le pro  cédé selon l'invention est exposée par l'exemple  qui suit  On a préparé une charge composée de la  matière     titanifère,    de matière carbonée com  prenant une houille     cokéfiable    et un charbon  non     cokéfiable,    et un liant. La composition  des matières employées était celle indiquée dans  le tableau du bas de la page 5.  



  Une masse composée de 50 parties de la  scorie, 40 parties de la houille bitumineuse,  10 parties du coke, 7 parties du liant, et d'eau  selon besoin, a été mélangée et rendue plus  compacte dans un moulin. Le mélange a été  déchargé du moulin et mis en briquettes sur  une presse à rouleau qui formait des briquettes  de la forme d'un coussin de 5 cm     X    5 cm       X    3,10 cm. Ces briquettes ont été cassées en  deux pour leur donner des dimensions plus  efficaces pour l'opération subséquente de     chlo-          ruration.    Elles ont été placées dans un sécheur      à vapeur pendant deux heures pour en enlever  l'humidité qui sans cela les ferait craquer de  façon très préjudiciable sous la chaleur du four  de cuisson.

   Les briquettes sèches étaient dures  et pouvaient être manipulées sans se briser.  



  Les briquettes sèches ont été alors coké  fiées à     900     C pendant une heure. Pendant  cette cokéfaction, la plus grande partie des  substances volatiles contenues dans la houille  et le liant ont été expulsées et les briquettes à  structure de coke dur résultantes étaient de       15    à     18        %        plus        légères        que        les        briquettes          sèches    mais non cokéfiées ;

   elles avaient à  l'analyse la composition suivante         TiO,    . . . . . .     45,8        %          Fe0    . . . . . . 7,2 0/0       Ca0    . . . . . . 1,7 0/0       MgO    . . . . . . 4,0 0/0       SiO.,    . . . . . . 5,7 %       ALQ;

      . . . . . . 6,1     a/0     Densité en vrac . . . 0,71     kg/dm@s     Densité apparente  de la briquette . . 144     kg/m3          Porosité        de        la        briquette        40        %       Pour l'opération de     chlor        uration,

      on a  chargé une     cornue    disposée verticalement jus  qu'à une épaisseur de 61 cm avec de la houille  en morceaux (on a cependant     constaté    que du  coke ou des résidus de     briquettes    provenant  d'une opération de     chloruration    antérieure peu  vent être employés de la même façon), puis  on a ajouté des briquettes cokéfiées chaudes  jusqu'à une épaisseur totale de 214 cm (pour  ce chargement, on a employé approximative  ment 72,5 kg de briquettes chaudes). On a  alors introduit de l'air près du fond de la cor  nue à raison d'environ 1,4     m3    par minute en  vue de brûler la houille et de réchauffer la  cornue.

   Quand les thermocouples à l'intérieur  de la cornue indiquèrent environ 7000 C (cette  température a été atteinte     en    environ 1     1/.a    h),  l'arrivée     d'air    a été     arrêtée.    La charge de  houille en combustion a été rapidement abais  sée dans la     cornue,

      et on a chargé des bri  quettes de scorie cokéfiées chaudes par le som  met de celle-ci de façon à     porter    le niveau de  la charge au-dessus du niveau de la sortie des  
EMI0005.0041     
  
    <I>Source <SEP> Kouille <SEP> Charbon</I>
<tb>  <I>de <SEP> titane <SEP> cokéfiable <SEP> non <SEP> cokéfiable <SEP> Liant</I>
<tb>  Scorie <SEP> Sorel <SEP> Houille <SEP> bitumineuse* <SEP> Coke <SEP> métallurgique <SEP> Liqueur <SEP> au <SEP> sulfite
<tb>  Comp. <SEP> <I> h</I> <SEP> Comp. <SEP>  /o <SEP> Comp. <SEP> <I> /o</I> <SEP> Comp. <SEP> 0/,
<tb>  TiO., <SEP> 70,6 <SEP> Mat. <SEP> volatiles <SEP> 37,1 <SEP> C. <SEP> fixe <SEP> 90 <SEP> H.>O <SEP> 50
<tb>  FeO <SEP> 9,4 <SEP> C. <SEP> fixe <SEP> 54,2 <SEP> Cendres <SEP> 9 <SEP> Subs. <SEP> solides <SEP> 50
<tb>  CaO <SEP> 1,8 <SEP> Cendres <SEP> 8,7 <SEP> S.

   <SEP> 0,5
<tb>  <B><I>MgO</I></B> <SEP> 5,5 <SEP> S. <SEP> 2,0
<tb>  Si0., <SEP> 6,5
<tb>  Al_>O;; <SEP> 7,0
<tb>  Dimensions <SEP> du <SEP> tamis
<tb>  -f- <SEP> 14 <SEP> mailles <SEP>  <  <SEP> 0,5 <SEP> 2 <SEP> 2 <SEP> liquide
<tb>  -14 <SEP> + <SEP> 28 <SEP>   <SEP> 3 <SEP> 9 <SEP> 20
<tb>  <B>-28</B> <SEP> -@- <SEP> 48 <SEP> <B>5></B> <SEP> 23 <SEP> 20 <SEP> 31
<tb>  -48 <SEP> + <SEP> 100 <SEP>   <SEP> 23 <SEP> 23 <SEP> 22
<tb>  -100+ <SEP> 200 <SEP>   <SEP> 20 <SEP> 17 <SEP> 15
<tb>  -200 <SEP>   <SEP> 31 <SEP> 29 <SEP> 10
<tb>  * <SEP> Houille <SEP> de <SEP> haute <SEP> fluidité, <SEP> évaluée <SEP> au <SEP> fluidomètre <SEP> Giesler <SEP> à <SEP> 14 <SEP> 000 <SEP> r.p.m., <SEP> en <SEP> comparaison <SEP> avec <SEP> le <SEP> très <SEP> faible
<tb>  r.p.m. <SEP> de <SEP> houilles <SEP> employées <SEP> pour <SEP> le <SEP> coke <SEP> métallurgique.

           gaz, auquel les gaz     effluents    étaient retirés (à  une hauteur d'environ 244 cm au-dessus du  fond de la cornue).  



  Le chlore a alors été introduit au fond de  la cornue à raison de 140 à<B>168</B> litres par mi  nute et la réaction de     chloruration    s'est effec  tuée d'elle-même. Dans la suite, on a chargé  la     cornue    avec des briquettes cokéfiées chaudes  à raison de 27 kg par heure. Ces vitesses de  chargement correspondaient à un excès de  chlore pour assurer la formation<I>de</I>     FeCl3,    qui  est plus volatil<I>que</I>     FeCl2    tout en     maintenant     néanmoins l'excès de chlore dans les gaz sor  tant à 2 0/0 ou moins.

   On a maintenu la tem  pérature de la zone de réaction à     800-900e    C,  et les chlorures volatils à ces températures, à  savoir     SiCI4,        TiCI4,        FeCl3    et     AICI;    étaient     en-          trainés    hors de la cornue par la, sortie pour  les gaz formés, en même temps que le CO et       CO,-    Les vapeurs étaient refroidies à l'aide d'un  jet de     TiCli    froid et la boue résultante de tétra  chlorure de titane était     recueillie    dans un  réservoir d'emmagasinage.

   Les chlorures moins  volatils     CaCI.@    et     MgCl.,    restaient dans les ré  sidus des briquettes, qui étaient déchargés de  la cornue à intervalles réguliers. Les briquettes  de la charge ont conservé leur forme et n'ont  pas donné une quantité excessive de fines, de  sorte qu'un lit suffisamment poreux a été  maintenu même lorsque la teneur en titane de  la charge de briquettes fut épuisée.  



  Il y a lieu de noter que le contrôle de la  température pour l'opération de     chloruration    a  été réalisé simplement par réglage de la cha  leur sensible des briquettes cokéfiées introduites  dans la cornue. Dans l'opération ci-dessus dé  crite, la température de 800-9000 C de la zone  de réaction a été maintenue en formant la  charge, pour une moitié, de briquettes ve  nant directement de l'opération de cokéfaction  et, pour l'autre moitié, de briquettes cokéfiées  que l'on avait refroidies à la température am  biante.    La boue de matière condensée était de  couleur rouge, due à la     présence    de chlorures    de fer solides dans le tétrachlorure de titane  liquide ; après filtration, la phase liquide for  mait une liqueur d'un jaune paille clair.

   Par       élémination    de la teneur en vanadium de cette  liqueur par un procédé ordinaire, et par une  distillation subséquente, on a obtenu un tétra  chlorure de titane clair comme de l'eau, d'un  haut degré de pureté, et propre à être utilisé  comme matière première pour la production de  titane métallique ductile.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé pour la chloruration d'une matière titanifère contenant au moins 20 % d'oxyde de titane calculé comme TiO,,, par contact à haute température entre du gaz chlore et des agglomérés d'un mélange de la matière titani- fère et d'une matière carbonée solide, carac térisé en ce que lesdits agglomérés contiennent un mélange intime et finement divisé de la matière titanifère et de la matière carbonée solide,
    en ce que la matière carbonée comprend 50,% à 100 % en poids de houille cokéfiable, la quantité totale du carbone dans ladite ma tière carbonée étant d'au moins deux fois mais pas plus de cinq fois celle théoriquement néces saire pour effectuer la chloruration du compo sant titane de la matière titanifère à l'aide de gaz chlore, de façon qu'il subsiste un résidu carboné substantiel après chloruration dudit composant titane,
    en ce que le contact intime entre ladite matière titanifère et la matière carbonée est réalisé en mettant en briquettes le mélange indiqué ci-dessus, en ce que le mé lange mis en briquettes est soumis à la coké faction à une température d'au moins 600,) C, et en ce que le contact entre le gaz chlore et les briquettes cokéfiées a lieu tandis qu'une température de réaction comprise entre 600 C et 10000 C est maintenue sous l'effet de la chaleur engendrée par la réaction exothermique de chloruration, de façon à chlorurer le compo sant titane des briquettes sans détruire de façon notable leur structure cohérente,
    les briquettes dont le titane a été enlevé étant retirées de la zone de réaction de chloruration, et le tétra chlorure de titane résultant étant recueilli. <B>SOUS-REVENDICATION:</B> Procédé selon la revendication, caractérisé en ce que la matière titanifère que l'on soumet à la chloruration comporte un concentré de scorie de titane contenant au moins 60 % d'oxyde de titane calculé comme Ti02,
    de l'oxyde de fer jusqu'à 20'% au plus calculé comme Fe, et de la chaux jusqu'à 18,% au plus, calculée comme CaO.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
CN115924964A (zh) * 2022-11-24 2023-04-07 云南国钛金属股份有限公司 一种回收预热器余热的四氯化钛精制系统

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