Matériel pour les interventions auprès de bovidés météorisés
L'objet de la présente invention est un matériel pour les interventions auprès de bovidés météorisés, comprenant une sonde souple destinée à être introduite dans l'oesophage d'un bovidé, sonde qui est faite d'un fil métallique enroulé en spires hélicoïdales serrées sur la majeure partie de sa longueur et en spires espacées sur l'autre partie voisine d'une extrémité, et qui est munie, à chacune de ses extrémités, d'une pièce la dépassant en diamètre et dont la surface extérieure périphérique est lisse et convexe, l'une de ces pièces, appelée ciaprès gland,
étant au bout à spires espacées et étant apte à pénétrer dans la panse des animaux à traiter et la seconde de ces pièces étant ouverte de part en part suivant l'axe des dernières spires serrées pour livrer passage aux gaz pénétrant entre les spires espacées lorsque c'est le gland qui est introduit dans l'animal mais servant à éliminer les corps étrangers obstruant l'oesophage lorsqu'il s'agit de météorisation à froid où c'est alors cette seconde pièce qui est introduite dans l'oesophage.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue de côté d'une partie du matériel.
La fig. 2 est une vue de côté d'une autre partie de ce matériel.
La fig. 3 est une vue de côté de trois autres parties du même matériel.
La fig. 4 est une vue en plan d'un bâillon faisant aussi partie du même matériel.
La fig. 5 est une vue schématique en perspective de ce bâillon en position d'emploi.
Les fig. 6 et 7 sont des coupes axiales de diverses parties en l'une et l'autre, respectivement, de deux positions d'emploi.
La fig. 8 est une vue de côté du bâillon représenté aux fig. 4 et 5, dans une autre position d'emploi qu'en fig. 5.
Le matériel représenté comprend six instruments pouvant être utilisés au cours d'interventions auprès d'animaux souffrant de météorisation à chaud ou à froid. Ces instruments sont désignés par 2, 6, 6a, 6b, 6c et B. 2 désigne une sonde tubulaire souple pouvant être introduite dans l'oesophage d'un bovidé, faite d'un fil métallique enroulé en spires hélicoidaks serrées sur la majeure partie 2a de sa longueur et en spires espacées sur l'autre partie 2b voisine d'une extrémité à laquelle est fixée l'une de deux pièces 3 et 4 qui dépassent la sonde en diamètre et dont la seconde est fixée au bout des spires serrées. Les surfaces extérieures périphériques de ces deux pièces sont lisses et convexes.
La pièce 3, appelée gland, présente en outre un bout arrondi et lisse ainsi qu'une forme dissymétrique plaçant ce bout arrondi en dehors de l'axe des dernières spires espacées de manière que soit formée une rampe 3a en arrière de ce bout, suivant une construction déjà connue. Cette rampe a pour effet, lorsqu'on pousse le gland au travers des aliments contenus dans la panse, de le faire dévier vers le côté opposé à cette rampe dont on peut connaître la position au moyen d'un repère 5 que présente la pièce 4. Celle-ci est ouverte de part en part suivant l'axe des dernières spires serrées pour livrer passage aux gaz de la météorisation à chaud lorsqu'ils pénètrent dans la sonde en passant entre les spires espacées introduites dans la panse.
La pièce 4, qui sert de poignée lorsque c'est le gland 3 qu'on introduit dans l'animal, fait en outre partie des moyens prévus pour remédier à la météorisation à froid due à l'obstruction de l'oesophage par un corps solide volumineux tel qu'une pomme 18 représentée en fig. 7 dans l'oeso- phage 19 peu avant la panse 20. La pièce 4 présente des dents 4a permettant, lorsqu'elle est introduite dans l'oesophage et que le gland 3 reste donc en dehors de la gueule, de broyer la pomme par une rotation imposée à ce gland si l'on ne parvient pas à la pousser dans la panse 20 comme on pouvait parfois le faire quand une pièce analogue à la pièce 4 n'était pas munie des dents 4a.
Ces dents, qui pourraient n'être qu'au nombre de deux, sont des proéminences dont les extrémités sont des arêtes mousse ; elles bordent l'orifice extérieur de la pièce 4 et sont entièrement à l'intérieur d'une circonférence dont le diamètre est plus petit que celui de la surface périphérique lisse 4b, afin qu'elles ne risquent pas de blesser l'oeso- phage en y pénétrant.
Ces proéminences ont une autre fonction, représentée en fig. 7, lorsqu'on emploie l'un des instruments représentés en fig. 3 pour éliminer le corps étranger tel que 18.
La fig. 2 représente un accessoire de la sonde 2; c'est une brosse-écouvillon 7 dont la tige de support souple 6 est une torsade de fil métallique plus longue que la sonde et servant à nettoyer l'intérieur de celle-ci aussi bien hors de l'animal que lorsque le gland 3 est introduit dans la panse. Cette tige est perfectionnée par le complément d'un tire-bouchon 10 formé par quelques spires de l'un des fils de la torsade se prolongeant au-delà de la brosse 7.
Une poignée transversale 8 fixée au bout opposé de la torsade et qui, dans tous les emplois de l'instrument, reste donc en dehors de la pièce 4 et de la gueule de l'animal, permet qu'on donne à la tige 6 un mouvement de rotation pour visser le tire-bouchon 10 dans du fourrage se trouvant comprimé dans les spires espacées de la partie 2b et l'obstruant et pour tirer ce fourrage, par petits paquets au besoin, hors de la sonde pour permettre l'évacuation des gaz.
Les instruments 6a, 6b et 6c sont du même genre que la tige 6, mais sont plus courts que la sonde et plus longs que la partie à spires serrées 2a.
Tous trois se terminent à un bout par une boucle 9 dont la largeur est tout au plus égale au diamètre intérieur de la sonde et diffèrent par les outils dont ils sont munis à l'autre bout.
L'outil de la tige 6a est un tire-bouchon 1 0a formé comme le tire-bouchon 10 par le prolongement de l'un des fils de la torsade. La fig. 6 le représente dans la position qu'on lui donne dans la sonde avant d'introduire celle-ci dans l'animal par le bout muni de la pièce 4.
On voit que, lorsque le tire-bouchon est introduit lui-même par ce bout jusqu'à ce que sa pointe soit à fleur du plan tangent aux dents 4a, la boucle 9 est visible entre les spires espacées de la partie 2b, partie qui devra rester en dehors de la gueule de l'animal dans l'opération subséquente représentée à la fig. 7.
La boucle 9 sert de moyen d'accouplement pour relier la tige 6a à un organe de manau- vre 8a accessible à l'extérieur de la sonde et comprenant un goujon que l'on passe dans la boucle 9 entre deux spires de la sonde et une tête sphérique 8a solidaire de ce goujon et plus grande que le pas des spires espacées. Cet or gane peut donc fonctionner avec ces spires en guise d'un écrou avec sa vis et produire une progression de la tige 6a vers la gauche lorsqu'on le fait tourner dans le sens convenable.
Lorsque la sonde, dans l'état où elle est en fig. 6, est introduite dans l'oesophage 19 représenté en fig. 7 jusqu'à ce que la pièce 4 bute contre la pomme 18, les dents 4a se plantent quelque peu dans cette pomme. Cela permet qu'on puisse faire tourner et progresser le tirebouchon 1 0a sans que la pomme tourne avec lui. On peut donc, par la rotation de l'organe 8a, planter le tire-bouchon dans la pomme jusqu'à la position représentée, ce qui permet d'extraire la pomme en tirant toute la sonde hors de la gueule de l'animal.
Si la nature du corps étranger ne permet pas que cette opération réussisse, on peut recourir aux outils de la tige 6b ou de la tige 6c. Ceux de la tige 6b sont une pointe 11 la terminant et une brosse-écouvillon 7a immédiatement en arrière de cette pointe.
On monte cette tige dans la sonde de la même manière que la tige 6a (fig. 6) avant d'introduire la sonde dans l'oesophage jusqu'au contact du corps étranger 18. La manoeuvre de l'organe 8a vise alors à perforer ce corps étranger par la rotation et la progression de la pointe 11 qui peut être conformée en foret et être assez large à son bout arrière pour faire un trou dans lequel puisse s'engager la brosse 7a. Celle-ci, par sa forme en hélice, livre passage aux gaz comprimés dans la panse dès qu'elle a pénétré dans le corps 18 jusqu'à ce que la pointe 7 I'ait entièrement traversé.
L'animal se trouve alors soulagé aussi bien si l'on en extrait les débris du corps étranger que si on les pousse finalement dans la panse.
L'outil 12 terminant la tige 6c est une brosse en forme de parapluie fermé. Les crins de cette brosse fléchissent vers la tige axiale formant la pointe pendant que cette pointe perce le corps 18 puis reprennent leur position plus écartée lorsqu'ils ont traversé ce corps ; ils peuvent alors entraîner ce corps en arrière lorsqu'on extrait la sonde de l'oesophage.
L'instrument représenté à la fig. 4 est un bâillon B spécialement utile lorsqu'une seule personne se trouve devoir intervenir auprès d'un animal météorisé. Ce bâillon comprend deux étriers 13 et 14 articulés par les bouts de leurs branches avec un même arbre 15 constitué par un boulon dont la longueur surpasse la largeur d'un mufle de boeuf. L'étrier 14 s'inscrit entièrement dans l'autre lorsqu'on les amène dans le même plan et est plus étroit que le mufle, mais assez large pour prendre appui sur les deux gencives de la mâchoire inférieure. Un tube de matière compressible 17 est libre de tourner sur l'arbre 15 entre les deux branches de l'étrier 14. Les parties des étriers parallèles à cet arbre sont munies de garnitures compressibles 18 et 19. L'une des branches de l'étrier 13 se prolonge pour former un bras de manoeuvre 16.
Les fig. 5 et 8 montrent deux manières différentes de placer le bâillon B, positions dans chacune desquelles il prend appui contre le palais p par l'arbre 15 et contre les gencives inférieures g par les parties 13a et 14a parallèles à cet arbre de l'un et de l'autre des deux étriers.
Dans la fig. 5, le petit étrier s'appuie en outre contre les deux premières molaires m et le grand contre les gencives i après qu'on a introduit dans la gueule l'étrier 14 puis élevé le bras 16. Dans la position de la fig. 8, c'est le grand étrier 13 qu'on a introduit le premier dans la gueule et qui, plus large que le mufle, prend appui contre la commissure c des lèvres ainsi que l'arbre 15 après qu'on a élevé le bras 16 en forçant la mâchoire inférieure à tourner autour de l'axe o de son articulation. C'est alors le petit étrier 14 qui s'appuie derrière les incisives i.
Le fil hélicoïdal dont est faite la sonde 2 est, de préférence, en un acier spécial de haute résistance. Son diamètre est compris entre 3,25 et 3,75 mm et le diamètre de l'hélice à l'extérieur l'est entre 18 et 22 mm.
La forme du gland 3, dissymétrique dans sa projection sur le plan de la fig. 1, admet un plan de symétrie parallèle à ce plan et contenant l'axe des dernières spires espacées. Par le fait que la panse d'un ruminant s'étend prin cipalnment du côté gauche, on doit faire en sorte que ce plan de symétrie du gland soit incliné d'une certaine manière pendant que le gland pénètre au travers des aliments ingérés.
Pour que la rampe 3a donne lieu à une déviation du mouvement vers le haut et vers la gauche de l'animal, il faut que cette inclinaison dudit plan de symétrie sur le plan vertical contenant ledit axe des spires se mesure par un angle aigu au-dessus de cet axe et du côté droit de ce plan pour l'opérateur faisant face à l'animal. La position du repère 5 en fig. 1 suppose donc que l'opérateur doit placer ce repère du côté de sa main droite sur le plan horizontal contenant l'axe de la pièce 4. L'ordre de grandeur dudit angle aigu est de 20 à 25 degrés.
Le repère pourrait évidemment être placé de manière qu'il doive être placé sur la verticale de l'axe, au-dessus ou au-dessous de celuici ou de toute autre manière par rapport à une position de référence quelconque, mais aisément déterminable. Le matériel pourrait comprendre un fil à plomb ou un niveau si quiconque n'appréciait pas avec une précision suffisante la verticalité ou l'horizontalité d'une direction.
Equipment for interventions with weathered bovids
The object of the present invention is an equipment for interventions with meteorized bovids, comprising a flexible probe intended to be introduced into the esophagus of a bovid, which probe is made of a metal wire wound in tight helical turns. the major part of its length and in spaced turns on the other part close to one end, and which is provided, at each of its ends, with a part exceeding it in diameter and whose peripheral outer surface is smooth and convex , one of these pieces, called hereafter acorn,
being at the end with spaced turns and being able to penetrate into the rumen of the animals to be treated and the second of these parts being open right through along the axis of the last tight turns to provide passage to the gases entering between the spaced turns when c 'is the glans which is introduced into the animal but serving to eliminate foreign bodies obstructing the esophagus when it comes to cold weathering where it is then this second part which is introduced into the esophagus.
The accompanying drawing represents, by way of example, an embodiment of the object of the invention.
Fig. 1 is a side view of part of the material.
Fig. 2 is a side view of another part of this material.
Fig. 3 is a side view of three other parts of the same material.
Fig. 4 is a plan view of a gag also forming part of the same material.
Fig. 5 is a schematic perspective view of this gag in the use position.
Figs. 6 and 7 are axial sections of various parts at one and the other, respectively, of two positions of use.
Fig. 8 is a side view of the gag shown in FIGS. 4 and 5, in another position of use than in FIG. 5.
The equipment shown includes six instruments that can be used during procedures with animals suffering from hot or cold bloat. These instruments are designated by 2, 6, 6a, 6b, 6c and B. 2 designates a flexible tubular probe that can be introduced into the esophagus of a bovid, made of a metal wire wound in tight helical turns over the major part 2a of its length and in spaced turns on the other part 2b adjacent to an end to which is fixed one of two parts 3 and 4 which exceed the probe in diameter and the second of which is fixed at the end of the tight turns. The peripheral outer surfaces of these two parts are smooth and convex.
Part 3, called acorn, also has a rounded and smooth end as well as an asymmetrical shape placing this rounded end outside the axis of the last spaced turns so that a ramp 3a is formed behind this end, following an already known construction. This ramp has the effect, when the acorn is pushed through the food contained in the rumen, to cause it to deviate towards the side opposite to this ramp, the position of which can be known by means of a mark 5 presented in part 4 This is open right through along the axis of the last tight turns to allow passage of the hot weathering gases when they enter the probe by passing between the spaced turns introduced into the rumen.
The part 4, which serves as a handle when it is the glans 3 that is introduced into the animal, is also part of the means provided to remedy cold weathering due to obstruction of the esophagus by a body bulky solid such as an apple 18 shown in FIG. 7 in the esophagus 19 shortly before the rumen 20. The part 4 has teeth 4a allowing, when it is introduced into the esophagus and the glans 3 therefore remains outside the mouth, to crush the apple by a rotation imposed on this acorn if it is not possible to push it into the rumen 20 as could sometimes be done when a part similar to part 4 was not provided with teeth 4a.
These teeth, which could be only two in number, are protuberances whose ends are blunt ridges; they border the outer orifice of part 4 and are entirely inside a circumference the diameter of which is smaller than that of the smooth peripheral surface 4b, so that they do not risk injuring the esophagus by entering it.
These prominences have another function, shown in fig. 7, when one of the instruments shown in FIG. 3 to remove the foreign body such as 18.
Fig. 2 shows an accessory for probe 2; it is a brush-swab 7 whose flexible support rod 6 is a twist of metal wire longer than the probe and used to clean the inside of the latter both outside the animal and when the glans 3 is introduced into the rumen. This rod is improved by the addition of a corkscrew 10 formed by a few turns of one of the wires of the twist extending beyond the brush 7.
A transverse handle 8 fixed to the opposite end of the twist and which, in all uses of the instrument, therefore remains outside the part 4 and the mouth of the animal, allows the rod 6 to be given a rotational movement to screw the corkscrew 10 into the feed which is compressed in the spaced turns of the part 2b and obstruct it and to pull this feed, in small packages if necessary, out of the probe to allow the evacuation of the gas.
The instruments 6a, 6b and 6c are of the same kind as the rod 6, but are shorter than the probe and longer than the tightly wound part 2a.
All three end at one end with a loop 9, the width of which is at most equal to the inside diameter of the probe and differ in the tools with which they are fitted at the other end.
The tool of the rod 6a is a corkscrew 10a formed like the corkscrew 10 by the extension of one of the wires of the twist. Fig. 6 represents it in the position that it is given in the probe before introducing the latter into the animal by the end provided with the part 4.
It can be seen that, when the corkscrew itself is introduced by this end until its point is flush with the plane tangent to the teeth 4a, the loop 9 is visible between the spaced turns of part 2b, part which must remain outside the mouth of the animal in the subsequent operation shown in fig. 7.
The loop 9 serves as a coupling means for connecting the rod 6a to a actuator 8a accessible outside the probe and comprising a stud which is passed through the loop 9 between two turns of the probe and a spherical head 8a integral with this stud and larger than the pitch of the spaced turns. This organ can therefore function with these turns as a nut with its screw and produce a progression of the rod 6a to the left when it is rotated in the appropriate direction.
When the probe, in the state in which it is in fig. 6, is introduced into the esophagus 19 shown in FIG. 7 until part 4 butts against apple 18, teeth 4a engage somewhat in this apple. This allows the corkscrew 1 0a to be rotated and progressed without the apple turning with it. It is therefore possible, by the rotation of the member 8a, to plant the corkscrew in the apple up to the position shown, which makes it possible to extract the apple by pulling the entire probe out of the animal's mouth.
If the nature of the foreign body does not allow this operation to be successful, one can use the tools of the rod 6b or of the rod 6c. Those of the rod 6b are a point 11 terminating it and a swab brush 7a immediately behind this point.
This rod is mounted in the probe in the same way as the rod 6a (fig. 6) before introducing the probe into the esophagus until contact with the foreign body 18. The maneuver of the organ 8a then aims to perforate. this foreign body by the rotation and progression of the tip 11 which can be shaped as a drill and be wide enough at its rear end to make a hole in which the brush 7a can engage. This, by its helical shape, allows passage of the compressed gases in the rumen as soon as it has entered the body 18 until the point 7 has completely crossed it.
The animal is then relieved as much if the debris of the foreign body is extracted from it as if it is finally pushed into the rumen.
The tool 12 ending the rod 6c is a brush in the form of a closed umbrella. The bristles of this brush bend towards the axial rod forming the point while this point pierces the body 18 and then resume their more distant position when they have passed through this body; they can then pull that body back when the probe is pulled out of the esophagus.
The instrument shown in fig. 4 is a gag B which is especially useful when only one person has to intervene with a meteorized animal. This gag comprises two brackets 13 and 14 articulated by the ends of their branches with the same shaft 15 constituted by a bolt whose length exceeds the width of an ox muzzle. The stirrup 14 fits entirely into the other when brought into the same plane and is narrower than the muzzle, but wide enough to rest on both gums of the lower jaw. A tube of compressible material 17 is free to rotate on the shaft 15 between the two branches of the caliper 14. The parts of the calipers parallel to this shaft are provided with compressible linings 18 and 19. One of the legs of the bracket 13 extends to form an operating arm 16.
Figs. 5 and 8 show two different ways of placing the gag B, positions in each of which it bears against the palate p by the shaft 15 and against the lower gums g by the parts 13a and 14a parallel to this shaft of one and on the other of the two brackets.
In fig. 5, the small stirrup also rests against the first two molars m and the large against the gums i after the stirrup 14 has been introduced into the mouth and then raised the arm 16. In the position of FIG. 8, it is the large stirrup 13 that was first introduced into the mouth and which, wider than the muzzle, rests against the commissure c of the lips as well as the shaft 15 after the arm has been raised 16 by forcing the lower jaw to rotate around the o axis of its articulation. It is then the small stirrup 14 which rests behind the incisors i.
The helical wire from which the probe 2 is made is preferably made of a special high strength steel. Its diameter is between 3.25 and 3.75 mm and the diameter of the outside propeller is between 18 and 22 mm.
The shape of the acorn 3, asymmetrical in its projection on the plane of FIG. 1, admits a plane of symmetry parallel to this plane and containing the axis of the last spaced turns. By the fact that the rumen of a ruminant extends mainly from the left side, one must ensure that this plane of symmetry of the glans is inclined in a certain way as the acorn penetrates through the ingested food.
For the ramp 3a to give rise to a deviation of the upward and leftward movement of the animal, this inclination of said plane of symmetry on the vertical plane containing said axis of the turns must be measured by an acute angle at- above this axis and on the right side of this plane for the operator facing the animal. The position of mark 5 in fig. 1 therefore assumes that the operator must place this mark on the side of his right hand on the horizontal plane containing the axis of the part 4. The order of magnitude of said acute angle is 20 to 25 degrees.
The mark could obviously be placed so that it should be placed on the vertical of the axis, above or below the latter or in any other way with respect to any reference position, but easily determinable. The equipment could include a plumb line or a level if anyone did not appreciate with sufficient precision the verticality or horizontality of a direction.