CH276452A - Instrument de mesure. - Google Patents

Instrument de mesure.

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CH276452A
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Molles Francois
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Molles Francois
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    • GPHYSICS
    • G01MEASURING; TESTING
    • G01GWEIGHING
    • G01G1/00Weighing apparatus involving the use of a counterweight or other counterbalancing mass
    • G01G1/18Balances involving the use of a pivoted beam, i.e. beam balances
    • G01G1/26Balances involving the use of a pivoted beam, i.e. beam balances with associated counterweight or set of counterweights
    • G01G1/28Balances involving the use of a pivoted beam, i.e. beam balances with associated counterweight or set of counterweights involving means for automatically lifting counterweights corresponding to the load

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  • Physics & Mathematics (AREA)
  • General Physics & Mathematics (AREA)
  • A Measuring Device Byusing Mechanical Method (AREA)

Description


  



  Instrument de mesure.



     La présente invention a, pour    objet un instrument de mesure, dans lequel un équipage mobile relativement au bâti comprend un fléau et au moins une pièce montée sur ce fléau et destinée à le soumettre au moment d'une force proportionnelle à la quantité qu'il s'agit de mesurer, et dans lequel divers autres moments sont appliqués à cet équipage, moments qui, grâce au fait que l'un au moins d'entre eux est antagoniste à celui de ladite force, peuvent se composer en un moment ré  sultant    aussi antagoniste au moment de cette force lorsque, au cours de l'opération de mesure, on fait varier, par l'un au moins de ses facteurs force et bras de levier, l'un au moins des susdits autres moments jusqu'à ce qu'il y ait équilibre entre le moment imposé par ladite force et le susdit moment résultant antagoniste.



   Cet instrument est caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif contacteur coopérant par butées avec ledit équipage pour en limiter les mouvements dans les deux sens et déterminer dans chaque cas l'un des états de fermeture et d'ouverture de l'un   d'au    moins deux circuits électriques des que et aussi longtemps que l'un des susdits moments imposé et moment résultant antagoniste est plus grand que l'autre   d'une    quantité déterminée par construction, et en ce qu'il comprend, branchés dans ces circuits, des organes propres à traduire le sens du déséquilibre   dé-    celé par la butée en un effet tout au moins indicateur.



   Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemples, diverses formes d'exécution de l'instrument faisant l'objet de l'invention, par des vues semi-schématiques.



   La fig.   1    est une élévation de face d'une première forme d'exécution.



   La fig. 2 montre une deuxième forme d'exécution par une vue de même espèce que la fig. 1.



   La fig. 3 est une vue en plan par le haut de la fig. 2.



   La fig. 4 montre un détail de la fig. 2 à échelle agrandie.



   La fig. 5 est un schéma d'une partie de la deuxième forme d'exécution où certaines dimensions sont exagérées dans un but explieatif.



   La fig. 6 est une vue partiellement en coupe d'une variante de la deuxième forme d'exécution.



   La fig. 7 montre des détails de cette variante à plus grande échelle.



   La fig. 8 est une vue partielle de même espèce que fig. 1   d'une    troisième forme   d'exé-    cution.



   La fig. 9   montre une variante, avec com-    pléments, de la troisième forme   d'exécution    par une vue en plan.



   La fig. 10 est une vue partielle, en   éléva-    tion, prise du bas de la fig.   9.   



   La fig. 11 est un schéma représentant une   variantesimplificatriceapplicableaux    trois formes d'exécution. 



   La. fig.   12    est un schéma d'une quatrième forme d'exécution.



   La fig.   1    représente une balance. Le bâti 1 porte un couteau 2 sur lequel repose, par un V non représenté, un fléau 3 représenté par une simple droite. Ce fléau est. supposé à équilibre stable, comme d'ordinaire, mais il pourrait aussi être en équilibre indifférent.



  Son point d'appui ou axe est désigné par   4.   



  En un point 5 est suspendu un plateau   6 re-    eevant les charges à peser telles que le corps 7.



   Entre deux montants   8    du bâti s'étendent une barre 9 et une tige filetée   15    qui prolonge l'arbre d'un moteur   14.    La barre 9 sert de guide à un curseur 16 dont elle traverse deux manchons 17 ainsi que la paroi   d'un    tube 18 fixé au curseur perpendiculairement à cette barre 9. Ce tube 18 contient une bille 19 qui y a. un jeu minimum assurant sa liberté de manière qu'elle puisse obéir à son poids pour l'appliquer au fléau 3 sur lequel elle repose.



   Le curseur 16 fait écrou sur la vis 15 et porte un archet 21 sur lequel est tendu un fil   20    servant d'aiguille par rapport à un cadran à lignes de division   reetilignes 22 et 27 régu-    lièrement divisées. La surface solidaire du fléau sur laquelle repose la bille 19 s'étend à gauche et à droite de l'axe 4. Quand la bille est en un point 26 à gauche, son poids est    équilibré par celui d'une masse 25 suspendue    en un point 26'situé à droite.



   Deux butées 10 et 11 limitent le mouvement du fléau à un très petit angle, tel que le fléau reste pratiquement horizontal, quelle que soit la charge 7.



   Ces butées sont des pièces de contact bornant des circuits électriques alimentés par une source 12 dont un pôle est connecté au bâti et dont l'autre 1'est à un dispositif eontacteur 13 à relais inverseurs connecté au moteur   14,    de manière que ce moteur tourne dans des sens inverses, selon que   c'est    la butée 10 ou la butée 11 qui est rencontrée par le fléau 3, lequel est supposé en contact   éleetri-    que avec le bâti par le couteau   2.   



   La tige filetée 15 tourillonne dans le   slip-    port 8 qu'elle traverse et elle actionne, audelà de ee support, un compteur de tours   23    dont les roues portent des tambours à chiffres visibles   24.    Le tambour de la roue qui tourne le plus vite peut repérer des fraetions de tour de la vis 15.



   Le fonctionnement de cette balance est le suivant :
 On remarque d'abord qu'en l'absence de charge, l'équilibre est rompu par le   poids 25    des que la   bille est à droite du    point   26    et qu'il peut être alors rétabli par une charge convenable. Supposons d'abord la bille en 26.



  Plaçons la charge 7. Elle rompt l'équilibre dans un sens tel que le fléau rencontre]   a    butée 10. Le circuit auquel appartint cette butée est fermé de manière que le moteur tourne dans le sens qui déplace la bille vers la droite. Il arrive un moment où l'équilibre est rompu dans le sens   inverse. Alais, alors,    c'est la butée 11 qui est rencontrée, ce qui inverse le mouvement du moteur et ramené la bille vers la gauche.

   Après quelques oscillations toujours plus courtes par le fait que le moteur n'a pas le temps de se lancer lorsque la bille n'a que peu dépassé la position qui donnerait équilibre, le fléau s'arrête entre les deux butées s'il est à équilibre stable, ou se met à vibrer en concordance avec le moteur   avecuneamplitudedemouvementqui    est imperceptible par les déplacements du fil 20 ou les rotations du premier tambour du côté des petites unités indiquées par le compteur   23, si    le fléau seul est en équilibre indifférent.



   La balance est done entièrement   automa-    tique. Après avoir placé la charge 7, on attend que les chiffres du compteur ne changent plus ; on lit alors le résultat qu'il indique pour la pesée, tel que   2,    516 grammes ou kilogrammes,   etc.,    selon les dimensions absolues de la balance.



   La   vis 15    est de préférence à grand pas ou n filets multiples. Un dispositif peut être prévu au curseur 16 pour que l'ébat axial de son écrou soit réglable à nouveau à une valeur très petite après usure.



   Dans la forme d'exécution des fig. 2 et 3, on retrouve les éléments susdéerits appliqués à une bascule d'une capacité de quelques cen taines de kilogrammes. Le plateau 29 recevant la charge 30 est supposé reposer par quatre   V sur    les couteaux d'un système de leviers connu dans les bascules et dont le rôle est de réduire la   charge à,    peser par transmission à une tige de traction 31. Ces leviers, non représentes, sont supposés logés dans le socle 28, dont un montant   28a    porte deux couteaux 40 et   41    à des hauteurs différentes sur le même plan vertical. Ces couteaux s'étendent horizontalement à l'arrière du   pla-    teau 29.

   Sur eux reposent deux fléaux comprenant   ehaeun    un cadre rigide dont le   su-      périeur    est visible en fig. 3. Ce cadre a deux longerons 33 assemblés par des fers   46    et   47    formant les autres cotés et est raidi par des fers en diagonale 45. Le cadre inférieur est d'une construction analogue ; il est visible en fig. 2 par ses longerons 32. Sur lui agit un couteau porté par la tige 31. Le cadre supérieur porte, parallèlement aux longerons 33, une planchette de métal dressée sur laquelle repose la bille 19   au-dessous    du guide 9 et de la tige filetée 15.

   Ces deux cadres sont reliés par des bielles   42    et   43    montées sur V et couteaux de part et d'autre des couteaux de support 40 et 41. Plus exactement, la bielle 42 ? relie ici deux bras 32'et 33'solidaires chacun de l'un des cadres et s'étendant à gauche des couteaux de support. Elle porte un contrepoids 44 pour parfaire l'équilibre des poids de droite. La bielle 43 forme un cadre vertical entre les deux côtés verticaux duquel est supportée une barre horizontale 48.

   Les bielles sont de même longueur, de sorte que la bielle 43 satisfait aux conditions de montage   d'un    plateau dans une balance de   Roberval    par exemple, c'est-à-dire que tous ses points se déplacent verticalement de la même hauteur lors   d'un    mouvement de l'équipage autour des axes des couteaux 40 et 41.



   Des cavaliers 49 et un cavalier 25a sont passés sur la barre 48. Les cavaliers 49 portent des anneaux 50 dans lesquels sont passés des leviers 51 qui coopèrent avee des cames 52. En l'absence de charge et lorsque les organes indicateurs sont à leur zéro, ces cames maintiennent ces leviers soulevés et ceux-ci maintiennent à leur tour les cavaliers hors de contact avec la barre   48.    Dans la position représentée, le levier 51 visible en fig. 2 laisse le cavalier reposer sur la barre, donc agir sur l'équipage par son poids.   L'. arbre    des cames    52 porte une roue 53 qui engrené avec le pi-    gnon 54 d'une roue 55 engrenant elle-même avec un pignon 56 cale sur l'arbre d'un moteur 14b.



   On a représenté en fig. 3, schématiquement, une liaison entre ce moteur 14b et le compteur 23 dont le moteur 14a actionne les tambours correspondant aux petites unités alors qu'une roue conique 60 est montée sur un arbre tubulaire, dans laquelle passe la tige filetée 15, et qui pénètre avee elle dans le eompteur de tours pour mouvoir les tambours correspondant aux grandes unités. Cette roue conique engrené avec une roue 57 calée sur l'arbre du moteur   14b.   



   Le cavalier 25a repose en permanence sur la barre   48    ; il tient lieu du poids 25 de la fig. 1 et est équilibré par la bille 19 lorsque le dispositif indicateur est au zéro. Il peut être supprimé si le contrepoids 44 est allégé d'une quantité correspondante.



   L'équipage articulé comporte encore deux pièces   46    disposées de part et d'autre des   cou-    teaux de support et portant chacune l'un des éléments d'une articulation par V et couteau, dont l'autre élément est porté par une pièce   64    solidaire   d'une    masse 62, respeetivement 63. Ces pièces font partie   d'un    dispositif représenté à plus grande échelle en fig.   4    pour une partie et sehématiquement dans son ensemble en 5.

   Lesdites masses 62 et 63 reposent ordinairement sur des appuis 28c que leur offre le bâti   28.    Afin qu'elles s'y déposent sans donner lieu à un déplacement   laté-    ral du V 66 relativement au couteau   65,    chaque pièce 64 présente une tige filetée 67 portant comme éerou un contrepoids réglable permettant qu'on amène le centre de gravité de l'ensemble 64-62 sur la   verticale du cou-    teau 65.

   Les deux supports 28c sont reliés respectivement aux deux extrémités d'enroulements statoriques inverses   k',    et   S,    opposées au point de jonction de ces enroulements avec le rotor   R    du moteur   14s.    Ce rotor est, d'autre part, relié à l'une des bornes d'une source 12, dont l'autre borne 1'est au   couteau 2    (fig. 5). Il s'ensuit que le moteur tourne dans un sens ou dans l'autre, selon que le fléau    33    rencontre, sans la soulever, la pièce 66 ou la   pièce 66',    et que, s'il soulevé   l'une    de ces pièces, le moteur s'arrête par le fait que le contact est rompu entre le support   28c    et    l'une ou l'autre des masses 62 et 63.

   Le cou-    rant pent être aussi bien alternatif que   con-      tinu.   



   Le moteur 14b est branche de la même manière que   14a,    mais entre les bornes fixes   10a.    et 11a..



   Le fonctionnement de la forme d'exécution représentée par les fig. 2 à 5 est le suivant :
 Les organes indicateurs étant à leurs   posi-    tions zéro, on place la charge 30 sur le plateau. Le rapport global des transmissions par leviers du plateau à la barre   48    est par   exem-    ple tel qu'un kilogramme placé sur cette barre fait équilibre à cent kilogrammes sur le plateau. Les dix cavaliers   49    pèsent alors eha  cun    cent grammes et font équilibre   a.    dix kilogrammes, de même que]   a    masse 62 lorsqu'elle est soulevée. Le moment de la masse   63 a    même valeur que celui de la masse 62.



   Si la charge 30 pèse moins de dix kilogrammes, elle ne peut déterminer le soulèvement de la masse   62    après avoir fermé le circuit entre 65 et 66, de sorte que ce circuit de l'enroulement   S,,    reste fermé. La butée 10a étant plus éloignée du fléau que la butée   66,    le moteur   14a    est seul mis en marche. Le fonctionnement est le même qu'en fig. 1 et le curseur mesurera la fraction de dix   kilogram-    mes que vaut la charge.

   Si   celle-ei    pèse au contraire plusieurs fois dix kilogrammes, on eomprend que le moteur 14a n'aura pas le temps de se mettre en marche jusqu'à ce que la masse 62 soit soulevée, ce qui rompt son circuit, puis que le fléau fermera le circuit de la butée   10a    qui met en marche le moteur   147u    actionnant l'arbre des cames 52. Les pre  mière, deuxième, troisième,    etc. cames déposent   successivement    leurs eavaliers égaux jusqu'à ce que l'équilibre du fléau soit rompu en sens inverse. Supposons que la charge pèse plus de soixante kilogrammes. Il ne se déposera ainsi que cinq cavaliers, parce que la masse 62 compte pour un et est soulevée.



   Si l'échelle mesure 60   em,    un kilogramme est représenté par 6   em,    cent grammes par 6 mm, dix grammes par   0,    6 mm et 1 gramme par 0, 06   mm.    Ces deux dernières quantités ne sont pas pereeptibles sur le cadran. Mais, par des dispositifs qui ne font pas l'objet de la présente invention, on peut faire en sorte que le fléau 33 obéisse encore aux charges eorrespondant à ces petites longueurs   et l'on peut    supposer que l'ébat de la bille dans le tube 18 vaut 0, 01 mm, de sorte qu'un gramme peut encore être mesuré à un sixième près.



   Le compteur 23 rend alors pereeptibles ces petites quantités si la vis   15 a un    pas de   0.    6 mm et porte le dernier tambour divisé en dix pour indiquer les grammes ou bien si, ayant un pas plus grand, elle est reliée par engrenage multiplicateur à ce dernier tam  bour.    Cette vis est reliée par engrenages ré  ducteurs    au deuxième et au troisième tambour, tandis que le premier est porté par l'arbre tubulaire 61 de la   fig. 3,    est divisé en dix et indique les dizaines de kilogrammes.



  On conçoit qu'on pourrait disposer 20, 30, etc. cavaliers sur la bielle   43    si la balance doit pouvoir peser plusieurs centaines de kilogrammes.



   Pour accroître la capacité, on peut aussi recourir à la variante de construction de la fig. 6. A chacune de ses faces avant et arrière, la bielle 43 forme un cadre 43a muni d'une   traverse 436.    Par les deux traverses sont portées des barres   4866, 48b, OSc... destinées à    porter des eavaliers respectivement de dix, de cent et de mille grammes par exemple, correspondant à des charges de un, dix et cent kilogrammes du plateau.

   Ces   eavaliers sont eom-    mandés par des leviers   5la-,      51b,    51c coopérant avee des cames   5 Cz, 5 b, 5 c, dont    les séries de neuf sont portées par trois arbres   1,      B    et   0.    Les trois premières cames de la première de ces séries sont représentées les unes à côté des autres en fig.   7,    bien qu'elles soient calées sur le même arbre 1, lequel porte un pignon 69. Ce pignon engrené avec une roue 70 dix fois plus grande calée sur   l'arbre B, lequel porte un pignon    71 engrenant avec une roue 72 dix fois plus grande calée sur 1'arbre C. Les leviers   51a,, 51b...    sont mobiles autour des axes   58a, 58b...

   La      premièl e came 59',    de   l'arbre l, présente un    secteur de un dixième de tour en   proémi-      nenee,    la deuxième,   5?", un secteur    de deux dixièmes de tour, et ainsi de suite jusqu'à la neuvième qui ne présente ainsi qu'une entaille s'étendant sur un dixième de tour. Les cames sont calées, comme   l'indi-    que la fig 7, de manière que, lorsqu'elles ont achevé un tour et déposé les neuf petits   ca-    valiers, elles les soulèvent tous ensemble en même temps que la première came de   l'ar-      I) re B dépose    le premier cavalier de sa série.



  Comme cet arbre tourne dix fois moins vite que l'arbre   l,    il ne déposera son deuxième    cavalier que lorsque l.'arbre aura fait un    second tour. Il en sera de même entre les arbres B et   C    si la charge dépasse cent kilogrammes. Supposons qu'elle pèse   142,    856   kg.   



  Le moteur 14b s'arrêtera lorsque l'arbre C aura déposé un cavalier, l'arbre B une pre  mière fois neuf, qu'il aura    ensuite   resoulevés,    puis une seconde fois quatre, et   1'arbre ¯l    quatorze fois neuf en quatorze tours, puis deux à nouveau après que B aura déposé son quatrième cavalier à son deuxième tour. Il est supposé que cette variante possède le dispositif contacteur de la fig. 5. Ce dispositif fait donc que l'équilibre est rompu et que le moteur s'arrête alors que la charge en eavaliers n'équilibre pas toute la   charge du pla-    teau et ne correspond qu'à la partie entière du nombre de kilogrammes 142, 856 supportés par le plateau.

   La charge 62, qui faisait le moment du fléau équivalent à celui de 143 kilogrammes, donc plus grand que celui provenant du plateau chargé, se dépose sur   t'appui 28c    en fermant le circuit du moteur   ! 4 commandant    le curseur de la fig. 1, par exemple pour faire varier l'un des moments   eomposants du    moment résultant antagoniste
   la e charge du plateau    de quantités correspondant aux unités divisionnaires en lequelles s'exprime la   fraetion    0,   856,    à savoir 8 hectogrammes, 5 décagrammes et 6 grammes.



   On conçoit que ce moteur des petites unités pourrait actionner un second dispositif de trois arbres à cames comme celui de la fig. 6 qui remplacerait le dispositif à curseur.



  Ainsi, les arbres à cames seraient en un nombre égal au nombre de chiffres significatifs de la mesure. Or, ils pourraient aussi n'être pas reliés trois à trois par engrenages, mais comporter chacun son moteur, lequel moteur serait commandé par le dispositif à butée mobile de la fig. 5 qui serait, par exemple, répété cinq fois s'il   y    a six chiffres à la mesure, les butées fixes commandant seulement le moteur qui correspondrait aux   plus gran-    des unités. Ces cinq butées 66 mobiles et chargées de masses telles que 62 seraient à des distances du fléau croissantes de la plus légère à la plus lourde.



   Lorsqu'on enlève la charge   30    du plateau, les choses reviennent à leur position initiale de la manière suivante, grâce à la masse   63    faisant butée mobile à la gauche du fléau, laquelle peut aussi intervenir lors de la pesée si l'inertie du moteur fait qu'il est déposé un cavalier de trop à droite puisque, d'après la fig. 5, elle a pour but d'inverser le mouvement du moteur lorsque l'équilibre est rompu dans le sens   d'un    excès de charge à droite.



     Donc, dès qu'on ôte la charge, la    masse   63    est soulevée, le moteur 14a correspondant n'a pas le temps de se mettre en marche et   c'est    la butée fixe 11 qui est rencontrée. Son circuit étant fermé sur le stator de gauche du moteur 14b,   celui-ci fait tourner    les cames de la fig.   7    en sens inverse de la flèche, de même que celles des arbres   B    et C. Les deux cavaliers de l'arbre 1 sont soulevés pendant que les deux cames 51"et 51'repassent par la position représentée, puis les   neuf eames A    laissent ensemble retomber leurs cavaliers à l'instant où la came numéro quatre de   l'ar-    bre B soulevé un cavalier de l'ordre supérieur.

   Les cavaliers de i sont ensuite successivement ressoulevés puis simultanément relâchés encore treize fois jusqu'à ce que le plus gros cavalier de l'arbre C soit lui-même soulevé et que toutes les cames se retrouvent dans la position représentée. Mais le curseur qui indique la fraction 0, 856 maintient encore le contact entre le point   65'du    fléau et la pièce 66'de la masse 63 que le poids de la bille 19 ne peut soulever, de sorte que le   cir-    cuit du moteur   14a    est fermé sur le stator de gauche qui détermine le mouvement du moteur propre à ramener le curseur vers la gauche.



  Si l'inertie fait dépasser le point zéro,   c'est    la masse 62 qui est mise en circuit et ainsi de suite jusqu'à l'arrêt du fléau dans sa position d'équilibre où il ne touche ni à la pièce 66 ni à la pièce 66'. On conçoit que l'arbre à cames peut aussi porter un nombre de cames inférieur à neuf si l'on fait en sorte que les forces auxquelles sont soumises les pièces commandées par les cames soient entre elles comme les va. leurs d'un jeu de poids   d'une    balance permet. tant de réaliser une charge de neuf unités égales par accroissements   succes-    sifs d'une unité, grâce à l'ordre suivant lequel ces pièces sont libérées par les cames pour agir sur l'équipage.



   La fig. 8 montre une forme d'exécution réalisant les mêmes effets en remplaçant les forces de gravité par des forces de réaction élastique pour le moment antagoniste, pour mesurer des forces   F indépendantes    de la pesanteur ou des poids-force de masses connues pour la mesure de l'accélération   g    en un lieu.



  C'est-à-dire que, selon la provenance de la force F appliquée, l'instrument représenté peut constituer un dynamomètre, un ampèremètre, un voltmètre, un wattmètre,   etc.,    dont les mesures pourront être aussi précises que celles des balances décrites ei-avant et aussi par des dispositifs de lecture à divisions régulières d'échelles rectilignes, par des compteurs à chiffres ou par plusieurs aiguilles se mouvant sur des cadrans ou cercles divisés indiquant chacun l'un des chiffres significatifs   d'une    mesure, comme dans une horloge.



   S'il   suffit    qu'un tel instrument fournisse une mesure par trois chiffres dont le   troi-    sième soit incertain, on peut l'obtenir en remplaçant le plateau de la fig.   1    par un dispositif électromagnétique et en laissant les dispositifs à gravité décrits former le moment   antagoniste vu que l'aeeélération g    ne varie guère plus que d'un millième dans les pays habités, ou à la condition que l'on connaisse ou puisse déterminer cette accélération avec plus de précision au lieu où l'on utilise l'instrument.



   L'instrument de la fig. 8, convenablement réalisé, permet toute la précision désirable dans un appareil transportable en n'exigeant pas cette dernière précaution. Pour cela, le fléau 3a, dont   l'axe    est horizontal en fig. 8 et vertical dans la variante de la fig. 9, est en équilibre indifférent lorsqu'il est seul monté. Sa position d'équilibre entre les butées 10 et 11 est déterminée par un ressort-spiral 81 dont une extrémité est fixée au bâti en 80.



  La masse   25    de fig.   1    est remplacée par un levier équilibré 25a qui exeree sur le fléau une force due à un ressort   25b.    La pièce 64 des fig. 2 et 4 est. remplacée par un levier   64a    équilibré par un contrepoids 75. Un ressort 76 maintient ordinairement ce levier appuyé    contre une butée fixe io8d remplaeant le sup-    port   28c    de   fig. 4 et dans une position où    il ne touche pas à la pièce   46    lorsque le fléau est en équilibre.

   Un levier   analogue 64a'sou-    mis à un ressort 76'est disposé de l'autre coté de   l'axe    du fléau, et les deux ressorts 76 et 76'sont armés de quantités telles que les moments contraires qu'ils peuvent exercer sur le fléau au cours   d'une    pesée soient égaux. Ces ressorts sont choisis tels que l'angle dont ils sont fléchis en permanence soit très grand devant le très petit mouvement de leurs leviers qu'autorise la distance des butées 10 et 11 au fléau, afin que la force que chacun exerce soit pratiquement constante. Ils sont de   préfé-    rence en   élinvar.    La figure les montre fixés à un membre 77 du bâti, mais ils le sont de préférenee à une raquette mobile telle que celle qui va être décrite à propos du curseur 16a.



   Celui-ci porte une vis sans fin 82 qui engrène avee un secteur denté que présente une raquette 83 montée sur une chape 85 solidaire du curseur. Cette chape comprend les moyens de pivotement   d'un    levier 86 équilibré par un contrepoids réglable 88 et soumis à un ressort 84, fixé par un bout audit levier et par l'autre à la raquette, dans des conditions   o    son angle   d'armage    est très grand, mais peut être réglé par ladite vis sans fin. Le levier 86 porte un galet 87 remplaçant la bille des fig. 1 et 2. Ledit   armage    du ressort lui fait exercer sur le fléau contre lequel il.   s'ap-    puie une force dont le moment est   égal à ce-    lui du levier   95a    lorsque'le curseur est à la position zéro du cadran.

   Ce galet pourrait être remplacé par une pointe-mousse de   ma-    tière dure fixée au levier 86.



   L'instrument comporte, en outre, l'un ou l'autre des dispositifs décrits d'arbres à cames des fig. 2 et 6. Dans ce dispositif, non   repré-    senté en fig. 8, les eavaliers sont remplacés par des leviers équilibrés qui sont soumis à des ressorts, comme les leviers   64a ou9a (z,    et qui peuvent coopérer directement avec les rames
 On comprend done que, lors   de 1'applica-    tion d'une force   F,    le fonctionnement est le même qu'aux fig. 2 à 6, et aussi lorsque cette force cesse   d'agir.   



   Dans la variante de fig. 9, le fléau en équilibre indifférent 3a est monté par un pivot inférieur dans une crapaudine et par un pivot ou un couteau sur un support supérieur. Les charges constantes qu'il supporte sont équilibrées, par rapport au pivot   infé-    rieur, par des masses convenablement disposées, mais non représentées, équilibrant no  tamment    le poids   d'un    aimant permanent 96 constituant l'armature d'un solénoïde 97 fixée au fléau par une tige 95.

   Ce solénoïde est fixe et on comprend qu'il peut   être condi-      tionné    comme le bobinage   d'un    ampèremètre ou d'un voltmètre ou être double comme dans un wattmètre
 Le curseur   16a    porte une chape 89, dans laquelle est articulé un bras 90 formant luimême une chape 91 d'un galet   92    qui peut coulisser librement sur un arbre rotatif de même axe, 93, de section polygonale ou muni d'une clavette. Le galet repose contre un disque   94    au-dessus duquel l'arbre 93 s'étend dans un plan radial et parallèlement à la surface du disque.

   Celui-ei est animé d'un mou  veinent de rotation uniforme par un méca-    nisme non représenté et entraîne le galet par roulement, tant que celui-ci n'est pas   préci-    sément sur   l'axe    du disque. L'arbre 93 est donc mis en rotation plus ou moins rapide par le galet selon que le point de roulement est éloigné ou proche de l'axe. Il actionne un compteur de tours non représenté, de sorte que ce dispositif constitue un intégrateur des forces mesurées qu'il intègre par rapport au temps. Si l'armature 96 obéit à l'action combinée de forces proportionnelles à la tension et au débit d'un courant, l'intégrateur peut être un kilowatt-heure-mètre.

   Cela n'exclut pas que la vis 15 ou les arbres à cames non représentés actionnent un compteur tel que 23 des fig.   1    et 2, indiquant la valeur instantanée de la puissance mesurée, ni que le cur  seur    porte un index devant un cadran à divisions régulières d'une échelle rectiligne.



   La fig. 11 montre une variante où la construction est simplifiée par la suppression des moteurs. Ceux-ci sont remplacés par des arbres à manivelle extérieure et leurs circuits par ceux de quatre lampes   73,      74,    73'et   74'    de couleurs différentes.

   On comprend que ces lampes traduisent en un effet indicateur tout déséquilibre du fléau l'amenant au contact de l'une des butées, de sorte que, en suivant   l'in-      clieation    des lampes   73    et   74,    on fera tourner d'abord le ou les arbres à cames dans un sens ou dans l'autre jusqu'à ce que ce soit   l'une    des lampes 73'et 74'qui soit éclairée, moment où l'on fera tourner l'arbre remplaçant le moteur 14a jusqu'à ce qu'aucune lampe ne soit éclairée ou que les chiffres indiqués par le compteur ne varient plus que d'une unité du dernier ordre décimal.



   On. conçoit que l'instrument muni du dispositif intégrateur des fig. 9 et 10 puisse être appliqué à totaliser toutes sortes de quantités pesées successivement ou constamment et constituer ainsi un compteur d'eau, de lait, de benzine, de gaz ou encore un thermomètre enregistreur si le fléau est soumis à une force exercée par un thermomètre mécanique. Cet-te dernière application est particulièrement favorisée par le fait que les mouvements du fléau peuvent être pratiquement négligeables, cela permettant l'emploi d'un thermomètre à gaz à volume constant.



   Chaque moteur décrit comme ayant denx enroulements statoriques peut être remplace par deux moteurs ayant même arbre et dont les enroulements seraient inversés. Il peut aussi n'être pas un moteur électrique à rotor massif de grand moment d'inertie, mais tout autre moteur électromagnétique tel qu'une roue phonique, un mécanisme d'avancement à roue dentée et à trembleur électrique faisant tourner cette roue dent par dent, etc.



   Pour l'inversion de leur mouvement, le curseur et les arbres à cames peuvent aussi être reliés à nn moteur tournant toujours dans le même sens, cela par des organes comprenant un mécanisme d'embrayage-débrayage dont le levier de manoeuvre est commandé par l'un ou l'autre de deux électroaimants agissant sur lui dans des sens contraires et alimentés par le dispositif   eontac-    teur décrit en lieu et place des enroulements statoriques inverses, levier qui est soumis à une force le rappelant ordinairement à une position intermédiaire entre les positions extrêmes et opposées que lui donnent lesdits électro-aimants pour embrayer un arbre avee l'un ou l'autre de deux autres arbres à rotations inverses, lequel arbre est alors relié audit organe mobile, curseur ou arbre à cames.



  Dans ce mécanisme, le levier d'embrayage mentionné peut porter des pièces de contact qui ferment le circuit du moteur dans l'une et l'autre desdites positions extrêmes, de sorte que le moteur ne se met en marelle que lorsque l'opération d'embrayage est effectuée.



   La fig.   12 montre qu'on peut encore com-    biner certains des caractères décrits en   réfé-    rence aux fig. 1 à 6 avec une balance d'inclinaison d'un type connu ayant un cadran en éventail et un fléau comportant des poids de commutation de sa capacité totale. On peut en effet considérer que le dispositif de lecture en éventail, qui fait connaître la fraction du nombre exprimant la mesure en grandes unités, a un rôle analogue au dispositif à curseur et rendre automatique, par les moyens décrits, la commande des poids de commutation. Dans l'exemple de la fig. 12, le fléau principal 98 est monté sur un couteau 99.

   La charge   P à déterminer    est   représentée sehéma-    tiquement comme   s'y appliquant par un cou-    teau 101   d'un      étrier 101s.    Le fléau comporte un contrepoids 100 qui fait équilibre à la totalité des poids de commutation 113 supportés par un barreau triangulaire 111 fixé à ce fléau.

   Celui-ci transmet.   l'effort dû à    la charge
P à us levier-peson 106, mobile autour d'un axe   105,    solidaire d'une masse pendulaire   107,    d'une aiguille   108 et d'une came 104,    en agissant sur le couteau   102 d'un étrier 102a    qu'un ruban flexible 103 relie au levier 106 qu'il peut faire tourner en s'appuyant sur la came   104    conformée de manière à rendre les rotations de ce levier proportionnelles aux charges P.



   Des butées-contacts 109 et 110 limitent le mouvement du levier 106 et sont connectées à l'inverseur   13    qui commande le moteur 56 et le train de roues aboutissant à l'arbre D portant les cames   52d, 52d', ete...    qui agissent chacune sur le poids de commutation correspondant   113    par l'intermédiaire d'un levier   112    d'axe   114.    Pour cela, chaque poids 113 porte un crochet en V retourné 113a qui est ordinairement à une distance du levier 112 assez grande pour que le fléau 98 puisse accomplir son mouvement maximum sans que ce crochet rencontre le levier   112.

   La rencon-    tre de ces pièces a lieu lorsque le levier 106 rencontre la butée 110 qui ferme un circuit ayant pour effet la mise en marche du moteur ; la came   52d agit    alors sur le levier 112 qui soulève un poids 113. Si la charge P vaut 2, 5   kg, le contaet 106-110 est maintenu    et une seconde came soulève un second poids 113 ; alors, le contrepoids 100 l'emporte sur les charges contraires et aiguille revient en arrière en même temps que la rupture clu   cir-    cuit arrête le moteur et son train dans la   po-    sition qu'ils avaient atteinte.

   Lorsqu'on ôte la   charge P, la butée 109 est rencontrée, ce    qui détermine   un    mouvement inverse des 
 Pour que ce mouvement ne dure pas constamment en l'absence de charge, on fait en sorte   qlle,    lorsque le dernier poids 113 est re  place-sur    le barreau 111, il. subsiste au repos une distance d'une fraction de millimètre entre 106 et 109. En outre, l'arbre D peut porter une came en coeur coopérant avec un levier soumis à un ressort ou à un poids   ca-    pable de ramener l'arbre à la position   repré-    3entée lorsque aucun courant n'est admis au moteur.



   On peut évidemment compliquer le dispo  sitif    contacteur décrit pour diverses convenances d'ordre technique. Par exemple, interealer entre chaque butée fixe et le fléau une lame ou un levier portant une pièce de contact ou plusieurs soit pour éviter que le courant ne passe par les couteaux du fléau, soit   cle maIlière que la butée détermine une    rup  Lure    de circuit au lieu d'une fermeture en    faisant qu'elle éloigne ladite piece intermé-    diaire d'une pièce de contact avec laquelle elle ferme ordinairement un circuit, rupture   4ui      peut déclencher un    relais d'un type quel  conque connu.   



   Il va de soi que les échelles du cadran peuvent être en nombre quelconque, avec
L'avantage qu'elles ont toutes la même   éten-    due et que leurs indications numériques traduisent ordinairement la valeur du moment antagoniste   a l'équilibre    en les unités de mesure d'autres grandeurs que ee moment, mais   domine    lui proportionnelles à la grandeur physique dont l'instrument doit mesurer des quantités finies. Ces échelles peuvent donc indiquer des valeurs marchandes, des volumes, pour des marchandises de prix ou de densités connus, indiquer des poids en mesures   étrau-    gères, etc.

   Dans la forme d'exécution des    fi, . ; i. : , on peut a. mplitier 1 precision de lecture sur ees éehelles en dirigeant le ehe-    min (le roulement de la bille 19 suivant une diagonale du cadre 33 et en disposant le   ca-    cran suivant la même direction.



   Il suffit en effet que la surface d'appui   offerte à la bille    et solidaire du fléau soit   telle vite    le lieu de ses points de contact avec la bille eomprenne au moins une droite située dans un plan parallèle à   l'axe    du fléau et admettant une projection sur un plan per  pendiculaire    à cet axe, projection dont les variations sont ainsi égales à celles du bras de levier qu'a le poids de la bille par rapport à l'axe du fléau.


Claims (1)

  1. REVENDICATION : Instrument de mesure, dans lequel un équipage mobile relativement au bâti com- prend un fléau et au moins une pièce montée sur ce fléau et destinée à le soumettre au moment d'une force proportionnelle à la quantité qu'il s'agit de mesurer, et dans lequel di- vers autres moments sont appliqués à cet équipage, moments qui, grâce au fait que l'un au moins d'entre eux est antagoniste à celui de ladite force, peuvent se composer en un moment résultant aussi antagoniste au moment de cette force lorsque, au cours de l'opération de mesure, on fait varier, par l'un au moins de ses facteurs force et bras de levier, l'un au moins des susdits autres moments jusqu'à ce qu'il y ait équilibre entre le moment imposé par ladite force et le susdit moment résultant antagoniste,
    caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif contacteur coopérant par butées avee ledit équipage pour en limiter les mouvements dans les deux sens et déterminer dans chaque cas l'un des états de fermeture et d'ouverture de l'un d'au moins deux circuits électriques dès que et aussi longtemps que l'un des susdits moments imposé et moment résultant antagoniste est plus grand que l'autre d'une quantité déterminée par construction, et en ce qu'il com- prend, branchés dans ces circuits, des organes propres à traduire le sens du déséquilibre décelé par la butée en un effet tout au moins indicateur.
    SOUS-REVENDICATIONS : 1. Instrument selon la revendication, ca- raetérisé en ce qu'il comprend au moins un organe qui est mobile par rapport au bâti, des moyens destinés à mouvoir cet organe dans un sens ou dans l'autre par un apport d'énergie de l'extérieur autre que l'apport dû à da quantité à mesurer, au moins un corps soumis à une force déterminée et que cet organe mobile déplace au cours d'une mesure, au moins par intermittences, corps qui, au moins dans certaines de ses positions, applique à une pièce de l'équipage la susdite force comme facteur du moment variable men tionné, lequel moment, par suite, peut varier avec la position dudit organe mobile,
    et en ce qu'il comporte un dispositif de'lecture dont l'un des deux éléments à mouvement relatif est cinématiquement relié audit organe mobile pour que ce dispositif de lecture indi- que à chaque instant la valeur du moment résultant antagoniste traduite en les unités de mesure d'au moins une grandeur proportionnelle à la grandeur physique dont l'instru- ment mesure une quantité définie.
    2. Instrument selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que l'organe mobile men tionné est un curseur sur lequel est monté le corps appliquant à l'équipage la force men tionnée, lequel corps est monté librement sur ce curseur, de manière qu'il puisse obéir à cette force et en ee que l'équipage présente à ce corps une surface d'appui solidaire d'un fléau et telle que le lieu de ses points de contact avec elle comprenne au moins une droite qui soit située dans un plan parallèle à l'axe du fléau et qui admette une projection sur un plan perpendiculaire à cet axe. projection dont les variations sont ainsi égales à celles du bras de levier de ladite force par rapport à l'axe dudit fléau.
    3. Instrument selon la sous-revendication 2, caractérisé en ce que le corps mentionné est logé avec un jeu minimum dans un tube dirigé vers la surface d'appui mentionnée, de sorte que ce corps agit sur cette surface par son poids-force.
    4. Instrument selon la sous-revendication 2, caractérisé en ce que le corps monté sur le curseur y est soumis à l'action d'un ressort armé qui lui fait exercer une force constante sur la surface d'appui solidaire du fléau et en ce que des moyens sont prévus pour que cette force soit indépendante du poids propre du corps.
    5. Instrument selon la sous-revendication 2, caractérise en ce que la surface d'appui mentionnée s'étend des deux côtés de l'axe du fléau et en ce que eelui-ei supporte en outre une force constante appliquée à une distance invariable de son axe, du côté où elle est antagoniste à la force à mesurer, mais équivalente, par son moment, au moment de la force exercée par le corps monté sur le curseur lorsque ce curseur est à l'extrémité de sa course du côté opposé.
    6. Instrument selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que l'organe mobile men tionné est un arbre à cames dont les cames sont conformées et disposées de manière que chacune d'elles, selon sa position angulaire, laisse venir au contact d'une pièce de l'équi- page ou l'en éloigne, l'un d'autant de corps soumis chacun à une force déterminée qu'il y a de cames, et en ce que ces cames sont calées dans des positions angulaires relatives telles que la rotation de l'arbre dans un sens fasse que, par cette action, le moment antagoniste appliqué à l'équipage croisse discon tinûment de quantités successives égales et que la rotation inverse fasse que ce moment décroisse de la même manière.
    7. Instrument selon la sous-revendication 6, caractérisé en ce que les corps mentionnés sont des masses agissant par leur poids-force.
    8. Instrument selon la sous-revendication 6, caractérisé en ce que les corps mentionnés sont des pièces soumises à l'action de ressorts dont la flexion est grande devant le déplacement possible de ees pièces durant leur contact avec la pièce de l'équipage.
    9. Instrument selon la sous-revendication 6, caractérisé en. ce que les cames agissent sur les corps mentionnés par l'intermédiaire de leviers.
    10. Instrument selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que chacun des deux eircuits comprend une lampe, en ce que les deux lampes produisent en s'éclairant, des effets différents signalant le sens d'un déséquilibre des moments, et en ce que l'organe mobile mentionné comporte des moyens de manoeuvre, afin que l'opérateur puisse le déplacer dans un sens ou dans l'autre en vue de réaliser l'équilibre.
    11. Instrument selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que les moyens moteurs de l'organe mobile mentionné comprennent un arbre rotatif ainsi que des moyens inverseurs du mouvement de cet arbre, moyens qui sont placés sous la dépendance du dispositif contacteur mentionné.
    12. Instrument selon la sous-revendication 11, caractérisé en ce que les moyens moteurs comprennent un moteur électrique, en ce que les circuits de ce moteur sont connectés au dispositif contacteur, de manière que celui-ci détermine la mise en marche du moteur à chaque butée de l'équipage d'un côté ou de l'autre.
    13. Instrument selon la sous-revendication 12, caractérisé en ce que le moteur est d'un type dont le mouvement s'inverse avec le cou- rant admis à l'un de ses enroulements stator et rotor et en ce que ses connexions avec le dispositif eontacteur déterminent sa mise en marche dans un sens ou dans l'autre selon que l'équipage bute d'un coté ou de l'autre.
    14. Instrument selon la sous-revendication 12. caractérisé en ce que des organes de liaison entre l'organe mobile et le moteur com- prennent un mécanisme d'embrayage-débrayage dont le levier de commande est maoeuvré par l'un ou l'autre de deux électroaimants agissant sur lui dans des sens contraires et alimentés par le dispositif contacteur, levier qui est soumis à une force le rap- pelant ordinairement à une position intermédiaire entre les positions extrêmes et opposées que lui donnent les électro-aimants pour embrayer un arbre avec l'un ou l'autre de deux autres arbres à rotations inverses, lequel arbre est relié audit organe mobile.
    15. Instrument selon la sous-revendication 14, caractérisé en ce que le levier d'embrayage mentionné porte des pièces de contact qui ferment le circuit du moteur dans l'une et l'autre des deux positions extrêmes mentionnées, de sorte que le moteur se met en marche après que l'opération d'embrayage est effectuée.
    16. Instrument selon la sous-revendication 6 et dans lequel il y a au moins deux organes mobiles faisant varier un moment antagoniste total, organes dont l'un au moins est constitue par ledit arbre à. cames, caractérisé en ce que les quantités successives égales dont cet arbre fait varier le susdit moment antagoniste sont égales à un multiple de la plus grande quantité que peut indiquer une partie du dispo sitif de lecture dont au moins un élément mobile est mu avec l'autre de ces deux organes mobiles.
    17. Instrument selon la sous-revendication 16, caractérisé en ce que le dispositif contacteur comprend au moins quatre butées disposées de manière qu'elles soient rencontrées par un fléau de l'équipage lorsque celui-ci s'écarte de sa position d'équilibre, butées dont deux sont fixes et bornent les circuits commandant les mouvements d'au moins un arbre à cames et dont les deux autres, qui sont plus proches du fléau que les premières lors de la position d'équilibre, sont mobiles et solidaires de pièces qui sont soumises à des forces capables d'agir respectivement dans des sens contraires par des moments égaux lors de la butée correspondante du fléau, pièces dont chacune fait partie d'un circuit commandant un autre organe mobile, agissant sur les petites unités,
    et constitue en même temps une pièce d'un contact dont l'autre pièce est un appui que lui offre le bâti, de sorte que, lorsque le fléau rencontre la butée qui appartient à l'une de ces pièces avec une force incapable d'éloigner cette pièce de cet appui à l'eneon- tre de ladite force, il laisse fermé le circuit de commande correspondant aux petites unités, tandis que, lorsque le fléau peut éloi- gner cette pièce de son appui, il rompt ce circuit, rencontre l'une des deux premières butées mentionnées et ferme par elle le cir- cuit de commande de l'arbre à cames correspondant aux grandes unités,
    et en ce que le moment que chacune de ces pièces peut exercer sur le fléau est égal à celui qui correspond à l'une des grandes unités dont varie successivement le moment du aux pièces libérées par l'arbre à cames, d'où il suit que, le fléau étant déjà soumis à ce moment unitaire avant la mise en marche de cet arbre à cames, eelui-ei s'arrête lorsqu'il a crée un moment inférieur d'une unité à celui qu'il créerait, sans cela, jusqu'à ce que l'équilibre soit atteint et dépassé, afin que, si le moment antagoniste total-doit valoir, à l'équilibre, un nombre fractionnaire de ces unités, la fraction soit mesurée par le dispositif à petites unités grâce au fait que,
    l'équilibre étant dépassé et l'arbre à cames arrêté alors qu'il n'a libéré que les forces correspondant à la partie entière de ce nombre fractionnaire, le fléau ramène à son appui-contact la pièce à butée, ce qui ferme le circuit de l'organe mobile eommandant les petites unités, lequel achève la mesure en déterminant la partie fractionnaire de ce nombre.
    18. Instrument selon la sous-revendication 17, caractérisé en ce que le dispositif contacteur comprend plusieurs paires de butées mobiles solidaires de pièces soumises à des forces, paires dont les circuits-correspondent pour chacune aux organes moteurs et inverseurs d'un arbre à cames et dont les distances au fléau vont en croissant de celle qui correspond à une certaine unité jusqu'à celle qui correspond à l'unité du deuxième chiffre si gnificatif de la mesure, laquelle est cepen- dant plus proche du fléau que la paire de butées fixes qui correspond au premier chif- fre de cette mesure.
    19. Instrument selon la sous-revendication 6, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs arbres à cames dont certains sont reliés par engrenage à ceux qui correspondent aux unités de l'ordre décimal supérieur à celui des pièces qu'ils commandent, de sorte que celui qui concerne la plus petite des unités corres- pondant à ces arbres fait faire un dixième de tour en tournant de un tour à celui qui concerne l'unité supérieure, et ainsi de suite jus- qu'à celui des unités du deuxième rang com- pris, et en ce que les cames sont disposées de manière que, lorsque l'un de ces arbres a fait agir neuf pièces correspondant à la même unité,
    iil les met hors d'action en même temps que l'arbre suivant fait agir une unité dix fois plus grande, et ainsi de suite.
    20. Instrument selon les sous-revendica- tions 2 et 16, caractérisé en ce que le second desdits organes mobiles est constitué par ledit curseur.
    21. Instrument selon la sous-revendication 16, caractérisé en ce que le second desdits organes mobiles est constitué par un autre arbre à cames.
    22. Instrument selon la sous-revendication 6, caractérisé en ce que l'arbre à cames porte un nombre de cames inférieur à neuf et en ce que les forces auxquelles sont soumises les pièces commandées par les cames sont entre elles comme les va. leurs d'un jeu de poids d'une balance permettant de réaliser une charge de neuf unités égales par accroissements successifs d'une unité grâce à l'ordre suivant lequel ces pièces sont libérées par les cames pour agir sur l'équipage.
    23. Instrument selon les sous-revendica- tions 2 et 11, caractérisé en ce que l'arbre rotatif mentionné est une tige filetée parallèle au guide du curseur mentionné, tige sur laquelle ledit curseur fonctionne comme écrou en étant empêché de tourner par le susdit guide, ce qui détermine le mouvement de translation du curseur, d'où la variation du bras de levier de la force constante exercée sur l'équipage par le corps monté sur le curseur.
    24. Instrument selon la sous-revendication 2, caractérisé en ce que le dispositif de lecture comprend une aiguilile portée par le curseur et se mouvant devant un eadran à échelle rectiligne de divisions régulières.
    25. Instrument selon la sous-revendication 11, caractérisé en ce que l'arbre rotatif men tionné est associé à un compteur de tours qu'il actionne, compteur qui constitue une partie au moins du dispositif de lecture men tionné.
    26. Instrument selon la sous-revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif intégrateur des mouvements dn curseur les intégrant par rapport au temps.
    27. Instrument selon la sous-revendication 26, caractérise en ce que le curseur comporte une chape dans laquelle est articulé, autour d'un axe parallèle au guide du curseur, un bras formant lui-même la chape d'un galet, en ce qu'un disque rotatif mû en rotation uniforme est disposé sous ledit galet, lequel, reposant sur ce disque, est entraîné en rotation par roulement à sa surface, en ce que ce galet est traversé axialement par un arbre sur lequel il peut coulisser sans tourner, de sorte que cet arbre est mis en rotation par le galet dont la vitesse angulaire est d'autant plus grande qu'il roule à une plus grande distance de l'axe du disque, et en ce que le susdit arbre est appliqué à actionner un compteur de tours qui, par suite, indique le résultat de l'intégration.
    28. Instrument selon la sous-revendication 6, constitué par une balance d'inclinaison, ca- ractérisé en ce que les forces libérées successivement par l'arbre à cames sont équiva- lentes, par leur moment, à l'unité correspon- dant à la capacité totale du dispositif d'in- clinaison, en ce que les butées sont au nombre de deux, sont fixes, et autorisent un mouvement de l'équipage égal au mouvement total du dispositif d'inclinaison, et en ce que le dispositif contaeteur commande l'arbre à eames susdit, lequel est relié à un compteur de tours indiquant la partie entière du nombre exprimant la charge du plateau en l'unité susdite.
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