Cliché pour une machine à imprimer. L'invention a pour objet un cliché pour une machine à imprimer, notamment pour une machine à imprimer des adresses.
Il est. d'usage de munir les clichés pour les machines à imprimer des adresses et pour les machines analogues d'un bord creux agencé pour recevoir au moins une patte irclieatrice coopérant avec ce bord, de ma nière qu'une partie de cette patte fasse sail lie à partir dudit bord, ce dernier étant, cons titué par une partie du cliché repliée paral lèlement à une partie adjacente et séparée de cette partie adjacente par un intervalle, le bord présentant, le long du pli ainsi formé, (les fentes marginales destinées à recevoir au moins une patte et, dans l'une ode ses parois latérales,
des fentes de verrouillage destinées à recevoir des languettes de verrouillage que présente chaque patte. En modifiant, le nombre de pattes, leurs positions, leurs cou leurs et d'autres marques qu'elles peuvent présenter, on facilite considérablement la sé lection manuelle de différents clichés ou de différentes classes de clichés. Les pattes indicatrices peuvent aussi être utilisées pour assurer la commande automatique du fonc tionnement de la machine à imprimer dans la quelle on utilise le cliché.
Bien que le cliché faisant l'objet de l'in vention soit particulièrement conçu pour être utilisé avec des pattes telles que celles décrites dans le brevet, saiisse N 291831, il peut également être utilisé avec d'autres genres de pattes. Ce cliché est caractérisé en ce que les dites fentes de verrouillage sont plus longues que les fentes marginales, de sorte que chaque fente de verrouillage correspond à plusieurs fentes marginales et est confor mée de manière à pouvoir recevoir la lan guette de verrouillage d'une patte introduite dans l'une quelconque des fentes marginales correspondantes.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du cliché faisant l'objet. de la présente invention.
La fig. 1 est une vue en perspective de la dite forme d'exécution du cliché portant une patte indicatrice.
La fig. 2 est une vue en coupe transver sale partielle, selon- II-II de la fig. 3.
La fig. 3 est une vue frontale à grande échelle de la partie de ladite forme d'exécu tion portant la patte et de cette patte, et la fig. 4 est une vue analogue à celle de la fig. 2, illustrant la faon dont la patte est fixée au cliché et dont elle peut, être retirée de ce cliché.
La forme d'exécution du cliché repré sentée au dessin a une forme de canal peu profond présentant des bords, les bords infé rieur et supérieur du cliché se trouvant dans un plan parallèle à celui de la partie princi pale 1a. (fig. 3) de ce cliché et en arrière de cette partie. Une partie marginale<B>le</B> de chaque bord du cliché est repliée de faon à s'étendre parallèlement à une partie adja- eente lb, à. distance de cette partie et en avant d'elle.
A son bord supérieur, le bord supérieur du cliché présente, le long du pli formé entre les parties 1b et 1c, une rangée de fentes Id destinées à recevoir les parties inférieures de pattes indicatrices 2 qui peuvent ainsi être introduites à l'intérieur du bord creux du cliché. Un tel cliché est bien connu. Mais dans le cliché représenté, le bord supérieur présente, en outre, une seconde rangée de fentes 1e qui sont formées en, dé coupant des encoches rectangulaires dans le bord de la partie marginale lé et qui sont destinées à recevoir des languettes de ver rouillage des pattes 2, de la façon qu'on dé crira plus loin.
Chacune des fentes de verrouillage le est suffisamment longue pour correspondre à trois fentes marginales. Cette caractéristique facilite la fabrication du cliché sans réduire de façon nuisible la rigidité de sa structure. En effet, des dents<B>If</B> séparant les fentes le viennent buter contre une partie repliée<I>1</I> çf (fig. 2) formant l'une des parois latérales du cliché en forme de canal, entre la partie prin cipale 1a et le bord du cliché. Ces dents sont suffisamment rapprochées les unes des autres pour donner la rigidité voulue au bord du cliché.
Chacune des pattes indicatrices 2 desti nées à être utilisées avec le cliché qu'on vient de décrire est faite d'un seul flan de tôle mé tallique élastique, de préférence de tôle d'al liage de cuivre et de béryllium. Le flan est replié sur lui-même, le pli ainsi formé cons tituant le bord supérieur de la patte et les deux branches de la patte étant sensiblement parallèles mais séparées l'une de l'autre. La partie supérieure 2n de la patte, prise dans son ensemble et comprenant deux parties de branches, est. de forme rectangulaire et pré sente une largeur supérieure à celle des fentes marginales 1d du cliché.
La partie inférieure de la patte prise dans son ensem ble est de plus petite largeur, de sorte qu'elle peut s'adapter étroitement à l'intérieur d'une des fentes marginales 1d. La partie inférieure 2b de la branche avant de la patte est repliée vers l'avant. de façon à former une languette horizontale 2c qui est destinée à venir faire saillie jusque dans la fente de verrouillage le, lorsque la patte est fixée en position dans le bord supérieur du cliché. La partie infé rieure 2b de la branche arrière présente deux bords latéraux repliés vers l'avant de façon à former des oreilles 2e qui s'étendent de part et d'autre de la partie inférieure 2b de la branche avant. de la patte.
Ces oreilles 2e pré sentent une largeur telle d'avant en arrière qu'elles peuvent venir s'ajuster étroitement dans les fentes marginales 1c1.
Pour introduire la patte qu'on vient de décrire dans le bord supérieur du cliché pré cédemment décrit, il suffit de saisir cette patte entre un doigt. et le pouce et de presser ainsi ses branches l'une contre l'autre, de sorte que la. partie inférieure de cette patte puisse être insérée dans l'une des fentes mar ginales 1d du bord supérieur du cliché. Lors qu'on relâche la patte, sa branche avant revient élastiquement en position vers l'avant, de sorte que la languette 2c pénètre dans la fente de verrouillage le du cliché et fixe la patte en position. Les oreilles 2e, s'ajustant étroitement, dans la fente marginale 1c1, donnent à la patte la rigidité désirée perpen diculairement au plan du cliché.
Afin de faciliter l'introduction de la patte, la partie inférieure 2b de sa branche avant est. plus longue que la partie inférieure 2d de sa branche arrière, die sorte que, lors que les deux branches ont été pressées l'une contre l'autre, la languette 2c et la. partie inférieure de la branche avant. peuvent. tout d'abord être insérée dans une fente margi nale 1d, la patte étant inclinée vers l'avant comme représenté en trait plein à la fig. 4.
La patte peut. ensuite être redressée jusque dans une position dans laquelle elle est. sen siblement. parallèle au plan de la partie prin cipale 1a du cliché, comme représenté en trait mixte à la fig. 4, et être poussée vers le bas en position. L'insertion de la patte est. égale ment facilitée du fait. que la largeur de la partie inférieure de chacune des oreilles 2e va en diminuant vers le bas. Lorsqu'on le désire, il est très facile de séparer la patte du cliché en pressant à nou veau ses deux branches l'une contre l'autre entre un doigt. et le pouce et en tirant di rectement. la partie inférieure de la patte hors de la. fente marginale 1d dans laquelle elle se trouvait verrouillée.
Du fait qu'aucune inclinaison de la patte dans le plan du bord du cliché n'est. nécessaire pour l'insérer dans ce bord ou pour l'en retirer, les parties supé rieures 2a des pattes peuvent. présenter une largeur égale à la distance séparant les mi lieux respectifs de deux fentes marginales 1d adjacentes, de sorte que les pattes disposées dans des fentes marginales adjacentes sont ajustées l'une contre l'autre.
La distance verticale entre le bord supé rieur du bord du cliché et le bord supérieur des fentes de verrouillage 1e ne peut en pra tique être maintenue entre d'étroites limites. Par conséquent, il ne serait. pas possible d'em- pêeher un déplacement vertical de la patte en faisant buter les épaulements inférieurs de la partie supérieure 2a de celle-ci contre le bord supérieur du bord du cliché, lorsque la lan guette 2c vient. en prise avec le bord supé rieur d'une fente de verrouillage le.
La dis tance verticale séparant les bords marginaux des fentes 7.d et les bords supérieurs des fentes 1e peut. cependant être maintenue entre d'étroites limites et on peut, par conséquent, empêcher les pattes de se déplacer verticale ment par rapport au cliché en les munissant d'une saillie 2h, en forme de pyramide, for mée dans leur branche avant et destinée à venir coopérer avec le bord marginal d'une fente marginale 1d lorsque la languette 2e vient. en prise avec le bord supérieur d'une fente de verrouillage 1e.
La saillie 2h est formée en. découpant une fente horizontale dans la partie 2b de la branche avant de la patte et en emboutissant vers l'avant la tôle formant cette branche de la patte, juste en dessus de ladite fente. La fente est pratiquée exactement à la hauteur voulue, de sorte que, lorsque la patte est pressée à fond à l'intérieur du bord supé rieur du cliché et que sa languette .de ver- rouillage 2c vient en prise avec le bord supé rieur de la fente de verrouillage 1e, le bord inférieur de la saillie 2h vient buter contre le bord marginal de la. fente marginale 1d.
La saillie 2h sert également de marque indicatrice montrant le sens dans lequel la patte doit être insérée dans le bord du cliché.
La patte 2 et la facon dont elle coopère avec le cliché décrit. ci-dessus sont décrits avec plus de détails dans le brevet suisse N 291831.
On remarquera que les parties 1g formant les parois latérales du cliché en forme de canal sont inclinées vers l'extérieur et que les dents 1 f sont repliées vers l'intérieur du bord supérieur creux du cliché, de façon à venir buter à angle droit contre la partie 1g supé rieure formant l'une des parois latérales du canal. De la sorte, on obtient une structure résistante et la partie 1c du bord du cliché ne peut être pressée contre la partie lb de ce bord. Cependant, les fentes de verrouillage 1e ne .doivent pas être trop longues, car, sans cela, on ne pourrait obtenir un espacement correct de la partie 1c du bord supérieur du cliché par rapport à sa partie 1b.
Dans une autre forme d'exécution, non représentée, chacune des fentes de verrouil lage 1e correspondant, à plusieurs fentes mar ginales 1d est constituée par une ouverture rectangulaire ménagée -dans la partie 1e du bord supérieur du cliché, à la place d'être constituée par une encoche ménagée dans le bord de cette partie 1c.
Avec les clichés qu'on vient de décrire, des pattes peuvent facilement être insérées dans le bord du cliché et être retirées de ce bord. Les pattes -ainsi insérées sont fixes par rap port au cliché et. capables de résister à la poussée exercée sur elles par des broches de sélection. Le cliché n'est pas endommagé de façon appréciable par ces pattes, même après plusieurs insertions et retraits de celles-ci.
Cliché for a printing machine. The subject of the invention is a cliché for a printing machine, in particular for a machine for printing addresses.
It is. customary to provide the clichés for machines for printing addresses and for similar machines with a hollow edge arranged to receive at least one wrapping tab cooperating with this edge, so that part of this tab runs out. from said edge, the latter being, constituted by a part of the cliché folded back parallel to an adjacent part and separated from this adjacent part by an interval, the edge having, along the fold thus formed, (the marginal slots intended to receive at least one leg and, in one ode its side walls,
locking slots intended to receive locking tabs that each tab has. By modifying the number of legs, their positions, their colors and other markings which they may present, the manual selection of different plates or of different classes of plates is considerably facilitated. The indicator tabs can also be used to automatically control the operation of the printing machine in which the cliché is used.
Although the cliché forming the subject of the invention is particularly designed for use with legs such as those described in the patent, saiisse N 291831, it can also be used with other kinds of legs. This cliché is characterized in that the said locking slots are longer than the marginal slots, so that each locking slot corresponds to several marginal slots and is shaped so as to be able to receive the locking lug of a tab. introduced into any of the corresponding marginal slots.
The accompanying drawing represents, by way of example, an embodiment of the cliché forming the subject. of the present invention.
Fig. 1 is a perspective view of said embodiment of the cliché bearing an indicator tab.
Fig. 2 is a partial cross-sectional view, according to II-II of FIG. 3.
Fig. 3 is a front view on a large scale of the part of said embodiment carrying the tab and of this tab, and FIG. 4 is a view similar to that of FIG. 2, illustrating the way in which the leg is fixed to the plate and from which it can be removed from this plate.
The embodiment of the plate shown in the drawing has the shape of a shallow channel having edges, the lower and upper edges of the plate lying in a plane parallel to that of the main part 1a. (fig. 3) of this shot and behind this part. A marginal portion <B> the </B> of each edge of the plate is folded over so as to extend parallel to an adjacent portion 1b, to. away from that part and in front of it.
At its upper edge, the upper edge of the cliché has, along the fold formed between parts 1b and 1c, a row of slots Id intended to receive the lower parts of indicator tabs 2 which can thus be introduced inside the edge hollow of the cliché. Such a cliché is well known. But in the photograph shown, the upper edge has, in addition, a second row of slots 1e which are formed by cutting rectangular notches in the edge of the marginal part and which are intended to receive tabs of worm rusting. legs 2, as will be described later.
Each of the locking slots 1c is long enough to correspond to three marginal slots. This feature facilitates the production of the cliché without adversely reducing the rigidity of its structure. In fact, teeth <B> If </B> separating the slots abut against a folded part <I> 1 </I> çf (fig. 2) forming one of the side walls of the channel-shaped image. , between the main part 1a and the edge of the plate. These teeth are sufficiently close to each other to give the desired rigidity to the edge of the cliché.
Each of the indicator tabs 2 intended to be used with the cliché which has just been described is made of a single blank of elastic metal sheet, preferably of copper and beryllium alloy sheet. The blank is folded back on itself, the fold thus formed constituting the upper edge of the tab and the two branches of the tab being substantially parallel but separated from one another. The upper part 2n of the tab, taken as a whole and comprising two parts of branches, is. rectangular in shape and has a width greater than that of the marginal slits 1d of the cliché.
The lower part of the tab taken as a whole is of smaller width, so that it can fit tightly inside one of the marginal slots 1d. The lower part 2b of the front branch of the tab is folded forward. so as to form a horizontal tab 2c which is intended to protrude into the locking slot 1c, when the tab is fixed in position in the upper edge of the cliché. The lower part 2b of the rear branch has two lateral edges folded forward so as to form the ears 2e which extend on either side of the lower part 2b of the front branch. of the paw.
These ears 2e present a width such from front to back that they can come to fit tightly in the marginal slots 1c1.
To introduce the tab which has just been described into the upper edge of the previously described plate, it suffices to grip this tab between a finger. and the thumb and thus press its branches against each other, so that the. lower part of this tab can be inserted into one of the marginal slots 1d of the upper edge of the cliché. When the tab is released, its front branch resiliently returns to the forward position, so that the tab 2c enters the locking slot 1c of the cliché and fixes the tab in position. The ears 2e, fitting closely, in the marginal slit 1c1, give the leg the desired rigidity perpendicular to the plane of the photograph.
In order to facilitate the introduction of the tab, the lower part 2b of its front branch is. longer than the lower part 2d of its rear branch, die so that, when the two branches have been pressed against each other, the tab 2c and the. lower part of the front branch. can. first of all to be inserted into a marginal slot 1d, the tab being inclined forward as shown in solid lines in FIG. 4.
The paw can. then be straightened up to a position in which it is. sen sibly. parallel to the plane of the main part 1a of the photograph, as shown in phantom in FIG. 4, and be pushed down into position. The insertion of the paw is. also facilitated by the fact. as the width of the lower part of each of the 2nd ears decreases towards the bottom. When desired, it is very easy to separate the leg from the cliché by again pressing its two branches against each other between a finger. and thumb and pulling directly. the lower part of the leg out of the. marginal slot 1d in which it was locked.
Because no inclination of the tab in the plane of the edge of the cliché is. necessary to insert it into this edge or to remove it, the upper parts 2a of the legs can. have a width equal to the distance between the respective midpoints of two adjacent marginal slits 1d, so that the tabs disposed in adjacent marginal slits are fitted against each other.
The vertical distance between the top edge of the plate edge and the top edge of the locking slots 1e cannot in practice be kept within narrow limits. Therefore, it wouldn't. It is not possible to prevent a vertical displacement of the tab by abutting the lower shoulders of the upper part 2a thereof against the upper edge of the edge of the cliché, when the lan watches 2c comes. engaging the upper edge of a locking slot on.
The vertical distance between the marginal edges of the slots 7.d and the upper edges of the slots 1e can. however, be kept within narrow limits and the legs can therefore be prevented from moving vertically with respect to the plate by providing them with a 2h protrusion, in the shape of a pyramid, formed in their front branch and intended to come to cooperate with the marginal edge of a marginal slot 1d when the tongue 2e comes. engages the top edge of a locking slot 1e.
The 2h protrusion is formed in. cutting a horizontal slot in part 2b of the front branch of the tab and by stamping the sheet forming this branch of the tab forward, just above said slot. The slot is made exactly at the desired height, so that when the tab is pressed all the way inside the top edge of the cliché and its locking tab 2c engages the top edge of the cliché. the locking slot 1e, the lower edge of the projection 2h abuts against the marginal edge of the. marginal slit 1d.
The 2h protrusion also serves as an indicator mark showing the direction in which the tab is to be inserted into the edge of the cliché.
The leg 2 and the way in which it cooperates with the photograph described. above are described in more detail in Swiss patent N 291831.
It will be noted that the parts 1g forming the side walls of the channel-shaped plate are inclined outwards and that the teeth 1 f are folded inwards from the hollow upper edge of the plate, so as to abut at right angles against the upper part 1g forming one of the side walls of the channel. In this way, a strong structure is obtained and the part 1c of the edge of the cliché cannot be pressed against the part lb of this edge. However, the locking slots 1e should not be too long, because without it one could not obtain a correct spacing of the part 1c of the upper edge of the cliché relative to its part 1b.
In another embodiment, not shown, each of the locking slots 1e corresponding to several marginal slots 1d is constituted by a rectangular opening made -in part 1e of the upper edge of the cliché, instead of being constituted by a notch made in the edge of this part 1c.
With the clichés just described, legs can easily be inserted into the edge of the cliché and be removed from this edge. The legs thus inserted are fixed with respect to the cliché and. capable of withstanding the thrust exerted on them by selector pins. The cliché is not appreciably damaged by these tabs, even after several insertions and withdrawals thereof.