CH300914A - Machine à presser des vêtements à commande pneumatique. - Google Patents

Description

  Machine à presser des vêtements à.     commande    pneumatique.    L'invention a pour objet une machine à       presser    des     vêtements    à commande pneuma  tique, telle qu'on l'utilise     dans    des fabri  ques de     vêtements,    laveries, services domesti  ques et fabriques de bonneterie, du genre  comprenant un plateau fixe destiné à recevoir  le vêtement, et un chapeau mobile monté sur  un levier à pivot et qui est destiné à appliquer  la pression nécessaire sur le vêtement.  



  Dans ces machines, il est désirable que le  mouvement du chapeau et la pression appli  quée au vêtement soient     soumis    entièrement  au contrôle de l'opérateur, et la présente     in-          ventien    a pour but d'obtenir une machine per  mettant ce contrôle.  



  Suivant la présente invention, la machine       ést    caractérisée par un cylindre pneumatique  pour commander le chapeau de manière à  l'ouvrir ou à le fermer, par au moins     une    sou  pape     manoeuvrable    à la     main.    par un levier  et     déplaçable    dans     l'un    ou l'autre sens à par  tir d'une position neutre, par un mécanisme  de correction relié à la soupape de tel façon  que     1c    mouvement du chapeau résultant de la  commande manuelle dudit levier ramène la  soupape à une position neutre,

   la distance  parcourue par le chapeau avant que la sou  pape ne reprenne     une    position neutre dépen  dant de la     distance    suivant laquelle ledit le  vier a été déplacé à la main; le tout de telle  manière que, pour chaque     position    du levier,  il existe une position correspondante du cha  peau.    Le dessin annexé représente, à titre  d'exemple, plusieurs formes d'exécution de la  machine objet de     l'invention.     



  La     fig.    1 est une     vue    schématique repré  sentant une partie d'une première forme  d'exécution de la machine à     presser.     



  La     _        fig.    2 est une vue schématique repré  sentant     une    autre forme d'exécution.  



  La     fig.    3 est une vue schématique repré  sentant une troisième forme d'exécution, dans  laquelle on effectue la commande manuelle de  soupapes sur une pièce fixe de la machine.  



  Les     fig.    4 et     a"    représentent respectivement  une coupe longitudinale et transversale d'une  soupape.  



  La     fig.    6 est une vue schématique en pers  pective représentant     1-me    commande qui né  cessite     l'usage    des deux mains de l'opérateur  pour mettre un chapeau en contact sous pres  sion avec un plateau.  



  Les     fig.    7 et 8 représentent respectivement  une vue en élévation et en plan d'un levier  du chapeau monté sur pivot, ainsi que des  commandes et mécanismes de correction     ma-          nceuvrant        une    soupape d'admission d'air.  



  Les fia. 9 et 10 représentent respective  ment des vues en élévation et de profil d'une  forme d'exécution de la machine à presser  comprenant le levier de chapeau et les com  mandes représentés sur les     fig.    7 et 8.  



  Dans toutes les formes d'exécution repré  sentées sur le -dessin, un chapeau de presse      E2 coopérant avec un plateau fixe S est sup  porté par     un    levier du chapeau de presse arti  culé en El     sur    un châssis fixe Q de la ma  chine, et le levier du chapeau de presse est       man#uvré    par un cylindre pneumatique R       (fig.    10) raccordé an levier E en     r1.    Le levier  porte en     W    un contrepoids à la manière con  nue.  



  Dans la première forme d'exécution repré  sentée     schématiquement    sur la     fig.    1, un     le-          vier.A    est monté sur pivot en     ai    sur une arti  culation fixée au levier du chapeau E et son  extrémité     a2    est raccordée sur pivot à une  bielle B en un point situé sensiblement au  milieu de la bielle<I>B.</I> L'extrémité<I>b 1</I> de la  bielle B est raccordée par pivot à une bielle  radiale C. L'extrémité cl de la bielle C est  raccordée par pivot à une articulation fixée  au châssis fixe Q de la machine à presser.

    L'autre     extrémité    b2 de la bielle B est raccor  dée à une tige D traversant un pont el     qui     est     fixé    de façon rigide au levier du chapeau  E et peut glisser à l'intérieur, la tige D pré  sentant des arrêts     d1    et d2. Les bielles sont  soumises à l'action d'un ressort G dont l'ex  trémité dl est fixée au pont el du levier du  chapeau E et dont l'autre extrémité     g2    est  fixée à l'extrémité du prolongement du levier  A     pour        maintenir    normalement l'arrêt d2  contre le pont el.

   Cette     position    de l'arrêt d2  correspond à. la position ouverte de la presse,  le levier A étant dans sa position neutre re  présentée en     traits    pleins. L'extrémité     a2    du  levier A est raccordée à au moins une sou  pape, représentée schématiquement en T, par       une    bielle     t1,    qui commande l'admission d'air  sous pression an     cylindre    de     maneeuvre    R (le  la machine.  



       Comme    on l'a déjà dit, l'extrémité     a2    du       levier    A est raccordée à une soupape d'admis  sion d'air au     cylindre    sous     pression    R. Cette  soupape peut être du genre à     glissière    telle  qu'on l'utilise à la     distribution    de vapeur dans  -une machine à     vapeur    à double effet. On pré  fère toutefois qu'elle soit du genre compor  tant un mouvement de rotation     oscillant    et  dans ce cas, elle peut avantageusement coïn  cider avec     l'articulation        ral    du levier A.

      Une soupape de ce genre est représentée  sur les     fig.    4 et 5. Le levier A est monté de  façon     rigide    en     k1    sur l'axe     K    monté de ma  nière à pouvoir tourner dans des coussinets  k2 disposés dans un couvercle de soupape     k3,     en empêchant des fuites d'air autour de l'axe       .K    par un bourrage k4. Une rondelle k5 intro  duite dans une encoche     k6    du couvercle     k3     s'appuie sur le côté, par suite de la pression  de l'air dans le corps de la soupape k9.

   Une  pièce distributrice k7 s'adapte par glissement  sur l'extrémité     rectangulaire        k8    de l'axe K.  Un corps de soupape     k9    est muni de coussi  nets     klO    présentant des lumières k11 qui cor  respondent à des lumières k12 et     k1'-    dans le  corps de la soupape     k9.    Les lumières k12 sont.  raccordées par un tube flexible aux extré  mités appropriées du cylindre sous pression  R lorsque la lumière     k13    sert de lumière  d'échappement.

   L'air sous pression est admis  dans la chambre de la soupape par la lumière       k15    du corps de soupape     k9    et par la lumière       k14    dans le coussinet     klo.    Quand la pièce dis  tributrice k 7 est dans sa position centrale ou  neutre, la pression de l'air est coupée des lu  mière<I>k12</I> et est en équilibre à chaque extré  mité du cylindre sous pression. Le mouve  ment de la pièce distributrice     k7        depuis    sa  position neutre admet l'air à l'une ou l'autre  extrémité du cylindre sous     pression,    alors que  l'extrémité opposée du cylindre est ouverte à  l'échappement par la lumière     k13.     



  Si on déplace la tige D au moyen d'un  levier commandé à la main et se déplaçant  en même temps que le levier du chapeau, le  levier A se déplace en sens inverse des     aiguil-          les    d'une montre à partir de sa position nor  male, en admettant     ainsi    dans le cylindre de  commande R de l'air qui déplace le chapeau  E2 vers la position     fermée,    c'est-à-dire vers  la     position    représentée en traits     interrompus.     Toutefois, ce mouvement du chapeau vers le  bas déplace la. bielle radiale C qui ramène le  levier A dans sa position normale par sa con  nexion à     l'extrémité        b1    de la bielle B.

   La. dis  tance parcourue par le chapeau avant que le  levier d. ne soit ramené à sa position     normale     par<B>le</B> déplacement de la bielle radiale C dé-      pend de la     distance        suivant    laquelle l'arrêt     d1     sur la tige D est déplacé vers le pont     ei    par  l'opérateur commandant à la main le levier  disposé à     proximité    de l'avant du chapeau et  déplaçant la tige D. La position à laquelle<B>If,</B>  chapeau de presse est en équilibre est, par  conséquent, sensible à la commande de l'opé  rateur.  



  La     fig.    2 représente la deuxième     forme     d'exécution de la machine comprenant un  autre mécanisme de correction destiné à faire  suivre à la soupape de commande de l'admis  sion d'air dans le cylindre     R    le mouvement  du     levier    du chapeau A. La bielle radiale C  est remplacée par une came     F    fixée au châs  sis     Q    de la machine. Un galet J monté sur  pivot à l'extrémité     b1    du levier B est main  tenu au contact de la came     F    par le     ressort        Û.     



  Si on désire que la commande manuelle  soit disposée sur une pièce fixe de la machine  au lieu de se déplacer avec le levier du cha  peau E, on peut obtenir le déplacement du  levier A en déplaçant la came     F    par des  moyens manuels. Une telle forme d'exécution  est représentée sur la     fig.    3. La came     P    est  portée sur pivot sur une articulation f     i    fai  sant corps avec le châssis .fixe     Q    de la ma  chine. Le levier de came se prolonge pour se  raccorder en f 2 à une tige de commande H  rattachée à une commande manuelle disposée  en position convenable pour l'opérateur.

    Quand on déplace la came     F    à la main jus  qu'à une position telle que celle     représentée     en traits interrompus, le levier A se déplace  en sens inverse des aiguilles d'une montre  pour admettre de l'air dans le cylindre de  pression pour rapprocher le chapeau E2 du  plateau fixe de la machine. Un mouvement  quelconque du     levier    du chapeau E est mis au  point par la position du galet J sur la came     F,     comme on le décrit plus haut.  



  Une autre forme d'exécution représentée  à la     fig.    6 implique, pour des raisons de sécu  rité, que l'opérateur soit obligé de faire usage  de ses deux mains avant qu'une pression ne  s'exerce entre le chapeau E2 et le plateau       S,    la bielle B est     man#uvrée    à la main par  des     commandes    dédoublées où la tige de con-         trôle    D est dédoublée. Les extrémités d3 des  tiges D sont raccordées par pivot aux extré  mités d'une     bielle        llf    et sensiblement le milieu  de la bielle     11'l    est raccordé par pivot à la  bielle B à son     extrémité    b2.

   Les arrêts<B>dl</B>     sur     les tiges de commande D sont     disposés    de  telle manière que quand on     manoeuvre    une  tige seulement, l'arrêt correspondant     d1    bute  contre le pont     ei    du levier E du chapeau et  déplace l'extrémité b2 de la bielle B sur une  distance Y, ce quia pour résultat que le cha  peau de     presseE2    se déplace vers une position       voisineduplateau,        mahgmaintenue.enéquilibre,     de manière qu'aucune pression ne puisse être  exercée entre le chapeau et le plateau.

   Le dé  placement Y de la tige B ne peut pas être  augmenté à moins que l'opérateur ne fasse  usage de sa seconde main     pour        manaeuvrer     la seconde tige D et produire     im    déplacement  supplémentaire     y1    pour     manoûuvrer    la sou  pape et amener le chapeau au contact sous  pression du plateau.  



  Les     fig.    7 et 8 sont     respectivement    des  vues en élévation et en plan     d'une    autre  forme d'exécution comprenant un mécanisme  de     commande,    représenté en élévation et de  profil ,sur les     fig.    9 et 1.0. Sur ces figures,  on utilise les mêmes lettres de référence que  celles utilisées sur les figures schématiques  déjà décrites, ainsi que     des    lettres supplémen  taires pour des pièces qui n'ont pas été     dé_          crites    antérieurement.  



  Des ressorts N sont destinés à maintenir  les arrêts d2 contre le     pont        e1    du levier du  chapeau E, de manière que les leviers de com  mande soient normalement maintenus dans  la     position    correspondant à la position ou  verte du chapeau.

   Pour rapprocher le cha  peau     E2    du plateau, l'opérateur déplace les  arrêts du plateau à la main et l'importance  de déplacement de chaque arrêt d2 est limi  tée par l'arrêt correspondant<B>dl.</B> Les tiges D  sont déplacées par les poignées de     manoeuvre     D2     portées    par le levier du chapeau E     au-          dessus    de la partie avant du sommet du cha  peau E2, chaque poignée D2 étant raccordée  à la tige correspondante par un levier à     deux     bras     d6    monté sur pivot.

        Chaque arrêt     d1    est combiné à une boite  à     ressort    d4 et la position des arrêts     d'    peut  être réglée et bloquée par des écrous de blo  cage d5, de manière que     quand    l'opérateur ne  fait usage que d'une main, pour déplacer un  arrêt     d1    de manière qu'il vienne buter contre  le pont     ei,    le chapeau E2 s'arrête au voisinage  du plateau sans exercer de pression sur lui.

    La pression complète ne peut être appliquée  entre le chapeau et le plateau que lorsque  l'opérateur fait     -usage    de l'autre main pour  déplacer la seconde tige D de manière que les  deux     arrêts        d.1    butent simultanément contre  le pont     ei.     



  Lors de certaines manipulations de l'ou  vrage à presser, il est désirable que l'opéra  teur     puisse    avoir les     deux        mains        librés    pour  disposer l'ouvrage sur le plateau pendant que  le chapeau est amené à une position     voisine     du plateau.

   Pour permettre la     réalisation    de  cette opération avec sécurité par l'opérateur,  on     utilise    les deux procédés     combinés    de com  mande du mouvement du chapeau,     c'est-          à-dire    par la tige radiale C et par la came<B>P</B>  et le galet J,     dans    l'ensemble représenté sur  les     fig.    7 à 10.

   La -came     1'    est fixée sur pivot  au     châssis    à     l'articulation        fi,    la     position    de  la     came        F    est commandée par une pédale HI  raccordée par une bielle hl à une tige H, et  la forme de la came     h'    est telle que le chapeau  E2 soit amené -au voisinage du plateau S sans  exercer de pression sur lui.

   La     pression    finale  ne peut être obtenue que quand l'opérateur  fait usage de.     ses    deux mains pour     manoeuvrer     les poignées D2 qui déplacent les tiges de       commande    D.  



       Il    est parfois désirable que le chapeau soit  bloqué au contact sous     pression    avec le pla  teau.     Dans    ce but, une-     cheville        a3    est montée  sur un prolongement du levier A et pénètre       dans    -un loquet.

   L monté sur pivot     Li,-    un       contrepoids    L2 maintenant le loquet L en       contact    de glissement avec la cheville     a3.    La       cheville        cas    pénètre     dans    ce loquet L quand  le levier A est déplacé par les     tiges    D jus  qu'à la position     voulue    pour amener le cha  peau E2 en contact sous     pression    avec le pla  teau S. Le loquet L peut être libéré de la che-    ville     a3    par une pédale raccordée par     un    mé  canisme à un levier oscillant P en pi.

Claims (1)

1. REVENDICATION: Machine à presser des vêtements à com mande pneumatique, comprenant un plateau fixe destiné à. recevoir le vêtement, et un cha peau mobile monté sur un levier à pivot et qui est destiné à appliquer la pression néces saire sur le vêtement, caractérisée par un cy lindre pneumatique pour commander le cha peau de manière à l'éloigner du plateau ou l'appliquer contre celui-ci, par au moins -une soupape manoeuvrable à la main par un levier et déplaçable dans l'un ou l'autre sens à par tir d'une position neutre,

   par un mécanisme de correction relié à la soupape de telle façon que le mouvement du chapeau résultant de la commande manuelle dudit levier ramène la soupape à une position neutre, la distance parcourue par le chapeau avant. que la sou pape ne reprenne une position neutre dépen dant de la distance suivant laquelle ledit le vier a été déplacé à la main, le tout de telle manière que, pour chaque position du levier, il existe une position correspondante du cha peau. SOUS-REVENDICATIONS 1. Machine à presser suivant la revendica tion, caractérisée en ce que la commande ma nuelle est supportée par le chapeau. 2.

   Machine à presser suivant la sous- revendication 1, caractérisée en ce que le mé canisme de correction qui ramène la soupape à la position neutre en déplaçant le chapeau consiste en une bielle radiale fixée à une extrémité à une pièce fixe de la machine et à l'autre extrémité au mécanisme de com mande de la soupape. 3.

   Machine à presser suivant la sous-reven- dication 1, caractérisée en ce que le mécanisme de correction qui. ramène la soupape à la posi tion neutre par le mouvement du chapeau consiste en im galet fixé à une bielle de com mande de la soupape, le galet étant main tenu au contact d'une surface de came assu jettie à -une pièce fixe de la machine. 4.

   Machine à presser suivant 1a revendi cation, caractérisée en ce qu'une autre com mande à la main est supportée par une pièce fixe de la machine. 5. Machine à presser suivant la sous-reven- dication 4, caractérisée en ce que le méca nisme correcteur qui ramène la soupape en position neutre par le mouvement du chapeau consiste en un galet fixé à une bielle de com mande de la soupape, le galet étant maintenu au contact d'mze surface de came montée sur pivot sur une pièce fixe de la machine, la po sition de la came autour de son pivot étant commandée au moyen de ladite autre com mande. 6.

   Machine à presser suivant la revendica tion, caractérisée en ce que la commande ma nuelle est dédoublée de manière que l'opéra teur doive faire usage des deux mains avant que la soupape ne puisse être suffisamment écartée de la position neutre pour amener 1e chapeau en contact sous pression avec le pla teau. 7.

   Machine à presser suivant la sous-reven- dication 6, caractérisée en ce que chacune des deux commandes manuelles actionne une tige coulissante, chaque tige coulissante ayant un mouvement longitudinal limité, les deuxtiges étant raccordées entre elles à une extrémité par une bielle à pivot, le milieu de la bielle étant raccordé à la soupape au moyen dudit mécanisme de correction. 8.

   Machine à presser suivant la sous-reven- dication 7, caractérisée par une surface de came montée sur pivot sur la partie fixe de la machine et commandée par une pédale ma noeuvrant la soupape de manière à amener le chapeau au voisinage, mais non au contact sous pression du plateau, et par une com mande supportée par le chapeau pour trans mettre à la soupape un mouvement final des tiné à amener le chapeau au contact sous pres sion du plateau. 9.

   Machine à presser suivant la sous-reven- dication 8, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens pour maintenir le chapeau au contact sous pression du plateau, ces moyens étant libérés par le dispositif manuel. <B>10.</B> Machine à presser suivant la revendi cation, caractérisée en ce que la soupape de commande est du genre rotatif oscillant, l'axe rotatif étant raccordé au pivot d'une bielle du mécanisme correcteur.