Machine pour l'enroulement d'une nappe de fibres textiles. La présente invention a pour objet une machine pour l'enroulement., sur un arbre rotatif, d'une nappe de fibres textiles sous forme d'un paquet cylindrique comprimé.
Les machines connues de ce genre ont un rôle important. pour la préparation d'une nappe de bonne qualité, car la. manière dont on comprime la nappe et dont on l'enroule pour qu'elle soit. prête à. être utilisée pour des opérations ultérieures à beaucoup d'effet sur l'uniformité du produit final, par exem ple la régularité d'un ruban résultant d'opé rations ultérieures pour lesquelles la nappe constitue la matière de départ. La pression utilisée pour comprimer la nappe au fur et à mesure qu'on l'enroule doit être sensible ment constante sur toute la. longueur de la matière à enrouler, de façon à. obtenir une nappe régulière de densité constante dans la quelle les fibres textiles sont réparties sur toute la longueur de la nappe et dans la quelle toutes les fibres sont comprimées au même degré.
Si la pression utilisée est trop faible, les fibres textiles de la surface de la nappe ont tendance à accrocher celles de la couche voisine de la nappe empaquetée, les fibres passant ainsi d'une couche à l'autre, c'est-à-dire qu'il se produit. un délaminage et des variations de la répartition des fibres sur la longueur de la nappe. Si la pression est trop élevée, les fibres sont si enchevêtrées qu'il se produit un léger feutrage, ce qui augmente le travail de l'appareillage utilisé pour les opérations ultérieures, provoque fré quemment un détachage de fibres en paquets dans cet appareillage et la formation de ca vités qui détruisent l'uniformité du ruban.
De phis, une nappe doit avoir une épais seur -uniforme, au moins dans le sens de la largeur, sinon la nappe s'enroule en un pa quet. comprimé de forme conique qu'il n'est pas facile d'utiliser pour les opérations ulté rieures, car un côté d'un telle nappe conique est. plus épais que l'autre.
Dans les machines utilisées jusqu'ici pour comprimer et enrouler une nappe, on a main tenu la pression sur la nappe grâce au frotte ment d'une bande frein appuyée sur un levier contre la surface d'une poulie qui, à son tour, est. mise en rotation à l'aide d'engre nages convenables par des crémaillères s'éle vant verticalement. avec l'arbre d'enroulement. en raison de l'augmentation de taille du pa quet de nappe au fur et à mesure que la nappe est. enroulée par une paire de rouleaux entraînés, disposés au-dessous d'elle. Dans ces conditions, on ne peut pas appliquer la pres sion nécessaire tant qu'une longueur suffi sante de nappe n'est pas enroulée autour de l'arbre d'enroulement pour faire débuter la montée de la crémaillère.
Par conséquent, au début de l'opération d'enroulement, la poulie de frottement est maintenue dans une position stationnaire, et le coefficient de frottement est celui de frottement statique jusqu'au mo ment où le paquet de nappe est devenu assez épais pour produire une force capable de faire tourner la poulie. Dès que le paquet de nappe a augmenté suffisamment pour faire débuter la rotation de la poulie, le coefficient de frottement devient celui de frottement cinétique qui est beaucoup plus petit que celui de frottement statique et la pression sur la nappe enroulée diminue brusquement.
Ainsi, quand la poulie commence à tourner, la force nécessaire pour passer du frottement statique au frottement cinétique est si grande que la poulie se dérobe et arrête son mouvement d'avancement et que la pression sur la nappe enroulée diminue. Pour cette raison, les cré maillères ont tendance à s'élever à une vitesse non uniforme, en particulier pendant les étapes initiales de compression d'une nappe, ce qui provoque des variations de la. pression sur la nappe et, par suite, la formation d'em placements durs et doux le long de la. nappe.
Par exemple, dans le fonctionnement d'une telle machine connue, les quelques premiers mètres linéaires d'une nappe sont ordinaire ment 7 à 1011/o phis lourds que le restant de la nappe et l'on ne peut pas les utiliser dans les opérations ultérieures si on a besoin d'un ruban uniforme. Par conséquent, on retourne généralement au déchiqueteur une certaine quantité de la nappe initialement enroulée, fréquemment jusqu'à 2 à 4%.
La machine faisant l'objet, de l'invention est caractérisée par le fait qu'elle comporte une paire de rouleaux parallèles voisins met tant en rotation par frottement une nappe sur cet arbre, des moyens d'application d'un fluide sous pression et des connexions étant disposés de façon à presser l'arbre vers les dits rouleaux pour comprimer ainsi la nappe, et des moyens mécaniques maintenant l'axe de l'arbre parallèlement à l'axe desdits rou leaux tant que la nappe est comprimée et en roulée sur l'arbre.
La machine ci-dessus définie procure dans un paquet cylindrique comprimé une nappe d'épaisseur uniforme à la fois dans le sens de la largeur et dans le sens de la longueur.
Grâce aux qualités de régularité de la nappe enroulée sur la machine selon l'inven- tion, on peut utiliser, dans des opérations ultérieures, la totalité de la nappe, car les va riations de poids des quelques premiers mètres d'une nappe produite sur la machine selon l'invention ne sont pas supérieures à celles du restant de la nappe. Ainsi, il n'est. pas nécessaire de prélever une certaine lon gueur de nappe et de la retourner au dé- chiqueteur pour être retravaillée.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma chine faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 représente en élévation l'extré mité de sortie de la machine.
La fig. _ est une vue latérale partielle ment arrachée d'une partie de la fig. 1, et la iig. 3 est une coupe suivant 3-3 de la fig. 1.
La machine représentée comprend un bâti 10 sur lequel est montée, de façon rotative, une paire de rouleaux 12 et 14 parallèles et voisins. Les rouleaux 12 et 14 sont munis de roues dentées 13 et 15 respectivement., grâce auxquelles ils sont. entraînés positivement, par tous moyens d'entraînement convenables (non représentés), par l'intermédiaire d'une poulie 20 montée sur un arbre 70 entraînant les roues dentées 13 et. 15 par l'intermédiaire de roues dentées 22, 24 et 26.
Une nappe 16 de fibres textiles provenant de machines ordinaires de déchiquetage et de triage, non représentées, ou constituée par un certain nombre de rubans, passant sur le rouleau arrière 14, est comprimée et enroulée. sous forme d'un paquet cylindrique comprimé 17, sur un arbre d'enroulement 18 disposé au- dessus des rouleaux 12 et 14, et entraîné ainsi par frottement. L'arbre 18 est monté de façon pivotante dans des paliers semi-circu laires 28 de façon à se déplacer dans un plan vertical sensiblement perpendiculaire au plan contenant les axes des rouleaux 12 et 14, et à mi-chemin entre lesdits axes.
Chaque palier 28 est monté de façon à pouvoir se déplacer verticalement le long d'une crémail lère 30 s'élevant dans un guide sensiblement vertical 32 du bâti 10. Dans le but de main tenir les paliers 28 à égale distance des axes des rouleaux 12 et 14 au fur et à mesure que l'arbre 18 s'élève en raison de l'augmenta tion de la taille du paquet de nappe 17, une liaison mécanique positive est établie entre ies paliers 28, liaison constituée par des pignons 34 montés sur un arbre commun 36, engrenant. avec les crémaillères 30. Ainsi, tout mouvement. vertical d'un palier 28 est.
transmis à. l'autre palier 28, ce qui assure un mouvement égal desdits paliers et le main tien constant de l'axe de l'arbre 18 parallèle ment aux axes des rouleaux 12 et 14, de telle sorte que la nappe 16 est comprimée à épaisseur constante dans le sens de la lar geur de la. nappe, ce qui assure la formation du paquet l.7 nécessairement. cylindrique plu tôt que conique, cette dernière forme étant indésirable dans les opérations ultérieures.
La pression entre l'arbre 18 et les rou leaux 12 et. 14 provient. d'un moteur réver sible à fluide, de préférence un moteur à air comprimé, désigné d'une façon générale par 40, monté à la partie inférieure du bâti 10, l'arbre 64 dudit moteur portant une crémail lère 66 engrenant. avec un pignon 68 port par l'arbre 36. Le moteur pneumatique 40 comporte un carter 42 et un piston 44 déli mitant une chambre arrière 46 et une cham bre avant 48. Des conduites 50 et 52 relient ces chambres à une vanne à quatre voies 54 alimentées par du fluide sous pression par une conduite 62, une soupape de réduction 60 et une conduite 58 entre la soupape de réduction et la vanne à quatre voies.
Cette dernière est normalement, disposée de façon à relier la conduite 52 et la chambre avant 48 (lu moteur pneumatique 40 à la conduite 58 d'amenée de fluide sous pression, comme il est. décrit ci-après.
La vanne à quatre voies 54 peut être automatiquement manceuvrée par un méca nisme à déclenchement de façon à soulever les paliers 28 quand le paquet de nappe 17 a atteint une taille désirée, pour qu'on puisse retirer de la machine le paquet de nappe. Ce mécanisme de déclenchement est disposé, clé plus, de façon à interrompre la commande de rouleaux de calandrage (non représentés) destinés à comprimer la nappe 16 avant 1a compression et l'enroulement de celle-ci par les rouleaux 12 et 14 sur l'arbre 18, dans le but d'arrêter les rouleaim de calandrage, de briser la nappe 16, et d'enrouler l'extrémité brisée sur le paquet de nappe 17.
L'arbre 70, sur lequel est montée la poulie 20, est monté sur le bâti 10 de façon à tourner dans un palier d'alignement 71. L'extrémité opposée clé cet arbre 70 tourne dans un levier 72, le quel peut pivoter sur un tourillon 73 du bâti 10. Un pignon 74, monté sur l'arbre 70 au voisinage du levier 72, engrène avec une roue dentée 76 de façon à entraîner les rouleaux de calandrage usuels (non représentés), cette roue dentée 76 tournant dans un palier 77 du bâti 10. Un pignon 78, concentrique à la roue dentée 76 et entraîné par elle, entraîne un pignon 80, qui peut basculer sur un levier 82 pivotant sur un tourillon 83 du bâti 10.
Les pignons 78 et 80 sont. munis de dents en saillie 84 et 86 coopérant de telle sorte que lorsque la dent, en saillie 84 du pignon 78 entre en contact avec la dent en saillie 86 du pignon 80, celui-ci est éloigné du pignon 78, en déplaçant un bras 88 solidaire du levier 82 et le prolongeant vers le bas. Ce bras 88 engage normalement un verrou 90 du levier 72, de telle sorte que lorsque le bras 88 est déplacé sous l'effet des dents 84 et 86, le levier 72 est relâché et tombe vers le bas en désengrenant les roues 74 et 7 6 et en sépa rant les rouleaux de calandrage de leur source d'énergie.
Le levier 72 est en outre muni d'une bielle 92 destinée à. manaeu--rer la vanne à quatre voies 54 par l'intermédiaire d'une pé dale 94 pivotant sur le bâti 10 et dune barre en Z 96 disposée de façon à manoeuvrer -une pédale 56 de la vanne à quatre voies 54 et à relier la chambre 46 du moteur 40 à la con duite 58 pour élever positivement les crémail lères 30 et les paliers 28.
La machine fonctionne alors de la façon suivante: Si on désire enrouler la nappe 16 en paquet cylindrique. comprimé 17 sur l'ar bre 18, en supposant que le levier 72 soit en position basse, la barre en Z 96 abaisse la pé- Jale 56, ce qui entraine que la vanne 54 relie la chambre arrière 46 du moteur à air 40 à la source de pression de fluide par la conduite 58 pour actionner les crémaillères 30 et les paliers 28 jusqu'à la limite supérieure de leur trajet. Pour commencer un nouveau pa quet de nappe 17, on appuie sur la pédale 94 pour relever le levier 72 et engager le pignon 74 avec la roue dentée 76, et faire ainsi démarrer les rouleaux de .calandrage. En même temps le bras 88 engage le verrou 90 et est maintenu au-dessous de celui-ci.
La nappe 16 est alors placée au-dessus des rou leaux 12 et 14, l'arbre 18 sur la nappe 16, et la nappe 16 transportée tout autour de l'arbre 18 et serrée dans l'évidement entre l'arbre 18 et le rouleau 14 de la manière ordinaire. On manoeuvre alors la pédale 56 pour relier la chambre avant 48 du moteur 40 à la source de fluide sous pression par la conduite 58, ce qui provoque l'action de la crémaillère 66 de l'arbre du moteur pneumatique 64 entrai- nant la rotation du pignon 68 sur l'arbre 36 et le déplacement des crémaillères 30 et des paliers 28 vers le bas, mettant en prise l'ar bre 18.
Après l'engagement -de l'arbre 18 dans les paliers 28, la pression dans la cham bre avant 44 du moteur pneumatique 40 s'élève et presse l'arbre 18 vers les rouleaux 7.2 et 14, comprimant la nappe 16 et com mençant de l'enrouler en un paquet. cylin- drique comprimé 17.
Au fur et à mesure que la nappe 16 entre dans la constitution du paquet cylindrique 17, l'arbre 18 déplace les paliers 28 et les cré- rnaillères associées 30 vers le haut, mais ce mouvement -est contrarié par la pression constante du fluide provenant de la chambre avant 48 du moteur à air 40, ce qui presse ainsi l'arbre 18 contre les rouleaux 12 et 14 pour comprimer la nappe 16 et applique con tinuellement une pression constante sur la nappe 16 au furet à mesure que celle-ci s'en roule en paquet cylindrique 17.
Grâce à ces dispositions, une pression sen siblement constante est appliquée sur la nappe au départ dès qu'elle a commencé à s'enrouler sur son arbre 18, en réduisant les @ ariations dans le sens de la longueur dans les quelques premiers mètres aussi bien que dans toute la nappe, de sorte que celle-ci est plus -uniforme et de qualité supérieure.
Quand le paquet de nappe 17 a atteint la taille désirée, déterminée par le rapport des pignons 78 et 80, la dent en saillie 84 du pignon 78 engage la dent en saillie 86 dn pignon 80, ce qui provoque le déplacement du pignon 80 et de son bras solidaire 88, de telle sorte que ce bras est. dégagé du verrou 90 et permet au levier 7 2 de s'abaisser pour séparer le pignon 7.1 de la, roue dentée 76 d'entraînement du rouleau de calandrage. Au même moment, le levier 72 actionne la. vanne à quatre voies 54 par la bielle 92, la pédale 94 et la barre en Z 96, de taon à mettre en relation la chambre arrière 46 du moteur 40 avec la source de fluide sous pression par la conduite 58.
Le moteur 40 actionne alors la crémaillère 66 qui met. en rotation le pignon 68 et déplace les crémaillères 30 et les pa liers 28 vers le haut, en rendant. libres les extrémités de l'arbre 18. On peut alors retirer de la machine le paquet de nappe 17 enroulé sur l'arbre 18.
Dans des variantes, on peut. par exemple s'arranger pour qu'un moteur à fluide agisse directement. soit sur les paliers de l'arbre d'enroulement, soit sur les crémaillères d'en roulement.
Un avantage important. de la machine dé crite réside dans le rapide relâchement de la pression, qui évite d'endommager la couche externe du paquet de nappe quand on retire celle-ci de la machine d'enroulement..
Machine for winding a sheet of textile fibers. The present invention relates to a machine for winding, on a rotary shaft, a sheet of textile fibers in the form of a compressed cylindrical package.
Known machines of this kind have an important role. for the preparation of a good quality tablecloth, because the. way we compress the tablecloth and roll it up so that it is. ready to. be used for subsequent operations with a great effect on the uniformity of the final product, for example the evenness of a sliver resulting from subsequent operations for which the web is the starting material. The pressure used to compress the web as it is wound up should be substantially constant throughout. length of the material to be wound up, so as to. obtain a regular web of constant density in which the textile fibers are distributed over the entire length of the web and in which all the fibers are compressed to the same degree.
If the pressure used is too low, the textile fibers of the surface of the web tend to catch those of the neighboring layer of the packed web, the fibers thus passing from one layer to another, that is to say say it happens. delamination and variations in the distribution of fibers along the length of the web. If the pressure is too high, the fibers are so entangled that a slight felting occurs, which increases the workload of the equipment used for subsequent operations, frequently causes detachment of bundled fibers in this equipment and the formation of cavities which destroy the uniformity of the tape.
Likewise, a tablecloth must have a uniform thickness, at least in the direction of the width, otherwise the tablecloth will roll up into a bundle. conical shaped tablet which is not easy to use for subsequent operations, since one side of such a conical web is. thicker than the other.
In the machines hitherto used for compressing and winding a web, the pressure on the web has been maintained by the friction of a brake band pressed on a lever against the surface of a pulley which, in turn, is . rotated using suitable gears by racks rising vertically. with the winding shaft. due to the increase in size of the web pack as the web is. wound by a pair of driven rollers, arranged below it. Under these conditions, the necessary pressure cannot be applied as long as a sufficient length of web is not wound around the winding shaft to start the rise of the rack.
Therefore, at the start of the winding operation, the friction pulley is kept in a stationary position, and the coefficient of friction is that of static friction until the moment when the web pack has become thick enough to produce. a force capable of turning the pulley. As soon as the bundle of web has increased enough to start the rotation of the pulley, the coefficient of friction becomes that of kinetic friction which is much smaller than that of static friction and the pressure on the wound web decreases sharply.
Thus, when the pulley begins to rotate, the force required to change from static friction to kinetic friction is so great that the pulley shifts and stops its forward movement and the pressure on the wound web decreases. For this reason, cre-meshes tend to rise at a non-uniform rate, particularly during the initial stages of compressing a web, causing variations in the. pressure on the web and, as a result, the formation of hard and soft spots along the. tablecloth.
For example, in the operation of such a known machine, the first few linear meters of a web are usually 7-1011% heavier than the rest of the web and cannot be used in operations. later if a uniform tape is needed. Therefore, a certain amount of the initially wound web is usually returned to the shredder, frequently up to 2-4%.
The machine which is the object of the invention is characterized in that it comprises a pair of adjacent parallel rollers both rotates by friction a web on this shaft, means for applying a pressurized fluid and connections being arranged so as to press the shaft towards said rollers to thereby compress the web, and mechanical means maintaining the axis of the shaft parallel to the axis of said rolls as long as the web is compressed and in rolled on the tree.
The machine defined above provides in a compressed cylindrical package a web of uniform thickness both in the width direction and in the length direction.
Thanks to the qualities of regularity of the web wound on the machine according to the invention, it is possible to use, in subsequent operations, the whole of the web, since the variations in weight of the first few meters of a web produced on the machine according to the invention are not greater than those of the remainder of the web. So it is. no need to take a certain length of slick and return it to the shredder to be reworked.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the machine which is the subject of the invention.
Fig. 1 shows in elevation the exit end of the machine.
Fig. _ is a partially cut away side view of part of FIG. 1, and iig. 3 is a section on 3-3 of FIG. 1.
The machine shown comprises a frame 10 on which is mounted, rotatably, a pair of parallel and adjacent rollers 12 and 14. The rollers 12 and 14 are provided with toothed wheels 13 and 15 respectively., By which they are. positively driven, by any suitable drive means (not shown), via a pulley 20 mounted on a shaft 70 driving the toothed wheels 13 and. 15 by means of toothed wheels 22, 24 and 26.
A web 16 of textile fibers from ordinary shredding and sorting machines, not shown, or consisting of a number of ribbons, passing over the rear roll 14, is compressed and wound up. in the form of a compressed cylindrical package 17, on a winding shaft 18 disposed above the rollers 12 and 14, and thus driven by friction. The shaft 18 is pivotally mounted in semi-circular bearings 28 so as to move in a vertical plane substantially perpendicular to the plane containing the axes of the rollers 12 and 14, and midway between said axes.
Each bearing 28 is mounted so as to be able to move vertically along a 1st rack 30 rising in a substantially vertical guide 32 of the frame 10. In order to keep the bearings 28 at an equal distance from the axes of the rollers 12 and 14 as the shaft 18 rises due to the increase in size of the web pack 17, a positive mechanical connection is established between the bearings 28, which connection consists of pinions 34 mounted on a common shaft 36, meshing. with the racks 30. So any movement. vertical of a landing 28 east.
Transmitted to. the other bearing 28, which ensures an equal movement of said bearings and the constant maintenance of the axis of the shaft 18 parallel to the axes of the rollers 12 and 14, so that the web 16 is compressed to a constant thickness in the direction of the width of the. tablecloth, which ensures the formation of the package l.7 necessarily. cylindrical rather than conical, the latter shape being undesirable in subsequent operations.
The pressure between the shaft 18 and the rollers 12 and. 14 comes from. of a reversible fluid motor, preferably a compressed air motor, generally designated by 40, mounted at the lower part of the frame 10, the shaft 64 of said motor carrying a 1st rack 66 meshing. with a pinion 68 carried by the shaft 36. The air motor 40 comprises a casing 42 and a piston 44 delimiting a rear chamber 46 and a front chamber 48. Lines 50 and 52 connect these chambers to a four-way valve 54 supplied with pressurized fluid through a line 62, a reduction valve 60 and a line 58 between the reduction valve and the four-way valve.
The latter is normally arranged so as to connect the line 52 and the front chamber 48 (the pneumatic motor 40 to the line 58 for supplying pressurized fluid, as will be described below.
The four-way valve 54 may be automatically actuated by a trigger mechanism to lift the bearings 28 when the web pack 17 has reached a desired size, so that the web pack can be removed from the machine. This release mechanism is arranged, key plus, so as to interrupt the control of calendering rolls (not shown) intended to compress the web 16 before compression and winding thereof by rollers 12 and 14 on the web. shaft 18, for the purpose of stopping the calender rolls, breaking the web 16, and winding the broken end onto the web bundle 17.
The shaft 70, on which the pulley 20 is mounted, is mounted on the frame 10 so as to rotate in an alignment bearing 71. The opposite end of this shaft 70 rotates in a lever 72, which can pivot on. a journal 73 of the frame 10. A pinion 74, mounted on the shaft 70 in the vicinity of the lever 72, meshes with a toothed wheel 76 so as to drive the usual calendering rollers (not shown), this toothed wheel 76 rotating in a bearing 77 of the frame 10. A pinion 78, concentric with the toothed wheel 76 and driven by it, drives a pinion 80, which can tilt on a lever 82 pivoting on a journal 83 of the frame 10.
Sprockets 78 and 80 are. provided with protruding teeth 84 and 86 cooperating such that when the protruding tooth 84 of the pinion 78 comes into contact with the protruding tooth 86 of the pinion 80, the latter is moved away from the pinion 78, by moving an arm 88 integral with the lever 82 and extending it downwards. This arm 88 normally engages a latch 90 of the lever 72, so that when the arm 88 is moved under the effect of the teeth 84 and 86, the lever 72 is released and falls downwards disengaging the wheels 74 and 76 and separating the calendering rolls from their power source.
The lever 72 is further provided with a connecting rod 92 intended for. operate the four-way valve 54 by means of a pedal 94 pivoting on the frame 10 and a Z-bar 96 arranged so as to operate a pedal 56 of the four-way valve 54 and to connect the chamber 46 of the motor 40 to the duct 58 to positively raise the racks 30 and the bearings 28.
The machine then operates as follows: If it is desired to wind the web 16 into a cylindrical package. compressed 17 on shaft 18, assuming lever 72 is in the down position, Z-bar 96 lowers pedal 56, causing valve 54 to connect rear chamber 46 of air motor 40 to the source of fluid pressure via line 58 to actuate racks 30 and bearings 28 to the upper limit of their path. To start a new bundle of web 17, the pedal 94 is depressed to raise the lever 72 and engage the pinion 74 with the toothed wheel 76, and thus start the calender rollers. At the same time the arm 88 engages the latch 90 and is held below the latter.
The web 16 is then placed above the rollers 12 and 14, the shaft 18 on the web 16, and the web 16 transported all around the shaft 18 and clamped in the recess between the shaft 18 and the roll 14 in the ordinary way. The pedal 56 is then operated to connect the front chamber 48 of the motor 40 to the source of pressurized fluid via the pipe 58, which causes the action of the rack 66 of the shaft of the pneumatic motor 64 causing the rotation. of pinion 68 onto shaft 36 and moving racks 30 and bearings 28 down, engaging shaft 18.
After the shaft 18 engages in the bearings 28, the pressure in the front chamber 44 of the air motor 40 rises and presses the shaft 18 towards the rollers 7.2 and 14, compressing the web 16 and starting to roll it up into a bundle. compressed cylindrical 17.
As the web 16 enters the constitution of the cylindrical pack 17, the shaft 18 moves the bearings 28 and associated racks 30 upwards, but this movement is thwarted by the constant pressure of the fluid coming from it. of the front chamber 48 of the air motor 40, thereby pressing the shaft 18 against the rollers 12 and 14 to compress the web 16 and continuously applying constant pressure to the web 16 as the web 16 squeezes. 'rolls in a cylindrical package 17.
Thanks to these arrangements, a substantially constant pressure is applied to the sheet at the start as soon as it has started to wind up on its shaft 18, reducing the @ ariations lengthwise in the first few meters as well. than in the whole tablecloth, so that it is more uniform and of higher quality.
When the web pack 17 has reached the desired size, determined by the ratio of pinions 78 and 80, the protruding tooth 84 of pinion 78 engages the protruding tooth 86 in pinion 80, causing pinion 80 to move and its integral arm 88, so that this arm is. released from the latch 90 and allows the lever 7 2 to be lowered to separate the pinion 7.1 from the toothed wheel 76 for driving the calendering roller. At the same time, the lever 72 actuates the. four-way valve 54 via the connecting rod 92, the pedal 94 and the Z-bar 96, to put in relation the rear chamber 46 of the engine 40 with the source of pressurized fluid via the pipe 58.
The motor 40 then actuates the rack 66 which puts. in rotation the pinion 68 and moves the racks 30 and the bearings 28 upwards, making. the ends of the shaft 18. The bundle of web 17 wound on the shaft 18 can then be removed from the machine.
In variants, we can. for example, arrange for a fluid motor to act directly. either on the bearings of the winding shaft or on the rolling racks.
An important advantage. of the machine described lies in the rapid release of pressure, which prevents damage to the outer layer of the web pack when it is removed from the winding machine.