Machine de travail pourvue d'un dispositif de sécurité. La présente invention a pour objet une machine de travail pourvue d'un dispositif clé sécurité permettant d'éviter que la per sonne chargée de la marche de cette machine ne se fasse prendre, à la suite d'une manmu- vre accidentelle, les mains ou les bras par la partie mobile de ladite machine.
Cette machine est caractérisée, d'une part, en ce qu'elle comporte un mécanisme d'em brayage et de débrayage disposé entre un organe d'entraînement et. un arbre rotatif mené, et. un dispositif élastique qui tend à amener ce mécanisme d'embrayage en posi tion embrayée, d'autre part, en ce que le dis positif de sécurité comprend un organe auxi liaire commandé par un électro-aimant agis sant contre l'action d'un organe élastique de rappel, organe auxiliaire pouvant occuper deux positions, l'une dans laquelle il est effacé, L'autre dans laquelle il est en prise avec ledit.
mécanisme pour l'amener et le maintenir en position débrayée, et au moins un dispositif de contrôle de cet électro-aimant, ce dispositif de contrôle comprenant une source lumineuse qui donne un faisceau lumi- tieux, une cellule photoélectrique disposée de manii=re à. être éclairée par ce faisceau, cette source et.
cette cellule étant placées de part et d'autre de la machine de manière que le fais- < #can lumineux coupe une zone dangereuse de ladite machine, et des moyens électro-m6ca- niques recevant le courant électrique de ladite cellule e1, commandant ledit électro-aimant, de manière qu'une interruption du faisceau lu mineux frappant la, cellule assure le dé brayage.
Att dessin annexé, donné à titre d'exemple, est représentée une forme d'exécution de l'in vention.
Fig, 1 est une vue de face, en élévation, dune presse pourvue d'un dispositif de sécu rité.
Fig. 2 est une coupe horizontale suivant la ligne<B>2-9-</B> de la -fig. <B>1.</B>
Fig. 3 est une vue schématique, partielle ment en coupe, de l'ensemble du dispositif de sécurité dans la position correspondant au dé brayage de la presse.
Fig. 4 est une vue analogue en position normale d'embrayage.
Fig. 5 est un schéma d'une cellule photo électrique et d'un relais contrôlant un électro aimant du dispositif de sécurité.
Fig. 6 est une coupe longitudinale, à grande échelle, d'un mécanisme d'embrayage entre l'arbre de la machine et le moyeu d'une poulie d'entraînement.
Fig. @7, 8 et 9 sont des coupes transversa les, respectivement suivant les lignes 7-7, 8-8 et 9-9 de la fig. 6, mais à plus petite échelle.
La presse représentée comprend une table 1 présentant une ouverture 2 permettant la fixation d'une matrice non représentée. Cette table 1 porte deux montants 3 entretoisés en 4 et portant des glissières 5 dans lesquelles peut coulisser un porte-poinçon 6, le poinçon (non représenté), destiné à coopérer avec la matrice fixée dans l'ouverture 2 de la table 1, pouvant être d'un type quelconque. Le porte-poinçon 6 est relié par une tige filetée 7 à une couronne d'excentrique 8 dont le pla teau excentré est claveté sur un arbre 9 monté rotatif, suivant un axe horizontal A-El, dans des paliers 10 et 11 fixés aux montants 3.
L'arbre 9 est normalement freiné par l'inter médiaire d'une poulie 12 (fig. 1) entourée d'un frein à ruban 13, dont la tension est réglable à l'aide d'une tige 14 fixée à l'une des extrémités du ruban 13 et. d'un écrou 15 vissé sur cette tige. Grâce à ce frein, l'arbre 9, dès qu'il cesse d'être entraîné, est bloqué en position malgré l'inertie de l'équipage mo bile animé d'un mouvement alternatif dans les glissières 5 et constitué par le poinçon et son porte-poinçon 6.
L'entraînement en rotation de l'arbre 9 dans le sens de la flèche f i (fig. 1, 3, 4,-7 à 9 ) est assuré, par l'intermédiaire d'un mécanisme d'embrayage, depuis une poulie 16 (fig. 1) dont le moyeu 17 est monté fou sur l'extré mité 18 de l'arbre 9.
Ce moyeu 17 est centré sur ladite extré mité par deux roulements 19 et 20 (fig. 6). Le roulement 19 est centré sur une portée 21. d'un chapeau 22 fixé à l'aide d'une vis 23 au bout de l'arbre 9, une clavette longitudinale 24 bloquant en rotation ce chapeau 22 avec l'arbre 9. L'autre roulement 20 est centré sur une portée 25 d'une douille 26 qu'une clavette 2 7 bloque en rotation avec l'arbre 9.
Le mécanisme d'embrayage et de dé brayage comprend une clavette 28 de forme générale cylindrique, présentant, au droit de l'alésage 29 du moyeu 17, de g à la, une partie méplate 30 de section droite semi-circulaire. Les deux extrémités de la clavette, s'étendant de part et d'autre de cette partie méplate 30, tourillonnent dans deux logements cylindri ques.
Le premier logement, au-delà du point h, est, constitué, pour moitié, par une rainure semi-circulaire 31 (fig. 6 et 8) pratiquée Ion- git.udinalement dans l'arbre 9, et pour l'autre moitié, par une autre rainure également semi- circulaire 32 pratiquée dans l'alésage de la douille 26. Le second logement, au-delà du point. g, est. constitué, pour moitié, par un prolongement de la rainure 31 de l'arbre 9 et pour l'autre moitié par une rainure semi-cir culaire longitudinale 33 du chapeau 22.
Au droit de la partie méplate 30, l'alésage du moyeu 17 de la poulie 16 présente trois rai nures longitudinales semi-circulaires 34 (fig. 6 et 9). La clavette 28 porte à l'une de ses extré mités et à angle droit une queue radiale ou chien 35 (fig. 3, 4-, 6 et 7). Cette queue est en gagée dans une entaille radiale 36 pratiquée dans la douille 26 et fait saillie vers l'exté rieur pour venir en contact. avec l'extrémité d'un levier 37. Ce levier, qui est monté oscil lant autour d'un axe 38, bloque normalement la clavette 28 dans la position de la fi-.<B>7</B> qui correspond au débrayage.
Ce levier 37 peut être effacé dans une position 37a (fig. 6), en vue de permettre l'embrayage, par l'intermé diaire d'un bouton-poussoir 39 (fig. 1) placé à la. partie inférieure de la machine et des tiné à être actionné au pied. Ce bouton-pous- soir 39 est relié au levier 3"i par une trans mission quelconque, par exemple un câble sous gaine Bowden, une commande électro magnétique, etc.
Sur la douille 26 est, montée rotative une couronne 41 munie, sur la moitié de son pour tour, de dents de rochet 42. Cette couronne 41. est. sollicitée en rotation dans le sens de la flèche fi (fi-. 3, 4, 7 à 9), par rapport à la douille 26, par un dispositif élastique consti tué par un ressort hélicoïdal 43 logé dans une rainure 44 de la. couronne. Ce ressort prend appui, d'une part, en 45 (fi-. 8) contre l'une des extrémités de ladite rainure et, d'autre part, contre une saillie 46 que présente la pé riphérie de la douille 26. Cette couronne 41 présente, en regard de l'entaille 36 de la douille 26, une entaille 47 (fi-. 6, 7) dans la quelle passe le chien ou queue 35 de la cla vette 28.
Les entailles 36 et 47 sont évasées vers leurs extrémités en regard, comme il es, représenté sur la fig. 7. La couronne 41 est maintenue en place axialement sur la. douille 26 par une rondelle 48 fixée, à l'aide de vis 49, sur la tranche correspondante de la douille 26.
Les dents 42 de la couronne 41 sont sus ceptibles de venir en prise avec la tête 50 d -un organe auxiliaire constitué par un cli- quet d'arrêt 51 monté oscillant autour d'un axe 52. Cet, axe et ce cliquet. sont placés de telle sorte que la partie dentée de la couronne 41 défile devant la tête 50 de ce cliquet pen dant la course descendante du porte-poinçon 6, tandis que pendant la course ascendante de retour dudit porte-poinçon, c'est la partie non dentée de la couronne 41 qui défile de vant. le cliquet.
Sur ce cliquet est articulée, en 53, une tige 54 (fig. 3 et 4) prolongée par le noyau 55 d'un électro-aimant 56 dont la bobine est logée dans un boîtier 57. Cette bobine est disposée de telle sorte que, lorsqu'elle est excitée, le noyau 55 et la tige 54 sont déplacés dans le sens de la flèche fs (fig. 3), ce qui-provoque une oscillation du cliquet 51, de la position de la fig. 3 à celle de la fig. 4 et ce à l'en contre de l'action d'un ressort de rappel 58 (lui prend- appui, d'une part, sur une butée 59 portée par le noyau 55 et, d'autre part, sur le boitiez 57.
Ladite bobine est reliée par des conduc teurs 60 et 61 et des conducteurs 62 et 63, à travers un conjoncteur-disjoncteur 64, à deux phases d'un circuit triphasé d'alimentation 65. Le circuit est. contrôlé par un interrupteur 66 (fig. 5). Cet, interrupteur est commandé à l'encontre de l'action d'un ressort de rappel 66a par l'enroulement d'un relais électro magnétique 67. Ce relais est contrôlé par un amplificateur électronique comportant par exemple une lampe 68 à trois électrodes, par une cellule photoélectrique 69, l'ensemble de ces éléments étant logé dans un boîtier 70 (fig. 1 à 5). La cathode 68 de la cellule photo électrique 69 est disposée devant une ouver ture 72 du boitiez 70, cette ouverture étant protégée par une paroi transparente 73.
Le boitiez 70 est fixé, comme représenté à la fig. 1, par un support quelconque 74 au- dessus de la table 1. de la presse; en regard de son ouverture 72 est disposé, de l'autre côté de la presse, un dispositif optique 75, porté par un support réglable 76 et destiné à don ner un faisceau lumineux 77, parallèle à la table 1 à l'avant de celle-ci, ce faisceau péné trant normalement dans l'ouverture 72 du boîtier 70. Le dispositif optique 75, qui est d'un type quelconque connu, est. alimenté par des conducteurs 78 et 79 branchés sur les conducteurs 62 et 63.
Dans le boîtier 70 (fig. 5) se trouve un transformateur 80 comprenant un enroule ment 81 dont une portion formant primaire est reliée à des bornes 83, 84 que des conduc teurs 85 et 86 relient aux conducteurs 62, 63 (fig. 3, 4). L'ensemble de cet enroulement 81. est., en outre, relié, par ses extrémités, à l'anode 87 et à la cathode 88 de la cellule photo-électri que 69 qui est par exemple du type au caesium, dans lequel la résistance interne diminue lors- oue la cathode 88 est éclairée.
Cette cathode 88 est reliée directement à la grille 89 de l'amplificatrice 68, tandis due la cathode 90 de cette amplificatrice est reliée à un poten tiomètre 91 en série, aux bornes de l'enroule ment 81, avec une résistance 92. Le filament 93 est alimenté par un enroulement auxiliaire 94 du transformateur. Enfin, la plaque 95 est reliée à la. haute tension par l'enroulement du relais 67 contrôlant l'interrupteur 66. Des bornes 96 et 97 relient ce relais au circuit d'alimentation de l'électro-aimant 56 (fig. 3, 4).
Le fonctionnement est, le suivant. La ma chine est supposée arrêtée. En l'absence de tout obstacle sur le parcours du faisceau 7 7 fourni par le dispositif optique 75, la cathode 88 de la cellule 69 est éclairée et les électrons émis par la cathode augmentent le potentiel de la grille 89, de telle sorte que la lampe 68 donne naissance à un courant d'excitation du relais 67. Celui-ci ferme l'interrupteur 66 à l'encontre de l'action du ressort de rappel 66a.
La bobine de l'électro-aimant 56 est exci tée, ce qui amène et maintient le cliquet 51 dans la position effacée représentée à la<B>fi-.</B> 4, à l'encontre de l'action du ressort 58. La cou ronne 41 est libre, mais elle est maintenue dans la position des fig. 7 et 8 avec le ressort 4 J) 3 comprimé, car le chien 35 -I de la clavette 28 est, à l'arrêt de la. machine, immobilisé par le levier 37.
Dès que l'on désire commencer une opéra tion de travail, à l'aide du bouton-porissoir 39 (fig. 1), on efface en 37y le levier 3; (fig. 6). La. couronne 41 est sollicitée par le ressort comprimé 43 à tourner dans le sens de la flè che f x par rapport à la douille 26 clavetée sur l'arbre 9 qui est, immobilisé par le frein 13;
la couronne reste toutefois, pour 11n très court. instant, immobile, car elle est bloquée par la queue 35 de la clavette 28, cette der nière ne pouvant pas tourner dans la rainure 31 puisqu'une arête de sa partie méplate 30 bute contre la partie cylindrique de l'alésage 29 du moi-eu 17. Cette situation cesse dès que l'une des rainures 34 du moyeu 17 de la pou lie 15 se présente devant la partie méplate 30 de la clavette 28 dans la position représentée à. la fig. 9.
A cet instant précis, en effet, par sorite de la sollicitation à. laquelle la couronne 41 est soumise de la part. du ressort 43 et la clavëtte 28 n'étant. plus bloquée en rotation par l'alésage 29 du moyeu 17, la coronne 41. fait osciller le chien 35 et la clavette 28 dans le sens de la flèche f2. L'arête 40 de cette cla vette vient ainsi en prise dans la rainure 34 du moyeu 17 qui se trouve alors claveté par rapport à. l'arbre 9 (position de la fi-. 4).
L'entraînement de cet. arbre 9 commence donc et il se poursuivra sans incident jusqu'à, nou vel ordre et, en principe, jusqu'à ce que le bouton-poussoir 39 étant relâché, le levier 37, effacé en 37y, vienne dans la position en traits pleins (fig. 6), provoquant ainsi un arrêt d,7 chien 35 qui, pendant toute la rotation, se dé place autour de l'axe z1--1 avec l'ensemble entraîné; ce chien sera alors obligé de repren dre la position de la fig. 7, débrayant à nou veau la. poulie 16.
Mais si, auu cours du fonctionnement nor mal, l'ouvrier introduit par exemple sa main 98 (fig. 3) sur le trajet du faisceau lumineux 77, interrompant ainsi ]'éclairage de la ca thode 88 de la cellule photoélectrique 69, la différence de potentiel, déterminée par le po- tentionuètre 97., entre la. grille 89 et la cathode 90, est rétablie.
Le courant plaque décroît; le relais 67 est désexcité, ce qrri permet au res sort 66y d'ouvrir l'interrnpteilr 66. L'électro aimant 56 est, désexcité. Sous l'action du res sort de rappel 58, la. tige 54 se déplace de la position de la fig. 4 à celle de la fig. 3, ra menant ainsi la.
tête 50 c111 cliquet 57.1 err posi tion active de débrayage sur le trajet des dents 4 de la couronne 41. Le ressort :58 agit donc dans le sens qui provoque le débrayage.
En effet, si devant la tête 50 du cliquet défile à cet instant précis la partie non den tée de la couronne 42, ce qi[i correspond à la course ascendante du porte-poineon 6, rien ne se produit pour l'instant, mais, dès que la première dent 42 se présentera, devant la tête 50, la. couronne 41 sera arrêtée. Si, au con traire, l'incident se produit pendant la course descendante du porte-poinçon 6, c'est-à-dire alors que les dents 4'21 défilent au droit du cliquet 51, une dent.
(par exemple la pre mière, fig. 3) se présente immédiatement de vant la tête 50 du cliquet 57 et l'arrêt de la couronne 41 est immédiat.
L'arrêt de la couronne 41, alors que la douille 26 continue pour l'instant à être en traînée par la poulie 16, ramène le chien 35 dans la, position de la fig. 7 et, par suite, la clavette 26 qui en est solidaire, dans la posi tion de débrayage représentée aux fi-. 3, 7 et 9. L'arbre 9 s'immobilise aussitôt sous l'action du frein 13, cependant que la, poulie 16, désor mais folle, continue seule sa rotation.
Dès que l'incident a pris fin, c'est-à-dire que l'ouvrier a retiré sa. main 98', le faisceau 77 retombe sur la cathode 88 de la cellule 69, l'électro-aimant 56 est à nouveau excité, le cliquet 51 est effacé dans la position de la fig. 4 et, sous l'action dur ressort 43 qui a été comprimé au moment du débrayage, la cou ronne 41 est à nouveau sollicitée dans le sens de la flèche f 1 (fig. 7) par rapport à la douille 26 maintenant immobile et,
dès que L'une des rainures 34 du moyeu 17 de la pou lie 76 se présente devant la clavette '21s, un nouveau clavetage s'opère automatiquement sous l'action du ressort 43 et l'erubrayage est ainsi assuré à nouveau sans que ].'ouvrier ait eu à effectuer la moindre manoeuvre.
Le dispositif assure donc d'une manière absolue la protection de l'ouvrier, chaque fois (pie celui-ci, par une manoeuvre intempestive et dangereuse, coupe le faisceau lumineux 77.
Eventuellement, si la machine de travail présente plusieurs zones dangereuses, il peut être prévu, pour chacune de ces zones, un dis positif â. cellule et relais avec dispositif opti que donnant un faisceau traversant cette zone, les relais des diverses cellules actionnant des interrupteurs montés en série dans le cir cuit d'alimentation de l'électro-aimant 56, comme représenté en traits mixtes sur la fig. 4, où 70\1 représente le boîtier d'une deuxième cellule, de telle sorte que l'interrup tion de l'un quelconque des faisceaux lumi neux provoquera l'arrêt de la machine.
Dans la forme d'exécution décrite, le res sort 58 ramène le cliquet. 51 dans sa position aetive pour laquelle il. provoque le débrayage, tandis que l'électro-aimant 56 efface, lorsqu'il est excité, ce cliquet dans la position qui per met L'embrayage, de telle sorte que le dé brayage ne survient que si l'électro-aimant n'est pas excité, en variante, les rôles de l'électro-aimant 56 et du ressort 58 pourraient ctre inversés, le ressort effaçant le cliquet en permettant ainsi l'embrayage et l'électro aimant, excité, amenant ce cliquet en position active (le débrayage.