<B>Bougie d'allumage pour moteur</B> ù <B>explosion.</B> La présente invention a<B>pour</B> objet. une bougie d'allumage pour moteur à explosion.
La bougie, objet de l'invention, comprend une électrode centrale et un corps séparés par une partie isolante disposée pour que la sur face de son extrémité destinée à venir à l'inté rieur d'un cylindre dudit moteur constitue le chemin (le moindre rigidité électrique entre la dite électrode centrale et une autre électrode reliée audit corps.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la bougie d'allumage, objet, de l'invention.
La fi-. 1 est une vue en coupe axiale de cette forme d'exéeution.
La. fig. 2 est une vue latérale d'un détail (le ladite forme d'exécution, et la fig. 3 est, une vue en coupe axiale d'un joint., prêt à être serti pour le maintenir en place sur le corps de la bougie.
La bougie représentée comprend une élec trode centrale 1, en métal inoxydable, dont la tête 2 est vissée dans une partie isolante 3. Cette tête pourrait. aussi être simplement cons tituée par un renflement qu'un léger matage permettrait. d'encastrer dans l'isolant. Cette tête 2 est en contact avec une résistance 4, en matière carbonée, dont la résistance ohmique est choisie en fonction des caractéristiques du circuit et de gammes de fréquence pour les quelles on désire dépa.rasiter le moteur.
Une borne 5, en laiton ou en un autre métal approprié, est vissée dans une des extré- mités de la partie isolante 3, un ressort de contact 6 étant comprimé entre cette borne 5 et la. résistance 4. Un joint en matière plas tique 7 est comprimé entre ladite extrémité de la partie isolante 3 et une collerette d'ap pui â que présente la. borne 5.
La partie isolante 3 est tubulaire et pré sente deux portées coniques opposées. Elle est bloquée dans un corps 9 clé la bougie au moyen d'un presse-étoupe 10, vissé dans ce corps et muni, à. sa partie supérieure, d'encoches 11 qui permettent de le bloquer à l'aide d'un outil de serrage approprié. Un joint. l'?, par exem ple en aluminium, en cuivre ou en laiton, est interposé entre le presse-étoupe 1.0 et la partie isolante 3.
Une des extrémités d'un chemisage inté rieur 13, clé préférence en nickel, est compri- inée entre une partie conique du corps 9 et la portée conique de la. partie isolante 3 oppo sée à celle coopérant avec le joint. 12 et le presse-étoupe 10. La partie médiane de ce che misage entoure la partie isolante et son autre extrémité est rétrécie en 1-1 pour constituer une électrode reliée au corps 9.
La fic. 2 montre des fentes longitudinales 15 pratiquées dans la paroi latérale du che misage 13.
Un joint d'étanchéité 1.6 est constitué par de la matière plastique 17, par exemple de l'amiante, maintenue dans un enrobage de cui vre, clé laiton, d'aluminium ou d'un autre mé tal. L'enrobage présente une collerette cylin- drique 18 (fig. 3) que l'on sertit dans une gorge 19 pratiquée à la périphérie du corps 9. Le joint est ainsi solidaire de la bougie au mo ment du montage; il est imperdable. Il peut d'ailleurs être .séparé de la bougie, si on le dé sire, par exemple, pour le remplacer, en exer çant un effort au moyen de la pointe d'un tournevis ou d'un autre outil.
On a constaté qu'en incorporant intime ment à une pâte de kaolin, destinée à être uti lisée pour la fabrication de la partie isolante, suie proportion de 7 à 20 % et, de préférence, de 10 à 15 % d'amiante, et en augmentant la cuisson,
on obtient une composition isolante qui présente une très grande rigidité diélec trique aux températures élevées d'utilisation d'une telle bougie. Dans une bougie telle que celle décrite, la partie isolante avait été fabri quée à partir d'une pâte contenant 12 % de poudre d'amiante et présentait une rigidité diélectrique de 35 kilovolts à 600 C. Dans la dite pâte, le kaolin peut aussi être remplacé par de l'alumine, par du corindon, par de la stéatite, par du quartz fondu, par du mica ou par une autre matière isolante appropriée.
En fonctionnement, l'arc jaillit en plu sieurs points, à fleur de l'extrémité de la par tie isolante intérieure au cylindre du moteur. Cette extrémité constitue une coupelle d'allu mage.
La. chemise 13 constitue l'électrode reliée au corps 9 ou électrode de masse. Elle sert, en outre, à empêcher la formation de dépôts in ternes de particules carboniques, créatrices de points incandescents susceptibles de provoquer l'autoallumage. En outre, elle présente l'avan tage d'assurer un équilibre thermique entre les deux électrodes, .de telle sorte que la désagrégation de celles-ci par transport de ma tière par l'are est répartie entre elles.
L'usure des électrodes est ainsi réduite au minimum; en outre, les départs à froid se trouvent gran dement facilités.
On remarquera, enfin, que la bougie dé crite constitue un véritable condensateur cy lindrique, dont les armatures sont constituées par l'électrode centrale 1 et par le chemisage 13, et dont le diélectrique est constitué par la partie isolante 3 et par la couche gazeuse comprise entre la surface extérieure de la. par tie isolante et la surface intérieure du che misage. Ce condensateur améliore sensible ment le déparasitage obtenu au moyen de la résistance 4.
La bougie décrite résiste fort bien à l'en crassement et assure un excellent allumage, pratiquement insensible aux variations de la pression ambiante, l'arc d'allumage étant sous trait aux variations diélectriques du milieu ambiant. Ce résultat est obtenu grâce au fait. que l'arc est porté par l'isolant.
La résistance 4 est très efficace pour le déparasitage, particulièrement pour les fré quences élevées, du fait qu'elle est branchée à proximité immédiate de l'endroit auquel l'arc est produit. Il n'est., par conséquent, pas nécessaire que sa résistance ohmique soit très élevée, si bien qu'elle permet le passage d'un courant suffisant pour assurer un excellent allumage.