CH265522A - Procédé de préparation d'un engrais granulé au phosphonitrate, et installation pour la mise en oeuvre de ce procédé. - Google Patents

Procédé de préparation d'un engrais granulé au phosphonitrate, et installation pour la mise en oeuvre de ce procédé.

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CH265522A
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Inventor
Societe Anonyme Des Manu Cirey
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Saint Gobain
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C05FERTILISERS; MANUFACTURE THEREOF
    • C05BPHOSPHATIC FERTILISERS
    • C05B11/00Fertilisers produced by wet-treating or leaching raw materials either with acids in such amounts and concentrations as to yield solutions followed by neutralisation, or with alkaline lyes
    • C05B11/04Fertilisers produced by wet-treating or leaching raw materials either with acids in such amounts and concentrations as to yield solutions followed by neutralisation, or with alkaline lyes using mineral acid
    • C05B11/06Fertilisers produced by wet-treating or leaching raw materials either with acids in such amounts and concentrations as to yield solutions followed by neutralisation, or with alkaline lyes using mineral acid using nitric acid (nitrophosphates)

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Description


  <B>Procédé de préparation d'un engrais granulé au</B>     phosphonitrate,   <B>et installation</B>  <B>pour la mise en</B>     aeuvre   <B>de ce procédé.</B>    On sait que divers procédés de fabrica  tion des engrais reposent sur la décomposi  tion de matières phosphatées par l'acide ni  trique, seul ou associé à d'autres acides.  



  La présente invention, due à la collabora  tion de M.     Antime    Constant, vise à. l'obten  tion, à l'aide de réactions de ce genre, d'un  engrais granulé au phosphate     monocalcique     et au nitrate de chaux,     désigné    ci-après       phosphonitrate.     



  Le procédé de préparation selon l'inven  tion d'un engrais granulé au     phosphonitrate,     par attaques de matières phosphatées, est ca  ractérisé en ce qu'on attaque, dans une pre  mière phase, une partie des matières     phospha-          tées    par un agent.

   acide constitué au moins  partiellement d'acide nitrique, en quantité  telle que l'on obtienne un mélange fluide riche  en acide phosphorique, l'attaque étant effec  tuée au sein d'une masse importante consti  tuée par des produits provenant d'une réac  tion identique antérieure, en ce qu'on attaque,  dans une deuxième phase, le reste des ma  tières phosphatées par le mélange fluide ob  tenu dans la première phase, et en ce qu'on  provoque la solidification brusque de la masse       résultant    de cette dernière attaque, alors  qu'elle se trouve encore à l'état. fluide, et  avant qu'elle n'atteigne la consistance d'un  mastic et sa granulation.

      Les matières phosphatées susceptibles  d'être traitées par le procédé selon l'invention  peuvent être, entre autres, les phosphates na  turels, généralement     carbonatés,    ou bien les  phosphates calcinés, lavés ou traités par flot  tation, le phosphate     dicalcique    ou encore les  scories de déphosphoration.  



  L'agent. acide servant à réaliser la pre  mière phase du procédé peut être constitué  soit- uniquement d'acide nitrique, introduit  directement sous forme d'acide ou formé au  sein de la masse même par introduction dans  celle-ci d'un mélange d'oxydes d'azote et  d'oxygène, soit par un mélange d'acide nitri  que et d'acide sulfurique ou d'acide phospho  rique, par exemple.  



  Le mélange fluide obtenu dans la première  phase comprend principalement, si l'attaque  est faite uniquement à l'acide nitrique, de  l'acide phosphorique libre et du nitrate de  chaux en partie dissous et en partie en sus  pension et, en outre, de l'eau et, éventuelle  ment, la gangue du phosphate en suspension  et, si l'attaque est faite par de l'acide sulfu  rique associé à l'acide nitrique, du sulfate de  chaux,     partie    dissous, partie en     suspension.     Ce mélange sera généralement désigné ci-après  sous le nom de mélange     fluide    d'acide phos  phorique et de nitrate de chaux.  



  Un mode particulier de réalisation de la  première phase consiste à soumettre les ma-           tières    phosphatées successivement à l'attaque  de l'acide phosphorique et de l'acide nitrique,  en introduisant les matières phosphatées dans  une masse importante du même mélange  fluide, produit suivant la même réaction, au  sein duquel elles rencontrent l'acide phospho  rique présent dans ce mélange, puis en ajou  tant l'acide nitrique dans ladite masse.  



  La mise en     ceuvre    du procédé     pourra,    être  la     suivante,    selon     qu'on        travaille    en discon  tinu ou en continu.  



  En marche     discontinue,    les matières phos  phatées et l'acide nitrique peuvent être intro  duits en deux temps successifs dans le mélange  fluide d'acide phosphorique et de nitrate de  chaux résultant d'une opération antérieure.  



  En marche continue, les matières phospha  tées et l'acide nitrique peuvent être introduits  en deux points distincts de la masse du mé  lange fluide en roulement     dans    un appareil       muni    d'un dispositif d'évacuation continue.  



  Dans les deux cas, la réaction, tout en  pouvant être effectuée dans un appareil uni  que, se trouve dissociée en deux étapes: l'atta  que des matières phosphatées par l'acide phos  phorique, donnant principalement du phos  phate     monocalcique,    et l'attaque de ce phos  phate     monocalcique    par l'acide nitrique, libé  rant à la fois, d'une part, l'acide phospho  rique primitivement contenu dans les matières  phosphatées introduites et, d'autre part,  l'acide phosphorique qui a     servi    à les atta  quer dans la première phase.  



  On a reconnu que, dans ces conditions, et  moyennant une agitation et     unie    action de réfri  gération faciles à réaliser, il est possible, d'une  part, même en     -utilisant    un acide nitrique à  forte concentration, de maintenir dans tous les  points de la masse en réaction une tempéra  ture assez basse pour éviter pratiquement  toute perte d'azote sous forme de vapeurs ni  treuses et nitriques, ainsi que le dégagement  de composés fluorés corrosifs, nuisibles à l'ap  pareillage et que, d'autre part, on obtient, bien  que la réaction soit accomplie en deux phases,  un rendement, par unité de volume d'appa  reillage, qui est.     supérieur    à celui des pro  cédés antérieurs.

      De     plus,        grâce    à cette attaque en deux  temps, la     décarbonatisation    des matières phos  phatées se trouve réalisée, en majeure partie,  antérieurement à l'intervention de l'acide ni  trique, ce qui évite les pertes de vapeurs azo  tées qui pourraient être provoquées par     -Lin     entraînement mécanique de celles-ci     sous     l'effet d'un dégagement tumultueux de gaz  carbonique.  



  Dans ces conditions, en opérant dans une  cuve à double paroi réfrigérée par circula  tion d'eau et munie d'un dispositif d'agita  tion, on peut maintenir sans difficulté la tem  pérature au-dessous de     35     C, le rapport de la  masse du mélange fluide au sein duquel on  opère, pour les fabrications les plus courantes  en continu, à la masse des matières neuves  amenées à réagir par heure, pouvant être com  pris entre 1 et 4.  



  L'acide nitrique employé peut être très  concentré (plus de 905'o), et les pertes en va  peurs azotées restent cependant négligeables,  même dans ce cas. L'utilisation d'un tel acide  permet d'obtenir économiquement     -un    engrais  à faible teneur en eau, se comportant     parti-          eulièrement    bien à l'humidité.  



  L'acide nitrique peut être associé avanta  geusement, comme on l'a dit, avec de l'acide  sulfurique. Grâce à la présence de celui-ci,  il ,y a formation d'une certaine quantité de  sulfate de chaux qui, lorsque l'on utilisera le  mélange fluide pour la fabrication d'engrais  granulé, assurera par enrobage une meilleure  tenue des granules à l'humidité.  



  Suivant. un mode d'exécution recomman  dable, on peut faire agir d'abord l'acide sul  furique sur une partie du phosphate brut, de  façon à former un superphosphate normal ou  incomplètement solubilisé, mais dans lequel,  de toute façon, la plus grande partie de  l'acide carbonique a été éliminée; ce super  phosphate est introduit dans la cuve en rem  placement du phosphate naturel, ou simul  tanément avec lui.  



  Dans un tel mode d'exécution, la     matière     phosphatée mise en     ceuvre    présente, du fait  qu'elle a subi l'attaque préalable de l'acide  sulfurique, l'avantage non seulement d'être en      majeure partie débarrassée d'acide carbonique  et de composés fluorés, mais encore de donner  lieu à     suie    réaction dont le caractère exother  mique est fortement atténué.  



  Les concentrations des acides sulfurique  et nitrique à employer peuvent. être interdé  pendantes, si l'on cherche, pour des raison  de bonne tenue à l'humidité, à ce que l'engrais  fini contienne, par exemple, moins de 4     inolé-          etiles    d'eau par     molécule    (le nitrate de chaux.

    Si donc on fait     usage,    pour cette     arttaque,    d'un  acide nitrique de concentration moyenne, on  préparera le superphosphate avec un acide  sulfurique plus concentré que dans la tech  nique courante des     superphosphates.        Mais    si  l'on emploie un acide     nitrique    concentré, on       aura        alois    la possibilité d'utiliser le super  phosphate de fabrication courante.  



  On peut, comme on l'a vu, introduire dans  la masse, pour réaliser l'attaque par l'acide  nitrique, un mélange d'oxygène, ou d'air, et  d'oxydes d'azote, provenant, par exemple, de  ]'oxydation de l'azote à l'arc électrique, ou de  l'oxydation catalytique de l'ammoniaque.  



  Alors (lue les tentatives d'utilisation di  recte de tels mélanges gazeux se sont heurtées       ,jusqu'à    ce jour à des difficultés provenant de  ce que leur absorption est, trop lente et néces  site l'emploi de liqueurs diluées, on a constaté  que ces inconvénients sont pratiquement évi  tés quand on fait absorber le     mélange    gazeux  par la masse fluide en roulement du procédé  continu défini ci-dessus,

   au moment où cette       niasse    contient du phosphate à l'état     mono-          calcique.    L'absorption s'effectue avec une  grande facilité en raison de la masse impor  tante du mélange fluide mise en contact avec  les gaz et du fait que le phosphate     monoeal-          eique    réagit immédiatement avec l'acide nitri  que naissant formé aux dépens des oxydes  d'azote et se renouvelle au fur et à mesure de  sa     transformation    en acide phosphorique,     grâce     à la circulation continue de la     masse    fluide.  



  ].'invention permet donc d'économiser les  Frais (le Fabrication et de concentration de  l'acide nitrique.  



  Le     inéliin        t;e    fluide d'acide phosphorique et  de nitrate de chaux préparé au cours d'une    première phase est ensuite traité au     cours     d'une     deuxième        phase    en vue de la fabrica  tion     d'un        en4rais        granulé    à base de phosphate       monoealeique    et (le nitrate de chaux.  



  Il est. connu de traiter les matières phos  phatées et, en particulier, les phosphates  bruts, par un mélange fluide d'acide phospho  rique et de nitrate de chaux, en vue de pré  parer du     phosphonitrate.     



  Le produit ainsi obtenu se présente sous  la forme d'un mastic très- collant difficile à       manipuler,    et l'on est obligé de lui faire subir  un traitement énergique et prolongé pour lui  donner la forme     granuleuse.     



  On a observé qu'il existe une période de       temps    relativement brève, de l'ordre de quel  ques minutes, pendant laquelle les réactions  d'attaque sont déjà pratiquement accomplies,  alors que la masse se présente encore à l'état  fluide, sans avoir atteint la     consistance    d'un  mastic.  



  Dans le procédé selon l'invention, on pro  voque la solidification brusque de la masse  résultant de l'attaque des matières phospha  tées par le mélange fluide d'acide phospho  rique et de nitrate de     chaux    alors qu'elle se  trouve encore à l'état fluide, avant qu'elle  atteigne la consistance d'un mastic et sa gra  nulation.  



  Dans le cas     oû    cette solidification est ob  tenue par réfrigération, par exemple par éta  lement en couche mince sur une surface re  froidie, le     passage    à l'état granuleux s'obtient  en soumettant le produit ainsi solidifié à, une  action mécanique de division.  



  Dans le cas où cette solidification est ob  tenue par agitation et ensemencement avec  (les produits déjà fabriqués, on     constate    que  le passage à. l'état granuleux résulte de l'opé  ration de solidification elle-même.  



       .]près        -i-anulation,    le produit peut     être          éventuellement.    soumis à un mûrissement en  silo.  



  De toute     kwon,        grâce    au procédé selon       l'invention,    la granulation peut être obtenue  rapidement an moyen d'appareils simples et  consomme peu de force motrice,      Il y a intérêt à allonger autant que pos  sible le temps pendant lequel lamasse reste  fluide, afin d'assurer un contact efficace entre  l'acide phosphorique libre et les matières phos  phatées avant la     solidification.    On a constaté  à cet égard qu'on peut allonger ce temps en  laissant subsister à l'état libre une partie de  l'acide nitrique utilisé pour former le mé  lange d'acide phosphorique et de nitrate de  chaux.  



  Le mélange fluide d'acide phosphorique et  de nitrate de chaux préparé comme indiqué  ci-dessus se prête particulièrement bien à la  réalisation du procédé en continu. En effet,  grâce à la basse température à laquelle ce mé  lange est obtenu, il peut être utilisé de     suite     pour l'attaque des matières phosphatées. A cet  égard, on peut favoriser l'obtention d'une tem  pérature suffisamment basse du mélange  d'acide phosphorique et de nitrate de chaux  par un retour au sein dudit mélange, pendant  son élaboration, de déchets de produit fini et       notamment    de fines provenant du calibrage;  ces déchets agissent, non seulement en tant  que masse froide, mais encore en tant que  cristaux dont la mise en solution absorbe des  calories.  



  Le procédé selon     l'invention    s'applique  également à la fabrication     d'engrais        phis    com  plexes, les éléments complémentaires pouvant  être introduits dans le circuit des matières en       cours    de traitement, en des points qui varient  suivant la nature de ces éléments. C'est ainsi  qu'on peut ajouter du     sulfate    de potassium;  cet élément sera introduit en même temps que  les matières phosphatées soumises à l'attaque  du mélange d'acide phosphorique et de nitrate  de chaux. S'il s'agit de sulfate d'ammoniaque,  son introduction pourra se faire à l'entrée du       granulateur.     



  L'invention comprend également une ins  tallation pour la mise en     oeuvre    du procédé       envisagé,    caractérisée en ce qu'elle comprend  une première cuve divisée en deux comparti  ments reliés par leurs extrémités et pourvue  de moyens de réfrigération et d'agitation, et  de dispositifs aptes à provoquer et entretenir  une circulation continue de la masse en réac-         tion    d'un compartiment à l'autre, ainsi que  d'un déversoir de hauteur réglable, une se  conde cuve communiquant par une de ses  extrémités avec la première, et munie de dis  positifs aptes à malaxer et à faire progresser  la masse en réaction dans la direction de  l'autre extrémité, laquelle est munie à sa par  tie inférieure d'un orifice de sortie,

   un appa  reil     granulateur    constitué par une enceinte  dans laquelle tourne en sens contraire deux  arbres portant des palettes     inclinées    aptes à  faire progresser la masse en réaction vers une  extrémité de l'appareil, lequel est muni d'un  orifice de sortie, et un élévateur dont la par  tie inférieure est reliée à l'orifice de sortie du       granulateur    et la partie supérieure commu  nique avec un crible comportant plusieurs ori  fices de sortie, l'un d'eux communiquant par  une tuyauterie avec la première cuve.  



  Le dessin annexé représente, à titre d'exem  ple, une forme d'exécution de l'installation  conforme à l'invention et des dispositifs  appartenant à des installations utilisables  pour l'exécution du présent procédé mais non  conformes à l'invention.  



  Les     fig.    1 et 2 sont des vues schématiques  de l'installation, respectivement en élévation  et en plan.  



  La     fig.    3 est     unie    coupe verticale suivant       If-L    de la     fig.    2.  



  La     fig.    4 est une vue     phis    détaillée en  plan, de la cuve où s'effectue la préparation  du mélange fluide d'acide phosphorique et de  nitrate de chaux.  



  La     fig.    5 est une coupe verticale     suivant          1Z-N    de la     fig.    4.  



  La     fig.    6 est une coupe verticale, suivant       P-Q    de la     fig.    4.  



  La     fig.    7 est -une vue schématique, en plan,  des cuves d'attaque dans le cas où l'installa  tion comporte un     absorbeur    d'oxydes d'azote.  



  La     fig.    8 est une vue schématique     d'une     partie d'une installation non conforme à l'in  vention.  



  La     fig.    9 montre, en plan, une première  variante du dispositif représenté sur la     fig.    7.  La     fig.    10 est une coupe     verticale    par la  ligne     A-B    de la     fig.    9,      La     fig.    11 montre, en plan, une seconde  variante du dispositif représenté sur la     fig.    7.  



  La     fig.    12 est une coupe de l'appareil  d'absorption représenté sur la     fig.    11.  



  La     fig.    13 est une coupe schématique d'un  appareil     granulateur    appartenant à une ins  tallation non conforme à l'invention.  



  La cuve 1, où s'effectue l'attaque initiale  des matières phosphatées, est une cuve en  acier résistant aux acides et elle possède une  double paroi réfrigérante     (fig.    4, 5 et 6). Elle  est divisée en deux compartiments la et     lb,     par une cloison médiane 2, également à double  paroi réfrigérante. Cette cloison n'occupe pas  toute la longueur de la cuve, mais laisse, en  l'une de ses extrémités, un espace libre 3, sur  toute la hauteur de la cuve, pour le passage  de la masse en réaction d'un compartiment à  l'autre.

   A l'extrémité opposée, la cloison 2  porte, au voisinage du fond de la cuve, une  ouverture 4, à travers laquelle la masse fluide  est aspirée d'un compartiment dans l'autre, au  moyen d'un exhausteur     @5    qui, dans le cas re  présenté, est une hélice aspirante, entourée  d'une enveloppe 6. La masse en réaction cir  cule donc continuellement dans la cuve,  comme l'indiquent     les        flèches,    et l'existence de  couches stagnantes est évitée grâce au mouve  ment ascendant qu'impose à la masse le sys  tème constitué par l'ouverture     4-,        l'exhausteur     5 et l'enveloppe 6.  



  Des ouvertures réglables 7, pratiquées à la  partie inférieure de cette enveloppe 6, permet  tent (le faire rentrer à volonté une partie plus  ou moins importante de la masse du compar  timent lb dans le circuit de l'exhausteur, ce  qui diminue d'autant, la circulation du com  partiment 1a au compartiment lb et permet,  par conséquent, de fixer la vitesse de circu  lation à la valeur désirée, généralement une  rotation complète en 20 à 30 minutes.  



  Des agitateurs 8, à pales inclinées, imbri  quées les unes dans les autres, entièrement.  immergées, et dont les axes tournent dans le  même sens, brassent énergiquement la masse  pour accélérer les réactions et faciliter l'élimi  nation des bulles de gaz carbonique. Le mou  vement de cette masse au contact des parois    de 1a cuve contribue à son refroidissement  efficace.  



  Les matières phosphatées, ainsi que les  fines provenant du criblage, sont versées en  9, à l'extrémité du compartiment la. L'acide  nitrique est introduit plus loin, en aval, dans  le sens du mouvement de la masse, au moyen  d'une rampe 10a, alimentée par une conduite  1.0 et comportant plusieurs orifices     10b,    régla  bles à volonté, et débouchant au-dessous de la  surface du liquide. Dans le choix du ou des  orifices à mettre en service, on tiendra compte  de la nécessité de maintenir la masse dans  l'état de fluidité nécessaire à la circulation,  étant, entendu que l'acide doit être introduit.  en un point d'autant plus voisin du point  d'introduction 9, des matières     phosphatées,     que la masse a plus tendance à s'empâter.  



  Un déversoir 11 règle la hauteur du ni  veau du liquide dans la cuve 1. Celle-ci est  surmontée d'un dôme 12, destiné à recueillir  les gaz et les vapeurs dégagés.  



  Le mélange fluide d'acide phosphorique et  de nitrate de chaux s'écoule par gravité, par  le déversoir réglable 11, de la cuve 1, dans  une seconde cuve 13, en acier résistant. aux  acides, dans laquelle on effectue l'attaque des  matières phosphatées, en vue de l'obtention du       phosphonitrate.     



  La cuve 13 comporte     (fig.    1, 2 et 3) un  fond     semi-cylindrique    14 et un dôme étanche  15, à travers lequel on verse, par un orifice  17, la matière phosphatée à attaquer, et éven  tuellement, une certaine quantité de produit  fini. La matière est brassée par les palettes  inclinées 16, qui la font, en même temps, pro  gresser vers le     granulateur    18, dans lequel. elle  tombe directement.  



  Le     granulateur    18, en acier ordinaire,  comprend     (fig.    1 et 3), une enveloppe     7.9,     constituée par deux fractions de cylindre,  dans laquelle tournent en sens inverses deux  arbres 20-20, munis de palettes inclinées     21.,     qui brassent la matière et la, font progresser  vers l'orifice de sortie 22. Le brassage est suf  fisamment énergique pour émietter et gra  nuler la matière dès le début de sa progres  sion dans le     granulateur    et pour projeter les      grains en tous sens, ce qui favorise le refroi  dissement.     Celui-ci    pourra encore être accen  tué par une circulation d'air froid établie  dans l'appareil.  



  Pour éviter la corrosion du     granulateur     par la matière encore acide provenant de la  cuve 13, on introduit au commencement du       granulateur    le produit fini destiné à l'ense  mencement, tandis que la matière neuve pro  venant de la cuve 13 ne tombe dans le     gra-          nulateur    que plus     loin    dans le sens de la pro  gression de la masse, en raison de la disposi  tion relative de la cuve 13 et du     granula-          teur    18.  



  Le     granulateur    est surmonté d'un dôme  étanche 24, au travers duquel sont introduits,  par la     goulotte    23, le produit fini destiné à  l'ensemencement et, éventuellement,     tune    faible  fraction de phosphate brut très finement pul  vérisé de façon à     constituer    un brouillard qui  enrobe les granules et neutralise les vapeurs  acides dégagées.  



  Par l'orifice de sortie 22, le produit     gra-          utilé    est envoyé dans le     silo    de mûrissement  25, pour y     poursuivre    ses cristallisations et  acquérir     une    dureté suffisante. La durée de  mûrissement nécessaire varie avec les matières  premières employées. Elle est généralement  comprise entre une et six heures. Le produit  prélevé au bas du silo est envoyé par l'éléva  teur 26 au crible 27. Les fines et les gros sont  renvoyés à la fabrication dans les     différents     appareils (cuves,     granulateur),    tandis que  l'engrais calibré est livré à la consommation.  



  Chacun des appareils décrits est réuni de  façon étanche aux appareils     voisins,    de telle  façon que l'ensemble constitue une enceinte       continue,    dans laquelle on envoie un     courant     d'air sec, de préférence refroidi, ce qui favo  rise l'abaissement de la température de la ma  tière, notamment dans le     granulateur.    En  même temps, cette disposition assure l'assai  nissement de l'atelier à l'égard du dégagement  de gaz carbonique et de vapeurs azotées, d'ail  leurs peu abondantes, résultant de la fabrica  tion.

   Après avoir traversé     une    colonne     dessé-          chante    28, garnie d'acide     sulfurique,    l'air  monte par la gaine étanche de l'élévateur 26    au crible 27, parcourt tout l'appareillage dans  le même sens que la matière et revient à la  colonne 28. Un ventilateur 29, placé dans le  circuit, assure la circulation. Une cheminée  30, reliée aux conduits d'entrée et de sortie  de la colonne 28, évacue, par le jeu des re  gistres 31 et 32, tout ou partie de l'air chargé  de gaz carbonique.  



  Dans le cas où     l'installation    est prévue  pour l'emploi, au lieu d'acide nitrique, d'un  mélange     d'oxygène,    ou d'air, et d'oxydes  d'azote, provenant, par exemple, de l'oxyda  tion catalytique de l'ammoniac, l'absorption de  ce     mélange    gazeux par le mélange fluide de  la cuve 1 est réalisé dans un     absorbeur    33  relié à l'extrémité de la cuve 1 opposée au dé  versoir par deux conduits 34 et 35     (fig.    7).  



  La masse fluide circule de manière con  tinue, sous l'action d'un moyen de propulsion  (non représenté), de la cuve 1 à     l'absorbeur     33. Le conduit 34 aboutissant au comparti  ment la de la cuve 1, lequel compartiment,  dans ce cas, ne communique pas en cette  extrémité avec le compartiment 1b, amène à       l'absorbeur    la masse fluide chargée de phos  phate     monocalcique.    Le conduit 35 aboutissant       att    compartiment     lb    de la cuve restitue à  celle-ci la masse fluide après transformation  du phosphate     monocalcique    en acide phospho  rique.  



  Suivant qu'on utilise un mélange gazeux  sous pression ou non,     l'absorbeur    33 peut être  un des appareils suivants  1  Soit un tube en     (J,    dans lequel la masse  fluide descend par l'une des branches et re  monte par l'autre     (fig.    9 et 10). Le mélange  gazeux est admis dans la tubulure inférieure  qui relie ces     deux    branches et il pénètre dans  la branche ascendante munie de plateaux per  forés en chicanes ou autres dispositifs aptes à  améliorer le contact entre les gaz et la masse  fluide.  



       2     Soit une enveloppe cylindrique, fixe ou  tournante, dans laquelle tourne un cylindre  concentrique, muni de surfaces     hélicofdales    et  de pales répartissant et agitant la masse, la  forçant à ruisseler sur la surface intérieure du  grand cylindre et la surface extérieure du      petit cylindre, de façon à multiplier les con  tacts entre les gaz et la niasse fluide     (fig.   <B>Il</B>  et 12).  



  Le procédé de l'invention peut être réalisé  comme indiqué dans les exemples suivants,  lesquels se réfèrent aux diverses figures chi       dessin    annelé.  



       Exemple   <I>1:</I>  L'installation représentée     siir    la fi-. 1 com  prend une cuve 1 de 6     m\1    de capacité, une  cuve 13 de 1,20 m de diamètre et de 2 m de  long, un     granulateur    18 de 2,65 m de large et  4 ni de long.  



  Un tel appareillage est capable de fabri  quer par heure 7 tonnes de     phosphonitrate,     dans les conditions suivantes:  On introduit dans la     cuve    1, d'une façon  continue, par heure, 1582 kg d'acide nitrique  à<B>80%,</B> 3360 kg de superphosphate standard,  700 kg de phosphate du Maroc broyé (passant  à raison de 90 % à travers un tamis de  900 mailles au cm').  



  Le superphosphate standard utilisé est. un  superphosphate à     solubilisation    complète do  sant 18% de     P;O,    soluble pour<B>18,7%</B> de       P_0,    total. Il s'obtient par attaque sulfurique  du phosphate du Maroc à<B>33%</B> de     P,O,.,,    dans  les proportions suivantes  243 kg d'acide sulfurique à     68/19,1    de con  centration pour 272 kg de phosphate du       ?Maroc.     



  La cuve 1 contient en permanence envi  ron 9600 kg de matière; par circulation d'eau  dans l'enveloppe extérieure de la cuve 1, la       température    est maintenue à 35  C.  



  La matière s'écoule     continuellement    par le  déversoir 11,     dans    la<I>cuve</I> 1.3, dans laquelle  on introduit également par heure 1470 kg du  phosphate du Maroc broyé.  



  De la cuve 13, la matière tombe dans le       granulateur    18 dans lequel on introduit en  outre, par heure, 10 500 kg de produit fini.  



  11 sort, (lu     granulateur,    17 500 kg de     phos-          phonitrate    granulé, dont la température est  de 28 à 30  et dont. le dosage est le suivant       P_0;    total 18,4%,     P,O;    soluble 16%, Azote  nitrique 4 %.    Ce produit est. soumis au mûrissage dans le  silo 25. Lorsqu'il a durci et pris la tempéra  ture ambiante, il est envoyé au crible 27 d'où  l'on retire, d'une part, L'engrais calibré aux  dimensions commerciales et, d'autre part., les  fines et les gros. 10 500 kg par heure du pro  duit fini     (constitué    par les fines et les gros)  sont renvoyés au     granulateur    18, tandis que  7000 kg de produit commercial. sont envoyés  au stock.  



  Ce     phosphonitrate    mûrissant assez lente  ment, le silo 2:5 représenté sur la.     fig.    1 de  vrait avoir des dimensions exagérées dans une  fabrication importante. On peut le supprimer  et se contenter d'un mûrissage du produit à  l'air libre. Une autre variante consiste à rem  placer le silo 25 par une auge, inclinée de pré  férence, et munie d'une vis transporteuse telle  que celle qui est schématisée sur la     fig.    8.       Dans    cet appareil, la matière sortant, du     gra-          nulateur    est constamment agitée et poussée  vers le crible qui, dans ce cas, est installé au  sol.

   Le produit fini destiné à la fabrication  est alors remonté au-dessus de la cuve 1 par  un élévateur, tandis que le reste, calibré aux  dimensions commerciales est envoyé au stock  de l'usine. L'auge du transporteur peut être  avantageusement refroidie par une circulation  d'eau. On peut également hâter le refroidisse  ment du produit par une circulation d'air  froid à l'intérieur de l'auge du transporteur.  



  Une autre variante consiste à remplacer  la colonne desséchante 28 représentée sur la       fig.    1, par une machine frigorifique non re  présentée produisant de l'air froid, que l'on  fait circuler dans tout l'appareillage.  



  <I>Exemple 11:</I>  Au lieu d'utiliser un superphosphate stan  dard     à.    solubilisation complète, comme dans  l'exemple 1, il est avantageux dans certains  cas d'utiliser un superphosphate à     solubilisa-          tion    incomplète. Par exemple, en utilisant       pour    la fabrication du superphosphate les  proportions suivantes: 243 kg d'acide sulfu  rique à     68%    de concentration, pour 372 kg  de phosphate du Maroc, on obtient un super  phosphate à solubilisation incomplète dosant           2\2,8        %    de     P=0,    total, mais 14,8% seulement  de     PZOS    soluble.  



  4060 kg par heure de ce superphosphate  incomplètement solubilisé peuvent être     intro-          s    duits dans la cuve 1 en remplacement du mé  lange de phosphate brut et de superphosphate  standard indiqué dans l'exemple I. Dans ces  conditions, on obtient une production iden  tique à celle de l'exemple I.    <I>Exemple III:</I>  Qu'il s'agisse chi superphosphate à     solubi-          lisation    complète ou incomplète, le super  phosphate peut être fabriqué dans la cuve 1.

         elle-même,    par introduction dans cette cuve  d'une quantité appropriée d'acide sulfurique  et de phosphate brut, en même temps que  l'acide     nitrique    nécessaire à la formation du       phosphonitrate.    On mettra par exemple en       oeuvre    dans la cuve 1, par heure: 2604 kg de  phosphate brut, 1701 kg d'acide sulfurique à  68<B>70,</B> 1582 kg d'acide nitrique à 80     %.     



  Le reste de la fabrication se fera comme  il est dit dans l'exemple I.  



  Pour obtenir     un    engrais fini ayant la  même teneur en eau, en utilisant de l'acide  nitrique à 64,5     %,    il faudrait utiliser un acide  sulfurique plus concentré. On mettrait par  exemple en     #uvre    dans la cuve l: 2604 kg de  phosphate brut, 1484 kg d'acide sulfurique à  78 %, 1736 kg d'acide nitrique à 64,5     50r.     



       Exemple   <I>IV:</I>  Pour     obtenir    un engrais     plus    riche en  azote nitrique que le     phosphonitrate    obtenu       suivant    les exemples I à III, on attaque le  phosphate brut par l'acide nitrique seul, sans  intervention d'acide sulfurique ou de super  phosphate.  



  L'appareil est le même que dans l'exem  ple I. Dans la cuve 1, on introduit par heure:  962 kg de phosphate du Maroc à 33     %    de     P@O;     finement broyé, 1540 kg d'acide nitrique à  80 %.  



  La température est maintenue aux envi  rons de 35  C, comme dans l'exemple I. La  matière s'écoule continuellement dans la     clive     13     dans    laquelle on introduit, par heure,    1050 kg de phosphate du Maroc à<B>32%</B> de       P20,    broyé comme ci-dessus. La matière sor  tant de la cuve 13 est granulée par ensemen  cement avec du produit fini, dans le     granu-          lateur    18, comme il est dit     dans    l'exemple I.  



  On obtient une production de 3,5 tonnes  par     heure    de     phôsphonitrate    dosant:     P.0,     total 19 %,     P.O,    soluble dans l'eau et le ci  trate 15,2 7o, azote nitrique 7,6 % .  



  <I>Exemple V:</I>  Cet exemple se rapporte à la fabrication  d'un engrais composé par addition de sels  contenant de la potasse et de l'ammoniaque,  au     phosphonitrate    en cours de fabrication,  suivant l'exemple I.  



  On prépare un mélange de nitrate d'am  moniaque et de sulfate de potasse, dans les  proportions indiquées par la réaction ci-des  sous:       2N03NH4        +        SO.,K,=2NOK+SO,(NH,)=       Il se produit spontanément la réaction de  double décomposition. Dans les climats très  secs, cette réaction est facilitée par addition  de 1 à 3     %    d'eau au mélange des     sels.    La  réaction de double décomposition dure deux à.  trois jours.  



  Le mélange de nitrate de potasse et de  sulfate d'ammoniaque résultant de la double  décomposition est     introduit    à raison de  3920 kg par heure, dans la cuve 13, au cours  de la fabrication du     phosphonitrate    décrite  dans l'exemple I.  



  Après     granulation,    on obtient un engrais  composé dosant:     P.O.    soluble dans l'eau et le  citrate<B>10%,</B>     K.,O   <B>10%,</B> azote     nitrique   <B>5,6%,</B>  azote ammoniacal<B>3%.</B>  



  Si on le désire, on peut réaliser l'égalité  des titres en azote ammoniacal et nitrique.  TE suffit pour cela     d'introduire    dans la cuve       13,,    en même temps que le mélange dont il  est question ci-dessus, une quantité supplé  mentaire de sulfate d'ammoniaque ou encore       du    phosphate d'ammoniaque.         Exemple   <I>VI:</I>  Cet exemple décrit la fabrication d'un.

    engrais composé par addition de     nouveau::         éléments fertilisants au     phosphonitrate    en  cours de fabrication, suivant l'exemple IV:  On prépare un mélange contenant en  poids:     12,570    de sulfate de potasse à 50     %     de     K20    et<B>87,5%</B> de mélange provenant de  la double décomposition dont. il     est    question  à l'exemple V.  



  Le mélange ainsi obtenu est introduit à  raison de 2240 kg par heure, dans la cuve 13,  au cours de la fabrication du     phosphonitrate     décrite dans l'exemple IV. On introduit en  même temps dans la cuve 13, 700 kg par heure  de phosphate     d'ammoniaque    dosant 20  d'azote et<B>50%</B> de     P20,    soluble.

   On obtient  par heure 6440 kg d'un engrais composé do  sant:     P20.    total 15,7%,     P20,,    soluble dans  l'eau et le citrate 13,5%, azote nitrique 6,6 %,  azote ammoniacal 4,7%,     K;0        10,8%.       <I>Exemple VII:</I>  Dans toutes les fabrications qui viennent  d'être décrites, l'agent acide peut être cons  titué en tout ou en partie par un mélange  d'oxygène ou d'air et d'oxydes d'azote. L'ap  pareil d'absorption de ces gaz est schématisé  sur la     fig.    7 par le rectangle 33. Pratique  ment, cet appareil d'absorption pourra être  conçu de nombreuses façons, mais il y aura  intérêt à choisir un appareil dans lequel le  liquide venant de la cuve 1 offrira aux gaz  la plus grande surface possible d'échange.

    On peut par exemple utiliser:  1  L'appareil représenté schématiquement  aux     fig.    9 et 10.  



  La matière provenant de la cuve 1 descend  dans la branche 34 du tube en     [J.    A la partie  inférieure de cette branche, elle rencontre les  oxydes d'azote qui sont introduits par le con  duit 36. La matière remonte ensuite par la  branche verticale 35 du tube en     [J    qui est  munie d'une série de plateaux perforés. A la  partie supérieure de la branche 35, les gaz  résiduels sont entraînés par le conduit 37,  tandis que la matière retourne à la cuve 1.  Les gaz évacués peuvent être recyclés     sils     n'ont pas été complètement épuisés par un  seul passage dans l'appareil.    2  L'appareil représenté schématiquement  aux     fig.    11 et 12.  



  L'appareil d'absorption comprend deux  cylindres concentriques horizontaux d'axe       X-        X'.    Le cylindre extérieur 38 est fixe. Le  cylindre intérieur 39 peut tourner autour de  son axe. Il porte une saillie hélicoïdale 41 et  sa surface est garnie d'un certain nombre de  petits godets 42.  



  Les oxydes d'azote sont     introduits    dans le  cylindre 38 par le conduit 43. Le mélange  fluide provenant de la cuve 1     est    introduit  dans le cylindre 38 par le conduit 34. Le  débit du mélange fluide introduit est réglé  de façon telle que le niveau dudit mélange  dans le cylindre 38 se maintienne légèrement  au-dessous de l'axe du cylindre.  



       Sous    l'effet d'une rotation lente du cylin  dre 39, les godets 42 recueillent et déversent  tour à tour le mélange fluide contenu dans  le cylindre 38, de sorte que la matière fluide  ruisselle constamment sur les parois du cylin  dre 39, offrant ainsi une grande surface de  contact aux gaz qui circulent entre les deux  cylindres. D'autre part, la saillie hélicoïdale  41 qui contribue au brassage du mélange  fluide a également pour effet de faire pro  gresser peu à peu ce mélange jusqu'à l'autre  extrémité du cylindre 38 d'où ce mélange est  finalement évacué par le conduit 35, pour  retourner à la cuve 1. Les gaz non absorbés  sont évacués par le conduit 44.     Ils    peuvent  être recyclés s'ils n'ont pas été complètement  épuisés par un seul passage dans l'appareil.  



  Dans tous les cas, avant de soumettre les  gaz à l'absorption, il est avantageux de les  refroidir à basse température (0  ou     moins).     Dans ces conditions, le     NO_    se     transforme     en     N20,    qui est beaucoup plus réactif que le       NOz.    On accélère ainsi l'attaque et on aug  mente le rendement de l'opération.         Exemple   <I>VIII:</I>  Cet exemple décrit le mode de granulation  qui consiste à soumettre la masse fluide pro  venant de la cuve 13 à un brusque refroidis  sement. L'appareil est schématisé sur la       fig.    13.

        La cuve 13 est munie d'un déversoir très  large par lequel la matière s'écoulant en  nappe     mince    tombe sur un cylindre d'axe  horizontal tournant à faible     vitesse.    A l'inté  rieur de ce cylindre circule une     saiunure    re  froidie à -15 ou -20  C. La matière se soli  difie au contact du cylindre refroidi et s'en  roule sur ce dernier sous forme     d'in    film con  tinu. La matière, après avoir parcouru un  peu     moins    d'in tour, est détachée du cylindre  au moyen de couteaux 47 et tombe sur     -Lin     tapis roulant qui l'entraîne vers le stock de  l'usine.  



  La     largeur    du déversoir est sensiblement  égale à la longueur du cylindre. La longueur  du cylindre, son     diamètre    et sa vitesse de  rotation sont calculés     suivant    la production  désirée, la nature de l'engrais fabriqué et  l'intensité du refroidissement.  



  Par exemple, pour une production horaire  de 3,5 tonnes de     phosphonitrate    dont la fabri  cation est décrite dans l'exemple IV, la lar  geur du déversoir est de 2 m; le cylindre a  2,10 in de long et 2 m de diamètre; il fait  un tour en 25 secondes; l'épaisseur de la  nappe de     phosphonitrate    tombant sur le       cylindre    est de 2 mm; la solidification com  plète du     phosphonitrate    dure 15 à 20 secondes  selon que l'acide nitrique     utilisé    pour sa fa  brication est à 80 ou<I>72</I>     ro    de concentration.

Claims (1)

  1. REVENDICATION I: Procédé de préparation d'un engrais gra nulé au phosphonitrate par attaque de ma tières phosphatées, caractérisé en ce qu'on attaque, dans une première phase, une partie des matières phosphatées par un agent acide constitué su moins partiellement d'acide ni trique, en quantité telle que l'on obtienne un mélange fluide riche en acide phosphorique, l'attaque étant effectuée au sein d'une masse importante constituée par des produits pro venant d'une réaction identique antérieure, en ce qu'on attaque dans une deuxième phase le reste des matières phosphatées par le mé lange fluide obtenu dans la première phase,
    et en ce qu'on provoque la solidification brusque de la masse résultant de cette der- nière attaque, alors qu'elle se trouve encore à l'état fluide et avant qu'elle n'atteigne la consistance d'un mastic et sa granulation. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, dans lequel l'agent acide est l'acide nitrique. 2. Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce que l'agent acide est un mélange d'acide nitrique et d'acide sulfurique. 3. Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce que l'agent acide est un mélange d'acide nitrique et d'acide phosphorique. 4.
    Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce qu'on introduit dans la masse des matières phosphatées un mélange d'oxydes d'azote et d'oxygène pour former dans cette masse même l'acide nitrique servant à l'at taque. 5. Procédé selon la revendication I, pour une fabrication en marche discontinue, carac térisé en ce que, dans la première phase, les matières phosphatées et l'agent acide sont introduits en deux temps successifs dans la masse en réaction, de sorte que les matières phosphatées sont d'abord soumises à l'action de l'acide phosphorique présent dans ladite masse, puis à l'action de l'agent acide in troduit. 6.
    Procédé selon la revendication I, pour une fabrication en marche continue, carac térisé en ce que, dans la première phase, les matières phosphatées et l'agent acide sont introduits en deux points distincts dans la masse en roulement, de sorte que les matières phosphatées sont d'abord soumises à l'action de l'acide phosphorique présent dans ladite masse, puis à l'action de l'agent acide intro duit. 7.
    Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce que, dans la première phase, le rapport de la masse du mélange fluide au sein duquel on opère à la masse des matières neuves amenées à réagir par heure est com pris entre 1 et 4, et en ce que la masse réac tionnelle est soumise à des actions d'agitation et de refroidissement, la température étant maintenue au-dessous de 35 C. S. Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce que la matière phosphatée mise en réaction dans la première phase est cons tituée par le produit de l'attaque d'un phos phate brut par l'acide sulfurique. 9.
    Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce que la masse fluide obtenue après la deuxième attaque est mise en contact avec une paroi refroidie et en ce que le film solide ainsi formé est fragmenté. 10. Procédé selon la revendication I, dans lequel la masse fluide obtenue après la deuxième attaque est simultanément solidifiée et granulée par agitation et ensemencement avec du produit fini. 11. Procédé selon la revendication I, dans lequel on introduit des éléments fertilisants dans le circuit des matières en cours de traite ment, en vue de la fabrication d'engrais com posés granulés.
    REVENDICATION II: Installation pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, caractérisée en ce qu'elle comprend une première cuve divisée en deux compartiments reliés par leurs extrémités et pourvue de moyens de ré frigération et d'agitation, et de dispositifs aptes à provoquer et entretenir une circula tion continue de la masse en réaction d'un compartiment à l'autre, ainsi que d'un déver soir de hauteur réglable, une seconde cuve communiquant par une de ses extrémités avec la première, et munie de dispositifs aptes à malaxer et à faire progresser la masse en réaction dans la direction de l'autre extré mité, laquelle est munie à sa partie infé rieure d'un orifice de sortie,
    un appareil gra- nulateur constitué par une enceinte dans la quelle tourne en sens contraire deux arbres portant des palettes inclinées aptes à faire progresser la masse en réaction vers une extrémité de l'appareil, lequel est muni d'un orifice de sortie, et un élévateur dont la. par tie inférieure est reliée à l'orifice de sortie du granulateur et la partie supérieure com munique avec un crible comportant plusieurs orifices de sortie, l'un d'eux communiquant. par une tuyauterie avec la première cuve. SOL?S-REV ENDICATIONS 12.
    Installation selon la revendication II, caractérisée en ce que la première cuve est munie d'une rampe d'introduction de liqueur acide portant plusieurs orifices -utilisables à. volonté. 13. Installation selon la revendication II, caractérisée en ce que les deux compartiments de la. première cuve ont l'une de leurs extré- unités reliées par l'intermédiaire d'un absor- beur muni d'orifices pour l'introduction d'oxydes d'azote et d'oxygène.
    1.1. Installation selon la revendication II, caractérisée en ce que les cuves, l'appareil granulateur et l'élévateur sont clos d'une facon étanche et en ce que leurs enceintes communiquent entre elles, ce qui forme une enceinte continue étanche.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE1134094B (de) * 1959-11-28 1962-08-02 Lentia Gmbh Verfahren zur Herstellung von NPK-Mischduengemitteln mit hohem Gehalt an Pflanzennaehrstoffen

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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