Installation pour le traitement de matières textiles et similaires. ],'invention se rapporte à. une installation pour le traitement de matières textiles et similaires. Cette installation est notamment utilisable pour la teinture, le développement, le blanchiment. et le dégraissage. Par ma tières textiles , il faut comprendre les di verses matières utilisées dans l'industrie tex tile, par exemple le coton, la laine, la rayonne, le n;
-lon et d'autres matières naturelles ou artifieielles, ainsi que les tissus, le feutre, les toiles, voiles ou fils en verre ou matières plastiques synthétiques. Le terme textile>> n'entend nullement restreindre ].'étendue de l'invention à la matière tissée.
,-',ttivant l'invention, cette installation se caractérise en ce qu'elle comporte -Lin réci pient renfermant un métal et des moyens de chauffage destinés à maintenir ce métal en fusion, afin qu'il puisse être traversé par la matière à traiter, d'autres moyens de chauf- fage étant disposés pour chauffer la matière avant son entrée dans le bain de métal.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'instal lation faisant l'objet de l'invention, ainsi que des détails de variantes.
La fin-. 1 est une vue en élévation, avec coupes partielles, de ladite forme d'exécution. La fi-. ' est une vue de détail montrant le tissu traversant un appareil de chauffe d'une autre forme d'exécution de l'instal lation.
La<U>fi-.</U> 3 est une vue de détail montrant. le tissu traversant un appareil de chauffe d'une troisième forme d'exécution de l'ins tallation.
Dans l'installation représentée en fig. 1, un tissu continu 1, représenté par un trait mixte, passe en direction des flèches sur des rouleaux à vapeur 2, capables de chauffer le tissu le plus lourd passant à la plus grande vitesse, à. une température légèrement au- dessus de 70 C. L'installation peut également être utilisée pour des étoffes plus légères à des vitesses moindres, la surchauffe de l'étoffe n'étant. pas sérieuse, car la tempéra ture de la vapeur n'est, pas élevée.
Dans une autre forme d'exécution, à la quelle se rapporte la fig. 2, un autre dispo sitif de chauffe pour le tissu comporte une enveloppe 3 que le tissu 1 traverse et à tra vers laquelle on chasse de l'air chaud au moyen d'un ventilateur 4, la température de l'air étant. telle que le dispositif peut. être employé pour des étoffes plus légères à des vitesses moindres sans risques sérieux de Sur chauffe.
Dans une troisième forme d'exécution, à laquelle se rapporte la fig. 3, un autre dis positif pour la chauffe du tissu consiste en des paires d'unités de chauffe électriques, espacées sur la longueur du tissu, celui-ci pas sant entre les unités de chaque paire. Le réglage de la température de l'étoffe est ob tenu en mettant. à, volonté des unités en ou hors circuit. Le tissu chauffé 1, dans le but de le teindre, passe sur des rouleaux 6 et directement vers le bas dans un récipient 7 contenant un bain de métal en fusion, le réci pient comportant un passage d'entrée unique 7A et. un passage de sortie unique 7B, et un rouleau de fond 8.
L'étoffe teinte est ensuite dirigée vers un rouleau 9.
La partie supérieure du récipient 7 est. élargie, la surface du métal en fusion étant. indiquée par 10. Un colorant est. contenu dans un boîtier à colorant en métal 11.1 à fond ouvert qui s'étend dans le bain de mé tal et flotte en forme de couche 11 à la sur face du métal en fusion.
La couche de liqueur 11 au sommet du bain de métal 7 est gardée à lui. volume com parativement. petit, et. comme elle est ab sorbée par la, matière, elle est. pratiquement approvisionnée continuellement en liqueur fraîche, afin de maintenir le conditionne ment de la liqueur dans cette couche telle que des variations en température, volume et force, d'une grandeur capable d'affecter le traitement. de façon défavorable, sont. évi tées, et la. liqueur de réalimentation est chauffée avant d'être amenée à cette couche.
Le volume et la force de la liqueur dans cette couche sont. de préférence maintenus pratiquement. constants.
De cette façon, la liqueur est .chaude et, est ensuite très rapidement absorbée par la ma tière. On évite ainsi un chauffage prolongé et, par suite, la formation de boue. En outre, ha température de la. liqueur est maintenue pratiquement constante et empêchée de bais- ser défavorablement. Dans l'installation re présentée, le colorant. est alimenté par une pompe 12 à partir d'un réservoir d'alimen t ation 13 à travers une conduite 14 vers un réservoir de chauffe 15 de petite capacité.
Une soupape d'alimentation 16 dans la con duite 14 est contrôlée électriquement (comme décrit ci-après) par le niveau de la. liqueur dans la couche 11 à la surface du bain de métal 7. Quand le niveau de ladite couche 11 descend, la soupape d'alimentation est ou verte afin de permettre l'entrée de plus de liqueur dans le réservoir de chauffe 15, ce qui oblige la. liqueur déjà chauffée qui s'y trouve de déborder et. de s'écouler par une conduite 141 vers le boîtier<B>11.4,</B> relevant ainsi de nouveau le niveau de ladite couche 11.
Dans le réservoir de chauffe 1:3, la liqueur est chauffée par un serpentin 17 alimenté en vapeur à partir d'une vanne à vapeur 18 contrôlée par un thermostat à. contacts 19 disposé dans ce réservoir de chauffe 1<B>-75</B>.
Dans le réservoir d'alimentation<B>13.,</B> la liqueur est maintenue à une température relativement, basse d'environ 25 à 301, <B><I>C</I></B> et elle est. chauffée pendant. son passage à tra vers le réservoir de chauffe 15 à environ 80 <B>C</B>. Elle a donc cette température rela tivement. élevée uniquement. pendant. une courte période avant d'être absorbée par le tissu 1 traversant le bain de métal 7.
La soupape d'alimentation 16 est con trôlée par le niveau de la. couche de liqueur 11, comme suit: Un tube vertical (non illustré) est intro duit dans le boîtier à fond ouvert. 11 < 1 qui contient la couche de colorant. au-dessus de la. surface de métal 10. La couche de liqueur 11 peut, être gardée à une profondeur moyenne de, par exemple, 30 cm. Avec une largeur de tissu de 125 cm, on utilise la quantité relativement réduite de 2,25 à 4,50 litres de colorant en comparaison avec les 135 à 270 litres normalement utilisés, par exemple dans une cuve de teinture.
Ce tube est muni à. son extrémité supé rieure d'un bouchon isolant. (non ilhistré) traversé vers le bas par une tige métallique réglable 20 reliée, par l'intermédiaire d'un relais 21, à une batterie 22 connectée au. boî tier 11 < l. Le relais 21 actionne ladite sou pape d'alimentation de liqueur 1.6, reliée au relais par des conducteurs 23.
Quand la couche de liqueur 11 monte et fait contact. avec la tige métallique 20, le cou rant ferme la soupape d'alimentation 16, et quand la liqueur baisse en dessous de la tige métallique 20, la soupape d'alimentation est ouverte.
On a constaté que la solution caustique d'un colorant 11 forme de la. mousse à la surface, et comme les bulles de mousse agis- sent comme conducteurs .de la même manière oie le liquide et pourraient ainsi donner une fausse indiéation, on fait, flotter une pe tite quantité de térébenthine ou un autre liquide approprié à la surface de la couche de liqueur 11 et. celle-ci ferme et coupe le contact avec le bout inférieur de la. tige mé- t allique 20.
Comme l'efficacité de l'appareil de chauffe et l'évitement de toute surchauffe localisée dépend de la vitesse d'écoulement <B>de</B> la liqueur, et comme le flux de liqueur peut être requis à rester temporairement coupé, il est prévu une conduite 24 reliant le boîtier 111 à la conduite 14, de façon que la. pompe 1'? peut- soutirer de la. liqueur de la couche 11 et déverser cette liqueur dans la conduite 14 qui relie la. soupape d'alimenta tion 16 à l'appareil de chauffe 15.
Une sou pape de circulation 25, disposée dans la con duite 24, est contrôlée électriquement. par le relais 21 qui ouvre la soupape 25 quand la soupape 16 est fermée, et vice versa. De cette façon, le flux de liqueur à travers l'ap pareil. de chauffe 15 est. maintenu constant. L'alimentation en vapeur de l'appareil .de chauffe 15 est. contrôlée par le thermostat 19 placé à la sortie de cet appareil.
Dans certains cas, il peut être désirable de monter une soupape 18 contrôlant l'ali mentation en vapeur, soupape qui est action née simultanément avec et en relation avec la soupape d'alimentation 16. Dans ce cas, le thermostat 19 fera fonctionner une soupape ou une résistance réglant la quantité de va peur disponible quand la soupape de contrôle 18 est ouverte.
Comme montré à la fig. 1, le récipient 7 comporte des plaques latérales 26, 27 dispo sées ].'une en regard de l'autre de facon rap prochée. Il est également. prévu une cloison centrale 28 et le bain se trouve entre les élé ments 26, 27 et 28; il en résulte évidemment que le bain même a un volume minimum, ce qui requiert une quantité minimum de métal et exige un minimum de chauffage.
Le parcours du tissu à travers le bain est indiqué en trait mixte et la chaleur est transmise au métal à intervalles à travers la totalité de ce bain par une série de tubes à vapeur 29 de part et d'autre du tissu 1 pen dant. son entrée unique 7,4 et sa.
sortie unique 7L. La vapeur pour les tubes 29 est fournie par ime soupape 30 contrôlée par un ther- inostat dont les bornes 31 se trouvent -dans le métal en fusion du bain 7. Le métal com munique la chaleur au tissu 1 sans coopérer chimiquement avec la matière ou avec le co lorant et il n'absorbe pas le colorant, cepen dant que le métal n'est pas absorbé par le tissu 1. Il. est évident que de cette façon on peut non seulement contrôler facilement la.
température du processus, mais aussi la pres sion appliquée au tissu et qui dépend de la profondeur et du poids spécifique .du bain de métal.
Comme schématisé en traits pointillés en 32, le tissu 1 peut en plats du - ou alterna tivement au - passage à travers la. couche 1.1, traverser une ange 33 afin d'y collecter clé la liqueur de traitement. Dans pareil cas, le niveau de la liqueur dans l'auge 33 est maintenu constant et elle -est alimentée par un réservoir (non illustré). L'auge 33 peut être disposée pour recevoir le tissu avant son chauffage par les cylindres 2.
Le métal du bain étant à une tempéra ture de 90 à 95 C, et ayant un point de fu sion de 70 C environ, la liqueur de traite ment 11 flottant sur le métal étant à environ 80 à 85 C, le tissu sera préchauffé de façon qu'à son entrée dans la liqueur 11, sa tempé rature soit telle que, tenant compte des cha leurs spécifiques du tissu 1 et de la liqueur <B>11</B> et de tout effet thermique provenant de leur mélange, la température .du tissu 1 et de la liqueur en combinaison ne soit pas infé rieure à 75 C.
Il est désirable de maintenir la tempéra ture du métal du bain non supérieure à 90 à 100 C environ, car à des températures su- p6rieures, avec une imprégnation aqueuse, il peut se former, au-dessous de la surface du métal, de la vapeur qui monte à travers le bain de métal, vapeur qui peut gêner l'ap- plica.tion uniforme du colorant et produire une teinture striée.
La température à laquelle le tissu 1 peut être chauffé en sécurité dépendra, des cir- constances, et dans le cars de matières préa lablement imprégnées de liqueurs aqueuses, la limite sera d'environ 100 C, mais dans le cas de tissu sec, la. limité sera celle déter minée par la résistance des fibres à, la dété rioration. Pour des buts ordinaires, une tem pérature de 120 C peut être considérée comme une limite extrême.
En quittant le bain 7, le tissu traverse un boîtier 34 pénétrant dans le bain de métal et contenant une solution saline 37, flottant. à la surface 10 du métal en fusion. Cette solution est alimentée par gravité à. partir d'iui réservoir 36 chauffé par des tubes à. vapeur 37. La vapeur pour les tubes 37 paisse par une soupape 38 contrôlée par un thermostat dont. les bornes 39 pénètrent. dans le réservoir 36. La solution du boîtier 34 est maintenue à niveau constant. par dé bordement sur la surface 10 du métal en fusion.
Toute matière passant à travers un bain de métal tendra à se revêtir de métal, à moins que la matière contienne suffisam- ment d'humidité. Dans les cas où la tempé rature du métal est 100 C ou moins, il faut au moins approximativement 80% en poids d'humidité sur la matière pour prévenir l'adhésion du métal. Ce pourcentage variera cependant de matière à matière.
Dans les eau où la température du métal est. au-dessus de 1Û0 C, soit 120 C, il faut moins d'humidité qu'un minimum pour empêcher l'adhésion<B>de</B> métal, du fait qu'il se produit de l'ébullition avec résistance conséquente à l'absorption de métal. Des résultats satisfaisants ont. été obtenus avec 60% d'humidité en poids dans ces conditions.