Sac à soufflets en deux épaisseurs.
La présente invention se rapporte à un sac à soufflets comportant une épaisseur extérieure en papier et une épaisseur intérieure en matière synthétique collable à chaud. De préférence, ladite matière synthétique sera du chlorhydrate de caoutchouc, mais d'autres matières synthétiques peuvent être utilisées, par exemple des dérivés de cellulose, des produits polymérisés, comme le copolymère col
Jable à chaud de de chlorure de vinyle et de chlorure de vinylidène, un chlorure de vinyle polymérisé et plastifié, etc.
Le sac selon l'invention est semblable au sac ordinaire du type à soufflets, sauf en ce qui concerne la manière de clore le fond du sac. La matière servant de doublure n'est pas contreplaquée sur le papier au fond, parce que quand une feuille ainsi 'contreplaquée est scellée comme décrit ici, puis repliée, le nombre des épaisseurs de la doublure et du papier varie énormément sur la surface du fond, à savoir depuis plusieurs épaisseurs de chevauchement sur le joint, jusqu'à une épaisseur simple de doublure et de papier le long des bords opposés, Par contre, dans le sac selon l'invention le nombre des épaisseurs: est rela- tivement uniforme sur toute la surface du fond.
L'objet de l'invention est un sac à soufflets en deux épaisseurs, dont l'épaisseur extérieure formant couverture est en papier et l'épaisseur intérieure en une matière synthé- tique imperméable et collable à chaud, carac- térisé en oe que le fond comporte au moins une épaisseur de da doublure fo'rmée par l'épaisseur intérieure, cette épaisseur étant fermée par un joint effectué sur les surfaces intérieures de la doublure qui sont amenées en contact à plat et sans angles rentrants,
la fermeture des rabats en papier qui se trouvent au fond du sac étant réalisée en repliant vers le milieu les quatre rabats rectangulaires non pliés qui sont situés sur les quatre côtés du fond du sac.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du sac à soufflets selon l'invention, 'ainsi que divers'es variantes pour le pliage du fond.
La fig. 1 est une vue en perspective du fond du sac fermé, mais par enoore plié.
Les fig. 2 et 3 illustrent des variantes pour le pliage du fond, et
la fig. 4 est une vue de côté du 'sac posé à plat.
Le corps du sac représenté est formé d'une couverture en papier 1 et d'une doublure inté- rieure 2 qui forme l'unique recouvrement du fond du sac à l'étape de construction montrée à la fig. 1.
La doublure est de préférence formée de deux feuilles de chlorhydrate de caoutchouc collées suivant deux bords opposés. de façon à former un tube ouvert aux deux bouts Ce tube est plié pour que sa section devienne carrée ou rectangulaire. On forme encore les plis de soufflets 3.
On saisit ensuite les extrémités 4 et 5 des plis 3 et les écarte de façon que les bords du tube se rapprochent, En appliquant de la chaleur et de la pression sur le bas du tube, on forme le joint 6, qui est plat et sans angles rentrants. Ce joint 6 constitue une fermeture étane-he du fond du sac. Au cours de ces opé rations, il se forme deux oreilles triangulaires 7 qui s'étendent an-delà des parois latérales du sac.
In surface inférieure de ces parties triangulaires de la doublure peut être réunie aux rabats en papier, bien qu'en général les rabats en papier au fond du sac soient indé- pendants de la doublure. Ces rabats sont désignés par les chiffres 10, 11, 12 et 13.
Une fois formé le joint 6, on plie dans un ordre quelconque les oreilles triangulaires 7 et les rabats en papier 10 à 13. La fig. 2 montre les oreilles triangulaires repliées d'abord, le rabat 10 étant plié ensuite et recouvert par le rabat 12. Comme variante, la fig. 3 montre les rabats 10 et 12 repliés d'abord, les oreilles 7 étant ensuite pliées par-dessus ces rabats. Que les plis soient faits suivant la fig. 2 ou suivant la fig. 3, les rabats extérieurs, 11 et 13 sont ensuite repliés et réunis par un adhésif.
Une fois que le sac est achevé, il peut être aplati, comme représenté à la fig. 4, de la manière habituelle pour l'expédition de tous les sacs à souifflets. Le sac n'est ouvert qu'au moment du remplissage.
Dans ce sac, les couches de matière for niant la surface du fond sont relativement uniformes. I1 y a d'abord deux épaisseurs de papier sur l'ensemble de la surface et, natu- tellement, aux endroits où les rabats se chevauchent, il y a des épaisseurs supplémentaires. Le plus souvent, la doublure sera plutôt - mince; de sorte que le fait qu'il y en a plusieurs épaisseurs au milieu du fond en plus que dans les régions triangulaires non recouvertes par le repliement des oreilles 7, où ne se trouve qu'une simple épaisseur de doublure, ne fait que peu de différence.
La doublure de ce sac constitue une enveloppe rigoureusement étanche. Le joint plat 6 fermant le fond est d'une exécution facile.
Le haut du sac peut être fermé de façon siem- blable. Si l'on préfère, le joint du haut peut être réalisé on réunissant des portions du papier et de la doublure.