Dispositif pour l'utilisation de boîtes de conditionnement.
Les boîtes dites de conditionnement sont généralement des boîtes destinées à, être jetées après usage. De ce fait, leurs qualités doicent souvent céder le pas devant'la. nécessité de leur bas prix.
C'est ainsi que'les boîtes de conditionne- ment à couvercle'amovible ont l'inconvénient de présenter des difficultés d'ouverture. Munies de systèmes spéciaux d'ouverture, ceux-ci en augmentent le prix et leur pivot constitue souvent une prise d'air fort préjudiciable à la bonne conserva, tion du contenu.
La présente invention a pour but de reméditer à ces inconvénients en permettant l'utilisation rationnelle de boîtes de condi- tionnement à couvercle amovible, en facilitant leur ouverture et en assurant leur protection.
Le dispositif suivant l'invention pour l'utilisation de boîtes de conditionnement comporte au moins un organe rigide qui s'emboîte sur une des deux parties de la boîte et des moyens pour faciliter l'ouverture de celle-ci en la préservant des déformations.
Le ou les organes du dispositif peuvent être conformes de manière à s'assembler avec ladite partie assez étroitement pour pouvoir r l'entraîner et la séparer de l'autre partie lorsqu'onveutouvrir la boîte, ou l'emboîter de nouveau sur cette seconde partie quand on désire refermer la boite.
Une fois son contenu consommé, la boîte peut être séparée du ou des organes de manoeuvre et pourra être mise au rebut, tandis que ces derniers organes seront conservés par le consommateur pour servir à l'utilisation d'autres boîtes semblables.
Lesdits organes de manoeuvre ont pour effet, non seulement de faciliter l'enlèvement et la remise en place du couvercle, mais aussi d'éviter que les parties de la boîte auxquelles ils sont assemblés nge soient déformées ! par efforts exercés lors de ces manoeuvres, de sorte que la boîte peut être exécutée avec un minimum de résistance de poids et de prix de revient.
En outre, les organes de manoeuvre emboltés sur le couvercle et sur le corps de boite peuvent être conformés pour s'appliquer, s'emboîter ou se fixer l'un sur 1autre, de façon à former une enveloppe qui cache partellement ou complètement la boîte et qui peut présenter un aspect décoratif.
En somme, ces organes de manoeuvre constituent à la fois des ouvre-boîte et des protecteurs qui peuvent rester à demeure sur la boîte tant que son contenu est utilisable ; éventuellement, ils peuvent masquer l'aspect trop vulgaire de la boîte et servir d'enjoli- veurs.
L'assemblage de chaque organe de manoeuvre avec le couvercle ou avec le corps. de boîte pourra être réalisé de différentes manières, par simple emboîtement à friction, par assemblage à cannelures ou à pans ou à baïonnette ou par vissage, etc. D'autre part,
cesorganesdemanoeuvrecomporterontéven- tellement des moyens particuliers propres à faciliter la séparation du couvercle d'avec le corps de bôîte, bels qrle des bagues filetées ou des poussoirs à vis, à leviers, etc.
Le, dessin ci-annexé représente, à. titre d'exemples, plusieurs formes d'exécution du dispositif objet de l'invention ; dans la plupart des figures', l'épaisseur des parois de boîte a été exagérée ; cette épaisseur'devra, bien entendu, varier suivant que les boîtes seront faites de carton, de métal léger, etc.
Les fig. 1 à 11 montrent, partie en élévation, partie en coupe verticale, des boîtes combinées avec une embase et un chapeau de manoeuvre ; dans les fig. 7 lÅa 11, le couvercle de la boîte a été retiré'de celle-ci'st est re- présenté au-dessus du chapeau.
La fig. 4a est un plan de dessus du chapeau et du couvercle, ce'dernier étant en partie arraché.
La fig. 12 représente un corps de boîte fixé sur une embase par une bague formant écrou.
La fig. 13 montre une embase seule comportant des bossages et des doigts élastiques.
La fig. 14 montre un corps de boîte encastré dans une embase.
La fig. 15 montre l'ensemble d'une boîte et d'une embase comportant un poussoir ouvre-boîte.
Les fig. 16 et 17 représentent des : cou- cercles de boîtes seuls.
La fig. 18 montre un chapeau posé sur r un couvercle.
La fig. 19 montre une boîte en forme de bidon surmontée d'un chapeau.
. La fig. 20 représente un chapeau com- portantdesbossagesetdesdoigtsélastiques.
La fig. 21 montre une boîte surmontée d'un chapeau comportant un ressort ondulé serré autour du couvercle de cette boîte.
La fig. 21a est un plan de. dessus avec coupe partielle suivant Y-X de la fig. 21.
La. fig. 22 TepTésente'une boîte surmontée 'd'un chapeau avec ouvre-boîte basculant.
La fig. 23 montre une boîte encastrée dans une embase avec ouvre-boîte basculant.
La fig. 24'est une coupe d'un couvercle surmonte d'un chameau avec bouchon fileté.
La fig. 25 montre un chapeau vissé sur le corps même de la boîte, le couvercle de celle-ci étant retiré et représenté au-dessus.
La fig. 26 est une coupe d'une boîte en castrée dans-une embase.
Les fig. 27 à 31 montrent diverses formes d'exécution du chapeau.
Les fig. 32 et 33 montrent, en coupe verticale et en plan de dessus, un couvercle de boîte.
Les fig. 34 et 35 sont une coupe verticale et un plan de dessus d'un chapeau destiné à s'encastrer sur le couvercle précédent.
Les fig. 36 et 37 représentent une élévation et un plan de dessous de la partie infé rieure d'une Xbôîte.
Les fig. 38 et 39 montrent, en coupe verticale et en plan de dessus, une embase desti- née'à s'encastrer sur le fond de la boîte cidessus.
Les fig. 40 et 41 sont une élévation et un plan de dessous de la partie inférieure d'une autre boîte.
Les fig. 42 et 43 montrent, de la même façon, lme variante rde la boîte précédente.
Les fig. 44 et 45 sont une coupe verticale et un plan de dessus : d'un chapeau destiné à s'encastrer sur le fond des deux boîtes ci-dessus.
Ls fig. 46 et 47 sont une coupe verticale et un plan de dessus d'un couvercle.
Les fig. 48'et 49 montrent une coupe verticale et un plan de dessous'd'un chapeau destiné à s'encastrer sur le couvercle.
Les fig. 50, 51, 52 sont'des élévations avec arrachement partie-l de boîtiers renfermant une boîte de conditionnement et comportant des moyens d'ouvefrture auxiliaires.
La fig. 53 montre, en plan de dessous, une variante-de l'embase représentée à la fig. 39.
Dans les diverses figures, a désigne le corps de la boîte, b son couvercle, A et B les organes de manoeuvre qui s'adaptent respec- tivement sous le corps de boîte et sur le cou vernale.
Les éléments a et b, légers et peu solides, de la boîte de conditionnement sont destinés à être jetés au rebut une fois leur contenu consommé. Par contre, les éléments A et B, robustes et d'aspect plus ou moins décoratif, doivent être conservés pour servir indéfini- ment à l'utilisation d'autres boîtes semblables.
Suivant la fig. I, l'éléTnent A ou em- base a la forme d'un godet dont la paroi interne est conformée pour que le corps de boîte a s'y encastre à frottement assez dur ; son pourtour est moleté ou strié afin d'offrir une prise solide dans la main ; une ouverture 1 est ménagée en son centre, afin qu'on puisse extraire facilement la boîte en la repoussant du doigt ou à l'aide d'un outil quelconque, une fois son contenu épuisé.
L'élément B ou chapeau a également la forme d'un godet dont le pourtour est moleté ou strié et dont l'intérieur est con formé pour s'eneastrer Åa frotbement assez dur sur le couvercle b ; ce chapeau est percé d'une ouverture 2 permettant le passage d'un doigt ou d'un outil'pour l'éjection du couvercle.
Cette ouverture est normalement obturée par un petit couvercle approprié 3, fixé par vis sage ou autrement. Les élémenbs A Uet X, outre qu'ils facilitent les manoeuvres d'ouver- ture et de fermeture de la boîte, ont pour effet de préserver celle-ci des déformations qui, sans eux, seraient inévitables en raison du peu de résistance de sesr pa. rois.
Suivant la fig. 2, l'embase A comporte un rebord circulaire 4 sur lequel vient s'encastrer le bord du chapeau ; d'autre part, l'ouverture 2 de celui-ci est obturée par une rondelle rigide 5 qu'on peut repousser vers l'intérieur afin d'expulser le couvercle b après usage ; la pression est ainsi mieux répartie sur une grande partie du couvercle, et l'expulsion se trouve facilitée.
La variante montrée à la fig. 3 diffère des précédentes en ce que des bossages 6 et 7 sont formés sur le pourtour du corps a et du eouvercle b set sont engagés dans des rainures verticales 8 ct 9 de l'embasLe A et du chapeau
B ; les parties correspondantes sont ainsi soliarisées dans le sens de la rotation, ce qui peut-faciliter le glissement du couvercle b sur le corps a tant pour l'ouverture que pour la fermeture de la boîte.
La fig. 4 montre une autre variante dans laquelle les extrémités de la boîte présentent sur leur pourtour une série de pans 10, 11, tandis que des facettes correspondantes 12, 13 sont ménagées à l'intérieur de l'embase A et du chapeau B, de sorte que ceux-ci s'en- castrent sur le corps a et sur le couvercle 6 comme une clé à écrous s'engage sur la tête d'un boulon. L'accouplement dans le sens de la rotation est ainsi rendu très sûr ; de plus, la rigidité du couvercle et celle du corps de boîte se trouve ainsi augmentée, ce qui permet de les rendre aussi légers que possible et de donner à leurs bords d'emboîtement toute la souplesse désirable pour assurer l'étanchéité.
La fixation des éléments A, a ou B, b l'un par rapport là l'autre dans le sens vertical pourra être obtenue par frottement assez dur grâce à une légère inclinaison des faces 10, 11, 12, 13, ou bien au moyen de bossages 14 ou 15 ménagés à l'intérieur de l'embase ou du chapeau et faisant pression sur le pourtour du corps a ou du couvercle b lors- qu'on met en place l'embase le chapeau.
La forme d'exécution suivant la fig. 5 diffère des précédentes en ce que l'assemblage du corps a dans l'embase J. et celui du couvercle b dans le chapeau B sont obtenus au moyen de bossages 6 et 7 analogues à ceux de la fig. 3 et de rainures coudées 16, 17 ménagées dans l'embase ou le chapeau, de façon à constituer un assemblage de baïonnette.
En outre, il est prévu dans cette variante un dispositif ouvre-boîte consistant en une bague 18 vissée autour de l'embase A l'usager tourne dans le sens convenable de façon à soulever le chapeau B et, pa. r consé- quent, le couverele b, par rapport au corps de boîte a. La poussée de bas en haut de la bague 18 s'exerce de préférence sur une saillie 19 du chapeau, de façon à produire un léger basculement du eouvercle b par rapport au corps a.
Au lieu de la bague 18 formant écrou, on peut utiliser une bague 20 (fig. 6) tournant dans une feuillure 4 autour de l'embase A et comportant, à sa partie supérieure, une rampe 21 qui agit sur une saillie 19 du-chapeau, de façon à produire le soulèvement et le bas culement voulus de cel'ui-ci.
Les variantes représentées aux fig. 7 à 11 diffèrent des précédentes en ce que le couvercle b est retiré du corpsl a avant utili- sation du contenu de la boîte et peut être de suite mis au rebut, la fermeture de cette boîte étant pa. r la suite assurée par le chapeau B lui-même dont le dessus est plein ou fermé par un bouchon 22 (fig. 8) ou par un couvercle 23 formant cloche (fig. 10).
Le chapeau B est utilisé pour enlever le couvercle b du cOlps de boîbe a. A cet effet, suivant les fig. 7 et 8, le chapeau B peut s'emboîter sur ce couvercle avec une friction assez élevée ; après enlèvement du couvercle,celui-ci est expulsé du chapeau B. Dans la forme d'exécution de la fig. 8, cette expulsion s'effectue par poussée d'un doigt à travers l'ouverture 2 du chapeau B.
Suivant cette fig. 8, le chapeau B s'as semble avec l'embasbe A par vissage, de manière à assurer l'étanchéité vous-lie ; celle-ci peut d'ailleurs être obtenue par vissage du chapeau B sur le corps même de la. boîte qui est alors pourvue'd'un filetage extérieur 24 (fig. 7, 9, 10), de sorte que le fond du chapeau peut s'appliquer sur le bord supérieur du corps a.
Afin de faciliter 1'extraction préalable du couvercle b, I'embase A peut être conformée comme le montre la fig. 9, en vue de servir r à la manière d'une clé pour saisir ce couver- cle avant qu'on ne l'assemble avec le corps a ; elle peut à cet effet comporter des bossages 25 ou des-pans s'engageant à friction sur le pourtour du couvercle¯ b ;
ou bien, on peut utiliser une sorte de clé distincte 26 (fig. 11) qui comporte, dans le même but, des bossages 27'ou. des pans propres à saisir'et entraîner le-couvercle, cette-clé étant préférablement
conformée pour s'assembler à friction ou
autrementavecledessus'duchapeauet cons
tituer un ornement sur celui-ci.
Dans les différentes formes d'exécution,
le pourtour des éléments A et B, ainsi que
celui des organes 18, 20 ou 23 qui les entou
rent, potirront être stries, cannelés, moletés,
taillés à facettes ou autrement conformes en
vue de bien assurer leur préhension.
On a vu que l'embase A pouvait être
assemblée avec le corps de boîte a par simple
friction (fig. 1, 2, 7, 8, 11) ou à l'aide de
bossages 6 engagés dans des cannelures
droites 8 (fig. 3, 9) ou coudées 16 (fig. 5, 6,
10) ou par emboîtement de pans 10, 12
(fig. 4). La fig. 12 montre une variante sui-
vant laquelle le corps de boîte a comporte
sur son pourtour un cordon saillant 28 et se
trouve serré sur le fond de 1'emba ; se pa. r
une bague 29 qui se visse sur celle-ci et fait
pression de haut en bas sur ce cordon.
L'assemblage voulu peut encore être ob-
tenu par d'autres moyens ; par exemple par
un serrage élastique exercé sur le corps de
boîte au moyen de doigts flexibles 30
(fig. 13) formés par découpage sur l'embase
A, ou bien par un bossage 31 (fig. 14) cir
culaire ou polygonal, forme sous le fond du
corps a et s'encastrant à frottement assez dur
dans un trou correspondant 2 de l'embase A.
La liaison de l'embase à la. boîte dans le
sens vertical pourra au besoin être complété par l'action d'une ventouse 32 (fig. 15) fixée
sur un disque 33 ; celui-ci est placé sous l'em- base A de façon que la ventouse s'engage a
travers l'ouverture 1 et soit écrasée contre le
fond de la boîte quand on encastre celle-e-
dans 1'embase.
Des moyens similaires permettent d'assu
rer l'assemblable du chapeau B avec le couvercle b tant dans le sens vertical que dans le sens de la rotation. Sur les fig. 3, 5, 6, cet assemblage est assuré par les bossages 7 s'en- gageant à friction dans des rainures du chapeau ; suivant la fig. 16, le couvercle b comporte des crans 34 qui s'engagent à friction sur des bossages correspondants du chapeau tels que les bossages 15 de la fig. 4 ; les mêmes dispositions sont applicables à un couvercle b conformé pour se visser sur le corps de boîte (fig. 17) ;
au lieu d'être situés laté- ralement, les bossages et les cavités correspondantes peuvent être ménagés sur le dessus du couvercle et sous le fond du chapeau, comme le montre la fig. 18, en 35, de manière à assurer la liaison voulue dans le sens de la rotation, Les bossages et les crans servant à l'en- traînement en rotation peuvent aussi être disposés au bord inférieur du couvercle b et du ehapeau B, comme le montre par exemple la fig. 19, en 36, dans laquelle la boîte de con ditionnement est représentée sous la forme d'un bidon.
La liaison peut être encore assurée par des doigts élastiques 37 (fig. 20) analogues à ceux montrés sur la fig. 13, ces doigts pouvant être solidaires d'un anneau 38 rapporté à l'inté- rieur du chapeau B, ou bien être découpés dans la paroi de celui-ci.
L'entraînement du couvercle b par le chapeau B dans le sens de la rotation peut être assuré au moyen de saillies ou nervures verticales 34 formées autour du couvercle b et de saillies ou nervures correspondantes 48 formées à l'intérieur du chapeau (fig. 20a). Des saillies semblables peuvent être ménagées egalement autour, du corps de boîte a et à l'intérieur de 1'embase A, de sorte qu'il suffira de tourner le chapeau par rapport à 1'embase pour entraîner les deux parties de boîte qu'ils renferment et obtenir leur séparation sans difficulté. En raison du jeu considérable qui peut être laissé entre les saillies ou nervures, l'emboîtement de l'embase et du chapeau sur la boîte s'effectue sans tâtonnements.
La fig. 21 représente une variante dans laquelle le chapeau B et le couvercle b s, ont assemblés à la fois par l'encastrement de dents 39, 40, ménagées sur l'un et sur l'autre et par le serrage élastique qu'un ressort ondulé 41, logé entre le fond du chapeau et un anneau de retenue 42, exerce sur le pourtour du couvercle b.
Le chapeau B peut encore être assemblé avec le couvercle b par vissage, comme il est indiqué sur la fig. 22. Dans cette figure, le chapeau B est pourvu d'un ouvre-boîte 43 d'un genre usuel, pivotant autour d'un axe 44 et permettant de soulever le chapeau avec le couvercle en prenant appui sur un bourrelet saillant 45 formé autour du corps de boîte a.
Un même genre d'ouvre-boîte 43 peut être monté sur l'embase A, comme l'indique la fig. 23, de façon à agir sous le bord du cou- vercle b lorsqu'on veut ouvrir la boîte.
Bien entendu, tous autres genres d'ouvre- boîte pourront également être combinés avec l'embase ou avec le chapeau, et être disposés pour exercer un effort vertical soit sur l'élé- ment B ou t. opposé ou sur l'une ou l'autre des parties b ou a de la boîte.
On a vu que le fond de 1'embase ainsi que le chapeau peuvent être percés afin de permettre, d'en expulser le corps a ou le couvercle b à l'aide du doigt ou d'un outil et que l'ouverture 2 du couvercle peut être normalement fermée par un organe obturateur 3 (fig. 1) ou 5 (fig. 2) ou 22 (fig. 8) ; on peut aussi fermer cette ouverture au moyen d'un bouchon fileté 46 (fig. 24) qui permet d'expulser le chapeau B lorsqu'on le visse à fond, ou par tout autre obturateur approprié.
Dans les exemples montrés sur les fig. 8 et 11, le chapeau B se visse sur l'embase A une fois le couvercle b expulsé ; la fig. 25 montre que le chapeau B peut aussi, une fois le couvercle b supprimé, se visser sur le corps de boîte a ; dans ce cas, il est préférablement parce d'une ouverture 2 et muni d'un obturateur 3 qu'on retire pour utiliser le contenu de la boîte.
Des bourrelets circulaires tels que 28 (fig. 12) ou 45 (fig. 22) ou des bossages tels que 6, 7 (fig. 3, 5, 10, 23) peuvent être formés à des niveaux convenables autour du corps de boîte a pour servir d'appui à l'em- base 21 ou au chapeau B ou au couvercle, comme l'indique par exemple la fig. 26.
Les fig. 27 à 31 montrent différentes formes d'exécution du chapeau B comportant des bossages 47 et des nervures 48 ou des doigts élastiques 49, formés soit sur le cha- peau même, soit sur une bague 50 ou 51 rapportée à l'intérieur du chapeau, soit sur. le couvercle de celui-ci afin d'assurer l'assem- blage voulu de ce chapeau avec le couvercle b (non représenté) dans le sens vertical et dans le sens de la rotation.
Dans les exemples ci-dessus, la liaison du chapeau B avec le couvercle b et celle de l'em- base A avec le corps a sont obtenues dans le sens vertical soit par simple friction assez dure, soit par assemblage de baionnette, soit par vissage.
Cette liaison dans le sens vertical, qui est nécessaire dans certains cas pour assurer l'ar- rachement du couvercle de la boîte par la manoeuvre du chapeau par rapport à l'em- base, peut encore être obtenue par tous autres moyens convenables tels, par exemple, que ceux représentés aux fig. 32 à 53.
Suivant les fig. 32 à 35, le couvercle b
comporte un fond elliptique 52 relié à un bord
circulaire 53 par des parties planes 54 ;
d'autre part, le chapeau B présente une ouverture 55 de forme elliptique correspondant à
celle du fond 52 et lui permettant de s'en-
castrer sur le couvercle b avec un faible jeu.
Des traits de repère 56 et 57 permettent de placer le chapeau sur le couvercle sans tâton- nement.
Le couvercle étant fabriqué en matière peu rigide et de faible épaisseur, tandis que le
chapeau B est en matière résistante, on comprend que si l'on tourne légèrement l'un par rapport à l'autre, le bord de l'ouverture 55 déformera plus ou moins le pourtour 58 du fond 52, la hauteur de ce pourtour étant plus grande que l'épaisseur du chapeau, il se pro duira ainsi un encastrement partiel du bord de l'ouverture 55 dans le pourtour 58, qui assurera une liaison solide des deux pièces dans le sens vertical.
La liaison sera également assurée dans le sens de la rotation qui a produit la déformation du couvercle, de sorte que si le corps de la boîte est solidement maintenu dans une main, le couvercle sera sûrement entraîné et détaché de ce corps sous l'effet combiné de la torsion et de la traction ver ticale que l'autre main exerce sur lui par l'in- termédiaire du chapeau B.
. Pour plus de sécurité, le bord de l'ouver- ture 55 peut présenter quelques entailles, telles que 59 ou 60 afin de former des dents propres à mordre le pourtour 58 du couvercle.
Suivant les fig. 36 et 37, le fond d'une boîte cylindrique a comporte une partie saillante vers le bas 61 dont le pourtour est circu- laire sur une moitié 62 et elliptique sur l'autre moitié 63 ; dans la partie circulaire 62 est formée une gorge qui se termine de chaque côté en mourant sur la partie elliptique 63.
Avec une telle boîte, on utilise une embase A (fig. 38 et 39) comportant une ouverture de forme correspondante semi-circulaire en 65 et semi-elliptique en 66, qui s'encastre avec peu de jeu sur le bossage 61, de sorte que si l'on tourne ensuite 1'embase par rapport à la boîte la partie elliptique 66 s'engagera plus ou moins dans la gorge 64 et assurera ainsi la liaison voulue dans le sens vertical ; d'autre part, la rotation de l'embase par rapport à la boîte se trouvera limitée du fait que le rayon minimum 0 de l'ouverture 65, 66, ce qui assurera la liaison dans le sens circulaire.
Grâce à la gorge 64 formée d'avance, le fond de la boîte peut être en matière épaisse et même résistante.
Le dispositif de liaison d'un chapeau avec un couvercle représenté aux fig. 32 à 35 peut évidemment être appliqué à l'assemblage d'une embase avec un fond de la boîte.
Il peut d'ailleurs être modifié de diverses manières : par exemple, au lieu de donner à la saillie du couvercle ou du fond une forme elliptique ou Eemi-circulaire et semi-elliptique, on peut lui donner toute autre forme non cir culaire appropriée ; en particulier, il suffit de ménager quelques nervures verticales 67 autour de cette saillie (fig. 40, 41) ou une rampe en forme d'arc de spirale 68 (fig. 42, 43) ou plusieurs rampes successives formant un poly- gone à côtés'et angles arrondis.
Dans chaque cas, on donnera à l'ouverture du chapeau B ou de l'embase A luxe forme correspondante lui permettant de s'emboîter sur la saillie du couvercle b ou du corps a et de produire par un mouvement de rotation bde l'un des élé- ments sur l'autre un fort serrage et une défor- mation plus ou moins prononcée des parties saillantes du pourtour de la boîte.
Selon les fig. 40 et 41, on a prévu trois nervures 07 sur un fond de boîte a ; l'embase
A correspondante (fig. 44 et 45) comporte dans ce cas trois rampes spiraloïdes 69 séparées par des redans 70 écartés de 120 . La même embase convient au fond de boite montré aux fig. 42 et 43, qui comporte une rampe spiraloïdale 68 correspondant à l'une des rampes 69 et deux bossages 72 situés à 120 l'un de l'autre et à, 120 del'extrémité de la rampe 68.
Le dessus de 1'embase comporte aussi une butée 73 servant à limiter la rotation de l'em- base par rapport à la boîte.
Les fig. 46 à 49 montrent que les formes des éléments d'assemblage peuvent être inversées : par exemple, le chapeau B peut être conformé pour saisir le couvercle b en exerçant des pressions du dedans vers l'extérieur au lieu du dehors vers l'intérieur ; il comporte à
cet effet une partie mâle 74 ayant un rebord en forme de carré à cotés et angles a-rrondis ; landis que le couvercle comporte une cavité
75 de forme correspondante ; au lieu de cette forme particulière, les eontours du rebord de la partie 74 et de la cavité 75 pourront bien entendu présenter l'une quelconque des formes indiquées précédemment ou toute autre forme équivalente.
Les fig. 50 à 52 montrent l'application de divers moyens d'ouverture servant à séparer facilement le chapeau B de l'embase A : suivant la fig. 50, des entailles 77 sont ménagées sur le pourtour du chapeau et permettent de soulever celui-ci au moyen d'une pièce de monnaie ou d'un outil plat qu'on engagera dans l'une de ces entailles et qu'on fera basculer de façon à l'appuyer à la fois sur l'embase et sous le bord supérieur de l'entaille.
Suivant la fig. 51, un levier 78 est monté pivotant en 79 sur le chapeau B et prend appui sur 1'embase lorsqu'on soulève son extrémité 80.
Suivant la fig. 52, un levier analogue 81 est monté pivotant en 82 sur l'embase A et permet de soulever le chapeau B en agissant sous une nervure circulaire 83 de celui-ci.
Diverses modifications peuvent encore être apportées aux formes d'exécution repré- sentées. Par exemple, il pourra, être avanta- geux de substituer à l'ouverture semi-circu- laire et semi-elliptique de l'embase montrée à la fig. 39 une ouverture circulaire dont le bord 84 (fig. 53) comporte un ou plusieurs bossages 85, disposés de manière à permettre d'introduire facilement-dans cette ouverture la partie saillante du fond de la boite a et de produire, sur le pourtour non circulaire ou l'imparfaitement circulaire de cette partie, la pression et la déformation voulues pour assurer l'assemblage des éléments A et a.
Des dispositions analogues sont évidemment applicables aux éléments B et b.
Il est à remarquer que l'utilisation de rampes elliptiques ou spiraloïdes telles que décrites ci-dessus peut être étendue aux diffé- rentes formes d'embases et de chapeaux représentés aux fig. 1 à 31 dans lesquelles l'embase ou le chapeau sont susceptibles de tourner d'un certain angle autour de la boite. D'autre part, on pourra aussi, dans chaque cas, les employer avec des épaisseurs respectives telles qu'elles produisent sur les corps de boite ou sur leurs couvercles, non plus une déformation plus ou moins profonde, mais un simple serrage dans le but de faciliter la séparation dans le sens vertical des éléments de la boîte de conditionnement.