Boîte de conserve scellée.
La présente invention concerne les boîtes de conserve scellées, de préférence métalliques, destinées à contenir des produits fluides ou en poudre, et plus particulièrement des boîtes de conserve en fer-blanc fermées hermétiquement par sertissage et contenant des liquides alimentaires tels que des jus de fruit, de la bière, du lait, etc., ou tout liquide industriel, tel que vernis, couleurs, solvants et produits liquides de nettoyage, etc.
Un but de l'invention est de permettre de vider la boîte sans devoir recourir à un outil spécial, tel qu'un ouvre-boîte.
La boîte de conserve selon la présente invention est caractérisée par le fait qu'elle présente un orifice d'écoulement ménagé dans le couvercle de la boîte, et qu'elle est munie d'un levier rigide fixé à plat et en travers dudit couvercle, de manière à couvrir ledit orifice, les moyens de fixation du levier au couvercle permettant d'assurer la fermeture étanche de l'orifice d'écoulement.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, quatre formes d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une coupe axiale partielle de la première forme d'exéeution.
La finr. 9 en est une vue en perspective.
La fig. 3 est une coupe axiale partielle de la seconde forme d'exécution.
La fig. 4 est une vue en perspective montrant l'opération d'ouverture d'une boîte selon la troisième forme d'exécution.
La fig. 5 est une coupe axiale partielle de la troisième forme d'exécution.
La fig. 6 en est une vue en perspective, et
la fig. 7 est une eoupe axiale partielle de la quatrième forme d'exécution.
En se reportant aux fig. 1 et 2, on voit en 1 le corps cylindrique de la boîte de conserve et en 2 son couvercle, avec le rebord usuel serti.
Un trou d'écoulement 4, de diamètre relativement petit, est percé dans le couvercle 2, près du rebord 3 de ce couvercle. Un levier embouti d'une seule pièce et ayant un corps nervuré à fond plat 5 et une extrémité surélevée 6, formant manche, est fixé diamétralement à travers le couvercle 2, de manière à recouvrir et boucher le trou 4 à l'aide d'une ligne de soudure circulaire 7 entourant ce trou 4 et formant en même temps la fermeture hermétique dudit trou 4. L'extrémité libre de la partie surélevée 6 est encochée en 8, de manière à former un onglier.
Le fonctionnement de cette forme d'exécution est très simple; lorsqu'on désire vider la boîte, on soulève l'extrémité surélevée 6 du levier 5 en introduisant l'ongle du pouce sous l'onglier 8. Ce faisant, on décolle l'extrémité opposée soudée du levier 5 en brisant la ligne annulaire de soudure 7 entourant le trou 4. Le contenu liquide de la boîte peut alors soit être consommé sur place en utilisant la boîte ellemême comme récipient à boire, en introduisant à travers l'ouverture 4 un tube d'aspiration tel qu'une paille, soit en vidant la boîte de son contenu dans un verre ou tout autre récipient à travers ladite ouverture 4, après avoir percé au moins un deuxième trou dans la boîte, par exemple à l'aide d'une pointe perçante, formée sur le levier 5, comme cela sera décrit plus loin.
Il faut remarquer que le dispositif de fermeture étanche et d'ouverture manuelle d'une boîte de conserve décrit ci-dessus peut être facilement adapté à n'importe quelle boîte métallique connue sans qu'il soit nécessaire de rien changer à la fabrication de cette boîte, si ce n'est de percer le trou 4 dans le couvercle 2.
Il faut remarquer aussi que l'encombrement du dispositif est si réduit qu'il peut être logé entièrernent à l'intérieur du rebord 3 du couvercle 2 de la boîte, sans qu'aucune partie du dispositif fasse saillie au-dessus ou au-delà de ce rebord 3.
Dans la deuxième forme d'exécution représentée dans les fig. 3 et 4, le trou 4 est percé dans le couvercle 2 au centre d'unie petite ner vnre de renforcement circulaire 9, dans laquelle est engagée à demeure une bague de caoutchouc 10 faisant saillie au-dessus du niveau supérieur du couvercle 2. Dans cette forme d'exécution, le levier 5 est ancré à l'une de ses extrémités dans une encoche de pivotement 11 formée en recourbant légèrement vers l'intérieur une partie du rebord circulaire 3.
L'extrémité opposée du levier 5 est recourbée en 12 de manière à épouser la partie diamétralement opposée de ce rebord 3, lorsqu'on presse cette extrémité 12 du levier 5 vers le bas, de manière à comprimer la bague 10 et, ce faisant, à fermer hermétiquement l'ouverturc 4. Dans cette position abaissée, l'onglier 8, formant l'extrémité de la partie recourbée 12 du levier 5, est conformée de manière à presser élastiquement contre la partie adja cente inférieure du rebord 3, de façon à verrouiller élastiquement le levier 5 dans sa position active de fermeture du joint hermétique formé par la bague de caoutchouc 10. Pour ouvrir la boîte, il suffit d'engager l'ongle sous l'onglier 8 et de soulever l'extrémité 12 du levier 5.
Dans le cas où l'on ne désire utiliser qu'une partie du contenu liquide de la boîte, comme la bague de caoutchouc 10 reste en perma nence fixée dans la nervure 9, on peut remettre le levier 5 en place, de manière à refermer d'une façon étanche l'ouverture 4 aussi souvent qu'on le désire.
Dans la troisième forme d'exécution représentée dans les fig. 5 et 6, le trou 4 est percé au fond d'une dépression approximativement sphérique 13, formée par emboutissage dans le couvercle 2 près du bord circulaire 3 de ce couvercle. Dans le levier 5 est ménagé à une extrémité un trou 14, en regard du trou 4 du couvercle 2, tandis qu'à l'autre extrémité est formée, par poinçonnage et découpage partiel d'une petite partie triangulaire, une pointe perçante 15, s'étendant vers le bas entre cette extrémité surélevée du levier et le couvercle 2.
Dans cette forme, le levier 5 est fixé à la boîte 1 avant l'opération de mise en place du fond de la boîte et avant l'opération de remplissage de ladite boîte. Cette fixation est effectuée en posant le levier 5 sur le couvercle 2 de façon que les trous 14 et 4 se trouvent l'un au-dessus de l'autre, et en coulant du latex liquide entre deux matrices disposées de part et d'autre des trous 4 et 14. Après enlèvement des deux matrices et solidification du latex, on forme ainsi un sceau ou lentille biconvexe de seellement 16 constituée par une partie remplissant la dépression 13 et par une partie s'étendant sur la surface supérieure du levier 5, ces deux parties étant reliées par la masse de latex ayant coulé à travers le trou 14.
Cette lentille 16 non seulement ferme hermétiquement le trou 4, mais assure aussi la fixation du levier 5 au couvercle 2 de la boîte.
Le fonctionnement de cette forme d'exécution est le suivant:
Lorsqu'on désire ouvrir la boîte 1, on presse fortement vers le bas l'extrémité du levier 5 opposée au sceau 16 de manière à percer, à l'aide de la pointe 15, un petit trou de ventilation dans le couvercle 2. Ceci fait, on engage l'ongle du pouce sous l'onglier 8 et on soulève le levier 5, de manière à détacher ou arracher le sceau de latex 16 du fond de la dépression 13 et on retire le levier 5 de manière à découvrir l'orifice d'écoulement 4.
Dans la quatrième forme d'exécution (fig. 7), le levier 5 est maintenu dans sa position active de fermeture sur le couvercle 2 de la boîte par le coincement d'une dépression circulaire légèrement conique 17, estampée dans le levier 5, dans une dépression correspondante 18, estampée dans le couvercle 2 autour de l'orifice d'écoulement 4. Quand on force ainsi le cône 17 dans le cône 18, on com- prime une rondelle de caoutchouc 19, interposée entre le levier 5 et le couvercle 2 autour du cône 17 et qui assure l'étanchéité de la fermeture.
Plusieurs modifications pourraient être apportées aux quatre formes d'exécution décrites ci-dessus.
Par exemple, dans la forme des fig. 3 et 4. la pince 12 du levier 5 pourrait être remplacée par une extrémité retournée forcée et coincée contre la périphérie intérieure du rehord 3 de la boîte, rebord qui présenterait alors une seconde partie repoussée vers l'intérieur 11, diamétralement opposée à la première.