Matériau. d'emballage.
On a. déjà proposé da fabriquer, en partant de feuilles de matières plastiques (par exemple acétates de cellulose ou autres de la cellulose, etc.), des matÚriaux d'emballage s'apparentant au ca. rton ondulé, par l'assem- blage de deux ou trois feuilles minces de ces matières, dans le but surtout d'obtenir des produit-, transparents et aussi des panneaux qui présentent une certaine rigidité et une certaine résistance et qui soient cependant légers, ces panneaux pouvant remplacer avan- des plaques épaisses en matière plu"tique qui sont, du fait de leur épaisseur, relativement coûteuses.
Mais ces matériaux en matière plastique constitués à la façon du carton ondulé, s'ils ne.-ont pas faits à partir de feuilles relativement et suffisamment épaisses, n'ont pas une rigidité et surtout une résistance suffisantes pour pouvoir constituer un matériau de pro tection réellement efficace. Les ondulations formées dans une des feuilles s'écrasent très facilement si les feuilles en question sont. trop minces et elles ne jouent plus alors aucun rôle protecteur. Aussi, l'emploi de ces maté riaux n'a. pu jusqu'alors se développer (lans le domaine de l'emballage el de la proteetion des objets.
La. présente invention vise en particulier a permettre l'utilisation, pour la, constitution d'un matériau de protection et d'emballage, des feuilles d'acétate de cellulose ou autre matière plastique équivalente les plus minces qu'on puisse fabriquer (allant actuellement jusbqu'à 2/l (o de millimètre), tout en eonfé- rant audit matériau des qualités. très pous sées s do protection, supérieures même à celles de feuilles composites d'épaisseur plus grande qui ont déjà été proposées antérieurement.
Le matériau d'emballage qui fait l'objet de l'invention est formé d'au moins deux feuilles collées l'une sur l'autre, en matière plastique souple et conformable, lesdites feuilles ayant une épaisseur comprise entre /o de millimèt, re, ladite matière d'emba. llage étant caractérisée par le fait que l'une au moins des feuilles est alvéolée et est réunie à la deuxième feuille de fa. çon à former des cellules hermétiquement fermées.
Le matériau ainsi formé constitue un produit industriel nouveau extrêmement lé- ger, bon marché, d'une très grande efficacité de protection, l'air restant emprisonné dans les cellules hermétiques formées consti- tuant matelas pneumatique. Etant donné en outre la minceur des feuilles utilisées, le ma tériau est d'une très grande souplesse. Il est t en outre, si la forme des alvéoles a été choisie en conséquence, susceptible de se plier dans divers sens, ce que ne permettaient pas les matériaux en matière plastique genre carton ondulé proposés antérieurement, lesquels ne pouvaient que s'enrouler ou se plier dans un seul sens.
Le matériau en question permet de résoudre de nombreux problèmes d'embal lage pairticulièrement délicats et d'apporter des solutions plus satisfaisantes que ne le pourraient faire le carton ondulé ou les matériaux analogues dans lesquels la. pro- tection est obtenue par la seule résistance des matières constitutives employées, sans le concours'de l'air emprisonné comme dams le cas de la présente invention.
Le matériau en question est susceptible d'un très grand nombre de formes de réali- sation dont on a représenté quelques exem- ples sur le dessin annexé.
Sur ce dessin :
La fig. 1 montre en plan n un premier matériau.
La fig. 2 est une coupe faite suivant
II-II de la fig. 1.
La fig. 3 est une coupe analogue à la fig. 2, mais se rapportant à une variante de réalisation.
La fig. 4 montre en plan un autre matériau.
La fig. 5 montre également en plan une va. ria. nte de realisa ; tion.
La fig. 6 est une coupe faite suivant
VI-VI de la fig. 5.
Les fig. 7 à 10 sont des vues en plan montrant différentes dispositions d'alvéoles susceptibles d'être utilisées.
Les fig. 11 à 21 montrent différentes sections d'alvéoles.
La fig. 22 montre en plan un matériau convenant spécialement à l'emballage d'am- poules.
La fig. 23 en est une vue de profil.
La fig. 24 est une coupe suivant XXIV-XXIV de la fig. 22, avec des ampoules placées entre deux feuilles d'embal- lage, formes d'exécution de l'objet de l'in- vention.
La fig. 25 montre une variante de la fig. 22.
La fig. 26 est une vue de profil de l'em- ballage de la fig. 25.
La fig. 27 est une coupe faite suivant
XXVII-XXVII de la fig. 25.
La fig. 28 est une vue en plan d'une variante de la fig. 25,
La fig. 29 en est une vue de profil.
La fig. 30 est une vue en coupe verticale d'une feuille d'emballage spéciale pour la protection de flacons ou bouteilles.
La fig. 31 en est une vue en plan.
La fig. 32estune vue montrant le découpage d'une feuille pour permettre l'embal- lage de produits arrondis, par exemple d'oeufs.
La fig. 33 montre une feuille d'embal lage découpée a l'avanee dans le même but.
Les fig. 34, 35 et 36 montrent l'utilisation de feuilles d'emballage pour la protection de fonds de bouteilles ou de flacons.
Lai fig. 37 est une vue en coupe d'un emballage formé de l'a. ssemblaige de trois feuilles.
Les fig. 38 et 39 sont des vues en plan d'un emballage dont la coupe peut être analogue a celle de la fig. 37.
La fig. 40-est une-variante de l'embal- lage représenté, sur la fig. 39.
La fig. 41 est une coupe d'une autre variante.
Les fig. 42 à 44 enfin montrent, en coupe, une partie de trois variantes d'em- ballage.
Ainsi qu'on le voit Sur les fig. 1 et 2, le matériau d'emballage représenté est constitué par l'assemblage de deux feuilles en matière plastique 1 et 2 (acétate de cellulose ou matière plastique équivalente, c'est-à-dire conformable), dont l'une, la feuille 1, com- porte des alvéoles 3 qui sont formés dans ladite feuille de toute manière convenable (emboutissage, moulage, etc.). Les deux feuilles en question sont réunies le long des parties planes 4 do la feuille alvéolée 1 par r tout moyen approprié (colle, solvant, cha- leur ou combinaison de ces différents moyens).
Les alvéoles 3 sont établis de telle façon qu'après assemblage des feuilles 1 et 2, on ait réalisé un certain nombre de cellules dans lesquelles de l'air reste emprisonne pour former matelas de protection.
Ainsi qu'on le voit sur la fig. 3, au lieu d'assembler une feuille alvéolée 1 avec une feuille plane 2, on peut assembler deux feuilles alvéolées 1, 1'soit de la façon qui est indiquée sur la fig. 3, c'est-à-dire les alvéoles se faisant face, soit de la façon qui est indiquée sur la fig. 6 où les alvéoles 3, 3' des deux feuilles sont décalées les unes par rapport aux autres.
La forme des alvéoles peut être quelconque, la matière plastique souple étant conformable, ces alvéoles peuvent être prévus de différentes dimensions et profondeurs. Ils peuvent avoir l'aspect de longs bâtonnets, comme on l'a représenté sur les fi ;. 1 et 5, ils peuvent avoir également l'aspect de bâtonnets plus courts 5, comme on l'a représenté sur la, fig. 4, ce qui permet de pouvoir plier ou enrouler le matériau d'em ballage dans deux directions perpendicu- laires, alors que, dans le mode de réalisation des fig. 1 et 5, l'enroulement ne peut se faire que dans une direction.
Au lieu d'être rectilignes, les alvéoles peuvent être ondulés, comme on l'a représenté en 6 sur la fig. 7. Ils peuvent également être constitués par une succession de grands alvéoles 7 et de petits alvéoles 8 intermé diaires, comme on 1'a. représenté sur la fig. 8.
On peut également leur donner, comme on le voit sur la fig. 9, la forme de losanges 9 disposés éventuellement en quinconce. Ces alvéoles peuvent également avoir en plan une forme circulaire, comme on le voit sur la fig. 10, soit que tous les alvéoles aient le même diamètre, soit qu'on ait alternativement des rangées d'alvéoles à grand diamètre 10 et des rangées d'alvéoles à petit diamètre 11. Dans le cas où les alvéoles ont des dimensions réduites dans les deux sens (cas des petits bâtonnets 5, des losanges 9 ou des alvéoles circulaires 10 ou 11), la feuille peut être pliée ou enroulée dans diverses directions.
La. forme qu'ont les différents alvéoles en coupe transversale peut être également très variée. Sur les fig. 11 à 21, on en a. icprésenté, à titre d'exemples seulement, un certain nombre de réalisations.
Sur la fig. 11, on a un alvéole surélevé par rapport à ceux qui sont représentés sur les fig. 1, 2 et 6. Sur la fig. 12, au contraire, on a un alvéole aplati. Sur la fig. 13, on voit que l'es cellules hermétiques sont formées par la ; réunion de deux alvéoles aplatis.
Sur la fig. 14, l'alvéole représenté pour une des feuilles comporte un creux central 12.
Sur la fig. 15, la cellule est formée d'un alvéole à creux central 12 avec un alvéole inférieur aplati 13 analogue à celui des fig. 12 et 13. Sur la fig. 16, l'alvéole comporte un épaulement 14. Sur la fig. 17, on a représenté un alvéole a seetion rectangu- laire, sur la fig. 18, un alvéole à section tra- pézoidale, sur la fig. 19, un alvéole à section triangulaire, sur la fig. 20, un alvéole à section-reetangulaire avee coins aba. ttus, sur la fig. 21 enfin, on a représenté un alvéole analogue à celui de la fig. 17, mais au lieu d'avoir un raccordement à angle vif avec la partie plane, ce raccordement se fait par un arrondi 15, ce qui permet d'augmenter la : souplesse.
Bien entendu, ces formes indiquées sur les fig. 11 à 21 ne constituent que quelques exemples entre de nombreux autres pdssibles. Comme on l'a vu, les alvéoles des feuilles supérieures peuvent être associés à des feuilles planes inférieures 2 ou à des feuilles portant des alvéoles analogues (cas de la fig. 13) ou encore à des feuilles portant des alvéoles de forme différente (cas de la fig. 15). Comme on l'a représenté sur la fig. 6, les a. lvéoles des feuilles supérieure 1 et inférieure 1', a. u lieu d'être disposés en fa, ee l'un de l'autre, pourraient être décalés les uns par rapport aux autres, les alvéoles étant de forme semblable ou différente.
Enfin, les alvéoles des feuilles supérieures et infé- rieures pourraient être de profondeur différente ; ils pourraient aussi s'emboîter les uns dans les autres dans le même sens, ce qui contribuerait à augmenter la résistance mé canique du matériau.
Il y a lieu de noter que, dans tous les modes de réalisation précédents et dans tous les autres exécutés suivant la présente invention, les parties planes 4 de reunion des feuilles 1 et 2 on 1 et 1'l'une à l'autre, au lieu d'être lisses, pourraient comporter des gaufrages ou striures rectilignes parallèles permettant de faciliter l'enroulement dans un sens. Ces parties planes pourraient également présenter des striures croisées permettant l'enroulement dans plusieurs sens.
Sur les fig. 22 à 29, on a représenté diverses réalisations d'un matériau d'emballage suivant l'invention, convenant plus spécialement à la protection de pro'duits particuliers tels qu'ampoules par exemple. Dans le cas des fig. 22 à 24, les alvéoles 16 ont une forme telle qu'ils aient une largeur plus faible au centre que sur les bords, de façon que les pointes extrêmes de l'ampoule reposent sur les parties plus larges et que la partie cylindrique de l'ampoule vienne s'encas- trer en partie entre les deux cols étroits 17 de deux cellules voisines. Comme on le voit sur la fig. 24, de cette façon les ampoules 18 peuvent être parfaitement maintenues entre deux plaques d'emballage 19 et 20.
Chacune de ces plaques est formée d'une première feuille présentant des alvéoles 16 à partie centrale rétrécie 17 et d'une seconde feuille pouvant présenter également Ides alvéoles 21 décalés ou non par rapport aux alvéoles 16 et formant protection'extérieure.
Sur les fig. 25 à 27, qui ont trait au même problème, les alvéoles 16', au lieu de présenter une partie rétrécie au centre, ont une largeur uniforme, mais c'est leur profondeur qui est différente, les extrémités 22, comme on le voit en particulier sur les fig. 26 et 27, étant plus profondes, de façon à former au centre un creux 23 dans lequel viendra se loger la partie cylindrique de l'ampoule, dont les pointes s'appuieront sur les parties surélevées 22. La seconde feuille du matériau d'emballage peut être constituée. ainsi qu'on l'a représenté, par une feuille plane 2, elle pourrait également l'être par une feuille alvéolée analogue à la feuille alvéolée 1 des fig. 22 à 24 ou ayant toute autre forme.
Sur les fig. 28 et 29, on a représenté une variante de la fig. 25 dans laquelle on a réduit à zéro la profondeur de la partie centrale 23 de l'alvéole 16', ce qui conduit à ne maintenir que deux alvéoles extrêmes 24, 24', la feuille portant ces alvéoles pouvant être associée, comme on l'a représenté, à une feuille portant des alvéoles 25 de pro tection extérieure ou pouvant éventuellement être associée à une feuille plane.
Bien entendu, les dispositions particu lières représentées sur les fig. 22 à 29. au lieu de s'appliquerspécialementàl'em- ballage d'ampoules, pourraient s'appliquer à l'emballaged'autresobjets, les alvéoles étant alors formés en conséquence.
Sur la fig. o30, on a représenté en position d'utilisation un matériau de protection et d'emballage convenant particulièrement à l'emballage de bouteilles ou de flacons. Dans ce cas, les alvéoles 26 formés dans l'une des deux feuilles constituant l'emballage peuvent présenter des renflements 27 formant, par exemple, comme on le voit sur la fig. 30, butées pour le fond et la partiesupérieure du flacon ou de la bouteille. Les feuilles portant les alvéoles 26 peuvent être assoeiées à une feuille plane, comme on l'a repré- senté. Elles pourraient l'être également à une feuille alvéolée.
Sur la fig. 32, on a représenté un maté- ria, d'emballage établi avec des feuilles alvéolées à section eireulaire, et on a repre- senté par des hachures les parties que l'on découpe pour pouvoir ensuite adapter la feuille à un objet de forme convexe-que l'on veut protéger. On peut utiliser, par exemple, l'emballage, ainsi découpé à volonté, pour remballage des oeufs.
Sur la fig. 33, on a représenté un emballage qui peut être utilisé pour des fins analogues. Dans ce cas, au lieu de découper après coup le matériau d'emballage, celui-ci est découpé à l'avance, éventuellement avant l'assemblage des deux feuilles le constituant.
Bien entendu, dans ces deux cas, au lieu d'utiliser des alvéoles à section circulaire, on pourrait utiliser des alvéoles ayant des formes différentes et formés toutefois de préférence d'éléments de petite dimension,
Sur ia fig. 34, on a represente un mate- riau d'emballage analogue à celui qui est représenté sur la. fig. 2 ou la. fig. 10, mais utilisé pour la protection du fond d'une bouteille 28. Dans l'exemple de la fig. 35, on utilise dans le même but un matériau d'emballage dont une des feuilles est cons ituée par des alvéoles circulaires de grandes dimensions, 29 portant, sur les bords, des bourrelets de butée 30 pour le fond de la bouteille 28.
Dans le cas s de la fig. 3G, on utilise un matériau d'emballage analogue a celui de la fig. 35. mais dans lequel les renflements 30 ont été supprimés. Bien entendu, ces rondelles de protection du fond de la bouteille peuvent être combinées avec les emballages latéraux tels que celui qui est représenté, par exemple, sur les fig. 30 et 31.
Si on le désirait, on pourrait également utiliser pour la constitution du matéria. u, des feuilles alvéolées présentant des alvéoles allongés se croisant, mais à condition que lesdits alvéoles ne rencontrent pas une partie ouverte en opposition, de façon que l'on a, it toujours, suivant la caractéristique essen- tielle de l'invention, des cellules fermées hermétiquement.
Dans les différents modes de réalisation del'invention qui ont été décrits ci-dessus, on a supposé que le matériau était formé seulement de deux feuilles en matière plastique dont l'une au moins alvéolée. Cepen
dant, on pourrait, comme on 1'a représenté sur la. fig. 37. intercaler entre les deux feuilles alvéolées 1 et 1'une feuille plane 2.
On obtient ainsi un effet de protection plus grand ; si l'une des cellules, en effet, vient à céder, la cellule opposée continue à protéger l'objet emballé et à former matelas d'a. ir.
De plus, on obtient un emballage extrêmement souple convenant aux produits très : fra- giles et très délicats.
Les alvéoles des feuilles 1 et 1'peuvent avoir, en plan, la forme indiquée sur la fig. 38 ou celle qui a-été représentée sur la fig. 39, ou encore toute autre forme a. ppropriée. De plus, ces alvéoles peuvent être Soit décalés d'une feuille à l'autre, comme on l'a montré sur la fig. 37, soit être disposés en regard.
Sur la fig. 40, on a représenté une variante du mode d'exécution de la fig. 37.
Dans cette variante, la feuille intermé diaire plane 2 est percée de trous 31 qui ont pour effet d'augmenter la ; souplesse du ma tériau. Sous l'action, en effet, d'un choc brusque, l'alvéole qui le subit a moins de chance d'éclater, l'air passant par les trous 31 dans l'alvéole opposé, l'équilibre se rétablit ensuite.
Sur la. fig. 41, on a représenté également un matériau formé de trois feuilles, mais dans lequel la feuille plane 2a est située à l'extérieur, les deux feuilles la. et. l'a étant à alvéoles emboîtants. De cette façon, on crée des doubles logements 32, 33 qui donnent une meilleure protection et une plus grande sécurité.
Les feuilles, aussi bien celles qui sont alvéolées que celles qui ne le sont pas, peuvent avoir la même épaisseur, mais elles peuvent également, comme on l'a représenté sur les fig. 42 à 44, avoir des épaisseurs différentes. Dans ce eas, c'est la feuille extérieure qui sera de préférence la plus épaisse (feuille alvéolée lb des fig. 42 et 44 ou feuille plane 26 de la fig. 43) ; par contre, la, ou les feuilles intérieures (feuille plane 2c sur la fig. 42, feuille alvéolée l'c sur la fig. 43, feuille plane 2e et feuille alvéolée 1'c sur la fig. 44), qui sont à l'abri des chocs directs, peuvent être réduites au minimum.
Le matériau, constitué de la façon qui a été indiquée dans tout ce qui précède, peut être découpé à la grandeur désirée soit, comme dans le cas des fig. 1, 5, 7, 8, 22, 25, 28, 30 et 38, en coupant la longueur désirée dans un sens, soit, s'il s'agit d'un matériau à alvéoles de plus faibles dimensions aussi bien dans un sensquedansl'autre,encoupantla surface désirée dans les deux sens (en particulier fig. 4, 9, 10, 32, 33 et 39), les quelques cellules qui se trouvent dans les coupures n'empêchant pas l'herméticité des autres cellules de subsister et le matériau. dans son ensemble de jouer par conséquent son rôle.
On voit en outre que l'invention, si elle se prête, comme on l'a. vu-précédemment, à un usage très général du fait qu'elle forme un matériau qu'on peut découper à la grandeur désirée aussi facilement qu'une feuille de papier ou de carton, peut être également adaptée à l'emballage d'objets spéciaux (voir en particulier les fig. 22 à 29 pour les ampoules par exemple, ou la fig. 30 pour les bouteilles et flacons). Il s'agit, dans ces caslà, lors de la fabrication du matériau, de prévoir simplement des alvéoles de forme appropriée, de tels emballages n'étant pas d'un prix de revient. sensiblement plus élevé que des matériaux d'emballage d'usage général.
Le matériau, objet de l'invention, qui peut se présenter, comme on vient de le voir, en plaques dans lesquelles on découpe selon les besoins ou, au contraire, en pannea-ux spé- ciaux adaptés à des usages précis et déterminés, pourrait également se présenter en bandes ou en rouleaux de longueur quelconque.
Si l'on emploie des feuilles en acétate de cellulose ou matière plastique équivalente, on peut avoir un emballage transparent qui présente, en outre, l'avantage de se souder à lui-même avec une extrême facilité au moyen d'un solvant, ce qui évite l'emploi de ficelles, bandes adhésiives, etc.
Enfin, il y a lieu de noter que le matériau d'emballage, qui fait l'objet de l'inven- tion, est un matériau particulièrement écono- mique dont le prix de revient n'est que très légèrement supérieur à celui des matières premières elles-mêmes.