CH292790A - Procédé de préparation électrolytique du bore. - Google Patents

Procédé de préparation électrolytique du bore.

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CH292790A
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Description


  Procédé de préparation     électrolytique    du bore.    La, présente invention est relative à l'élec  trométallurgie et notamment à un procédé  électrolytique de préparation de bore sensi  blement pur.  



  Elle a pour objet un procédé de prépara  tion industrielle de bore sensiblement pur, ce  bore étant.     obtenu,    sous une forme qui lui  permet. d'être aisément fondu, moulé, sous  pression et fritté, afin de lui donner diverses  formes et l'appliquer à divers usages en mé  tallurgie, en chimie et dans d'autres domaines  industriels. On peut mettre en     aeuv        re    le     pro-          eédé    conforme à l'invention de manière con  tinue ou     semi-continue.     



  Le bore n'existe pas à l'état libre dans la  nature. Bien qu'il soit. pratiquement insoluble  dans les acides et qu'il soit presque aussi dur  crue le carbure de silicium, on rie l'a pas uti  lisé tel quel en pratique jusqu'à la dernière  décennie et on ne l'utilise encore que très  peu.  



  On a déjà. découvert que le bore a un  certain nombre de propriétés qui lui confè  rent une grande valeur dans de nombreux  domaines. Par exemple, sa. résistance spéci  fique exceptionnellement élevée à la tempé  rature ambiante diminue rapidement quand  la température augmente, et cette caractéris  tique lui offre de grandes possibilités d'utili  sation dans des appareillages électriques de  genres très variés.  



  De simples traces de bore dans le carbone  font passer le coefficient de résistance avec    la température d'une valeur négative à une  valeur positive et donnent à ce carbone des  caractéristiques électriques analogues à. celles  d'un métal.  



  Le bore est un désoxydant très puissant et  présente une grande affinité pour de nom  breux     gaz:    Cette caractéristique le rend très  utile en métallurgie comme agent de dégazage  pour produire des pièces fondues. Il     est    pra  tiquement complètement insoluble dans le  cuivre (c'est à peu près le seul métal qui pos  sède cette propriété) et, par suite, c'est pro  bablement le meilleur agent connu pour trai  ter le cuivre fondu afin d'en extraire     les    gaz  occlus pendant la fabrication de produits cui  vreux en général.  



  Par suite de sa grande dureté, le bore  sous forme de métal libre et sous la forme  d'alliages et de composés tels que les borures  métalliques, devrait également être appliqué  de nombreuses façons dans l'industrie si ce  métal libre était disponible en quantités in  dustrielles.  



  Bien qu'on ait. affirmé que l'on peut ré  duire l'oxyde de bore     B203    en le chauffant  en présence de magnésium     pour    obtenir de  l'oxyde de magnésium et du bore libre,<B>ce</B>  procédé donne généralement le bore sous la  forme d'un sous-oxyde     (B70).    Quand on uti  lise l'aluminium au lieu de magnésium, on  obtient le borure d'aluminium     41B12.    On a  dissocié le chlorure de bore par un arc à  haute tension en présence d'hydrogène pour      obtenir l'élément pur; mais les rendements  sont faibles et on ne peut utiliser pratique  ment ce procédé pour produire du bore en  quantités industrielles.  



  On a     essav-é    d'électrolyser l'oxyde de bore  dans un bain fondu d'oxyde de magnésium et  de fluorure de magnésium, mais on a constaté  que la température du bain devait être de  1100 à     1200     C et on a obtenu un métal dont  la pureté n'était. que d'environ 92 0/0, cela  probablement en partie à cause de la haute  température et de la difficulté qu'il y a à  séparer du produit les sels de magnésium  fortement insolubles.  



  Le bore est un élément du groupe III de  la classification périodique, groupe qui com  prend l'aluminium, le lanthane, l'yttrium, etc.,  et parmi lesquels seul l'aluminium est pro  duit et utilisé en quantités industrielles. A la  connaissance du demandeur, aucun des procé  dés utilisés antérieurement pour produire l'un  quelconque de ces autres -.étaux à l'état libre       n'est    utilisable pratiquement pour produire  du bore libre.  



  Le     pocédé    selon l'invention consiste à     élce-          trolyser    un bain fondu contenant un     halogé-          nure    de potassium, du     fluoborate    de potas  sium et de l'oxyde de bore     B203.    On a déjà  mis en     oeuvre,    pour produire les     métaux    dits       réfractaires    des autres groupes de la classi  fication périodique, des procédés consistant à  électrolyser leurs sels doubles fluorés, leurs  oxydes,     ete.,    mais quand on a appliqué ces  mêmes procédés à l'électrolyse des sels et  oxydes équivalents du bore,

   ou bien ils n'ont  pas du tout donné le résultat désiré, ou bien  ils ont donné un produit trop impur pour  qu'on puisse l'utiliser en pratique, ou bien  encore ils ont présenté de telles difficultés  opératoires qu'on ne pouvait pas du tout les  mettre en pratique industriellement. Par  suite, ces procédés antérieurs, au lieu d'indi  quer la voie qui permettait d'atteindre les  buts poursuivis, ont détourné les     techniciens     d'essayer de produire le bore par électrolyse  des types précités de composés.  



  On peut produire efficacement le bore  sous forme de fins cristaux sensiblement purs    en électrolysant un bain fondu qui peut,     coin-          prendre    du chlorure ou du fluorure de po  tassium, du     fluorate    de potassium et de l'oxyde  de bore à. des températures comprises entre  environ 650  et     environ    1000  C,     préférable-          ment    entre environ 800  et environ 1000      (".,     le bore se déposant sur la cathode de la eu     ï    e  d'électrolyse sous sa forme cristalline fine en  même temps que des impuretés qui, pour la  plus grande partie, sont.

   solubles dans l'eau  et dans les acides, ce bore pouvant être aisé  ment retiré de la     cathode    et purifié par  lavage.  



  Une cuve électrolytique utilisable dans la  mise en     oeuvre    du présent procédé peut com  prendre un creuset en graphite ou matière  réfractaire analogue conductrice de l'électri  cité, creuset chauffé extérieurement et pro  tégé par un revêtement extérieur d'un métal  très     résistant    à la, chaleur, tel     qu'un    alliage       composé        de        80        %        de        nickel,

          14        %        de        chrome          et    6     %        de        fer,        par        exemple        le        produit        marque      Inconel . Si on le désire, on peut chauffer  le contenu du creuset par induction électri  que ou par des résistances électriques plongées  dans le bain. Le creuset constitue l'anode de  la cuve et l'on peut. connecter la chemise en.  alliage à la borne positive d'une source de  courant continu.

   Selon une variante; on peut  connecter directement au creuset en graphite  le fil qui vient de la. borne positive de la  source de courant continu. Pour des produc  tions relativement faibles, on peut utiliser  pour la cathode des feuilles ou plaques de  molybdène ou d'alliage     Ni-Cr-Te.    Cepen  dant, dans les     opérations    sur une grande  échelle, dans lesquelles les dimensions des pla  ques de cathode atteignent jusqu'à. 200 mm  de large et 400 mm de long sous une épais  seur de 6 à 13 mm ou plus,     l'utilisation    de ces  métaux pour former la cathode présente un  certain nombre de difficultés.  



  Après avoir été utilisées de manière con  tinue, pendant un     certain    temps dans des  cuves de     gandes    dimensions, les cathodes en       molvbdène    deviennent, cassantes et tendent à  s'écailler et à contaminer le produit. Bien  que le molybdène présente peu de tendance à      se combiner ou à s'allier au bore, il est diffi  cile à éliminer du produit par suite de sa  faible solubilité dans les acides. Il est égale  ment difficile d'obtenir des feuilles de molyb  dène assez grandes et d'épaisseur suffisante,  et, du reste, lorsqu'on peut les obtenir, de  telles plaques sont beaucoup trop coûteuses.  



  Quand on utilise de manière continue ou       semi-continue    des cathodes en alliage     Ni-Cr-          Fe    dans de grandes cuves, on constate que  le nickel de ces     cathodes    contamine trop le  produit en formant des borures de nickel,  qui sont insolubles dans les acides et qu'il est  pratiquement impossible de séparer du bore  par voie chimique.  



  Bien que, dans de nombreux procédés  électrolytiques, on ait utilisé des cathodes en  enivre, on a constaté que ce métal ne conve  nait pas pour mettre en ce-Livre le procédé con  forme à la présente invention. Par oxydation  superficielle, le cuivre tend à contaminer de  manière nuisible le bain ou le produit et à  se détacher avec le produit quand on racle les  cathodes.  



  En cherchant à trouver un matériau qui  donne une cathode satisfaisante, on a essayé  du fer à faible teneur en carbone, malgré sa  réactivité et sa facilité à donner des alliages.  Quand on a retiré de la cuve des cathodes  faites en ce métal, qu'on les a rapidement re  couvertes de sel et laissées refroidir, on a  constaté que le dépôt de bore se détachait  aisément par écaillage sous le choc du mar  teau, mais qu'il restait un fin revêtement  adhérant de bore.

   En laissant ce fin recouvre  ment sur la cathode en fer au lieu d'essayer  d'éliminer tout le bore par écaillage, comme  on le faisait antérieurement, on a constaté  que la contamination par le fer restait éton  namment faible et était généralement bien in  férieure à     0,51/o.    On peut aisément éliminer  ce fer par un lavage acide et cela ne présente  pas de difficultés sensibles, tandis que l'on ne  peut éliminer les impuretés provenant de ca  thodes en molybdène ou en alliage     Ni-Cr-Fe     par aucun procédé     industiel.    D'autre part,  les cathodes en fer à basse teneur en carbone  résistent très bien au gauchissement, leur prix    est faible et elles sont disponibles dans toutes  dimensions et formes désirées.  



  Un fer convenant particulièrement pour  faire les cathodes et disponible industrielle  ment est le fer contenant approximativement       0,12        %        de        carbone,        0,017         /o        de        manganèse,          0,005        %        de        phosphore,        0,025        %        de        silicium,     par exemple le produit marque      ARIICO .     Cependant,

   on peut utiliser tout fer à faible  teneur en carbone, renfermant de petites  quantités d'impuretés seulement. On main  tient     de.préférence    la teneur en carbone     voi-          sine        de        0,1%        ou        inférieure    à     cette        valeur     parce qu'il semble que des teneurs en carbone  plus élevées facilitent un     gauchissement    nui  sible des plaques de cathode minces.  



  On comprendra mieux     l'invention.    et les  effets obtenus par changement des matières  premières, des conditions opératoires et des  types d'appareillage, à la lecture d'un certain  nombre d'exemples particuliers.    <I>Exemple 1:</I>  On a fondu 4000 g de chlorure de potas  sium et 1500 g de     fluoborate    de potassium  dans un creuset en graphite du type précité,  creuset ayant un diamètre interne de 152 mm  et une profondeur de 203 mm, et on a porté  le mélange fondu à une température avoisi  nant 800  C.

   A ce bain fondu, on a ajouté  500 g d'oxyde de bore B203 qui s'y est dis  sous rapidement; puis on a plongé et immergé  complètement dans le     bain    une plaque catho  dique en molybdène, large     d'environ    82,5 mm,  longue de 178 mm et épaisse de 2,5 mm et on  a fait passer le courant pour mettre la -cuve  en service. La tension était de 6,3 à 7,8 volts  et le courant moyen qui est resté sensiblement  constant pendant tout le traitement était d'en  viron 580 ampères.  



       Pendan    le traitement, du bore chimique  ment pur s'est déposé sur la cathode et de  l'oxygène s'est dégagé à l'anode. Il s'est formé  sur la surface du bain une couche épaisse  d'écume noire, mais cette écume était en fai  ble quantité et on n'a pas tenté d'en déter  miner la nature ni de l'éliminer. On a conti  nué l'électrolyse sans interruption pendant      environ 2 heures et demie, après quoi on a  coupé le courant, on a retiré la cathode et on  l'a recouverte rapidement -de chlorure de so  dium sec, afin de protéger le dépôt de bore  contre l'oxydation.

   Quand la cathode a été  refroidie au-delà du point où la matière qui  la recouvrait donnait une lueur rouge, on l'a  plongée dans l'eau pendant plusieurs heures;  pendant ce temps, la plus grande partie du  dépôt s'était séparée et il a été facile de racler  le reste. Après avoir fait digérer longtemps  le dépôt par de l'eau, puis par de l'acide  chlorhydrique concentré, on a finalement lavé  le résidu à l'eau, on l'a séché et on l'a tamisé  pour le classer par dimensions.  



  Le produit avait la forme de fins     cristaux          dont        environ        90'%        passaient        au        tamis    à  325 mailles.

   Par analyse chimique, on a cons  taté que la composition du produit était  approximativement la suivante:  
EMI0004.0008     
  
    Bore <SEP> <B>98,6811/o</B>
<tb>  Fer <SEP> 0,22%
<tb>  Silicium <SEP> 0,381)/o
<tb>  Carbone <SEP> 0,45%
<tb>  Molybdène <SEP> <B>0,27%</B>
<tb>  <B>100,001/0</B>       On a récupéré finalement 118 g de     pro-          duit.        En        considérant        qu'il    y     avait        1%        d'hiuni-          dité    dans les 500 g d'oxyde de bore introduits  initialement dans le creuset et que 98,68 0/0  du produit étaient du bore pur,

   le rendement  final représente environ 76      /o    de la quantité  de bore existant dans le<B>B203</B> de la charge  initiale.     Etant    donné que le traitement a été  effectué sur une charge et qu'on a arrêté  l'électrolyse avant d'avoir détecté un dégage  ment de chlore qui aurait indiqué un épuise  ment complet de l'oxyde de bore, on a démon  tré que les possibilités. de récupération don  nées par lé procédé en service discontinu  étaient exceptionnellement élevées.  



  En essayant d'appliquer le procédé sus  mentionné à des cuves d'électrolyse de  grandes dimensions, et notamment en travail  lant de manière continue, on a constaté que  la pureté du bore diminue sensiblement et que    la teneur en carbone peut rester égale à 3 ou       41/o    même après lavage soigné. Cela est un  inconvénient dans de nombreux usages métal  lurgiques du bore, notamment, lorsqu'on l'uti  lise pour produire des     borures    métalliques ou  pour divers buts relatifs à l'énergie atomique  et à la radioactivité.     Etant    donné que le car  bone est insoluble dans tous les réactifs, à  part le fer en fusion, il est pratiquement im  possible de l'éliminer du produit de manière  satisfaisante.

   Ainsi, dans les nombreux cas  dans lesquels les impuretés de carbone sont  nuisibles, on n'obtient pas entière satisfaction  en mettant en     oeuv        re    l'exemple 1, sur une plus  grande échelle, notamment quand. on opère de  manière continue. Le procédé . d'écrit dans  l'exemple 1 doit donc de préférence être limité  industriellement à. des installations relative  ment petites et à un traitement. par charges  successives.  



  Ainsi qu'on l'a noté dans l'exemple précé  dent., on a observé sur la surface du bain  pendant l'électrolyse une écume noire. Quand  on a utilisé de manière continue une cuve plus  grande, cette écume s'est accumulée en quan  tités un peu plus grandes. L'examen ultérieur  de cette écume a montré qu'elle consiste en  grande partie en carbone finement divisé qui  provient vraisemblablement de l'action érosive  exercée par le bain chaud sur le creuset. en  graphite, le courant d'intensité élevée qui tra  verse ce bain lui donnant un état. d'agitation  constant; on a constaté avec surprise qu'en en  levant cette écume à, des intervalles fréquents  pendant l'électrolyse, de manière à empêcher  la quantité de s'accroître, on supprimait pra  tiquement la. contamination par le carbone.

    En fait, on a facilement maintenu la teneur  en carbone du produit, au-dessous de     0,501/o     en fonctionnement continu et on l'a     fréquem-          ment        réduite        jusqu'à        environ        0,1.5%.        Un        la-          vage    plus soigné aide parfois à réduire encore  la teneur en carbone du produit.  



  Pour mettre en évidence les résultats  obtenus lorsqu'on décrasse, on se référera aux  deux     exemples    comparatifs suivants, dans les  quels l'équipement était en     principe    le même      que celui de l'exemple 1, mais de dimensions  sensiblement plus grandes.  



  <I>Exemple 2:</I>  Le creuset utilisé dans cet exemple avait  une forme générale cylindrique et était revêtu  sur ses flancs et son fond d'environ 75 mm  <B>(le</B> graphite. Ce creuset avait un diamètre  intérieur de 254 mm et une hauteur de       3-13    mm. La cathode utilisée était en fer et  était épaisse de 4,8 mm, large de 140 mm et  longue de 229 mm.  



  On a fondu dans ce creuset. 14 kg de chlo  rure de potassium et 4,5 kg de     fluoborate    de  potassium que l'on a portés à une température  d'environ 850  C. A ce bain fondu, on a -ajouté  1,5 kg d'oxyde de bore. On a alors fait passer  le courant et on a prolongé l'électrolyse pen  dant 3 heures et demie à une tension moyenne  d'environ 6 volts et sous une intensité moyenne  d'environ 500 ampères. L'écume noire s'est       produite    comme auparavant, mais on l'a lais  sée s'accumuler sans l'éliminer.  



  A la fin de la période d'électrolyse, on a  retiré la cathode, on l'a recouverte rapide  ment de chlorure de sodium sec et, après re  froidissement, on a retiré et purifié le dépôt  cathodique comme dans l'exemple 1. La     quan-          1ité    de ce produit. purifié était de 440 g; on l'a  tamisé et on a obtenu 45 g de matière passant  au tamis à 40 mailles et retenue par un tamis  à, 100 mailles, 50 g de matière passant au tamis  à 100 mailles et non au tamis à 200 mailles et  345     g    de matière passant au tamis à 200 mail  les.

   En analysant séparément ces trois compo  sants, on a constaté que la matière la     plus          grosse        consistait        en        seulement        80        %        de        bore        et          près        de    5     %        de        carbone        et        on        l'a        rejetée        comme     non 

  utilisable industriellement. Les deux  autres fractions     avaient.    les compositions sui  vantes  
EMI0005.0028     
  
    100-200 <SEP> mailles <SEP> moins <SEP> de <SEP> 200 <SEP> mailles
<tb>  Bore <SEP> 93,601/o <SEP> Bore <SEP> 96,90%
<tb>  Fer <SEP> 0,58% <SEP> Fer <SEP> 0,66%
<tb>  Carbone <SEP> 4,33 /o <SEP> Carbone <SEP> 0,970/0
<tb>  Indéterminé <SEP> 1,49% <SEP> Indéterminé <SEP> 1,471/o
<tb>  <B>100,001/0 <SEP> 100,

  001/0</B>       La combinaison de ces deux dernières frac  tions représentait un rendement en bore     d'en-          viron        85        %        sous        la        forme        d'une        matière        qui          contenait        environ        96        %        de        bore        et        environ          1,

  4%        de        carbone.     



       Exemple   <I>3:</I>  Dans cet exemple, on a utilisé le même  équipement, les mêmes ingrédients et le même  processus que dans l'exemple 2, mais, pendant  l'électrolyse, on a enlevé l'écume noire de car  bone de la surface du bain toutes les 10 à  15 minutes. En 5 heures de fonctionnement,  on a récupéré 390 g de produit qui représen  taient environ     861/o    de récupération calculés  sur la base de la quantité de bore contenue  dans l'oxyde de bore chargé initialement. Sur  ces 390 g, 335 g passaient au tamis à 325  mailles et le reste était composé de particules  qui ne passaient pas au tamis à 40 mailles.

    A l'analyse, le produit a donné la composition  moyenne suivante  
EMI0005.0052     
  
    Bore <SEP> 99,501/o
<tb>  Fer <SEP> 0,281/0  Carbone <SEP> 0,161/o
<tb>  Indéterminé <SEP> 0,061/o
<tb>  <B>100,000/0</B>       En comparant les teneurs en carbone des  produits résultant de la mise en     oeuvre    des  exemples 2 et 3, on voit de façon frappante  l'importance qu'il y a à enlever l'écume noire  de la surface du bain.  



  Bien que le traitement ci-dessus ait été  effectué avec une seule cathode, il est évident  que les améliorations que démontre cet exem  ple permettent d'appliquer le procédé avec  plusieurs cathodes dans des cuves encore plus  grandes.  



  Dans tous les exemples précédents, on a       -utilisé    le chlorure de potassium pour dissoudre  le     fluoborate    de potassium dans le bain. Pour  mettre en évidence l'utilisation du fluorure  de potassium au lieu du chlorure de potas  sium, on donne l'exemple ci-dessous dans le  quel on a mis en     oëliv        re    le procédé conforme      à l'invention dans l'appareil déjà utilisé dans  les exemples 2 et 3.  



       Exemple   <I>4:</I>  On a fondu dans le creuset 5500     g    de       fluorure    de potassium et 2000 g de     fluoborate     de potassium et on les a portés à une tempé  rature d'environ 900  C. A ce bain fondu, on  a ajouté 500     g    d'oxyde de bore qui s'y est. dis  sous rapidement. On a plongé dans le bain  une cathode en fer large d'environ 83 mm,       longue    d'environ 178     nim    et ayant une épais  seur de 2,5     mm    et on a fait passer le courant.

    La tension est. restée voisine de 6,75 volts et       l'intensité        moyenne    a été d'environ 725 am  pères et a varié très peu, ce qui indique qu'il  n'y avait. au plus qu'un faible effet, anodique  malgré la haute teneur en fluorure du bain.  Comme dans les exemples précédents, on a  observé qu'une faible quantité d'écume noire  s'accumulait sur la surface du bain et on l'a  enlevée toutes les 10 à 15 minutes. On a con  tinué l'électrolyse pendant 2 heures.  



       Au        lavage,    on a récupéré environ 105     g    de  produit que l'on a tamisé pour le classer\ par  dimensions; la moitié environ de cette quan  tité a passé au tamis à 40 mailles, tandis que  l'autre moitié n'y a pas passé, et le produit ne  contenait presque pas de particules très fines  comme dans les exemples 1, ? et. 3.

   On a ana  lysé séparément les parties fines et. plus gros  sières du produit et on a. obtenu les résultats  suivants:  
EMI0006.0014     
  
    parties <SEP> fines <SEP> parties <SEP> moins <SEP> fines
<tb>  Bore <SEP> 9.1,1% <SEP> Bore <SEP> <B>96,71/0</B>
<tb>  Fer <SEP> 0,8 <SEP> 1/o <SEP> Fer <SEP> <B>1,01/0</B>
<tb>  Carbone <SEP> 1,21/a <SEP> Carbone <SEP> 0,61/o
<tb>  Indéterminé <SEP> 3,9%. <SEP> Indéterminé <SEP> 1,7%
<tb>  100,0 <SEP> 0/0 <SEP> 100,0 <SEP> 0/a       La quantité totale de bore récupérée a.

   été       d'environ        67        %.        Bien        que        sa        pureté        ne        soit     pas si élevée que dans les exemples précé  dents dans lesquels on utilisait dans le bain  du chlorure de potassium comme solvant     prin-          eipal    au lieu de fluorure de potassium, on  peut attribuer en partie la différence à un    plus     grand    nombre d'impuretés dans le  fluorure de potassium utilisé.

   Cependant, cette  moindre pureté peut être due également en  partie aux effets     combinés,    d'une part, clés  températures plus     élevées    auxquelles on a dû  porter le bain pour fondre le     fluorure    de     po-          tassiuni    (point de fusion environ 800  C) et,  d'autre part, de la. plus grande densité de cou  rant et, par conséquent, de la plus grande  action érosive du bain. La différence la     plus     frappante constatée lorsqu'on a remplacé le  chlorure de potassium par le fluorure de po  tassium réside     dans    la. forte augmentation des  dimensions des particules.  



  On donnera maintenant l'exemple ci-des  sous pour illustrer l'application de la présente  invention à un traitement continu dans un  appareil encore plus grand.  



       Exemple   <I>5:</I>  Le     creuset    utilisé dans cet exemple était  de forme générale     cylindrique    et ses flancs et  son fond étaient. recouverts d'environ 75     mm     de graphite. Son diamètre intérieur était de       -106        mm    et sa profondeur de 762 mm.

   Comme  cathode, on a utilisé du fer marque      Armco .     La cathode, amovible, avait une épaisseur de  12,7 mm, une largeur de 203 mm et une     lon-          zueur    de 106 mm; elle était suspendue à une       ti-e    de cuivre dont     l'extrémité    inférieure était  fendue, la plaque de cathode étant introduite  dans la     fente    et y étant     boulonnée.    La tige  était. en cuivre afin de     diminuer    les pertes  électriques provenant de sa résistance et de  la forte intensité utilisées.

   Pour     éviter    qu'elle  soit surchauffée, ce qui aurait provoqué son  oxydation superficielle et. aurait été suscep  tible de contaminer le bain par de l'oxyde de  cuivre, cette tige était creuse et on a introduit  de l'eau de refroidissement dans un tube de  faible diamètre placé dans cette partie creuse  et ouvert au voisinage du fond de la tige. De  la sorte, l'eau qui sortait de l'extrémité infé  rieure du tube remontait autour de lui et était  éliminée par un autre tuyau à la partie supé  rieure de la tige creuse.  



  On a chauffé le creuset à l'aide de brû  leurs à gaz pour fondre au départ. les eompo-      sanas du bain qui jouent le rôle de solvants.  On a, fondu dans ce creuset 102 kg de chlorure  (le potassium et 34 kg de     fluoboratede    potas  sium et l'on a. porté le bain à une température  d'environ 860  à, l'aide des brûleurs. On a fait  passer le courant, on a ajouté l'oxyde de bore  à (les intervalles de 15 minutes en quantités       de    1.800 kg chaque fois jusqu'à en avoir ajouté  5,400 kg.

   Pendant tout. le traitement, on a  ajouté ensuite des quantités supplémentaires       (.l'oxyde    de bore à des intervalles d'environ  une demi-heure et à raison chaque fois de  1,800 kg, de faon à remplacer l'oxyde de bore       consommé    par l'électrolyse.  



  Toutes les 3 ou 4 heures, on a retiré la ca  thode pour récupérer le bore, cette cathode  étant rapidement recouverte de chlorure de       sodium    lorsqu'elle était extraite du bain. On  a retiré le dépôt de la cathode de la manière  décrite précédemment, de faon à laisser sub  sister une couche fine et adhérente de bore et  on. a ensuite remis en place la même cathode  pour continuer le traitement.

   A peu près  toutes les 3 ou 4 heures également, on a ajouté  des quantités supplémentaires de chlorure de  potassium et de     fluoborate    de potassium pour  compenser les faibles quantités perdues par  évaporation et les quantités beaucoup plus       grandes    entraînées avec le dépôt cathodique  et perdues pour le bain quand on retirait la  cathode pour en récupérer le bore. La quan  tité totale de chlorure de potassium ajoutée  pendant, le traitement a été de 61,240 kg et la  quantité totale de     fluoborate    de potassium a  été de 34 kg.  



  On a continué le traitement pendant envi  ron 72 heures, non compris les interruptions  pendant lesquelles on a retiré les dépôts catho  diques, et pendant ce temps on a maintenu  L'intensité de manière très uniforme à 2500 am  pères, la tension variant légèrement entre 7 à  8 volts. Puis, avant d'arrêter le traitement, on  a élevé l'intensité jusqu'à 4000 ampères sous  10 volts pendant 2 heures et demie afin de re  tirer aussi complètement que possible le bore  disponible dans 1e bain. On a enlevé les impu  retés du bain toutes les 15 à 20 minutes envi  ron pendant tout le traitement.    La quantité totale d'oxyde de bore utilisée  pendant le traitement a été de 64,420 kg; cor  respondant à environ 19,330 kg de bore.

   On a  lavé le dépôt cathodique avec de l'eau et, de  l'acide de manière habituelle; la quantité de  produit ainsi purifié était de 17,420 kg, soit  une récupération     d'environ        8811/o    du bore con  tenu dans la charge d'oxyde de bore. Le ren  dement du courant pendant tout le traitement       a,        été        extrêmement        élevé        et        égal    à     environ        98        %.     



  Par suite de sa grande quantité, on a puri  fié et analysé le produit sous forme de 14 pré  lèvements séparés, à mesure qu'ils ont été reti  rés de la cathode. La pureté du bore de ces  prélèvements a varié légèrement entre     envi-          ron        90%        jusqu'à        plus        de        99,5%,        et        plus        de        la     moitié du produit montrait à l'analyse une  proportion de bore supérieure à 98% et des  teneurs respectives en fer et en carbone de       seulement        0,

  40%        et        0,25%        environ.        Le        ta-          bleau    ci-dessous résume la pureté en bore de  la matière d'après les 14 analyses distinctes  
EMI0007.0039     
  
    <B>Kg</B> <SEP> de <SEP> produit <SEP> Pourcentage <SEP> de <SEP> bore
<tb>  4,870 <SEP> <B>991)/o</B>
<tb>  4,510 <SEP> <B>980/0</B>
<tb>  3,190 <SEP> 971/o
<tb>  3,560 <SEP> 961/o
<tb>  0,290 <SEP> 95%
<tb>  1,000 <SEP> 951/o       Bien entendu, les     prélèvements    qui présen  taient le bore de     plus    grande pureté avaient  également les teneurs les plus faibles en im  puretés carbone et fer.  



  On voit d'après l'exemple 5 que le procédé  décrit convient admirablement à un traite  ment continu dans des cuves encore plus  grandes susceptibles de recevoir en même  temps plusieurs cathodes. Dans un tel cas, on  retirera de préférence ces cathodes une par  une pour en récupérer le bore et immédiate  ment ou en même temps on plongera dans le  bore une cathode de remplacement. Cette opé  ration peut être exécutée mécaniquement  grâce à un grand nombre de dispositifs méca  niques de suspension de cathodes, comme cela  apparaîtra aisément au technicien.  



  Bien que dans le présent procédé. le chlo-           rure    ou fluorure de potassium et le     flüobo-          rate    de potassium restent dans le bain sans  modifications et semblent n'agir que comme  des agents inertes électriquement conducteurs,  leur présence est essentielle dans ce but. En  l'absence de chlorure ou de fluorure de potas  sium, le     fluoborate    de potassium subirait une  lente décomposition thermique aux tempéra  tures du bain et deviendrait visqueux et pâ  teux en présence de l'oxyde de bore. S'il n'y  avait pas de     fluoborate    de potassium, le bain  serait très pâteux et impossible à traiter, et  on n'obtiendrait pas de bore.  



  Les proportions de chlorure ou fluorure  de potassium, de     fluoborate    de potassium et  d'oxyde de bore utilisées dans les exemples  précédents ne sont pas du tout impératives et  l'on peut les faire varier de manière sensible       pourvu    que le bain reste homogène.     Etant     donné que le     fluoborate    de potassium ne peut  subir de décomposition thermique puisqu'il est  dissous dans le chlorure ou fluorure de potas  sium, il est     nécessaire    que la quantité de ce der  nier produit soit suffisante à cet     effet.    De plus,  les proportions de ces deux ingrédients agis  sent sur la viscosité du bain.

   Quand la quan  tité de l'halogénure de     potassiiun    est au moins  égale à la quantité de     fluoborate,    la première  condition est plus que satisfaite et le bain a la  fluidité préférée.  



  D'une manière générale, on s'arrange que  la quantité de l'halogénure de potassium soit  suffisante pour que le bain soit fluide et que  la quantité de     fluoborate    soit suffisante pour  dissoudre l'oxyde de bore.

Claims (1)

  1. REVENDICATION: Procédé de préparation électrolytique du bore, caractérisé en ce qu'on électrolyse un bain fondu contenant un halogénure de potas sium, du fluoborate de potassium et de l'oxyde de bore. SOLS-REVENDICATIONS: 1. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce qu'on effectue l'électrolyse dans une cuve électrolytique à revêtement ,de graphite et contenant une cathode métallique. 2. Procédé selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce qu'on retire la cathode de la cuve électrolytique pour récupérer le bore qui y est déposé. 3.
    Procédé selon la revendication et les sous-revendications 1 et \?, caractérisé en ce que la quantité d'halogénure de potassium est suffisante pour dissoudre le fluoborate de po tassium et maintenir le bain à l'état fluide. 4. Procédé selon la revendication et les sous-revendications 1 à. 3, caractérisé en ce que la cuve électrolytique renferme une ca thode en fer, suspendue de manière amovible. 5. Procédé selon la revendication et les sous-revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'on maintient. le bain fondu à une tempéra ture comprise entre 650 et 1000 C. 6.
    Procédé selon la revendication et les sous-revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'on maintient le bain fondu à une tempé rature comprise entre 800 et l000 C. 7. Procédé selon la revendication et les sous-revendications 1 à 6, caractérisé en ce que dans le cours du traitement on ajoute au bain de l'oxyde de bore pour remplacer celui qui a été consommé par l'électrolyse. 8. Procédé selon la revendication et les sous-revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'on purifie le bore récupéré en le lavant à l'eau et à l'acide. 9.
    Procédé selon la revendication et les sous-revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la quantité de l'halogénure de potassium est au moins égale à. la quantité de fluoborate de potassium et que la quantité de fluoborate de potassium est suffisante pour dissoudre l'oxyde de bore. 10. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce qu'on récupère le bore de la cathode tout en laissant tune couche mince et adhérente de bore sur cette dernière. 11. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que, pendant le traitement, on en lève périodiquement, à la surface du bain en fusion, les impuretés contenant du carbone afin de réduire la teneur en carbone du bore déposé sur la cathode.
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Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE1036833B (de) * 1954-06-18 1958-08-21 Borax Cons Ltd Verfahren zur Gewinnung von elementarem Bor durch Elektrolyse

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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DE1036833B (de) * 1954-06-18 1958-08-21 Borax Cons Ltd Verfahren zur Gewinnung von elementarem Bor durch Elektrolyse

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