CH322701A - Mécanisme de remontage d'un ressort moteur - Google Patents

Mécanisme de remontage d'un ressort moteur

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CH322701A
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Description


      Mécanisme    de     remontage    d'un     ressort    moteur    La présente invention a pour objet un méca  nisme de remontage d'un ressort moteur destiné  à être armé entre un mobile de remontage et un  mobile entraîné, de manière à exercer un couple  d'entraînement sur le mobile entraîné.  



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple,  deux formes d'exécution et deux variantes du  mécanisme de remontage, objet de l'invention.  



  La     fig.    1 est une coupe axiale d'une partie du  mécanisme selon la première forme d'exécution;  la     fig.    2 est une vue dans le sens des     flèches   <I>II</I>  d'une partie de la     fig.    1, avec     certaines    parties  arrachées;

    la     fig.    3 est une section de la     fig.    1, selon la  ligne     III-III;     la     fig.    4 est une vue à plus petite échelle du mé  canisme de la     fig.    1 dans le sens de la flèche<I>IV;</I>  les     fig.    5     et-6    sont des vues analogues à celle de  la     fig.    4, représentant chacune une variante de la  première forme d'exécution;

    la     fig.    7 est une coupe partielle, analogue à       celle    de la     fig.    1, de la deuxième forme d'exécu  tion; et  la     fig.    8 est une section selon la ligne     VIII-VIII     de la     fig.    7.  



  En se référant à la     fig.    1, on voit un ressort à  boudin 1 dont l'une des extrémités enserre un  manchon 2 d'un mobile de remontage 4 et dont  l'autre extrémité enserre un manchon 3, soli-         daire    d'un mobile 5, destiné à être entraîné par  le ressort 1. Le mobile 4 est entraîné lui-même  d'une manière décrite ci-après, en vue     d'armer    le  ressort 1 par torsion, et le     mobile    5 constitue le  premier mobile d'un mécanisme dont le ressort 1  constitue le ressort moteur. Lors du remontage,  le mobile 4 tourne dans le sens qui correspond à  celui de l'enroulement des spires du ressort 1.  



  L'axe 6 du mobile 5 pivote dans un bâti dont  seule une partie d'une platine 7 est représentée au  dessin et ce bâti est logé dans un boîtier 8. De son  côté, le mobile 4 pivote dans un boîtier 9,     distinct     du boîtier 8. Ce boîtier 9, en forme de capsule       approximativement    circulaire, est composé d'une  calotte 10 fermée par un couvercle 11, qui est  retenu sur cette calotte par des vis 12     (fig.    2). Le  couvercle 11 et le fond de la calotte 10 présentent  chacun une     ouverture    centrale qui sert de palier  aux mobiles constituant le mécanisme de remon  tage proprement dit.  



  Celui-ci comprend, outre le mobile 4, une  roue à dents de loup 13, chassée à force sur ce  mobile 4, ainsi qu'un organe rotatif composé  d'un disque 14, venu avec un canon 15, et d'une  tête 16 venue avec un bras 17, qui est     fixée    à la  pièce (i4, 15) par une vis 18. L'organe rotatif  (14, 15, 16, 17, 18) pivote dans l'ouverture cen  trale du fond de la calotte 10 du boîtier 9, tandis  que le mobile 4 avec la roue 13 pivote, d'une port,  dans l'ouverture centrale du couvercle 11, et,  d'autre part, dans le canon 15 par l'intermédiaire      d'un second manchon 19.

   Le calage de la tête 16  sur la pièce (14, 15) est assuré par deux fentes 20  longitudinales diamétralement opposées, prati  quées dans l'extrémité du canon 15 et dans les  quelles plongent deux saillies intérieures corres  pondantes 21, venues avec la tête 16     (fig.    3). Un  ressort de rappel 22, logé dans une creusure  annulaire 23 de la tête 16, dont une extrémité est       fixée    au fond de la calotte 10 et dont l'autre  extrémité est     fixée    à la tête 16, sollicite l'organe  rotatif (14-18)     senestrorsum    dans la     fig.    4, vers  une position angulaire bien déterminée, dans  laquelle le bras 17 appuie contre une butée 24  plantée dans le fond du boîtier 9.  



  Le mobile 4 ne peut tourner que dans le sens  de la     flèche    a dans la     fig.    2, grâce à un cliquet 25  qui pivote autour d'un tenon 26 planté dans le  couvercle 11 du boîtier 9 et qui est sous l'action  d'un ressort 27 maintenant son bec en prise avec  les dents de la roue 13. En outre, lorsque l'organe  rotatif (14-18)     effectue    une rotation dans le sens  de la flèche a, il entraîne le mobile 4, grâce à un  cliquet 28, pivotant autour d'un tenon 29 planté  dans le disque 14, et qu'un ressort 30 maintient  en prise avec la roue 13. Lorsque l'organe rota  tif (14-18) effectue une rotation dans l'autre sens,  le     cliquet    28 saute simplement par-dessus les  dents de la roue 13, qui est retenue immobile par  le cliquet 25.  



  On remarque ainsi que chaque déplacement       senestrorsum    dans la     fig.    2     (dextrorsum    dans la       fig.    4) du bras 17, contribue directement à     l'ar-          mage    du ressort 1. Pour éviter que les spires de  celui-ci ne se chevauchent et ne s'enchevêtrent,  une âme constituée par un câble flexible 31 est  disposée à l'intérieur des spires du ressort 1. Une  extrémité du câble 31 est     solidaire    du manchon 3  vissé sur l'axe 6, tandis que l'autre     extrémité    du  câble 31 passe librement au travers du manchon 2  et du mobile 4.

   Cette extrémité libre du câble 31  porte une douille 32, dans laquelle est engagée  une vis à tête 33. Cette dernière est capable de  déplacer     axialement    vers la gauche dans la     fig.    1,  un verrou 34 placé sous l'action d'un ressort de  déblocage 42, logé au moins partiellement dans  le mobile 4 et qui sollicite le verrou 34 vers la  droite dans la     fig.    1. Ce verrou 34 est solidaire en  rotation de l'organe rotatif (14-18), grâce à deux    oreilles radiales 35 qui plongent dans les fentes 20  du canon 15.

   Il présente en outre des éléments de  blocage, constitués par quatre encoches 36, dis  posées à 900 les unes des autres, et destinées à  venir en prise avec des éléments complémentaires  constitués par deux oreilles axiales 37, diamétra  lement opposées, du manchon 19. Les fentes 20  sont assez longues pour permettre au verrou 34  de se déplacer vers la gauche dans la     fig.    1 sur  une distance     suffisante    pour que les encoches 36  puissent saisir les oreilles 37. Lorsque le verrou 34  est ainsi déplacé vers la gauche et que les oreil  les 37 sont engagées dans les encoches 36, l'or  gane rotatif (14-l8) et le mobile 4 sont solidaires  l'un de l'autre en rotation.

      A son extrémité reliée au mobile 5, le ressort 1  passe au travers d'une pièce tubulaire 38, fixée  au boîtier 8, et qui présente une portion 39 dont  le diamètre intérieur est compris entre le dia  mètre extérieur des spires du ressort 1 à l'état  complètement désarmé et celui de ces spires  lorsque le ressort 1 est complètement armé.  



  L'organe rotatif (14-18) est actionné par un  élément 40     (fig.    4) qui se déplace entre les deux  positions extrêmes représentées au dessin respec  tivement en traits pleins et en traits mixtes. Cet  élément 40 est relié au bras 17 par une chaînette 41.  



  Le fonctionnement du mécanisme de remon  tage décrit est le suivant:  On remarquera tout d'abord que lorsque le  ressort 1 est à l'état complètement désarmé, ses  spires ne se touchent pas. Par ailleurs, lorsqu'il  est mis en place sur les manchons 2 et 3 dont le  diamètre est un peu supérieur au diamètre inté  rieur de ces spires, il faut forcer ce ressort 1 au  travers de la portion 39 de la pièce. 38. En com  mençant alors à armer le ressort 1 à l'aide du  bras 17, le nombre des spires du ressort aug  mente; ces spires se rapprochent et leur diamètre  extérieur diminue.

   Tant que ce diamètre n'est  pas devenu au moins à peu près égal à celui de la  portion 39 de la pièce 38, le ressort 1 ne développe  pratiquement aucune force sur le mobile 5; mais  dès que le ressort 1 est armé au point que le dia  mètre de ses spires devient plus petit que celui de  la portion 39, le ressort 1 transmet au mobile 5  le couple correspondant à toute l'énergie qu'il a      déjà emmagasinée au cours de son     armage    pré  liminaire. Si l'élément 40 continue alors à armer  le ressort 1, le nombre des spires de ce ressort  augmente jusqu'à ce que ces spires entrent en  contact les unes avec les autres.

   Les dimensions  du ressort 1 et du câble 31 sont choisies de ma  nière que le diamètre des spires, au moment où  elles se touchent, soit encore supérieur à celui du  câble 31, afin que le ressort 1 ne se resserre pas  sur le câble.  



  Le fait que les spires du ressort 1 se touchent,  n'empêche toutefois pas l'élément 40 de conti  nuer à armer le ressort 1. Cependant, comme la  distance entre les deux manchons 2 et 3 est fixe,  le ressort 1 provoque un allongement progressif  de la portion du câble 31, qui est normalement  comprise entre les manchons 2, 3, en faisant  sortir ce câble du mobile 4. Le câble 31 forme  alors entre les deux manchons 2, 3, une courbe  de plus en plus sinueuse, à l'intérieur de la gaine  de protection 43, dont le diamètre est passable  ment plus grand que celui du ressort 1.  



  Ainsi, l'extrémité libre du câble 31 se déplace  lentement vers la gauche dans la     fig.    1, en entraî  nant le verrou 34 contre l'action de son ressort 42,  jusqu'à ce que la face extrême du verrou, dans  laquelle sont découpées les encoches 36, vienne  appuyer contre les oreilles axiales 37 du man  chon 19.A partir de ce moment-là, l'organe  rotatif (14-18) n'a plus besoin d'entraîner le  mobile 4 qu'au plus d'un angle de     9011,    pour que  les oreilles 37 plongent à l'intérieur d'une paire  d'encoches 36 du verrou 34, qui solidarise alors  l'organe rotatif (14-18) et le mobile 4.  



  Cet organe rotatif, qui revenait jusqu'alors  sans autre vers sa butée 24 sous l'action de son  ressort de rappel 22 en tendant la chaînette 41  dès que l'élément 40 effectuait un déplacement       senestrorsum    dans la     fig.    4, ne pourra désormais  plus effectuer de déplacement     senestrorsum    dans  la     fig.    4, sous l'action de son ressort de rappel 22,  à cause du cliquet 25 qui retient la roue 13 à  laquelle l'organe 14-18 est maintenant solidarisé  par le verrou 34.  



  En supposant que les oreilles 37 pénètrent  dans deux encoches 36 du verrou 34 au moment  où le bras 17 et l'élément 40 occupent une posi  tion située entre les deux positions extrêmes repré-         sentées    à la     fig.    4 respectivement en traits pleins  et en traits mixtes, on voit- sans autre que ce  bras 17 et toutes les parties du mécanisme de  remontage contenues dans le boîtier 9 restent  immobiles tant que l'élément 40 ne se déplace  qu'entre sa position extrême de gauche dans la       fig.    4 et ladite position intermédiaire, la chaî  nette 41 n'étant plus toujours tendue entre cet  organe 40 et le bras 17.

   En revanche, si l'élé  ment 40 dépasse cette position intermédiaire en  se déplaçant vers la droite dans la     fig.    4, la chaî  nette se tend à nouveau et l'élément 40 entraîne  encore le bras 17 jusque dans sa position extrême  de droite, représentée en traits mixtes dans la       fig.    4, la chaînette restant tendue entre cet élé  ment 40 et le bras 17. Si l'élément 40 revient alors  dans sa position extrême de gauche dans la     fig.    4,  le bras 17 reste dans la position représentée en  traits mixtes et la chaînette vient en 41'.  



  On remarque alors que l'élément 40 n'est  nullement entravé dans ses déplacements et que  son action sur le ressort moteur 1 est complète  ment suspendue. La rotation du mobile 5 et du  mécanisme non représenté, qui est entraîné par  ce mobile, détend toutefois le ressort 1 en faisant  diminuer son nombre de spires. Ce ressort 1 se  raccourcit donc et laisse rentrer le câble 31 à  nouveau dans le manchon 2. En se déplaçant  vers la droite dans la     fig.    1, la tête de vis 33 libère  le verrou 34, qui se déplacera aussi vers la droite,  sous l'action de son ressort 42.

   Aussitôt que le  câble 31 se sera     suffisamment    déplacé vers la  droite sous l'action d'un     désarmage    du ressort 1,  et que les encoches 36 du verrou 34 auront libéré  les oreilles 37 du manchon 19, l'organe rotatif  (14-18), dont le bras 17 est resté pendant tout ce  temps dans la position représentée en traits       mixtes    dans la     fig.    4, sera découplé du mobile 4  et de la roue 13, et il pourra se déplacer     senestror-          sum    dans la     fig.    4, sous l'action du ressort de  rappel 22, jusqu'à ce que son bras 17 tende à  nouveau la chaînette 41.

   Dès ce moment, les  déplacements de l'élément 40 seront utilisés à  nouveau pour le remontage du ressort 1.  



  En supposant cependant que cet élément 40  reste     immobile    pendant un certain temps, tandis  que le ressort 1 continue à dispenser l'énergie       emmagasinée,    par le mobile 5, au mécanisme      entraîné par ce dernier, on voit alors que le  nombre des spires du ressort 1 diminue progres  sivement, que celles-ci s'espacent tout en aug  mentant de diamètre. Ce nombre diminuera  jusqu'à ce que le diamètre extérieur des spires  atteigne la dimension de l'ouverture de la por  tion 39 de la pièce tubulaire 38. Dès que le res  sort 1 arrive en contact avec les parois de l'ouver  ture de cette portion 39, il ne peut plus se dé  tendre davantage et sa dissipation d'énergie est  par conséquent suspendue.

   On sait pourtant qu'à  ce moment-là le ressort 1 dispose encore d'une  certaine réserve d'énergie, qu'il conservera  intacte jusqu'à ce que l'élément 40 recommence  à le remonter.  



  On voit de ce fait que le ressort 1, dont la       caractéristique    est linéaire, ne travaille en action  nant le mobile 5 que pour des tensions comprises  entre deux valeurs bien déterminées. La limite  inférieure de cette tension est donc déterminée  par le diamètre des spires du ressort 1 et la limite  supérieure est déterminée par la longueur du  ressort lui-même ou plus exactement par le  nombre de ses spires, puisque celles-ci se touchent  au moment où le ressort a atteint sa     limite    supé  rieure     d'armage.     



  Le mécanisme de remontage décrit est utilisé  de préférence pour une montre à remontage auto  matique pour voiture automobile. Dans ce cas,  le boîtier 8 contient le rouage de la montre, ainsi  que son échappement et son dispositif indicateur.  Le mobile 5 présente une roue qui est de préfé  rence en prise avec le pignon de la roue de grande  moyenne non représentée. Ce boîtier 8 est placé  à l'endroit voulu de la voiture, par exemple au  tableau de bord.  



  Quand au boîtier 9, on pourra le fixer par  exemple au voisinage du carburateur, à une  plaque 44 solidaire du châssis de la voiture auto  mobile. Dans ce but, un méplat 45 est taillé dans  le boîtier 9     (fig.    2) et un trou taraudé 46     (fig.    1),  percé dans celui-ci, permet d'y engager une vis  de fixation 47. L'élément 40 est alors fixé par  l'intermédiaire de sa bride 48 à la tige 49 de com  mande du carburateur. Dans le cas décrit, on       suppose    que cette tige 49 tourne sur elle-même  entre deux positions extrêmes, celle qui corres-    pond à la position de la pédale de l'accélérateur  au repos, et celle qui correspond à la position de  cette pédale actionnée à fond.  



  La distance entre les deux boîtiers 8, 9 est  choisie de manière que le ressort 1 ait une lon  gueur     suffisante    pour qu'il puisse remplir les  conditions suivantes:  10 A la limite de tension supérieure le res  sort 1 présente au moins une soixantaine de spires  en plus que dans son état de tension minimum       déterminé    par la portion 39 de la pièce tubu  laire 38, afin que la montre marche au moins une  quinzaine de jours lorsqu'elle est remontée com  plètement, cela en comptant que le mobile 5  tourne six fois moins vite que la roue de grande  moyenne et qu'il fait par conséquent quatre  tours par jour;

         2     Dans son état de tension maximum, le  ressort est sollicité bien au-dessous de sa limite  d'élasticité, afin qu'il ne subisse aucune défor  mation permanente et ne risque pas de se briser;  30 La valeur minimum de la tension du res  sort ne doit pas être inférieure à la moitié de la  dite valeur maximum, c'est-à-dire que le ressort  doit déjà compter au moins une soixantaine de  spires de plus que dans son état complètement  détendu, de manière que cette tension minimum  soit au moins égale au 50     %    de la tension maxi  mum. De préférence cette tension minimum est  même choisie de manière qu'elle représente le  60     %    de la tension maximum.

      Dans ces conditions, même si la voiture sta  tionne plus de quinze jours consécutifs et que la  montre est arrêtée, elle repartira dès que la  pédale des gaz aura été actionnée trois ou quatre  fois à fond, juste assez pour détacher le ressort 1  de la paroi de la portion 39 de la pièce 38. Le  ressort transmettra alors aussitôt au moins le  50     %    de sa force maximum au mobile 5 et la  montre aura une marche convenable.  



  Dans les cas les plus fréquents où la voiture  n'est utilisée que tous les week-ends, le ressort 1,  armé complètement le dimanche soir, aura encore  une tension supérieure à 80     %    de sa tension  maximum le samedi suivant.      La variante représentée dans la     fig.    5 se rap  porte au montage du mécanisme décrit dans le  cas où un élément de commande 40a est fixé à  une pièce 49a, qui     effectue    non pas des rotations  sur elle-même, comme la tige 49, mais des trans  lations entre deux positions extrêmes, représen  tées au dessin respectivement en traits pleins et  en traits mixtes. Cette tige 49a pourrait aussi  être une tige de commande du carburateur d'une  voiture automobile.

      Le fonctionnement de cette variante est le  même que celui qui a été décrit précédemment  en regard des     fig.    1 à 4.  



  Dans la seconde variante, représentée à la       fig.    6, le boîtier 9 est disposé juste au-dessus  d'une tige 49b qui se déplace comme la tige 49  dans la     fig.    4. L'élément 40b fixé ici à cette  tige 49b, est destiné à entrer directement en  contact avec un galet rotatif 50, monté à l'extré  mité du bras 17. Le fonctionnement de cette  disposition est exactement le même que celui qui  a été décrit à propos de la     fig.    4.  



  On constatera encore que le mécanisme repré  senté dans les     fig.    1 et 2 ne doit pas nécessaire  ment être actionné par un élément tel que 40, 40a  ou 40b fixé à une tige 49, 49a ou 49b, qui se  déplace uniquement entre deux positions ex  trêmes. Ce mécanisme pourrait en     effet    tout aussi  bien être actionné par une tige ou un arbre qui       effectue    des rotations continues ou se déplace  d'une manière absolument quelconque.

   Il suffi  rait dans ce cas de fixer une came à cet arbre  et un galet à l'extrémité du bras 17, qui suivrait  le contour de la came avec laquelle il resterait  en contact sous l'action du ressort de rappel 22,  aussi longtemps que le verrou 34 ne l'empêche  rait pas de revenir en contact avec cette came,  une fois qu'il aurait passé le sommet de celle-ci.  



  Enfin dans le cas où le mécanisme décrit     sert     à assurer le remontage d'une montre pour voi  ture automobile, il est bien clair que ce remon  tage pourrait être assuré par un tout autre élé  ment que la tige de commande du carburateur.  II     suffit    que cet élément ait une énergie     suffisante     pour ne pas être influencé par la résistance du  bras 17, au moment où le ressort 1 est presque  complètement armé. De plus, les déplacements    de cet élément ne doivent pas être trop rapides à  cause de l'inertie de l'organe rotatif 14-18.  



  Le mécanisme de remontage selon la deu  xième forme d'exécution     (fig.    7 et 8)     diffère    tout  d'abord de celui de la première forme d'exécu  tion par le fait qu'une des extrémités du ressort  à boudin de torsion 1 enserre un manchon 2 d'un  mobile de remontage 4a constitué par une pièce  cylindrique creuse présentant deux fentes longi  tudinales 51, s'étendant sur presque toute la lon  gueur de cette pièce, à partir de son extrémité  opposée au manchon 2.- Ce mobile 4a est logé  dans un boîtier 9a analogue au boîtier 9 de la       première    forme d'exécution et comprenant une  calotte 10a fermée par un couvercle 11a engagé  à force dans la calotte 10a.

       Il    est toutefois bien  entendu que ce couvercle     lla    pourrait aussi être  vissé sur la calotte 10a, comme dans la     première     forme d'exécution. Une roue à dents de loup 13a,  analogue à la roue 13 de la première forme  d'exécution, est disposée autour du mobile 4a  dont elle est     angulairement    solidaire grâce à deux  oreilles intérieures 52, qui plongent dans les  fentes 51 du mobile 4.

   La longueur de ces fentes 51  est     suffisante    pour que cette roue 13a puisse cou  lisser     axialement    vers la gauche le long du  mobile 4a, à partir de la position représentée  dans la     fig.    7, tout d'abord jusqu'à ce que sa  face extrême de gauche vienne en contact avec  deux goupilles 53 plantées dans le couvercle 11a,  puis que ces goupilles pénètrent dans une paire  quelconque des quatre encoches 54, taillées à     90      les unes des autres dans ladite face extrême de  gauche de la roue 13a, en vue d'immobiliser  celle-ci ainsi que le mobile 4a.  



       Comme    dans la première forme d'exécution,  cette roue 13a est actionnée par un organe rotatif  comprenant un disque 14, venu avec un canon 15a  fendu en 20a, et une tête 16 portant un bras 17,  cette tête étant solidaire en rotation de la     pièce     (14, 15) grâce à ses deux saillies 21 qui plongent  à l'intérieur des fentes 20a.     Egalement        comme     dans la     première        forme    d'exécution, cet organe  rotatif est soumis à l'action d'un ressort de  rappel 22 qui tend à ramener et à maintenir le  bras 17 contre une goupille non représentée, qui  est plantée dans le fond de la calotte 10a.

   La  tête 16 est aussi maintenue     axialement    en place      sur le canon 15a par un écrou 18a, vissé sur une  partie filetée de ce canon. L'organe rotatif 14-17  entraîne la roue 13a comme dans la première  forme d'exécution, par un cliquet 28, dans le sens  qui correspond à celui de l'enroulement des  spires du ressort à boudin 1, tandis qu'un     cli-          quet    25 empêche cette roue 13a de tourner dans  l'autre sens.  



  Contrairement à la première forme d'exé  cution, la roue 13a n'est pas chassée à force sur  le mobile 4a. Elle joue ici le même rôle que le  verrou 34 de cette     première    forme d'exécution.  Comme ce verrou 34, la roue 13a est en effet  déplacée contre l'action d'un ressort de déblo  cage 42a par la tête de la vis 33 engagée dans une  douille 32     fixée    à l'extrémité libre du câble 31.  Comme le verrou 34 dans la première forme  d'exécution, la roue 13a est actionnée ici par la  vis 33 au moment où le ressort 1 est déjà armé  au point que ses spires se touchent et que l'organe  rotatif 14-17 continue à l'armer.  



  La seule différence entre le verrouillage assuré  dans cette forme d'exécution par la roue 13a et  les goupilles 53, et celui qui est assuré dans la  première forme d'exécution par le verrou 34,  réside dans le fait qu'une fois que les goupilles 53  sont engagées dans deux des encoches 54, la  roue 13a est complètement immobilisée en rota  tion et avec elle le mobile 4a. Quant à l'organe  rotatif, il est bloqué dans le sens du remontage  du ressort 1, par l'intermédiaire du cliquet 28,  tandis qu'il peut encore tourner librement sous  l'action de son ressort de rappel 22, jusqu'à ce  que celui-ci ait ramené le bras 17 contre la butée  constituée par ladite goupille non représentée,  plantée dans le fond de la calotte 10a.  



  Comme cet organe rotatif est destiné ici  aussi à être commandé par un élément dans le  genre de ceux qui sont représentés dans les     fig.    4  et 5, il est clair que dans cette deuxième forme  d'exécution cet élément de commande et le bras 17  ne peuvent pas être reliés par une chaînette, car  l'élément de commande serait alors bloqué en  même temps que le bras 17.

   Afin de ne pas  empêcher les déplacements de cet organe de  commande, il est prévu de le relier     élastiquement     au bras 17 par un ressort attaché à un plot 55       fixé    à ce bras, ce ressort étant plus fort que le    ressort 1, même au moment où celui-ci est com  plètement armé, et n'étant en conséquence des  tiné à travailler à la traction qu'au moment où  la roue 13a est bloquée de la manière décrite  ci-dessus.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Mécanisme de remontage d'un ressort mo teur destiné à être armé entre un mobile de remontage et un mobile entraîné, de manière à exercer un couple d'entraînement sur le mobile entraîné, caractérisé en ce qu'il comprend un organe rotatif qu'un ressort de rappel tend à maintenir contre une butée dans une position angulaire déterminée, cet organe étant destiné à être soumis à l'action d'un élément de com mande agencé de manière à pouvoir écarter le dit organe rotatif de ladite position angulaire, contre l'action dudit ressort de rappel, au plus d'un angle prédéterminé, et en ce qu'il comprend des moyens destinés à transmettre les déplace ments, contre l'action du ressort de rappel, dudit organe rotatif audit mobile de remontage, en vue d'armer ledit ressort moteur,
    ainsi que des moyens de verrouillage agencés de manière à bloquer ledit organe rotatif lorsque la tension du ressort moteur dépasse une valeur prédéter minée, et de manière à libérer ledit organe rotatif dès que la tension dudit ressort moteur retombe au-dessous de ladite valeur. SOUS-REVENDICATIONS 1. Mécanisme selon la revendication, carac térisé par des moyens destinés à empêcher ledit mobile de remontage de tourner dans le sens opposé à celui du remontage. 2.
    Mécanisme selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que le ressort moteur est consti tué par un ressort à boudin de torsion, dont les extrémités sont fixées chacune à l'un desdits mobiles, et en ce qu'une âme flexible est disposée à l'intérieur des spires dudit ressort à boudin, afin d'empêcher celles-ci de se chevaucher et de s'enchevêtrer, ladite âme n'étant fixée que par une extrémité audit mobile entraîné, l'autre extrémité de cette âme passant librement au travers du mobile de remontage. 3.
    Mécanisme selon la sous-revendication 2, caractérisé en ce que chacun desdits mobiles présente un manchon qui en est solidaire, en ce que les extrémités dudit ressort à boudin enser rent chacune l'un de ces manchons, en ce que ledit organe rotatif arme le ressort à boudin en le tordant dans le sens d'enroulement de ses spires, afin d'augmenter le nombre de celles-ci jusqu'à ce qu'elles, entrent en contact les unes avec les autres, puis que ledit ressort s'allonge en déplaçant l'extrémité libre de ladite âme axia- lement par rapport au mobile de remontage, et en ce que lesdits moyens de verrouillage sont commandés par cette âme,
    de manière qu'ils bloquent ledit organe rotatif lorsque le nombre de tours d'armage du ressort à boudin dépasse un nombre de tours limite, qui confère à ce ressort, et par conséquent à la portion de ladite âme qui traverse le mobile de remontage, une longueur prédéterminée, correspondant à ladite valeur prédéterminée de la tension du ressort, et de manière qu'ils libèrent ledit organe rotatif lorsque le nombre de tours d'armage dudit ressort retombe au-dessous dudit nombre limite. 4.
    Mécanisme selon la sous-revendication 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouil lage comprennent un verrou capable de coulisser d'une position inactive à une position de ver rouillage, et un ressort de déblocage qui sollicite ce verrou vers sa position inactive et tend à l'y maintenir, et en ce que ladite âme flexible est agencée de manière à pouvoir amener ledit ver rou en position de verrouillage, contre l'action dudit ressort de déblocage, lorsque le nombre de tours d'armage du ressort à boudin atteint ledit nombre limite. 5. Mécanisme selon la sous-revendication 4, caractérisé en ce que ledit verrou solidarise en rotation ledit organe rotatif et le mobile de remontage, lorsqu'il est en position de verrouil lage. 6.
    Mécanisme selon la sous-revendication 5, caractérisé en ce que ledit verrou est monté cou- lissant sur ledit organe rotatif dont il est solidaire en rotation, et en ce que ce verrou présente au moins un élément de blocage capable de venir en prise avec un élément complémentaire du mobile de remontage, pour solidariser en rota tion ledit organe rotatif et ce mobile de remon tage. 7. Mécanisme selon la sous-revendication 5, caractérisé en ce que ledit élément de commande se déplace entre deux positions extrêmes, et en ce que cet élément est relié par une chaînette à l'extrémité d'un bras dudit organe rotatif. 8.
    Mécanisme selon la sous-revendication 5, caractérisé en ce qu'un bras dudit organe rotatif porte un galet que ledit ressort de rappel main tient normalement en contact avec ledit élément de commande. 9. Mécanisme selon la sous-revendication 4, caractérisé en ce que ledit organe rotatif entraîne ledit verrou en rotation, au moins lorsqu'il arme ledit ressort à boudin, et en ce que ledit verrou est agencé de manière à être complètement immo bilisé en position de verrouillage et à empêcher tout déplacement dudit organe rotatif dans le sens du remontage dudit ressort à boudin,
    ledit organe rotatif étant relié audit élément de com mande par des moyens élastiques qui permettent à ce dernier de continuer à se déplacer malgré que ledit organe rotatif est bloqué. 10. Mécanisme selon la revendication, carac térisé en ce que les moyens de transmission sont constitués par un cliquet porté par ledit organe rotatif, et par une roue à rochet solidaire dudit mobile de remontage, au moins en rotation. 11. Mécanisme selon les sous-revendications 9 et 10, caractérisé en ce que ladite roue à rochet porte des éléments de blocage destinés à venir en prise avec des éléments complémentaires fixes, de manière que cette roue à rochet constitue ledit verrou.
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